Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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09 September 1916
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s.n. 1916, 09 September. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 03 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/9c6rx94b46/
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23e ANNEE — Série Nouvelle» — N#67£ Samedi 9 Septembre 1916 RÉDACTION & ADMINISTRATION 28ter. rue di It Boarss — LE HAVRE TÉLÉPHONE :n'64 BELGE BUREAUX A PARIS • 33, A/a Jaan-Jacques-Roussea^ 33 LONDON OFFICES 31. PANTON STHEET Le/cesier Square, S. W. Sirseitar : RM» BEÏÏPiT lO cent. I© LE XXE SIÈCLE tfOMMm r«ri6# 2 fr. 60 par mots • ...... 7 fr. 50 par tvCmastr* Angleterre.. 2 «h. 6 d. par mois • .. 7 sh. e d. par- trimestre Avtree pays. S fp. — par mois » « 8 fr. — par trimestre PUBLICITÉ S'adresse? à l'Admimstratioa du Journal Les petites annonces sont également reçue* à la Société Européenne 60 Publicité. 10, rue de la Victoire, Paru, fiel en a le moiuopaie pour Paris. £5 cent, au front uj£££îMV Ti"TtitIVt^' iciTTiciawBMB 'THTfcffPT'lri*' ftifTî»>w g ht J» JltiiP 9tltamiSSaltSJ9 *U"»fp-Ywtirt^iTViimir\v'\F** Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris ■II ——■Mm riWWSMIIMMMM MI—■—1—WW1TSW——— lin—i———W——SIM^— !■—Il I La Bataille des Hommes nus Nous avons signalé l'évasion originale de quatre jeunes gens belges qui étaient arrivés en Hollande dans le costume . d'Adam. Sait-on que ces gaillards comptaient, dans l'histoire militaire des ancêtres glorieux ? On lira certainement avec intérêt le récit qu'a fait de leur exploit Maurice des Om-biaux : L-es chasseurs-tirailleurs de la République étaient composés de Belges et de Liégeois, suivant le procès-verbal de formation daté du l pluviôse an il. Les commandants des cinq bataillons de ce corps se nommaient : Coîlinet, Dupont, Lahure, Jardon et Rouzier, tous Wallons. Jardon, originaire de Verviers,était S-une intrépidité à toute épreuve. Au premier ■coup de feu,dès qu'un homme était tombé, il ramassait son fusil, s'élarïçait à la tête de ses troupes et les menait à l'ennemi en s'é-eriant : « En avant, camarades, nous allons faire de la chair à pâté ! » C'est ainsi que, devenu général, il se fit tuer en Espagne, à la prise de Guimaraens, où il tiraillait comme un simple soldat. . Dans ce régiment de Belges, c'était à qui montrerait le plus de bravoure. Lorsque Kilma.ine quitta le camp de César pour se replier sur Douai et Arras, devant les Impériaux qui lui étaient de beaucoup supérieurs en nombre, quatre hommes d'un régiment de ligne se laissèrent prendre par • les Autrichiens. Le sergent Termoiïia, du pays de Namur, voit cela de l'autre rive de la Sensée ; sans hésiter, il se jette dans la rivière, la traverse,- va délivrer les lignards • et les ramène sous un feu roulant de mous-queterie, aux applaudissements des bataillons qui se trouvaient là. La Légion-Belgique avait eu les honneurs 'd'un, ordre du jour pour sa conduite à Hondschoote. où elle avait assuré la victoire de la République. Louis Lahure. natif de Mons, se vit confier, à vingt-six ans, le commandement de . l'avant-garde d'une division qui entrait en Belgique pour la campagne de 1794 et 1705 " il faisait partie de l'armée de Pichegru destinée a envahir la Hollande, tandis que l'armée de Sumbre-et-Meuse, commandée par Jourdan, qui venait de'se «ouvrir de gloire è Fleurus,'se porterait vers la Meuse. Les deux armées de la République partirent de Bruxelles, que leur avait livrée la victoire de Fleur us. Le due d'Yorck et le princè d'Orange leur 'opposaient un front de résistance allant, de Malines jusqu'à Namur par Louvain et Wavre, suivant le canal de Matines & Louvain, la vallée de la Dyle et celle de l'Orno, % travers tout le Brab'ant. Pichegru se dirigea vers Malines ;pour s'emparer de cette" ville. Lahure, ayant 'éclairé la route de sa division, arriva dans îe's environs de B'ootmeerbeck, au bord du Tan al, sur lequel il reçut l'ordre d'établir un pont. On amène le matériel, on prend dans le village proche des planches et des solives et l'on se met gaiement à l'ouvrage ; les "■"wallons