Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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08 February 1917
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s.n. 1917, 08 February. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 17 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pk06w97g6f/
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! 43» ANNEE — Série nouvelle — N° SÎ3 i Tj& Ntunéro 10 Centimes (r, Qentlmes au Front) fîtvrrni^ crû/îïîïtïï iow *f RÉDACTION & ADMINISTRATION 33, ru» Jtan-Jaequds-Rousstau, 33 PA RIS Téléphone : Gutenberg (39-65 BUREAUX AU HAVRE: 28'", rae de la Bourse - LE HAVRE TÉLÉPHONE : n° 64 BELGE 1 LONDON OFFICE î 21, PANTON STREET Leieister Square, S, W, Directeur : FERNAND NEURAY LEXXeSIECLE ABONNEMENTS France...3. 2fp.50 par mois > 7 fr.50 par trimefttr* Angleterre. "2sh. G d. par mois » . 7sh,6d partrimestr» Autres pays 3 fr. — par mois » 9 fr. — par trimestre PUBLICITÉ &'iiressir i l'Aiiiuistratiiis ia Jonrou ou à l'Office de Londres Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne do PnMielté, 10, rue de la Victoire, Pari$, Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris Comme le cardinal Mercier, le président Wilson a opposé le Droit a la Force r' Rarement la planète que nous habitoiv aura été secouée comme elle le l'ut ; la nouvelle répandue par les télégramme; et les radio-télégrammes de la rupture de; relations diplomatiques entre Wasliingîoi i et les empires centraux. Cette rupture sou daine contraste singulièrement avec les len teurs qu'on a tant de fois reprochées i -M. Wilson, dans la confection et dans l'en yoi de ses notes. Que de fois ai-je entendu dire autour d< moi : les Américains sont avant tout de business men, ne songeant qu'à faire com merce et à gagner des dollars, ou encore _ M. Wilson est l'élu de la démocratie paci liste et ses inclinations germanophiles ni sont pas douteuses. Ces amis en parlaient • l'aise. Les Etats-Unis sont vastes comme ur continent, on met quaire jours et quatn nuits d'express à les traverser, ils formen une constellation d'Etats et une mosaïqui de peuples- Ne devait-on pas nécessaîremen y être divisé sur une question aussi eom plexe que celle de la guerre mondiale ? i y a un an, les sympathies des Etats de l'Es! où la civilisation est le plus rapprochée d la nôtre et où la vie intellectuelle est mis. en pleine valeur se tournaient l'ranchemen du côté des Alliés, et ces sympathies n'on fait que grandir. Mais dans d'autres milieu: non moins influents, on souhaitait la vie toire de l'Allemagne, et du côté de la Cali fornie, les journaux ne s'occupaient de 1; guerre que par intervalles, comme on s'oc cupe d'un événement se passant aux anti podes. Or c'est là, dit-on, que Wilson trouvé le gros de ses électeurs. S'il avait rompu l'an dernier avec l'Aile magne, est-il certain qu'on l'eût suivi ave l'imposante unanimité qu'il rencontre au iourd'hui ? Eût-on acclamé le vengeur d la conscience publique comme on l'a fait la séance historique du Sénat ? Et pou I vait-iî, à la veille d'être réélu, se vante d'être l'interprète autorisé de la volonté pc .pulaire ? L'unanimité des partis politiques à suivr le président des Etats-Unis est une preuv : manifeste que la menace allemande a sou levé la conscience publique. Encore a-t-i fallu que cette conscience s'éclairât progrès •Uvernem. et les événements seuls pouvaier décider du jugement moral d'un groupe in: portant d'Américains qui, jusqu'ici, étaier indifférents à la lutte — ou encore cor vaincre ceux qui refusaient malgré tout d croire aux procédés inouïs de l'Allemagm La dernière note de Zimmerman et le me; ,age de Wilson ont, en un jour, dessillé lt veux de ceux que la propagande fallacieus les agences germaniques avaient aveuglé tarant de longs mois. Les conséquences de l'intervention cl Wilson sont incalculables, et personne n :>eut dire la répercussion qu'elle aur sur les événements économiques, iinanciei et même militaires. Mais il est possible cl'e dégager une haute leçon de moralité, < elle est à