Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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01 February 1916
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s.n. 1916, 01 February. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8911n7zn8b/
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LE XXE SIÉCLE RÉDACTION & ADMINISTRAT») Jfia rue in la Bourse — LE HAYRE Téléphone : Le Havre n* 14,0 Sirestsiir : FSRUMS ïiZWÂl Tentes les communications conccrr.ai la rédaction doivent être adresséi $SUT,7uc de la Bourse, Le Havre. LOraDON OFFîCE : S1,Panton Street (Leicester Square s.w). ABONNEMENTS Franc» ........ 2 fr. GO par mol». » .•..»*« 7 fr. 50 par trimestre Angleterre»... 2sh.6d. par mois. n 7 sfi. Q d. par trimestrâ Autres pays.. 3 fr. » par mois. « • 9 fr. i> pa? trîmestr# PUBLICITÉ S'itfresier à i'Administration du fournil au Havre ou ù Londres Annonces 4" page: Ofr. 43 la fîflne Pâtîtes ann3iïcss4» page:0fr.30fallcfne Les petites annonces sont également reçues à La Société Européenne do Publicité, io, rue delà Victoire, Paris, qui en, a te monopole pour Paris. Sis£SP9 d&kfflâb tMïM&Ë'te ^msaassaats^ «re Quotidien bel^e p®4'eissont eu Havre pairatiH-RraOTiiOBU'og^rjjWi-Vy T r. -l^ra ^rrwfvxx. i ÇUl VEUT L'INTERNATIONALE POUR LA PAIX ? BffliipitsiïteissH 11 [ilille giflii SMWWIAM L'autorité aiismande Us Bmxellesyapplaudit Los socialistes belges continent à protester O—- On n'a pas trouvé jusqu'ici, répétons-le avec joie, un seul sociaEsie belge pour faire écho au discours prononce à Anihem par M Oa.miile Huysmans. L«s protestations se sont élevées, au contraire, très énergiques du sein du parti socialiste belge contra l'idée dé renouer des relations avec les socialistes allemands afin de nàtsr la paix. Las Allemands se sont chargés eux-me-toes de démontrer à qui ce rétablissement de l'Internationale pourrait être utile. Ils viennent en effet, de prendre contre les socialistes belges la défense de M. Camille Huysmans '• . . . , Le journal ultra-emboché qui est publie à Bruxelles sous le titre : « La Belgique « a inséré dans son numéro du 21 janvier, aoujs la rubrique habituelle des communiqués officiels de l'autorité allemande dont il est l'organe cet avis édifiant : AFFICHES, ARRETES F.T AVIS ALLEMANDS. LE BUREAU SCSJALISÏE INTERNATIONAL, « On sait que Camille Huymans, le représentant de Bruxelles, a transféré son domicile à La Haye, afin de pouvoir continuer à exercer ses fonctions de secrétaire international du bureau socialiste international. Ce bureau, qui. siégeait autrefois à Bruxelles, a été reconstitué ; à cette fin, les représentants Vandervielde et Anseele se sont rendus également à La Haye. » Au Congrès socialiste d'Arnhetn, Huysmans a prononcé dernièrement un discours ranarquagle. Il a- déclaré qu'il ne regrettait pas d'avoir été nommé secrétaire international des partis adhérents de tous les pays. Les délégués belges ne refusent pas leur collabo .ration, car ils ne veulent pas cotonjeitre l'action odieuse d'abandonner leur posto de confiance et s'exposer à. être aiteints deux fois en leur double qualité de Belges et do socialistes. La proposition de laisser la direction du bureau aux Be'.-ges a été soumise aux partis des divers pays, qui tous, à l'exception de la France, l'ont acceptée. » Huysmans croit qu'en dépit des difficultés oui, dans les pays occupés s'opposent à, l'action de l'Internationale, celle-ci a prouvé sa force vitale ; il croit qu'elle peut travailler puissamment à éta.blir une paix durable. Par sa, situation militaire favorable, l'Allemagne est surtout à même de e faire, elle qui a conquis de précieux gages « Dans son discours, Huysmans a ensuite manifesté son vif désir de travailler arec « tous » les groupes de l'Internationale au rétaixlissement de la paix universelle. Les paroles franches du député bruxellois lui oiit valu les attaques les plus violente?, rie certaine presse à la solde' des réfugiés ibelges. » La sollicitude de l'autorité allemands à l'égard de' M. Camille Huymans et de son entreprise n'est-elle pas significative ? Nous ne songeons pas à en conclure que M. Camille Huymans est un agent de l'Altema-f'ne, mais nous avons au moins le droit d'y voir la