de Lahure chantaient comme des pinsons. ; Le -canal de Malines à Louvain déploie sa nappe d'eau tranquille entre deux digues "élevées, couvertes "de gazon. Mais, tandis que les sapeurs alignent leurs pièces d< . bois sur la rive, les Hanovri-ens les canardent de,la rive opposée, qui forme rempart. On a beau changer de place, le 'feu ne ceSSt pas; on n'y peut guère répondre, car on m voit, à travers les herbes., que des -canons de fusil qui, tout à coup, crachent de longue flamme avec le plomb. Les salves di; bataillon de Lahure ne ralentissent pas l£ mousqueterie ennemie. , En méditant de nouvelles dispositions, 1? commandant aperçoit dans la plaine un officier d'ordonnance de Pichegru qui galopa dans sa direction : il veut lui montrer que 3e travail, marche à souhait et appelle un de ses pays,- ïe lieutenant Dardenne,' dont î connaît la vaillance : — Eh ! Dardenne ! Traversez le canal i la nage et délogez-moi ces Tentons qui nou; •embêtent. Dépêchez-vous, l'e général test pressé. Déjà, vous le voyez, il envoie au? Kouvelles. A peine a-Wl parlé qu'une dizaine de .Wallons se débarrassent" de leurs tuniques et de leurs frusques-avec rapidité, les culot tes repassent les jambes avec allégresse. Et pendant que Lahure fait exécuter ur feu de peloton pour empêcher les Hanev vriens id'être trop curieux, nos gaillards sautent à l'eau, poussant devant eux, su; des planches, leurs fusils ef- leurs gibernes Toute la compagnie imite cet exemple ; il j en a encore qui se déshabillent, tandis qu< fîs premiers, ayant atteint la berge oppo èe, s'élancent déjà sur les tirailleurs enne mis. Ceux-ci, ne sachant pas d'où tombent ce: diables tout mîS I1" fondent sur eux ave-furie, tournent les talons. Par centaines, les chasseurs du troisièmi bataillon passent le canal ; ceux qui ne sa vent pas nager assemblant à n&Uî quoi ques radeaux, rejoignent leurs camarade: et refoulent l'ennemi revenu en force ave* de l'artillerie. On se bat dans les champ: de blé, dans les prés bordés de peupliers les hommes nus s'emparent d'un canon e le tournent contre l'adversaire. Pendant ce temps, le pont s achevait. Li cébéral Pichegru, arrivé là'en reconnais sauce, est tout étonné de voir des lascar: oui se battent dans le simple appareil di nère Adam,' avec toutefois le chapeau sui la" tète ; c'est à -ce chapeau seulement qu'i constate que ce sont des braves de son ar mée. » , , 11 rejoint Lahure qui a passé le pont e • lui demande l'exulicarion de ce phenomène Un soleil de juillet descendait en nappe-incandescentes sur la campagne blonde les blés jaunes brillaient ; une chaleui lourde tombait du ciel bleu et montait de. urairtes crasses. L«es W allons, aî.ege^ d< leurs vêtements bondissaient, traversajen les fossés pleins deau et poursuivaient le: régiments de Hanovre, baïonnette dans le: Pichegru, ayant er tendu 1 explication, fc Iicito.it Lahure et riait du spectacle. — Ah ! les drôles ! s'ecriait-il ; icitoyei: commandant, il faudra leur faire distribue une double ration d'eau-de-vie. Cette actioi pourrait s'appeler la bataille des homme nUTi'_<„ ovc't -nina mnve.n de les arrêter ; il | se sentaient si légers qu'ils allaient chas-, sant tout devant eux. Le général, plein de sollicitude pour ces lurons qui inauguraient un uniforme jusque-là peu usité dans les guerres, les fit soutenu- par de la cavalerie et de l'artillerie. Ils allaient si vite aue les batteries, après avoir vomi leurs boulets, devaient repartir au galop des chevaux pour leur ^prêter une aide efficace! L'ennemi, débandé, se replia sur Malines, dont la haute tour de Saint-Rombaut dominait le pays. Les hommes nus entrèrent sur ses talons dans la ville, qu'on ne put disputer à l'armée française. Les habitants de Malines, épouvantés à la vue de ces diables nus, noirs de la boue des fossés traversés, noirs de poudre, gluants de sueur, achevèrent la panique des soldats d'Orange et d'Yor-ck, qui gagnèrent au plus vite la route d'Anvers pour s'écouler vers la Nèthe, à l'abri d'une redoute. Lahure, qui pensait à tout, avait fait ramener vers Malines, sur des îadeaux, les vêtements de ses chasseurs .wallons. Trois cents hommes nus, à part qu ils avaient -des