l'honncnr du peuple américai d'abord, et de l'humanité tout entière .C'est en elfet pour venger ce que Wilso appelle « les droits imprescriptibles » d l'humanité, qu'il en arrive aux décisior extrêmes et suprêmes. L'Allemagne ava plus ou moins promis de les respecter < dans la question sous-marine on vivait d'< quivoque. Aujourd'hui, elle renie cette pr< messe, parce qu'elle croit avoir intérêt le faire, et elle se rétracte vis-à-vis de Etats-Unis, la menace à la bouche : Désoi mais, elle conduira la guerre sous-marir sans respect pour la vie des non-comba tants. Ne pas respecter la vie des non-comba lants, c'est revenir à ces moeurs de ba barie auxquelles la Trêve de Dieu, a x' siècle, essaya de mettre un terme. 0 .comprend que' la grande république ami ricaine ne veuille plus pactiser avec une n: tion où on viole à la fois et la parole doi , née, et les principes sans lesquels la vie il .ternationale est sans honneur et sans d ygnité. [ Le raisonnement de l'Allemagne lient ipeu près en ce syllogisme : Il faut qi ttious l'emportions or nous sommes m .nacés d'être battus — donc nous ne coi inaissons plus ni foi ni loi. Voilà bien c conduit la morale de la force de Treitsck la doctrine de Nietsche sur la « race d'e clavês » et la « race des maîtres »■ S' -n'y avait pas autre chose dans la vie di [Etats que le règne du militarisme prussie où la force crée le droit, l'humanité sera comparable à des bandes de fauves q' t'organiseraient pour se ruer les unes si les autres, où mieux l'humanité ne sera <iue cela- L'émotion profonde produite dans 1 un (Vers civilisé par le geste de Wilson trou1 Isa source dans le soulagement qu'il appor jrrax consciences, dans l'hommage rendu des vérités éternelles de^ justice qui hat ttent les profondeurs des âmes humaines.î1 irappelle-t-elle pas, à certains égards, l'ém ,tion qui fit vibrer les âmes honnêtes d ideux hémisphères, qui souleva l'entho miasme des peuples jusqu'aux confins de iterre, quand récemment un autre homn osa rappeler au spoliateur qu'il y a d droits humains et divins soustraits à la br talité de l'occupant ? Le cardinal Merci p'avait pas derrière lui le peuple d'ui grande République, opulente et fière d'ell même, une cinquantaine d'Etats et enviri ,100 millions d'hommes. Il ne représentî <ju'un petit peuple martyr, victime d'ui agression déloyale, appauvri par d'ince santés exactions, menacé de déportation • de famine, — et lui aussi, au risque d'êt emmené dans une forteresse, parla de dro de justice et de dignité humaine. Les peuples applaudirent la voix c grand vieillard, pauvre au milieu des pa vres, comme elle applaudit aujourd'hui proclamation du chef de l'Etat le plus rici de l'univers. Chez l'un et chez l'autre, i effet, c'est un appel à l'honnêteté imprt criptible, devant laquelle la conscience h maine respectueusement s'inciine. LE FROID ET NOS SOLDATS Les nouvelles qui nous arrivent du Iront belge nous permettent de croin que, do façon générale, des mesures aussi efficaces que possible, y ont été prises pour aider nos vaillants soldat' ; à résister à la température polaire qu ! y règne. [ Malheureusement, il n'en va pas d< . même dans certains camps d'instruction ■ Le chauffage, le couchage, l'habille i ment et l'hygiène y laisseraient il dési ■ rer. Nos recrues endurent- de ce chef de: souffrances qui pourraient et qui de vraient leur être épargnées. Nous ne songeons pas à entamer uni polémique à propos de ces faits. Nou ne les signalons que pour rendre servie à nos soldats et à l'autorité elle-même dans la persuasion d'ailleurs qu'il auri suffi de les souligner pour que remèd y soit apporté. i liens es aide i nos prisons è pu Un moyen pratique de leur envoyer des coli Noua croyons bon de rappeler à tov ceux qui désirent venir en aide ù. nos pr sonmLers de guerre -en Allemagne, p-r (l'envoi rapiide eit ibon marché de vivre 1 d'habillements et ute chaïussures, qu' 'existe au Ilavre un magasin spécial, état) r par le Mtimistère de la Guerre, qui _ ■ charge de la confection et de l'expédituc de paquets aux