preuve que — qu'il le veuille ou qu il ne lo veuille pas — la besogne à laquelle il s'est attelé sert les intérêts du Roi de Prusse. En reproduisant l'ukase allemand dans les « Nouvelles » de Maestricht, M. François Olyff y ajoute ces réflexions : « Nous ne savons si M. Huysmans a îu ,cet officiel allemand ,ni quelle impression il lui fera. Nous nous imaginons volontiers qu il l'accueillera avec son habituel sarcasme et m haussant les épaules. Qu'il v 'prenne garde cependant Si les averties ments de ses amis ne lui ont pas suffi ii serait sage pour lui de s'éclairer des conseils de ses ennemis et de les suivre., à retours ! Les Boches viennent de lui rendre «n fier service ; à lui de profiter de leur ïnsigme maladresse puisqu'un homme prévenu en vaut deux . » S'il veut absolument rester dans son rôle et reconstituer une Internationale nous 1 a,\?a? .?t déjà, c'est du côté des Alliés qu il doit se tourner, en présentant à tout jamais le dos au kaiser et à ses amis qui, eux, cherchent très visiblement à l'tm-traîner dans leur enfer. Sinon ,s'il s'obstine dans la plus chimérique et la plus Jolie des aventures, il risque le pire destin. Les masques sont jetés aujourd'hui Nous voyons clairement ce que l'on veut. Et à 1 heure du' grand règlement do compte, le3 complices paieront comme les coupables. » Sae réponse énergique d'un socialiste borais au député de Bruseîlss —o— H est intéressant do mettre en paraJJè'e le « satisfecit » de la Kommandantur avec une nouvelle protestation élevée contre le «ispurs d'Araiiem par un militant socia-nste. cette protestation a été publiée en lete de 1' « Echo belge »du 23 janvier par •?l°fre confrère Louis Piérard qui ajoute lui-même à sa signature cette mention éloquente : a membre de la Fédération so-c1j5tt re.Pui,i'caine du Borinage. » M. Louis Piérard déclare qu'il a profondément déploré le discours d'Arnhem comme belge et comme, socialiste et, après avoir ajouté que ni la sincérité, ni la bonne m, ni le patriotisme na M. Hvyanians ne peuvent être mis en doute, il réfute a vigueur le plaidoyer du secrétaire du reau international. Nous reproduisons ci-dessous in exter cette partie de son article qui se passe tout commentaire : n L'Internationale, puisse-S-eUe rester le temps encore tn sommeil ! « « L'Internationale n'est pas morte, n'a jamais cessé d'exister » assure Ht mans. C'est bien vite dit Mais le ser taire de l'Internationale voit celle-ci a les yeux de l'amour. Il lui a consacrt meilleur de ses forces et de son tra-pendant de longues années. Il y a quel chose do paternel — ou de filial si l'on j fèije — dans le/sentiment aveugle qui I' oire. Il faut chercher à un discours carr celui d'Arnhem des raisons psychologiq autant que des raisons de principe. P mois — et pdur l'immense majorité des cialisfces belges — j'en suis sûr — je le sans hésiter : l'Internationale puisse-t-. rester longtemps encore en sommeil ! action, eai ce moment, ne peut être malencontreuse. Faudra-t-il que nous n en fassions remontrer par les catholiqu L'Egliso de Rome, qui est par excelte le symbole do l'Unité, reste profondéir divisée : à pruve la remarquable le des évêques belges à l'épiscopat allem,a Mais voilà : des camarades comme H' mans,qui ont suoé le lait du socialisme d l'évangile selon saint Marx exclnsivean» sont hvncptisés par certaines formules, taines ritournelles £aciles, comme le : « I létaires de tous les pays, unissez-vous Je sais comment ils Ii justifient. J'ente d'ici leur raisonnement, leurs argumi tirés de l'économie politique do Marx : 1 ternationalisation du capital, la const tion des grands trusts ,1a nécessité pour prolétaires de so donner la main, tout c me Leurs employeurs, par dessus les fj ticres. On connaît l'antienne. Mais le ciaLlLsme n'a-t-il que des préoccupations nomiques ? Ne lutte-t-il pas aussi pour idées,,, pour un idéal moral ? Ah vraim j espère pour le socialisme qu'après c guerre,ce cataclysme formidable,!! aur: courage d'opérer sa révision des vale. qu'il n'acceptera plus une soumission ai gle à la doefoine du matérialisme hist qu/e, à ce fatalisane économique,à ce il xisme — qui n'est parfois, il est v qu'un? caricature des idées de Mairx et sert à justifier les pires manifestations pénalistes, qui donne, aux turpitudes c Scheidemann, d'un Sudekum, d'un Le: et autres plats valets, un faciles parav J PUIS.