chaussures, une coiffure, une giberne et le fusil sur l'épaule, défilèrent- devant le général en chef et les principaux officiers de son état-major, dont- -les jeunes barbes ne parvenaient pas à dissimuler le rire ; des applaudissements ayant éclaté du côté de l'artillerie, les hommes nus .furent, unanimement acclamés ; les sabres et les fusils se levèrent sur leur passage, en signe d'allégresse. Ils se dirigèrent vers le canal pour se rhabiller. Mais avant d'endosser l'uniforme, comme des ouvriers après une bonne journée de travail, ils piquèrent une tête dans l'eau tiède, où se miraient des peupliers et des nuages blancs_ en boules, animant les rives de leurs cris joyeux, tan- ; dis que, du haut de la tour, le carillon leur répondait par un concert de notes argentines, pareilles à des chants d oiseaux. Les héros se culbutaient; se poursuivaient, se ta.quinaient, barbottaient ainsi que des gamins en veine d'espièglerie, ayant déia oublié la victoire remportée et la gloire dont ils s'étaient couverts., I e soir, un courrier partait pour annoncer à la Convention leur belle conduite, en j même temps que la prise de _ Malines. Maurice des OMBIAUX. Us IWlflMfe «rire lïj>5$cept Mge I.TAEQI E DE NAMUR CONTINUE A TENIR TETE A YON BÏSSING Nous lisons dans les « Nouvelles » de Maastricht : « L'évêque de Namur. Mgr Heylen, continue d'avoir des démêlés avec 1 ennemi, il ne se départit point de son attitude digne et ferme. On signale que dans une nouvelle lettre à von Bissing, il fait valoir avec elo-ouence que si l'occupant à des droits, l occupé en a lui aussi, et que les devoirs, de môme sont réciproques. Cest un langage que les Boches n'entendent pas volontiers. » 1 II faudra cependant qu'ils le subissent car nos évêques ont prouvé que leur courage est à la hauteur de tous les devoirs du p-àtriotisme. NOUVELLE INFAMIE ALLEMANDE »o«— Aa?ffi teppfi d'ffle ails-en pitioa te raits 4'aïions alliés ! Rendant l'administration civile belge responsable des nombreux raids d'avions alliés réussis doouis quelque temps aux environs de la ville d'Anvers, le gouverneur nmnaue de la province d'Anvers vient de frapper la ville d'une amende de "100.000 marks. f fils héroïque, pire courageux Lors de la remise de décorations à quelques-uns de nos grands blessés qui eut lieu, le 24 août dernier en Angleterre, on vit s a-v&ncer un tout ieuno homme dont les traits révélaient un bonheur profond. Or, ce brave était frappé de cécité ; il s appelle Au-cupte Dewit. Lo lieutenant-général Orth a reçu du pèi e de ce héros, une lettre où il écrit : « Jamais, malgré le coup terrible qui 1 a. frappé, notre fils ne se plaint, il nous réconforte mêine et nous nous empressons de par-tager sa joie. Quelquefois sa mère parle de nos-deux- autres fils Qui sono au ^on^* Alor« il intervient pour faire leur eloge et l'éîo-ge du front, déclarant avec fierté « qu'il faut défendre la Patrie, que c'est un honneur et que jamais, au front, nul ne se départit de sa bonne humeur ; enfin, il estime — et c'est également notre pensee — que « si l'on attrape quelque chose cest tout de même pour défendre le droit... » N'est-ce pas admirable ? (tomiMî les sous-marins il FaiItiîUsiit »o« — ' Nous lisons dans le « Petit Havre » : ! Le "steamer h South-Western ». anrivp à , a rencontré mardi soir à cnp de ^ un sous-marin allemand ' arrêté le long du bord d'un vapeur parais-' sant être un chalutier hollandais et qui de-■ vai-t le ravitailler. . . . Le capitaine du « South-W estern » étei-enit. ses feux et changea immédiatement de i 1 °Lé sous-marin rencontré est très probable-; ment celui qui opère depuis plusieurs mois en Manche et qui a notamment coulé plu-3 ' sieurs voiliers malouins. » L'opinion Mienne et les revendications belges Une utile mise au point Une correspondance suisse de la « Tri-buna » de Rome ayant fait écho aux inventions des agents de' l'Allemagne au sujet des prétendues convoitises de <la Belgique à l'égard de la Hollande, notre correspondant romain a adressé à ce journal une excellente mise au point. La '< Tribuna » a publié cette lettre dans son numéro du 31 août avec une courtoisie et un empressement dont nous'tenons à la