prisonniers. I Les paquets de vivres coûtent 5 francs les paquets de vêtements, 10 franc© et h i paquets de chaussures, 23 francs. ; Voiiscii la composition, de ces paquets : i : T. Paquets de victuailles ("> francs). — T - ! >cnt de 3 .compostions différentes : a) p> t qUet avec pipe et tabac : l'/2 livre t - 'chocolat ; 1 boîte die confitures : 1 l>oi c de lait condensé ; 1 boite, de saumon-î- 1 pipe, en bois ; 100 grammes de tabac. •- b) Paquet avec ciga,Tettes : 1/2 livre cli s colat ; 1 boîte de confitures ; 1 boite <. e laiLt condensé : 1 boite de nâté de viande s 1 botte- de sardines ; 2 paquets -de cigare tes : 1 brique de 6avon- (- c) Paqu.et. sans pipe ni tabac : 1 boîte c e laiilt condensé : 1 boîte de -pâté de viand a 2 boites de sardines ; 1 boite 'de saumon s 1 boîte de thon. \ II. Paquets dhabiUements (10 f-rancs n 1 chemise ; 1 caleçon ; camisole : 1 ced . ture de flanelle ; 1 paire de chaussettes : n mouchoir de poche. e III. Paqiùets de chaussures (23 francs) s 1 paire de bottines ; 2 paires de chau ■ settes. * Prière d'adresser le prix des paquie " à -expédier en un mandat-poste à M. Àlbe Serens, diirecten.tr du magasin spécial, qu I Frissard, Le Havre. L'adresse du destin taire en Allemagne, doit être libellée tr ~ exactement et très lisiblement. L- > un evade temoigne de la nece Lt site d'envoyer des colis n aux prisonnniers x" M. Jacques Dumont de Chessart fils ( 1_ sénateur de Nivellias vient de réussir às }' - vader «drAllemagne après les aventures 1 l" plus extraordinaires. La situation actué « nous empêche malheureusement de les p blier. Engagé volontaire vau-début -de la guéri iil a été idétenu ide -longs mois prisonni ^ chez -les Boches. c II .nous a vâviement ému en nous disa combien beaucoup do nos compatiiot \\ souffrent du manque die nourriture, la p-1 part «d'entre eux n'ayant pas de- marrî n nés. it Le meilleur moyen d y remédier se.r* derivoyer des paqutes « aux comités b ii' ges des différents camps ». Ce sont e it qui sont les mieux 'placés pour connaîl les prisonniers oubliés si nombreux € i. core. re Les comités du Havre, de London-W; te Avenue en Angleterre et de la Haye à chargent de leur faire parvenir les géi i- rosités que la nécessité et la misère re \Q dent urgentefc. 3. iâ line belle lettre 's du cardinal Mercier 'r au clerffé de son diocèse ie ° in it Nos lecteurs trouveront en tête ie notre quatrième page la belle lettre i cardinal Mercier dont nous reprodi ?e sons le texte d'après la Métropole iî. Londres. Cette lettre s'adresse partie lièrement au clergé, mais nous soi mes certains que tous nos lecteurs ront avec intérêt et avec profit c le exhortations si élevées du vénéré P ;n mal. !S- =>-•-= II * — Un avion militaire français a fait, centre d'aviation de Pau, une chute I.dOO inètres. Les deux aviateurs sont tu Les États-Unis se préparent à la guerre Le Congrès Américain ! Vote d'importants crédits militaires et navals Washington, u lévrier. —^ L.es projets . de loi déposés en vue de hâter les pré-, paratifs militaires et navals ont été votés ' en seconde lecture ; quelques minutes à peine se sont écoulées entre le vote en première et le vote, en seconde lecture. - Parmi ces projets se trouvent des crédits 5 de 1.250.000 dollars pour des mitrail-^ lettres, un million pour canons contre avions et leurs munitions, 5 millions ' pour l'armement de navires auxiliaires ei 7.282.000 pour les munitions. 2 La Commission de la marine de la Chambre des Représentants a déposé trois amendements au bill naval. On as* - sure qu'ils ont l'appui du gouverne' ment. Ils ont, pour but d'autoriser l'émis» sion de 150 millions de dollars de Bons 3 0/0 pour une période de cinq ans, destinés à couvrir les frais de livraison rapide des fournitures navales, ainsi quU 8 des sous-marins et des contre-torpilleurs; ; d'autoriser en outre le président Wilson et M. Daniels, ministre de la Marine, à faire dans les limites des crédits exis' tants des commandes de navires, de ma tériel de guerre et de machines, à réqui' sitionner des usines et du