-- Supposons que l'on reconstitu pour quelque S années, en attendant-m* Kepu:ûtique ou un régime oonstitutioi tnompïie à Berlin, — une Internatio] sans les Allemands, « Ce serait un c( sans tête », dit orgueilleusement un ji naî sozia.I-deanokrate de la minorité, mouvejnent socialiste, la lutte des pr taires, dans chaque pays, pour leur aiïi chissement, soi-a-t-elle doui- cela moins dente ? Disons plus.. L'œuvre du rapprochen futur de tous les peuples, à laquelle socialiste peut être sympathique, ne t être compromise par des manifestation maturées comme le discours de M. Hi rnans. Vraiment, nous parler en ce mom alors que les Allemands sont à Noi ''"a1. <!nt £ait d<î te- Belgique une vériti geôle, le pays de la Terreur, nous pa de donner le baiser Lamourette aux < nosen à ceaix qui n'ont pa,s eu un mo proie.sta.tion contre la violation de la i traiité belge, contre les barbaries de I vaiin, de Termonde, do Dinant, c'est un saugrenu. « Nombre de camarades s'inspireron désormais d'un socialiste patriotique... Hait jours après son discours d'Aral Huysmans en prononçait un autre à A terdam, à urne fête organisée pour célé: V? ,! "nnrversairç de la fondation du v. v. (I-edération nationale des svndi ntMlarw-ais). Cs second disoours eut riioin reteaitisaîment que le premier et c'est d mage. Nul n'a mieux condamné le H man-s dArnhem que celui d'Amsterè « Savez-vous oe que signifie une ocupa allemande pour les organisations ouvriè disait Huysmans '? Si je vous en don: des exemples vous m'accuseriez d'ex, rer. Certaines de nos maisons du pe: ont été incendiées, certaines de nos cai: mœes au pillage, niw militants Ira® pourchassés. „ 11 aurait pu ajouter «A tés, fusil-lés ». Le parti ouvrier belge a pt d'e la sorte quelques-uns de ses meill< déa-enseiui's, tombés en martjTs de la "rs caïuse belge. Et Camille Huysmîans croit, après que les ouvriers d'Anvers ou de Charlt d'e Bruxelles ou du Borinage admettmn pœsLbulité d'un rapprochement avec Allemands ? S'il en est ainsi, il se troi lourdement. Dussions-ripus faire bondir marxistes impénitents (ah ! la Kultu faut bien des ravages aussi dans le se lismfe !) nous affimerons sans craànie norus, tromper de beaucoup, qu'au re en Belgique nous trouverons nombre de marades — et non des moindix^s — s pinant désormais d'un « socialisme pa tKfiœ », animés d'un, sentiment nat.i< puuBsiamt cartime' le furent uni Blanqui Vaiflant, les communerds héroïques ' jours de l'invasion. Hiuiysmiams s'appuya sur las ràïolut Iras «ongrss internationaux de Bôile fetutlgart, -de Qopeahague. Comment p on sans .nre, après ce qui s'est passé purs 18 mots, îravoquer ces dogmes giles proclamés par des conciles dont I' vre, aujourd'hui, nous apparaît 1 vame ? . Nul rriieus que. le secrétaire de l'Ir nationale na pa apprécier la duplicité lâcheté dont ont fait preuve, dans les ( tre premiers jouirs d'août ,les ^jenosgeo « roant.s dop-iiis Haase jusqu'à Solœidenx H sujflt "re entre les lignes du diset dArnhem. k II y a un abîme entre ces nseudo-sociaii et les socialistes français et belges... Huysmans a raconté l'entrevue qui lieu à Paris 1e l"r août, entre Muller, c gué de Berlin, et les socialistes franr entrevue.à laquelle lui,. Huysmans, pj tait, en compagnie du brave Henri de 1 çj.gas« volontaire, aujoui-d'hui lteutend ^ LA BELGIQUE ET LIS ÂLLÎ —tw- LSO, , le Le n New-York Herald >-> vient de pui une note d'après laquelle la Belgique se ng_ parerait à ur.e affirmation publique et é gique de .sa résolution dé lier sans rési son sort à celui des Alliés. Les faits établissent à suffisance que n ais pensé® contraire n'a effleuré 1 es vec de nos diriger.nts, mai9 il nous sera doi -aiil d'ici Peu — 1 ne nous est Pas Permis de jue caser pour l'instant — do parler, des ga >re- fies impirtantes que, sous forme de dôd us" 'tion, tes Puissances Alliées s'apprêter -me 1 ues donner à la Belgique. oui- so- BOUBKrïIWHn- ... h r», £ iBtnts i mni en Picor S et s irfis ? ïs ? non ne® ent C'est en vain eue l'ennemi a donné, ttre derrJiiBiis jours, une Eério de « coups nd. tête » contre la lign[s alliée