remercier. lil n'est pas, sans intérêt, croyons-nous, de reproduire ici ila lettre de notre dévoué collaborateur : Monsieur le Directeur, Votre estimé journal a publié récemment une correspondance de Suisse sous le titre : ;< La Belgique et les annexionnistes ». i>rt« correspondance, bien q-u'écrite en terme* sympathiques envers la Belgique contient qutelques inexactitudes que je demande à votre courtoise hospitalité de pouvoir éclair-cir.Le bruit suivant lequel le .gouvernement belge aurait déclaré à l'attaché militaire hollandais qu'il ne pensait à. aucune annexion territoriale au détriment de la Hollande n'est en aucune façon, confirmé. On ne voit 'pas bien les raisons qui auraient-pu décider le .gouvernement, hollandais à demander une telle déclaration, ni celles qui auraient pu décider le gouvernement belge à la. faire. En effet, aucun journal belge, n'a jamais réclamé des annexions territoriales au détriment de fa Hollande. En particulier, -le « XXe Siècle » que j'ai l'honneur de représenter à Rome n'a jamais publié un seul ar-•ticle dont les Hollandais■ auraient eu.raison de s'alarmer. Il s'est borné à dire qu'il y a une question de l'Escau-t et que ceUe question de l'Escaut doit être'résolue dans'le sens de la liberté du fleuve aussi- bien en temps de paix qu'en temps de guerre, mais d'accord avec le gouvernement hollandais, sur l'équité et l'amitié de qui comptent tous les patriotes belges. Il a été impossible à la Belgique lors dv siège d'Anvers, de recevoir du secours pai l'Escaut. Cela est-iil compatible avec la dé fense, avec la dignité et avec l'indépendance de la Belgique ? Si la Efeicique, après la guerre, n'est p#j libre de faire le long de l'Escaut les trav&oj indispensables pour la sécurité de la navi galion et la -prospérité du port d'Anvers, : eeKii-oi est menacé non seulement dans st .prospérité, .mais dans son existence. Est-i ■ ixîssible qu'une telie situation perdure ? I Le « XXe Siècle » n'a jamais dit a'ût-ri :- chose. Les Allemands, avec leur -mauvais* ; foi habituelle, ont essayé de faire croire auj ■ Hollandais que le » XXe Siècle qu'ils rè • présentent comme le porte-parole du gouver ' nement belge, ne tend à rien de moins qu'à s amputer la Hollande en faveur de la. Belgi 1 que. mais il a suffi de quelques explications ; courtoises pour dissiper les gaz asphyxiante émis en Hollande par les agents boches. , Pour ce qui regarde le « XX6 Siècle », il es bon de répéter encore une fois les dédlara tions faites à plusieurs reprises par sa di rection : que si le journal a des amis parm 'les membres du • gouvernement belge, il er est absolument indépendant, de même q-u'i n'a rien de commun avec le « Petit Ca.téehis me o) dont te gouvernement belg'e a inteidf la distribution au front. Le « XXe Siècle », il est vrai, estime quf la Belgique comme l'Italie a ses « irreden tes », aussi nécessaires à sa défense straté gique et .à sa sécurité que les terres qui soni en ce moment réunies à la Patrie par la vaillance de l'armée italienne. Comment est-il possible de supposer qui l'Europe veuille laisser la Belgique mal protégée sur sa frontière de l'Est à la merc [ d'une nouvelle agression allemande ? Il suffit. de réfléchir que la, position de Liège s« trouve à moins de trente kilomètres de 1s ' frontière allemande pour comprendre combien la défense en est difficile. Les patriotes belges comptent sur l'Italie pour la défense et le triomphe de leurs revendications Inspirées non par une mégalo-' manie sentimentale, mais par la nécessité » de la défense nationale. En vous remerciant pour l'hospitalité courtoise que vous voudrez accorder à cette - lettre, je vous présente mes hommages. î. Votre dévoué, G. MORABITO, Correspondant à Rome du « XXe Siècle », Russie et Pologne \ UN COMMENTAIRE S1MPTQMATIQUE 5 Le « Novoié Vrémia », journal officieux, . qui jusqu'ici n'a pas été très favorable à - l'autonomie polonaise, a changé 4® t°n c'e' t puis quelque temps et accentué sa note en faveur de la Pologne, laissant par là entrevoir une nouvelle orientation des cercles gouvernementaux ; symptomatique est ce commentaire : « La future retraite de l'armée de Hindenburg, dit le « Novoié Vrémia », rend tardive toute tentative des Allemands de résoudre la question polonaise. ' il est par conséquent* d'autant plus oppor-i tun de proclamer la. solution russe du problème polonais. L'autonomie de la Pologne concédée par Berlin à la .veille du retour à Berlin de l'armée battue n'a pas, on le corn prend, une valeur plus grande que celu ^ des récépissés humoristiques, avec lesquel1 les gais lieutenants allemands paient au> i paysans allemands le bétail réquisitionné » Mais la même autonomie proclamée pai - Pétrograde. enlèvera à la Pologne la cou ronne du martyre et, donnera, au peuple pn .