matériel et à envoyer du personnel dans les endroits S où ses services seront nécessaires. ordres d'achat a l intendance * Washington, 7 février. — M. Baker, r secrétaire du ministère de la Guerre, a ' donné ordre à l'intendance d'employer la totalité des crédits ouverts à acheter des fournitures de réserves pour l'armée. Des b agents sont chargés de faire ces achats ^ dans le plus bref délai possible. le controle de la t. s f. '9 Washington, 7 février. — Les autori< tés navales ayant la responsabilité des installations privées de radiotélégraphie ont reçu ordre de. n'employer que des j citoyens américains. La censure militaire contrôle, dès à présent, toutes les Q installations radiotélégraphies, afin d'em-pêcher l'étranger de recevoir des nou* velles utiles à l'ennemi. > l'union patriotique Le » Washington,. 7 février. — Les législa' tj ! turcs de presque tous les Etats de l'Union américaine ont déjà voté des ordres du lp jour appuyant la politique de M. Wilson. Pour- montrer comment les Américains sont tous unis sans exception, les jour-' naux annoncent que le président Wilson a envoyé des remerciements officiels à ). M. Pioosevelt pour son offre de service n- en cas de guerre et a nommé M. Théodoï i Roosevelt Junior, major d'infanterie dans la réserve. les offres de concours s'- arrivent de toutes parts au gouvernement te rt Washington, 7 février. ;— Les proçrié' ai taires de canots automobiles ont crée un a- corps, pour patrouiller sur les fleuves, qui travaillera jour et nuit. Les recrues affluent de partout. Dans tout le pays, i les dépôts de l'armée et de la milice res' I tent ouverts constamment. La Croix Rouge annonce qu'elle mobilise dix mille docteurs et cent mille s" ; infirmières. Nombreuses sont les grandes usines qui ont offert de se mettre complètement à la disposition du gouvernement en cas de ia guerre. le « pacifiste ,, ford propose ^ de construire des sous-marins le ll\ Londres, 7 février. — On mande de New-York aux « Daily News » : et'. M. Ford a offert au gouvernemenl américain de fournir journellement mille. nf. petits sous-marins de vingt pieds de long çs pour être dirigés par un seul homme. Le ministère de la marine croit que •" ces sous-marins seraient très utiles pour lI" la défense des côtes et des ports et pour* raint être transportés sur le pont des na-Mt vires de. guerre pour l'usage en mer. M. Ford, interviewé, a déclaré : « Je ,x suis un pacifiste, mais un pacifiste est re l'homme le plus difficile à terroriser. Une n" i fois qu'il est acculé, il est forcé de com' battre. Wilson est également un pacifiste, '11! mais, s'il doit agir, il montrera les qua' se iités du lion en furie. Je suis certain, ié- ajoute ÎVL Ford, que la guerre trouvera les n- LtatS-Unis bien mieux au point qu'on aurait pu le croire. » le canada offrira des officiers a l'amerique Montréal, 7 février. — On prévoit qu'en cas de guerre, le Canada mettra ses officiers à la disposition de l'armée américaine. Beaucoup de ces officiers ont fait la guerre en Europe, et leur expérience sera particulièrement utile à nos voisins. En Allemagne u_ preparatifs de depart 7; des americains li- New-York, G février. — On télégraphie P<i de Berlin, G février, à 1' « Associatec • Press » : « On annonce que des instructions on été envoyées ù M. Gérard, lui disant d'à - vertir tous les Américains d'avoir à quit au ter l'Allemagne. de « L'ambassade des Etats-Unis a abaissi §s. son pavillon à une heure de l'après-midj <«• /vpres îe uqjui i uc ati. ucuuu, . vices de l'ambassade recevront l'hospito à l'ambassade d'Espagne. Cette aiubas< et la légation de Hollande sont char/ respectivement des intérêts américains des intérêts britanniques. « Plusieurs jours s'écouleront avani départ de M. Gérard qui, accompagné M. Grey, secrétaire de l'ambassade, reti nera directement aux Etats-Unis, ainsi les attachés qui avaient été désignés l'ambassade pour s'occuper des prisonn et de la distribution des secours. « L'ambassade est assiégée par une f "d'Américains remplis d'inquiétude, den dant le