en Arloi« lvs- Locs, à la Folie ei. aux faubourgs d'Ar ans on Picardie : à Frise, à Dompierre i sut, Li-hons. Tous ces points sont situes eu "er- perpemdieuilaire que dessine lo front' a'ii 'io- rémora tant de la « charnière « de Compii ! » jusqu'à la mer du Nord Frise est un- ; nds vsaagD de la rive gauche de la Somme, ïnts à la. gorge d'une boucle de la rivière 'in- pleine région de marécages et sur le 1 itu- môme du canal oui doubte lo cours d' tes Dompterre et Lihons sont situés un pei >m- sud, dans la directit® do Fioye, sur ■on- chaussées qui mènent, à l'ouissi, so- Amiens. Le résultat tactique obtenu sco- l'ennemi est nul ou peu s'en faut. Au j des d'Arrass où il s'était accroché dans c înt, <îues éléments de tranohée3 £ran-çais< stte l'ouiest de. la cote 140, on l'en décroche. i le le bord de la Somme, il parait bien a îrs, occupé tout ou. partie des ruines de F. -eu- mais œitte occupation est sans importa ori- puisque la boude de te. rivière, le « c lar. lier n du canal et la route restent aux m rai, des Français. qui lin vérité, malgré la vivacité de ces i im- <îues et leur soudaine multiplicité, elles 'un ,JÏ1 caractère purement local et sans d .jen temporaux. Leurs causes sont a: =nt renKiieint,diverses : Nécessité pour l'ein -, .J. do i-eds-ess-er -sii Sgn.e suit certains pr } i'a '[iar,'œ!i,,,:è:^:-M3nt d^.ivorabïo.s, éfc cpp inel notamment le cas ii la côte lié et à Fr laie volonté rte féÊliiemi de 1 conserver l'e: irps offensif chez ses troupes dont la guère )ur. ttancliéas diJue l'énergie; désir de l'eni Lç ffe donner le change sur ses vrais dess; olé. Ce qui est, en tous cas, certain, c'est •an- c?-s attaques n'avaient point dé but sti gj.. ' giq-uB, puisqu'elles n'oai pas ,été prépa et conduites avec la force et l'ampleu'a œn, dispensablés à une opération de trouér UQ Au demieuraiit, ces attaques ont dér 4 tué. si besoin en était encore, que la eh D_g d'acier du front allié;est de solidfe rwéti ; " que ses mailles résistent à toutes les 4.t" si<ms- ™n' Paul CROKAEB rler ge- initerprètre à l'aimée anglaise. A ce t'de mont-là, on ne s'attendait fias encore (eu- violation de la neutralité belge. H.uysm ,ou- connaissant la lutte que la Sozial Demc peu tie avait toujours menée contre le tsari mais n'admettant i»int d'auta-e part 1 d'une g-uarre franco-fallamanrle, per l que la fraction socialiste du Reichstac vait s'abstenir ara vote sur les crédit n guerre (si la Russie attaquait) comme tel et liebkneeht père, s'étaient absf sm, en 1870. Alors, paraît-il, Muller s'ex'clai ms- « Nous abstenir, nous '? Jamais ! Y pea jrer vous ? Un grand parti comme le môt N. Nous voterons contre les crédits ». On Mis ce qu'il en advint. Haase, lui-même, II s de qui, quelques jouins auparavant, à Bn om- les, dénonçait la politique tortueuse de l iys- triche, les agissements criminels de ! irn. magne, acceptait (par esprit de c tion plime !!!) de lire, au nom du groupe, res, déclaration approuvant les crédits, d i-ais ralion approuvant les crédits, dèclar; igé- qu'il désavouait. Et voilà ce que valen iple meilleurs, les plus fiers parmi eux. ;ses ne voit qiu'il y a un abîme entre ces pse lés, socialistes et ceux de France et do rrê- giqro ? irdiu Pulisquie Huysmans est si fèpih de sors sions prises dans les conférences intern nde nalas, que ne rappeïle-t-il l'ordre du voté à Londres en février 19Ï5 par le: ;ela cialites dies pays alliés et décidant que c roi, ci ne devaient point déposer les ai t la awnt la, victoire complète, la libératio les la Belgique, rie la Pologne et de l'Ai; npe Lorraine et la défaite du militarisme f les sien ? Cette résolution a été votée par ï r a say Mac Donald et, si je re m'abuse, cia- iMerrtieim, un des Français qui fure: de Zimmenvald, et par Jean Lrxnguiet, dé our rte la Seine et petit-fils de Karl Marx, ca- aujourd'hui dénonce l'instauration du ins- vice obligatoire en Angleterre comme rio- victoire de la réaction et se fait fort, pa >nal il, d'augmenter en France la mtooriti un récent congrès de Paris (« Justice », aux garne du parti socialiste britanniqur lraction Hyndmanii, vient de lui dire ons timant son fait). de Que Lorugwet,' Mac Donald et Huysn eut- s'en i-endent romple ou non, seule 1 