- lonàis les garanties intang'bles de la libertt e nationale et d'un bien-être politique stable Puissent les régiments russes, en entran •- dans la terre polonaise évacuée par les pi s lards allemands, y apporter avec de nouvel i- les victoires la nouvelle joyeuse de la Iibe La question du repli LA PRISE DE TUTRAKAN On se> perdrait vraiment ài vouloir chercher la'vérité dans les versions eontraddC' toiies fournies au sujet des intentions .des nouveaux chefs de l'aimée allemande, vor Hindenburg et von Ludendiorf, — que le colonel Repington appelle ironiquement « le nouvelle combinaison Blûcher-Gneisenau », Cependant, l'état des affaires én Orient s la pression constante des Alliés en Picardie justifieraient de sensationnelles résolutions «le la part de l'ennemi. < ^nori' Flandre et de France étai" déjà démesuré lorsque 125 divisions aile-mandes à effectifs pleins le gardaient. Ces divisions ont, été réduites à 120, par l'en voi précipité, en Volhynie et en Galicie aJ'zJ îs*0n's ^ors -ies premiers succès di général Biwissiiow (juin et juillet 1916) Aujourd'hui,, — à en croire les journanij suisses, de nouveaux prélèvements au raient été faits sur le front ennemi qui s< manterçMenit. à, dix di-visiens, envoyées ei nate en Galicie et en Transylvanie-. Si eeto laiorni-a-tion suisse devait être confiimée e ^.0LI£ l'offensive f'raitco-britann-iqm s affirmât par de nouveaux succès et uni nouvelle extension de la ligne de bataille uri repli général s'imiposerait à l'ennemi —.qu ® le voulût ou non. Ce repli s'exécute ra4, îoïw et lui de la Marne à l'Aisne, ui beau soir et une belle nuit, sous la protec •jon a un rideau d-'arrière-gardes et, comm-6.Len Champagne, en septem -bre 191 i, les Ah-iés, un beau matin, r.e trou paient plus personne devant eux. un fait déjà est certain ; C'est que l'en nemi pxcvoit un repli, puisqu'il fait tra vailler plus activement que Jamais à d nouvelles lignes fort en arrière du fron •actupl. Serait-ce en pivotant ' sur sa droit '.Nieuport) ou Rf, sa gauche (Verdun) qu 1 ennemi se replierait ? En pivotant smr s îf» (Nieupoif),! l'ennemi alignerait vira: Qennb,i6.j:',emenJi-sotn front le long de la fror t-ière franco-belge jusqu'à la Meuse pui ijui'\'ra-iit le cours de ce fleuve. En pivotar sur sa gauche (Vendun), il faudrait s'atter j » reP'5i P!us prononcé encore. O est foini« à croire que les Allemands ot: organisé à travers -le territoire belge deù -l!#ies priircipiaîes oTo "repli. L'une, partac d Anvers, contourae BîUvxel'es et atteir Namurr où elie_ se prolonge par la Meus/ L autre a aussi son point de départ à As vert, _ sftgne* Tursiïiïrat, -Glieel, Liège,' « s achève par le- coure de l'Ouirthé et de 1 ****£*• ". on . n'ignore pas que plus d •ji',000 prisonniers et ouvriers civiJs oiït ét employés depuis quelque. te7nps et le sor peiïf-être encore à des travaux relier i Ou.rthe et la- Moselle à travers l'Ardenn et îe Luxembourg. De plus, en avant de a deux lignes principales, des faisceaux d ftranahêes ont été riotamment construits su la' Lys et .l'Escaut, s-ur 1-a Sa m bre et e avant elle Namur. Voilà l'état actuel de ce passionnant pT< blême qui exigerait pour être résolu u don eie prescience que ni vous, ni moi, r pea;sonne ne possède. • Les Bulgares ont la manière allemande lis, attaquent, (teira peut être, suivant le o.