renouvellement de leurs passep et surtout des avis sur la route à su pour leur retour en Amérique. Plusii secrétaires se tiennent en permant dans les couloirs pour répondre aux q tions. « Jusqu'à présent, on ne signale d'actes hostiles commis à Berlin co les Américains» « Il semble que le ministre des Affc étrangères veuille faciliter le départ ceux qui désirent partir immédiatemer compris les journalistes, bien que le c ait été exprimé de voir ceux-ci deme à Berlin après le départ de l'ambass pour maintenir des relations non offi les entre les deux pays aussi longte que la guerre pourra être évitée. » erreurs de dates Le service allemand de propagande voie un message à l'ambassade allem; de Washington, pour rappeler l'exist du traité de 1799 entre la Prusse et Etats-Unis qui garantit en cas de gt un délai de neuf mois aux nationaux deux pays pour terminer leurs affaire quitter le pays où ils se trpuvent. message " expose que ce traité « est t Benjamin Franklin et au roi philos* Frédéric II »•. Le traité a bien été signé en 1799, il se trouve, malheureusement pour le vice allemand de propagande, que b klin était mort en 1790 et Frédéric 1 178G. En Hongrie loppositiou redoute la ruptu avec les etats-unis A la Chambre hongroise, après qu comte Tisza eut exposé les raisons^ e guerre sous-marine et réitéré ses offre paix, le comte Aponyi a formulé l'e: que l'action des sous-marins amènera fin des hostilités. Le comte Andrassy a parlé dar même sens. Cependant le comte Carolyi déelan suite qu'il ne peut pas approuver ent ment la guerre sous-marine. » Il serait d'autant plus regrett dit-il, que plus de deux millions de grois vivent en Amérique ; en ca guerre, leur situation pourrait devenir tique. » Ce n'est pas seulement au point de hiunain que l'orateur regrette l'aggrav de la guerre, mais aussi au point de pacifique, car l'objectif est de lutter la paix universelle. En Hollande pas de mobilisation en pehspec ■ Le gouvernement hollandais démenl les citoyens hollandais de lt> à 4; soient astreints à se tenir à la dispo; des autorités militaires. Les Dernières Nouvelles de MunicL priment en caractères gras un articl germanophile Nieuive Jiotterden Courant déclarant que l'Allemagne vahira pas la Hollande, tant que ce « lui donnera l'impression d'être ca d'empêcher un débarquement anglai français ». Et « quant aux fortes co tratiôns de troupes allemandes à la tière hollandaise elles auraient, d'apr journal hollandais, un caractère plutc fensif qu'offensif, l'Allemagne ayant habitude de se préparer à toutes les tualités ». Le journal muniohois d* cette ODinion « raisonnable ». Le Handetsblacl préconise une en entre la Hollande et les autres Etats; très pour la protection de la vie de1 rins. Selon les Nieuws van den Dag, une violation du territoire hollandais entraîner la Hollande dans la guerri Dans l'Amérique du Su l'uruguay approuvé m. wilso Monteviedo, G février. — L'opinio; blique et la presse approuvent M. W « El Siglo » pousse le gouvernemen guayen à adopter, d'accord avec le très pays neutres, une résolution con tendant à défendre les intérêts me ■ par la décision allemande. I la bolivie appuie le bresll Rio-de-Janeiro, G 'février) — Le mi - de Bolivie a rendu visite à M. Laurc 1er, ministre des Affaires étrangères, ; a déclaré que la Bolivie appuyait sa . serve la politique américaine. Le ravitaillement de la Belgique sera assuré par l'Espagne j L'ne 'dépêche de Rotterdam assure que les négociations engagées au sujet du ravitaillement de- la Belgique, à la suite de la rupture diplortiatique entre les Etats-Unis et l'Allemagne, ont rapide-ier- ment abouti. C'est désormais l'Espagne 11 té qui assumera l'organisation de to*s ces ade services d'approvisionnement. S«es - Cette bonne nouvelle augmentera en-et core, dans le cœur 'des Belges, la grati-, tude qu'ils ont vouée à la nation èspa-^e- gnole et à son Roi. >uï- ■ ; que ' 1 1 par iers une nouvelle infamie allemande iule H Les Roumains résidant en Belgique E seront intemis eq Allemagne ues- fis® Jassy, _G février. — Le