de- magne a intérêt à ce qu'en ce moment fra- tercmafiomale, avec d'autres organis: Q3u- contribue, d'une certaine manière, à lien hâter la fin de la guerre. J'apprends qtue noire co.m,patriote, ter- doit parler la semaine prochaine à Ro , la dam, sur le socialisme et la guerre, a. 1 fua- un défi à notre confrère "VVappers, de ifle- Belgique », q-ui l'avait pris à («ortie, ion. d'éb&t contradictoire va-t-il s'engager turs ne voit pas bien à quoi cela rimerait : discussion entre deux Belges, on firar c'est-à-dire dans une langue que ne i stes ipisadira.point l'immtense majorité de IV '> loîre. En tous cra, toutes les habiletés tjîj eut tiennes iiœ changeront rien à ceci dont : élé- donnons l'assurance à rfos cicmarades s ais. listes hollandais : n Aile belgische part sis- mooten zijn liet met eens met C. H [an, mams » et, en français : u Ils ï,„ at- k na»ne»t de l'Ialcinaticnais ». ES|ï@lii ii iea lUfr ,10.. pré- îer- IN lîO.MU VItDEVIENT SERIEUX ,r.vr, A NIEL'PO (De noire envoyé spécial.) 1 Lo début de la journée avait élé calme : P"'t vant l'habitude. Deux ou trois iniHe pro ir,o, tiles, principalement de petit calibre, écn fiés sur 1e front de l'Yser, cela ne corr ' plus. Il faut être dans les tranchées o; "an- proximité immédiate pour les entendre, ira le \ ent dominant du Sud-Ouest emporte I t ^ jours le bruit de l'autre côté des lignes o mandes. Soudain, de formidables explosions - rent ébranler portes et fenêtres du viU£ 0 î s'interroge. îfîn D'où cela vient-il ? '/ï[u De la direction de Nicuport. Le vent a changé de direction depuis matin dirait-on. Non. Regardez les ailes du moulin. E sont, tournées du côté de Dunkerque. Mais elles vont bien lentement. Et re; ces dez la fumée des cheminées I Le vent -de- au Nord-Est ; il est favorable à une atta : à par tes gaz. ras; * *1. - , t " r la 5 en En route donc pour Niouport Une igne Fumes dépassé, on voit tous les nez en I jetit Ce sont les avions alliés qu'encadrent bâti shrapnels allemands qui attirent les rega en Le ballon captif, en forme de saucisse, rord également dehors. Le vent étant assez eau. ble, il ne tire pas trop fort sur le câble, î au ic retient et l'oblique que fait ce fragile les n'est pas très prononcée. Le ballon en ,-ers j'aulant plus haut. Le soleil fait reluirr panse jaunâtre. Voilà Nieuport, tout îord j10u[ ,ju canai. {jn nuage opaque de fu [uol- de toutes couleurs, noire, jaune, blan '® brune, plane par dessus, recouvrant la -d'un voile épais. De grosses marmites qi entend venir en mugissant malgré le frf nce' par les éclatements tombent Tv^l la ville, on avant, en arrière, sur les cC ains sm% N'eùport-Bains. Les canons français ' " postent sans relâche. La trame faite par trajectoires d'obus doit être des plus se ont au-dessus de la cité en ruines. L.a ligne 0J',tc tranchées belges est arrosée de shrap o«i- aux flocons de fumée blanche nui vieni ieini ' uccessivement s'aligner de l'Est à l'Ov I; long du chemin, de fer. Des. soldats est frent trottant à la queue-leu-leu dans ;;.ç ; abri. Les retranchements paraissent ;prit serts. Seules tes sentinelles sont restée : de leur poste. icmi On me dit an passage que la Tour lins. Templiers est presque entièrement dé que lie. Je ne puis te croire. Elle avait ■até- reçu tant d'obus de tous calibres qui rées vàient à peine ébréchée, qu'on la croyait ' in- mortelle. Deri jèremeni un officier "d'à lerie me disait : rïon- — Le 420 lui-même ne pourrait l'aba aine Et cependant prise à partie par un d et non de 305 de marine, elle est là mai ,or" nant, écroulée sur ses propres débris. Ç ques mètres du pan de mur qui fait fai la mer sont encore debout. La muraille 3^, posée.