ï-constances, la meiieure et la pire de stratégies. Un prochain avenir dira «i leu èuocês devant Tutrakan (Turtukaï) a que que- importanee. Nous inclinons à croir qiue non, et les raisons en sont nombreuse* tutrakan est une bourgade, roumaine d< puis îe traité de Bucarest (1913). bâtie su la rive sud du Danube, un peu en aval d y-cuit -iù le Danube, remontant vers le non: est, cesse de former la frontière môridic rirai® de la Roumanie pour pénétrer en tel ritaik-p, roumain où il sépare la. province d la Valachie de la province de la Dobroudj;. Le fleuve, devant Tutrakan, est ropiàe profond et large de plus d'un kilomètre de plus, des marécages et. des étangs d'un étendue de plusieurs kilomètres le parolot gent sur la rive nord. L'obstacle y est plu redbuttable encore que celui formé par 1 fleuve devant. Belgrade. Sans doute, existe, un peu en aval de Tutrakan, ùn île placée au milieu même- du fleuve et un rive nord plus abordable commandée pa les hauteurs, d'une altitude moyenne d cent métrés, de la rive sud.* Un passag pourrait donc être tenté. Mais une fois 1 fleuve franchi, les Bulgares n'auraient dj vant eux qu'une route tracée sur une étroit langue de terre ferme resserrée entre de marais cette route se relève bientôt et, <1 derrière les crêtes, les canons roumain feraient grand carnage cfes audacieux er • gagés dans le défilé. Si donc, géographique n^ent, le camp retra'nché de Bucarest n e-s qu'à une soixantaine de kilomètres au nor de Tutrakan, il en est beaucoup plus élo: gné stratégiquement, d'autant que les d vision^: sepbo-HiWses qjii omit traversé k Doba-o-iidja ont pris contact avec l'eninem: Or, de combien de troupes celui-ci peu-t-dds.poe.er dans le secteur de Tutrakan alor (ju'i-l se voit obligé, h la droite de ce set teuir. de disputer à l'armée serbo-russe le 130 kilomètres de frontière terrestre qi séparant le Danube de la mer Noire ? Dè lors qu'un passage du Danube et. une mai clic vers Bucarest apparaissent comme un entreprise impossible, le succès bul-oare d Tutrakan ne peut, avoir de lendemain. Cette mésaventure n'est donc qu'une on bre légère et momentanée au tableau toi en clarté des opérations aliliées sur'le frôr orièntal Victoire de Brous-silow sur sot Bothmer devant Halicz (sur la rive oues du - Dniester).; offensive victorieuse de Russes et des Roumains dans les Carpathe et les monts transylvains ; menace d l'armée de Selonisrne et reprise d'offensiv de l'armée .italienne. Paul CROKAEÏÎT. WVVtVWWVW IVUVWM/VWWl/WWlVUWVAW-' V % /Vos lecteurs trouveront è n | * | troisième page, toutes Içs ? S nouvelles de la guerre et tss $ ** » ^ ? dépêches de laderniereheure % j § ^ Le cougopbobe E.-B. Morel jugi par Wells H. G. Wells, le farrfeux l'onianciei' socialiste anglais, juge sans tendresse les manigances de E. D." Morel, ce vieil ennemi du Congo belge, qui se retrouve aujourd'hui, comme Casement, ami des Boches. Comme un rédacteur de la Victoire lui! demandait ce qu'il pensait des quelques minoritaires qui s'efforcent, en Angleterre, de contrecarrer le mouvement nationaliste du sociaiisme anglais, voici ce que Wells a répandu : <( Ils sont immédiatement att-dessous de zéro quant à l'efficacité de. leur action. Ces incorrigibles se recréent soit parmi i'In-dependa-nt Labour Party (/. L. P.), soit parmi i'Union: du Contrôle Démocré tique (U. D. C.), et encore n'ont-ils qu'un seul et unique état-maior. Les mêmes repassent comme a a théâtre. On laisse passer et repasser. Pas un député de l'I. L. P. n'a osé relever le clAîi de ses électeur# de démissionner, comme cela se fait chez nous, pour se > représenter après contrôle. Pas un ! Leur 'chef à tous, Ramsay Macdonald, est archi-battu d'avance. Au début de la qvœrre, ils jurent l'ombre de quelque chose ; aujourd'hui, plus rien, — vous m'entendez ? plus rien ! Quant à l'V. D. C., son cas est pire encore. M. Morel, qui la dirige, s'est laissé accuser en toutes lettres, dans la presse et. aux ContmuTies, d'être un agent du gouver- ! nement allemand. Or, dans un pays comme l'Angleterre, où les questions d'honneur se règlent en débat public-et ot). la TRffamation est punie de peines extrêmement sévères. M. Morel n'a pas osé protester ; par là, il a, prouvé sa mauvaise foi (sic). D'ailleurs. l'origine des fonds de l'U. D. C. est obscure [a quite obscure iinancial basis). » Il serait difficile, on l'avouera, d'être plus dur. ^«s-- La terreur allemande ; en