ministère des Affai-ire res étrangères de Roumanie télégraphie : <( Le gouvernement allemand, toujours con-? séqueiit avec lui-même dans sa manière de ae traiter les pays que ses armées ont occupées t» y en tout ou en partie, vient de prendre en-lésir core une mesure contraire au droit et à l'humer manité. Au moment où la Belgique a été en-ade, vabie, un certain nombre de Roumains s'y "iel- trouvaient, ils y sont restés par l'orc-e majeu-" DS re, même après que la Roumanie fût entrée p en guerre avec les Empires du Centre. Nous apprenons maintenant par le ministre d'Es-• pagne à Bruxelles que le gouvernement allemand aurait décidé rinternéinenr. en Allemagne de tous les sujets roumains, âgés de en- 16 ii 67 ans. Habitant lu Belgique, alors que mde les Français, les Russes, les italiens, les Por-?nee t.ugais, protégés par la légation d'Espagne, ne jes sont pas é\*ac-ués. erre ! <( ^etîe fa(<'on d'agir, au dire des Allemands, i. i serait motivée par le fait que la Roumanie .. aurait livré aux Russes les sujets allemands s Te- en son pouvoir et que ceux-ci seraient trans- Le porrés en Sibérie. !û à «t I^a raison que met en avant le gouverne-Dphe ment, .allemand pour se donner-:l'air d'agir par repicsailles ne peut d'aucune, manière nàîs 0110 i^voquof il abS'.»li#ttçsv( l'aùx ipie lu * ; Roumanie ait jamais livr.'* à la Russie des sujets allemands en son pouvoir, ran- ^ ({ us n'ont, done pu" être envoyés.en Sibé-I en ; ne. Le :goirvrerûerneut allemand est lui-même si peu dupe du prétexte qu'il invoque que, quelques jours avant d'annoncer la décision ; dont il s'agit, il aurait proiposé au gouvêrne-. ment roumain un échange entre les sujets j allemands internés en Roumanie et les Rou-' mains restés en Belgique. j- a Le gouvernement roumain ne peut donc qu.: protester contre ce nouvel attentat au droit et en appeler ù, la conscience universelle qui, le moment venu, aidera la Roumanie à , exiger toutes les compensations qui lui sont L dues. ,, le la s de ;poir u la Trois avions allemands abattus s le ière- UN nouvel « as à français able, Paris, 7 février, Eîon- Dans la -journée. (Vicier, trois appareils cie ne-mi s ont été descendus par nos pilotes. cri- ï)e ce fait, le lieutenant Heurt eaux a abattu son vingtième avion- allemand; Vadju-vue dant Casaie son. cinquième et Vadjudani ation Madoai son sixième. v'itî Des avions allemands orut jëté hiery vers pour 23 heures, plusieurs bombes sur Dunker-que : ni victimes ni dégâts. La politique rosse que ads un conseil special s occupera ltl0d des affaires de pologne 1^1" On annonce de sources diverses que les e du changements survenus au sein du cabinet sche laisse n'impliquent nullement un changemen' n'en- de programme, mais sont, au contraire, le? Ile-ci conséquences logiques de la nécessité d'in- Vabie îroduire dans le gouvernement" plus "d'unité. s 0l, Les nouvelles d'après lesquelles le gouverne- ippn- men^ auKiit manifest. son intention de se f passer de la Douiiia et des assemblées régio iron- nales sont également démenties.. es le Qiuant à la Pologne, on vient de constituei t de- à Rétrograde un Conseil spécial où_ figure .M pour Sasonoti', et qui est chargé de régler la ques- èven- ^on d'autonomie. clarfe — , . tente = Tleipeafaiii" :»« dÉEiare le « ïorwaerts ' H Londres, 7 février. — On mande de L: Haye, que l'éditorial du Yorieaerts con tient en substance l'ïweu suivant : N VAHe.rnayn-e ne peut pas céder : VAllc magne u faim. Si- l'Amérique avait favn ?. P.u" comme elle, elle comprendrait po-mquo ilson. „.s. aigus-orn ainsi. ■ uni- C'est la .première fois qu'un journal aile ? ',ay* mand o. élé avitorisé à avouer' que le gar jointe tt^^manger allemand est, presque vide, naces jDans plusieura centres mimers, les ou vriers, insufflsaimiment nourris, ont refus de travailler. La troupe les y a contraints A Bocluim, et dans plusieurs villes impoi tantes, il y aurait eu tle graves désordres nistre Dans un igrand nombre de viïles, le ' Mul- rommandants de place demandent qu et lui l'on renforce leurs garnisons devenue as re- tout