^ qui fait face à l'est est rasée à près à hauteur du sol. Les pans nori mo- sud, qui affectent à la suite du bomba à la ment mie forme triangulaire, soutient ans, i0 muE gneore debout, kra- ime, * idée * * ;s*ùt Des avions sillonnent 1e ciel, volant - riê 1>as- C® sont eux I1"' dirigent te tir des R" liés. Les canons antiaériens allemands >nus arrosent de shrapnells. Certains éclatem . de leurs obus dorment naissance à isez- rollds de fumée noirâtre semblables à < re ? savent laiicer dans une atmosph sait calme tes fumeurs. Un avion vote te.'len aase l583 que des soldats s'écrient : il tombi ixel- tombel... Les shrapnels tirés à sa pours 'Au- semblent destinés à la ville tant ils i \lte- tent près du sol. Mais ce n'est heure 5sci- ment qu'angoisse vaine. L'oiseau vire, une prend de la hauteur et continue sa re 5cla- naissance. ition Un biplan boche se montre. Un ca t les automatique dirige sur lui son feu. Mi X™ sur affût, métallique et tirant de l'intér y®?' de la ville, ce canon fait un bruit épou uel_ table. A uji moment il tire seize coups ■léei moin3 de quatre secondes. Le vacarme tel qu'on n'entend plus aucun autre b; jour L'air vibre comme fouetté par un diapr i SO- Séant. On ne peut s'empêcher do soi eux- aux" forges do Vulcain où des Cyc-li mes monstres martèleraient en cadence des a de clumes grandes comme des cathédrales ace- Piaoû .. Piaoû... Piaoù... Piaoû... Ce ■rus- tes marmites boches qui continuent à I t&m- her dru comme grêle. Vingt mille obus par été lancés en six heures. Les éclats proi it à au loin après l'explosion produisent en pute chirant l'air, des sons musicaux'par qui, harmonieux. Un gros éclat qui vient s'a lro tout près' siI"e a'assi fort qu'un t une Instinctivement tes articulations plient i fiîï' se foit tout petit' Quelques balles perr 'l'or- Tsusurrent- °n Y Prête à peine atten la ,3 °'5US s'abattent pour te moment p "'en- entièrement aux environs de la. Tour B Templiers. On voit des soldats filer un îans lln' au P3® gymnastique, en se courbar \lle- I®1? des parapets. l'In- Un jeune artilleur français, classe 1 lies, qui n'est au front que depuis très nei faite temps et n'a jamais vu de bombarder très violent, passe porteur de plis Un qui p tame belge, après lui avoir demandé Mer- pli était urgent, lui donne paternelles- ancé te conseil d'attendre quelques instants. « la ayant consuté sa montre pendant un Un tair- temps, il lui dit : On - Us tirent un coup par minute. Ma une .nant que te voilà renseigné tu peux y ; .çais carrément en procodant par bonds ; r donne des jambes hein Ssîcin. luû Et te soldat en bleu de ciel s'en va le ami." fIue en I^te, le sachet renfermant son i ions f'uo contre l£S 8«f, lui battant les -reir 3(?ja. chaque pas. ij'r/e- Quinze minutes plus tard il était de uys- ^ur- DOui' — Mon capitaine, ça a marché tout î Biea merci pour votre conseil. tLe vent porte maintenant la fumée des obus vers les positions allemandes. Une attaque par les gaz ne peut que tourner contre ses auteurs. Des marmites tombent dans une prairie toute proche. Les éclats d'obus et la terre moite et humide, soulevés ensemble par l'explosion, retombent en „„ imitant à s'y méprendre le bruit que fait "I sur un hippodrome boueux le passade dun peloton de chevaux de course. D autres marmites tombent dans le canal, soulevant mi- de hautes colonnes d'eau, auprès desquelles jec- les grandes eaux do Versailles ne sont que an- jets minuscules. La poussière d'eau empor-pte tée par le vent, vient- quelques secondes i a après nous vaporiser te visage. Le duel car d'artillerie diminue d'intensité. Il est temps ou- de partir pour rentrer avant la nuit. Ile- Le soleil est descendu rapidement; il rase maintenant les dunes et on peut te régal-fin- der impunément à l'oeil nu. Avant de disse. paraître il illumine de tous ses teux la. lace inférieure des ailes d'un avion qui tournoie sur 1e champ de bataille. On croira.it voir un appareil blindé d'or. Puis 1 astre du joui ce disparaît. Le crépuscule lui succède... curité arrive. On commence à distinguer la Ups lueur des canons qui tirent encore sur l en-nemi, des canons qui veulent dire te der- !ar" nier mot de Ia i°urnee- Ai MATAGNE. est „„ ii ii ni i Soie air. »01'-— •dsS LE PRIMAT DE BELGIQUE PROLONGE-est RAIT SON SEÎOUR D'UNE SEMAINE Le cardinal Mander a célébré dimanche .Sn devant une foule nombreese ou la colonie ' il belge était bien représenter;, la ni^se a „ l'éàiso nationale d» Samt-Junen des Belles 1 a ou il a été reçu par Mgr. Vues, recteur ne a" cette église entouré des ecclesiasti-q-ries 1150 belges qui feo-mant avec lui une communaur ïh®, té si distinguée. „ . , ,'ille Aux premiers rangs do 1 assistance, on l'on remarquait, 1e minisire de Belgique auprès i.cas dr Saint-Siège, M. Van den lleuvel