Belgique ■ " »0» ENCORE BUE SÉRIE DE (MES BOCHES Les Boches continuent à faire subir à nos compatriotes la pire des tyrannies. Une dépêche de Londres citant 1' « Echo belge » dit que les Allemands font tous leurs efforts pour rassembler les éléments d'une accusation de haute trahison contre' le bourgmestre de Namur, M. Golenvaux qui, arrêté il y a. deux mois, est détenu 'â la prison militaire de Hasselt. Le général Keim, gouverneur du Lim-, bourg, fait une enquête sur l'affaire. Il est •à craindre que M. Golenvaux ne soit condamné à mort sur de fausses charges et exécuté avant que le public en soit averti.' Quatorze autres citoyens de Namur seront jugés en même temps que M. Golenvaux.On annonce de la frontière que tes Allemands ont arrêté, il y a quelques jours, le , -professeur Félicien Cattier, professeur à l'université de Bruxelles et qui est particulièrement connu dans les milieux coloniaux. D'autre part, en affirme â la « Belgique » - de Rotterdam que M. Arthur Bmard._boiirg-mestre d'HanzinelIe (Namur) administra-. teur-dèlégué de la Société 'des produits chi-, miques de Ve.drin et Hemixem a. été e vécut'5 i par les Allemands. Le déteint avait 62 ans. ! il habitait Bruxelles l'hiver mais avait- sa maison de campagne à Hanzinelle. On-ne I , sait encore de quel prétendu crime ses bour-, ! neaux l'aKcusèrent avant de le frapper. | j Enfin, on écrit au «Courrier de la Meuse» .qu'il y a trois semaines environ le tribunal : | de campagne de Liège a condamné à mort ' ; deux employés des chemins de fer belges _ j et à 15 ans" de travaux forcés M. Dumont, ! j machiniste de l'Etat. { -Et. chaque semaine voit ainsi s'allonge t' ; la liste des Belges victimes de la cruauté allemande. Heure viendra qui "tout paiera... t_A GUERRE AU CONGO % ■■■■■. ««.»»- Avec nos soldais victorieux dans l'Afrique allemande • ■ " ' Ml . - - 1"-- Il i 4P.» 1 VI r r- -- - I ^ J Comment ils occupèrent la province du Ru and & «A*A*VIAAA.X*.V\A.WA.VVWV«. . L.es récits de l'envoyé spécial du « XX' Siècle » Nous venons de recevoir de noire excei lent ami HenrLon un récit extrêmement irtié ressant de la conquête du Ruanda par no soldats. Nous en commençons au four d'ho la publication. Kisenji, le 2S mai 1916. Comme je vous l'ai indiqué dans ma dei nière lettre — vous le saviez déjà par les dt .pèches — tes tioupea beiges ont envahi 1 îluanda allemand et l'occupent. Le génère Tombeur est entré a l\isen]i (Kisseginies} 1 20 mai et est parti immédiatement aprè vers le Sud et 1e Sud-Est. Les brigades Me litor et Olsen avancent en effet' rapidemen dans le territoire ennemi. Elles ne rencon: trent que peu do -résistance. Elles n'ont e l'occasion de se mesurer qu'avec l'arrière garde des Allemands en retraite précipitét ce n'ont été que des combais sans grand importance et où nos per tes ont été insfignj fiantes. La situation s'est complètement modifié pour nous depuis le début de cette annét En novembre- 1915, quand le général Tom beur est arrivé à Kibati, nous étions sépa rés de l'ennemi par la Sebea et -sur la riv gauche de cette rivière les Allemands occ-u paient des positions solides. La rumeur in digène leur prêtait des intentions offensive® Une c»ncentration de troupes fut ordonné sur la ligne Mirasano-Lubafu et. l'intervall Lubalu-Grona ' fut organisé défensiveanen en même temps que nous réalisions en fa.o de la ligne ennemie de la Sebea une autr iigno tout aussi forte. Le 1er décambre nou occupions le Mitoko et nous nous y fortifions Le 2 décembre, nous nous installions de mâ me au Tshandjaruwe. Les positions ennemies présentaient, ci raison du terrain et du nombre de bras qu l'on avait pu employer à leur établissement une capacité de résistance peu, commune i Deux assauts pour s'emparer du Ruakadigi ï le 21 dccembie 1915 et le 27 janvier liti'o [ échouèrent. Chercher à forcer la ligne aile mande sans.