à fait ' incapables d'assurer l'ordre notamment. daJis le«; orand«; ipentfpç pour le lendemain de la victoire — X — La GonstiuGtion CWilailoos pieviÉies flans la Belgique lénaslée Le Ministre de l'Intérieur a ins° tallé mercredi à Paris le comité du "Fonds du Roi Albert Mercredi, a. en lieu, à Paris, sous la Pj£ Sidence du ministre de 1 Intérieur ta »éance d'installation <ïu Cornité-.cltargé d administrer le « Fonds du Roi Albert. », créé en vue de construire des habitations' vrovlsoires, de» u. libération de la Belgique dans les- régions ae-vastée^ . Après avoir souhaité la bienvenue aux membres de ce Coiiiité et avoir rappelé la pensee qui a inspiré <--ette création. M. Beirver a. souligné l'importance de la tâche quil s agit d'accomplir. « L'oeuvre est immense, a dit le ministre de l'Intérieur. . « Le nombre des habitauons actuellement, détruites est d^au moins 40.000, dont plus de 13.000 dans l^ seule région' de l'Yser. ^ « Et, comme on l'a. si bien dit, aux < otes des maisons mortes,- combien de maisons « blessées »? « Ces 40-000 maisons étaient occupées par, plus de 200.000 personnes. « L'œuvre est complexe. « Elle coTjiprend une partie technique et industrielle : l'étude dés plans, des types de ponstructions. des matériaux à employer, du recrutement de la main-d'œuvre. « Une partie financière. « Une partie . commerciale : rachat, la transport et la mise à pied d'œuvre cles matériaux a employer.. , << Vers tous ces côtés de- la question, voua vous porterez avec votre e:/périence consommée, votre savoir-l'aire, ayec-.cos connaissances et ces compétences spéciales, qui votls ont fait classer les premiers dans ' les" voiès que chacun de vuits avait, adoptées pour y déployer son activité. (( 'Mais-cette œuvre est âuski/et par-dessus tout, une œuvre sociale et, une œuvre de bienfaisance. C'est votre cœur généreux qui vous portera d'un seul élan vers.ee côté du problème pour vous y attacher avec la plus généreuse, sollicitude. La Commission a ensuite désigné M. Alexis tMols, général de. la. garde, civique, en qualité d'adrni nistrateur-dé 1 é.gùé du u Fonds », - et-' M. C.offlnet, 'également général de la. gar-1 de civique,. en quàWté d'adminisii'atein -tfe i sorier. On sait.que le président de la Commission est M. Beriyer lui-même, et le vice-président ; M. Gérard Cooreman, ministre d'Etat, Le cardinal Mercier contre les barbares LETTRES. MANDEMENTS, PROTES-TATIONS DU PRIMAT DE BELGIQUE PENDANT L'OCCUPATION ALLEMANDE ToTs.sônt 1.?: titre et le sous-titre du re cueil dont nous avons annoncé la publication, et qui sortira de presse très prochainement.Pour répondre à des questions qui nous ont élé adressées, disons que. nous avons voulu faire une édition 'populaire ! qutî, tout en étant très, ssignée, fat, mal i gré le renchérissement du papier, d'un prix très modique. ■ Le volume in-8" de 150 pages environ | sera' mis en vente dans nos bureaux, £1 , ' 1 franc l'exemplaire. Pour en assurei .une large diffusion, nous accorderons ' des réductions.considérables pour lej commandes importantes. Ces prix son! I ramenés ainsi à : ; 75 fr. le 100 jusqu'à 1.000 exemplaire; G5 fr. le 100 au delà de 1.000 exempl. 60 fr. le 100 pour les commandes plu: importantes. Ces prix sont établis indépendant ment du port, dont le coût devra êtrt acquitté en sus pour tous les -exemplai res qui ne seront .pas pri» dans nos bu .reaux. Ce ps font et ce que tiiseï les ministres seeialistes p 1 ont compris les iras di la guerre Le programme de M. John Hodge ministre du travail en Angleterre Le parti travailliste anglais (Labotl i parly) ne. cesse de donner de grand exemples de sagesse, de clairvoyance et d patriotisme. 11 veut la guerre jusqu'à 1; victoire; il prend sa responsabilité di $ pouvoir ; il prescrit à ses membres d s conformer pratiquement leur conduite s ces principes ; il prépare, pour l'après guerre, un rétablissement et un accrcrii ' sèment de l'activité nationale par ud

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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