et sa sur fille; le conseiller de la légation belge auprès tes, d,i QuirinaJ et le consul de Belgique. i ri- Le cardinal, assisté de Mgr Vacs, a dis-les tribué la communion. -rée Après la messe, on a joué la u Braban- des çoniae » au milieu de l'émotion générale. ne's ' Le cardinal a quitté te Collège belge pour icnt -s-> rendre dans un institut religieux où il est. s; reposera deux jours : » a été acclamé ren- par la foule rassemblée devant la porte du leur collège. d,-.. L' « Echo rte Pans » reçoit cette dépêche r;'a de Rome, 30 janvier : « Je vous aval» annoncé que te cardinal des Mercier quitterait Rome mardi prochain, mo- J'appc'-nds aujourd'hui que te cardinal, léjà n'ayant pas encore terminé le travail re-l'a- latif à la. congrégation des études dont l'a im- chargé te Rouvarain Pontife, prolongera rtil- son séfour à Rome d'une srarfaine encore. Hier soir la légation de Russie a donné Ire en Btionneur du primat de Belgique un ' ca^ grand nombre de prélats et d$ notabilités. nte- ne'- ————— S LESFAITSDUJOUR t et irQ'j nrle- 15nt M. Carp, ancien Premier de Roumanie et germanophile notoire, es! actuellement à Vienne où il aurait reçu mission de demander à l'Autriche des concessions -territoriales en BukoiHne et en Transylvanie, cl te'-s faire comprendra à VAutriche la. neces-A*- site de donner satisfaction à la Roumanie.. tes Celte démarche aurait été rendue nàces-mts saire par le jait que l'opinion publique rouies imaine cofnïnalt exactement les avantages eux assurés à la Roumanie par la Quadruple-ère Entente. îent Aussi bien la presse allemande se montre ■ ! i! très inquiète av. sujet de l'attitude de. la uite Roumanie. En Bulgarie, écrit le Berliner cla- Tapebla.lt, on craint nue l'intervention de use- la Roumanie ne coïncide avec l'oHerisivé re- générale du printemps. , l\\WVVWW* M. Sazonoff, ministre des AHaires étran- non gères de Russie, vient de faire à des j'otrnia- inté listes v.ne déclaration où il se montre plein ieur de confiance dans l'attitude de la Roumanie,. «m- rend hommage aux efforts des Alliés, et ; en repousse toute idée de paix séparée. est — Aucun Etat allié, affirme-t-il, ne pour- •uit. ra.it souscrire une patâ séparée, pour celte ison raisoir aussi qu'un pareil acte équivaudrait iger à la ruinv. de sa situation internationale et i^es Par conséquent a la faillite politique. en- iuuiuuum .'ont Les négociations engagées entre les Etats-Unis et l'Allemagne au sujet du tor- T pillage du Ijusilsnia sont entrées dans une .7? nhase crilirjue. L'affaire na peut plus sa eics fiejfter désormais que si Berlin désavoue ,ar~ formellement le torpillage et reconnaît que J0:® cet acte de guerre est contraire au droit in- b«t- (cnm.llonal, mais M. Lansing a démenti le 3us. bruit qu'un ultimatum aurait été présenté. ■ on Un nouveau discours prononcé par M.Wil-liies son à Pitisburg n'est pas fait pour collier ion. les appréhensions : k J'ai le devoir, a dLé-irtt» elaré le p'ésident, d'avertir le pays qu'il des existe des dangers graves el constants. » par iuuhv-,u".ï ii 1e Le récent discours de Sir Edward Grey 915, sur le blocus a produit la mime impression de apaisante .en Suède qu'en Hollande. Les lent journaux font remarquer que la Grande- ca- Bretagne n'a nullement l'intention de dé- 5i 'e crélei■ le blocus des pays Scandinaves, et le lent leader socialiste M. Bra.nting écrit qu'il faut ?uis regretter que le gouvernement suédois n'ait cer- (xis mieux renseigné l'opinion du pays. ivmtvwTVvi nte- iller Tandis que le colonel Hmtse quille Berlin tais potir revenir en France sans passer par Vienne, un autre conseiller intime et ambas-cas- sadeur officieux du président Wilson prend a as- passage à bord d'un paquebot pour i'Ex-3 à trémc-Oiicnt, chargé d'une mission secrète en Chine el au Japon. C'est M. Morgan re- Sliusier, qui fut autrefois trésorier général ".n Perse et quitta, ces fonctions au commen-eul. cernent de, 131-2 dans des circonstances qui ont éveiiU: une tnu*i curiosité. illilHi liai Cemmiaiquê officiel ff-asçais Paris, 31 janvier, 15 heures. AU î\0PiD D'ARRAS, l'ennemi a prononcé, pendant la nuit.t au. sud-ouest de cote liO", deux attaques à (a grenade qui uni échoué. EN CHAMPAGNE, notre artillerie a