-canons-capables d'en dét.ruii• i Içs épais retranchements protégés par de, ' défenses accessoires eût été une entrepris-' risquée. Eût-on môme réussi dans cette ten ; tative, elle n'en eût pas moins entrain j d'énormes sacrifices en vies humaines. Le général Tombeur ordonna.en avril l'en velappement stratégique de l'adversaire pa une colonne qui, tous les ordres du colone : Molitor, descendait de Lutobo- sur Kigali e ' par une colonne qui, sous leï ordres du lieu tenant-colonel Olsen, franchisait la rivièr Ruzizi au'Sud du lac Kivu et de S&angug: ! et se dirigeait sur Nyanza. Entre temps, 1; ' canonnière « Paul Renkin » croisait sur 1 | lac Kivu et les troupci-s du major Ropjdnj 1 commençaient le 5 avril l'attaque pied à pie< des positions allemandes de la Sebea, qu l'ennemi. travaillait fiévreusement ci ren forcer.. . ' ... Le 12 avril, la compagnie Philippin debar quait à l'Ile Kwidjwi et occupait le fort qui les Allemands avaient abandonné. T.e 18 avril, la colonne Olsen entrait i Shangugu, où le® Allemands battaient ei retraite. .r ... , . t e 2.'> avril, la colonne. Molitor se trou\ai à Kasibte. sur la rout^ de Kigali. Entre temps, le major Roulmg avançai Renient, de cpllide en manïelon, e" se re- - , tranchait sur la nouvelle position occupée, . ' chaque fois qu'il avait progressé d'un pas. , Ï1 était appuyé par de l'artillerie de Saint-' Chamond (des pièces die 70, de montagne; 1 dont voys savez q"ue les^ Allemands la -craignent autrement que les vieux Krupp et les Nardeafeldt dont était armée, avant la guerre, la farce publique du Congo. Le 6 mai, le bataillon 'Pirot, de la œïorine - MoEitor, entre à Kigali, la résidence du gou-3 vérneur allemand du Ruanda, et le 19 ma", 1 te bataillon Millier, de la cdjonne Olsen, 3 entrait à Nyanza, la capitale ce Juhi-Mu-3 singa, le roi indigène du Ruanda. Le 11 mat, " lo major Roulmg occupe presque, sans rê-t sist-ance le Rua<kadigi et le Bassa, dieux " monstagnes foimidublemenit fortifiées et ou" 1 l'on travaillait encore la veille pour les ren-. " dre imprenables. Dans la nuit, les Alle- • maods évacuent avec un® précipitation de 3 fuite leure forts du Nengo et des monts Kama. Le 12 mai, nous y entrons sans coup fànir. 3 Cet-te ligne de la Sebea, ■ devant laquelle ' nous avons été arrêtés pendant des mois, où les redoutes épousaient un terrain terri-' blement accidente e; facile à déferidré avec ' un îninimu-m de troupes, où il n'y a même pas de voies de commuai cation comme dans le massif de l'Isonzo, où nos troupes rnap-; qu.iaie.nit de vivres cri d'eau, tout en étant ; astreintes à un travail épuisant, cette ligne ; est à nous maintenant, grâce à la stratégie , du général Tomteur. Et. derrière e:Ie ies ; Aîlemands nous abandonnent le Ruanda, la. ' province îa plars riche et la plus peuplée de ' leur colonie de l'Est-AfVicam, après nous •srvoir cédé l'autorité absolue sur le lac Kivu, où nous avons réocerupé l'île Kwidtjwi. i LA REO€CUPATIOK D5 L'ÎLE KWÎ3-IWI LE SUPPLÏUE DU SOLDAT FALOSI Rappelons que tes Alterna,nd's avaient ' construit à Kwidjwi, près île l'ancien poste belge de Xia-Kalenga, un fort, très pu?sse.nt dont, Wieme-rs (fils du planteur dte 1 lie , Waihu, relégué par nous dans l'Itièrî), qm lavait vu élever, avait écrit à ses pa-fenrs, avec une arrogante fierté. : tt Pour nous déloger d'ici, les Belges peuvent venir à 2,000 maintenant, avec tout leur matériel-de guerre, et nous les recevrons avec plaisir, 1 es konnie uns niir erfreuen ! Il n'a pas fallu i tant de monde que cela; la compagnie Phi-' Iàppin a suffi; elle nava.it pas avec elle . d-airtilierte à tir rapide, pour laquelle; les i Allemands nourrissent une crainte d'aiJitirs L amplement justifiée. L'ennemi ne nou? : avait pas attendlu, Kwidjwi avait été éva-r cué. Le seul acte d'hostilité nous vint, de la i part d'indigènes excités diepuas tovnjpii-rs : contre nenis par le pasteur von Bddel- - sohwingh et d'autres résidents allemands, indigènes erui avaient accueilli avec joie . Wiritgens et ses troupes lors de l'attaque di • 21 septembre 1911. 'sont eux qui niutil':-rent atrocement le soldat Falusi. t ' Je l'ai vu arriver à l'hôpital de ïvitosli i (un ensemble de paillotes que l'on décore pompeusement? de ce titre et où les- Dor-1 teu.rs Rodhin, médecin-inspecteur et Mot-touJle multiplient les preuves de dévoue-; ment). De Goina où il avait été débarqué., on 1 ap

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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