bombardé les tranchées allemandes au nord da Prosnes. Au cours de cette action on a pin constater des explosions sur quatre points différents du front ennemi. EN ARGONNE, lutte de miJies â Uav. Chevauchée. A l'explosion d'une mine allemande, nous avons réporaki par v.n camouflet qui a détruit une galerie rie l.adveriaire; Canonnade intermittente DANS LES AUTRES SECTEURS. NOUVELLES GREVES A BARCELONE Barcelone, 31 janvier. — Les journaux annoncent que tes ouvriers constructeurs sa sont mis en grève par solidarité avec tes maçons, ainsi que les dockers par solida.» rifê avec les cheminots. L LIQUIDATION PROJETEE A LA BOURSE m BRUXELLES UNE HISTOIRE INCROYABLE- - l* CAISSE DES RXilOR,TS VOUDRAS* FAIRE LES AFFAIRES DES BOCHES l De l'Echo belge : « Une réunion de commissaires de la Bourse a eu lieu et s'est pràncacéfe canins la lirjuid&tion financière et la réou-vi-rtus-e de la Bourse. Il ne pouvait en êtefe autrement,» D'autre part, noi:>s apprenons qae te. Caisse de Reports el de Dépôts, qui uti» dàct màï'OTis de francs à la diïnesifcion cfes liquidateurs ' éventuels, menace-' de r.Vrer ses fonds au cas-où la liquidation rtes fonds pubKcs arrêtée en diate du 31 juififet 1914 n'aurait, pas lieu le 31 janvier 1916 ! » L'issue du conflit < ; t donc iorertttae, mais tes patriotes sont libras dès à pofseit de se faire un- jugement. Ils dema>itderuirt des comptes plus tard. » LES ZEPPËIJNS SUR PARIS ïl y a ea un nouveau raid dima nche soir —1>— Comme en mars 1915, tes Zeppelins or,{ "renouvelé, à 21 heures d'intervalle, leur fiaî's-tre exploit ; ils sont revenus sur Paris dfias la nuit de dimanche à lundi. Il était neuf heures quarante du soir lorsque de nouveau les voitures des pompiers sillonnèrent les rues faisant retentir la. sonnerie du « garde à vous ». Immédiatement, toutes tes lumières de Paris s'éteignaient i 6 les précautions d'usage étaient prises avec une méticuleuse précision. Comme la veille, des avions de la défense mobile se mirent en chasse. Paris, prévenu, attendait. Cependant vers onze heures vingt, tes pompiers so faisaient do nouveau entendre,, sonnant la n breloque » pour signifier que tout danger était écarté. Le zeppelin, devant les obstacles qu'il rencontrait, àvait rebroussé chemin, se contentent de lancer des bombes sur plusieurs localités.DIX BOMBES SANS RESULTAT Ces bombes., exactement dix, n'etït ;ms causé de pertes de vies humaines.Trote d'en-i tre elles sont tombées dans un terrain <16-sert. Trois autres, auprès d'une usine. Une septième, dans les environs d'un magasin, â queiques pas d'une sentinelle qui n'a pas été blessée. Les trois dernières .enfin dans nn chamj» qui so trouve à la limite d'une camimuie su-i^rbaine.Il était dix heures exactement quand, ad commissariat spécial de cette commune, on entendit um certain nombre de détonation^. Un inspecteur du commissariat vit psirfai»c-mont tomber troàs projeotiles. Ils s'enfoncfe rc-nt à peine dans le sol et une sorte de band^ <le coton qui les entourait se mit à brûler. C'étaient donc des bombes incendiaàes. Quelques instante plus tard, les autorités se rendaient sur les lieux, ainsi que des offi» ciers du camp retranché de Paris, pour procéder aux constatations. Personne n'a aperçu le Zeppelin. Quelques habitants affirment néanmoins avoir entendu te runnoment du moteur. La brume épaisse empêchait complètement d'y voir. Elle tie permit pas de continuer' la poursuite aérienne et te tir des canons anliavtams. D'après d'autres renseignements, te dïri-gral>le aurait également tenté d'attrindro un des terrains niiliteires des environs de Pa» ris : deux bombes lancées par lui manquèrent complètement leur bat et ne causèrent aucun dégât. Le raid de samedi soir IL Y A 26 TUES Le nombre des victimes faites aû -cours du raid de samedi soir s'élève, lundi matin, à, Se tués xi autant de blessés. Oa ne croit pa»1 Mardi l"* Février ■gTjftjaa.i,7M^^ma«!MBfciuiiinwnciiraaEiiigawwrSCTeiflliiiuWfî| ABONNEMENTS i>e Humero iw venumes [zs kj&m s;&&&&£> ; 22e ANNEE. — Série Rouvell LW M tB&JXSCÈMC&jBcic&pBaiatiaraxtisnMKiMmi e.— iir^cmrttz/*<ànBxwzsem3ÊaasfXfXDGaDaBX9tB

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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