Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

893 0
20 January 1915
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1915, 20 January. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 01 July 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/m901z42z7d/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

— Série nouvelle. — N° 70 Le numéro 1 10 Centimes M^roredi 20 Janvier 1915 RÉDACTION & ADMINISTRATION 28 tw me de la Bourse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n° 14.05 OFFICE SPÉCIAL A LONDRES : gl, Pan ton Sireet (Broadmead House) London (S. W.). Eirssteur ; KlMt iïlW Toutes les communications concernant la rédaction doivent (lire adressées aux bureaux du XXe SIECLE y 28"', rue de la Bourse. Le Havre, avec la mention ' " Rédaction LE XXe SIÉCLE Quotidien belae paraissant eu Havre ABONNEMENTS : Franco 2 fp. 50 par mois. » 7 fr. SO pir t-im35tr Hors France.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimestre Angleterre.... 2sh.6d. par- mois. », 7 sh. 6 d par trimestre PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés et communications personnelles : Sur le Continent: Les 3 lignes 5 ? ' 52 La ligne supplémentaire O fr. « Angleterre : la ligne 3 d. PUBLICITÉ COMMERCIALE : On traite à forfait. ILa presse catholique itafar.8 et l'aimtation du cardinal Msroier La presse catholique italienne continue, I Ihélas de comprendre et de pratiquer a I 'l'allemande la solidarité catholique înter-I nationale; la liberté de la parole apostolique, I riionnêteté professionnelle enfin et les ae-[ voira de la presse vis-à-vis du public. A tout seigneur, tout honneur. Commençons par YOsservatore romano, | complice avéré, depuis te commeeœment I <le la guerre, du Wo.ff bureau dans sa honteuse campagne contre la Belgique envahie, I conquise, martyrisée, dette feuille au..ra-I <su confidentiel se laisse parfois api>eler or fane officieux du Saint Père. Usurpation Ç aussi évidente qu'odieuse : le parti pus e | l'iniquité de YOsservatore ro>nano auront au moins l'avantage d'y met.treJn V^ à.-vis du Saint l'ère, ce journal est un mni sur lequel le Vatican fait coller de temps en temps une affiche, et voi.'tà tout. Au mois de septembre dernier, l'0s^' va-tore romano ne rougit pas de reproduire, | .«ans la moindre réserve, un article du b ■ iiner Tageblalt où il était affirme qu un régiment français avait défilé, le ol | devant une gare de Bruxelles Dans son numéro du 13 janvier, le « XX. ! Siècle » a exposé à l'admiration publique sos tentatives d'escamotage en vue de don-i inor le change sur l'arrestation du carfjm •Mercier et sur la violence faite par 1 autorité \ allemande à la liberté apostolique du vunert urélat. Jusqu'il présent, reserve faite poui son numéro du 7 janvier, que nous ne pos. sédous pas, V « Ossarvatore romano » n. mibt:é sur cet incident, qui intéresse au plu. iîaut point les catholiques du monde enfer que des dépêches de source aU^nande Bic r ipius, les dépêches de l'agence Stephani, qu S demi dépendante de Berlin, lui on ipi'vu dan <ere«ses à publier dans leur texU Intégral. Leurs demi-teintes lui ont sembl, trop claires, leurs réticences insuffisantes I (1 en a soigneusement éliminé toutes les m ■ i'omiations susceptibles «roftenser ou seule ment de chagriner les AUenoands, notam ment la détache annonçant que le cardin a F.uurne avait fait traduire «n angVws et ré mannre dans le Royaume-Uni la lettre ai cardinal Mortier, tes déclarations émou ■vantes du cardinal Amette et admira • dépêche du Roi des Belges au Samt Péri sont encore ignorées des. lecteursi de « 1 Os s i-vatore romano ». si cette feu,.! .. étaita -ordres du gouvernement de Berlin, on s demande ce quelle pourrait faire de mieu. — ou de pire !... ^ *' * Non oonte-nt tTalbérer la vérité par pré« i-ilionl dans une circonstance aussi grave dans cet angoissant .conflit ou, se trouv KMi"'a'<4 un îles ' ' r-1 ' ni : - de 1 L-0t s^alholique : cette auguste et imprescry tiblc liberté de ri'.g.>.«: «i»«.-ignante pour h (1 „i,lle au temps des Césars, dos papes soi morts martyrs, pour laquelle. ^ encore, tes éviVfuos jurent, tejpur de toi •ûonsécraUon, de rnpandire Joursan^,, ticrvalore ramant » on «mw à pu^Jerco^ pîaisammenit, sans oonwSfflfcKPC: lu réser !i'uirnne sorte, (tes « în/formations » loi me f^'nfLfofî lions évidemment arrangées dans les S Sï» en vue de tromper^'opine catholique internationale sur le tw-temn 'infligé au cardinal de Malrnes et à son cle Dans 1' « Osservatore » du 15 janvier, qi nous avons sous les yeux, nous lisons, * première page, l'article «-dessous . De source allemande Le cardinal Mercier, le nonce apostolique et les prêtres Mgi L'Agence Stepham communique : Colonne, 12. — L'archevêque de Cologn cardinal von Hartmann, a obtenu du_ «u verneur général de Belgique, von Bissm que les prêtres belges internes, contre 1 quels il n'existe aucune charge, soient conduits dans leur patrie et puissent î prendre le service des âmes. Le cardinal Mercier et le Nonce aposl lique peuvent se mouvoir librement en rs< nique dans la partie soumise au gouve heur général et leur correspondance av les èvôques du pays est libre. L'Encyclique pontificale peut être puDii librement en Belgique. » Cette répétition du mot libelle — tri fois on quatre lignes ! — ferait rire si 1 iôvènements n'étaient pas si trafiques. < devine à cet excès la lourde muni re al mande. Un italien aurait su se garder cette profusion pour le moins inutile. 1 qu'est-ce que Son Excellence le Nonce Apj tolique vient Taire en relie affaire ? Qui jamais dlit que sa liberté ait couru le mo dre péril dans la Belgique allemande ? C a jamais douté que sa correspondance ses mouvements fussent parlai tenu libres ! Qui a jamais prétendu que l'an rité allemande ait j a niais entravé la lil circulation d^ l'Encyclique du Pape ? G fait trois portes ouvertes que 1* « Osser-tore » enronce lù d'un seul coup. Non, finesse romaine ne brille pas dans cet « L' « Osservatore romano » s'a-bu se s'imagine faire oublier, en claironnant la berté du Nonce et la liberté de l'Encycliqi qui ne sont, qui n'ont jamais été en eau l'attentat commis par l'autorité allemar contre la liberté personnelle du cardii Mercier, mis aux arrêts dans son paJ ■ . épiscopal, et contre la liberté de sa par d'ôvèque, que les soldats allemands on! c ■péché, en menaçant plusieurs pnMres, eu arrêtant d'antres, d'arriver a.ux îidè' Il s'abuse davantage s'il croit qu il suflit gli.ssor une... erreur entre trois vérit comme un jeton entre trois pièces auth tiques, pour lui assurer une longue ' Bible carrière. Il est faux que le cardinal Mercier ; jours pu circuler librement, en Belgi ; o|j faux que sa Lettre pastorale ail nu lue librement, dans les églises de soi: ■ côse. Les Allemands ont voulu mettre^ sceuu sur sa bouche d'évèque. Us i' pum, ils l'ont bâillonné, ils ont frappé son imprimeur, arrêté et menacé les prêtres coupables de lui avoir obéi. Non content de renouveler le geste de Ponce Pilate (Levant ila Passion de cet évOque tracassé par César pour avoir rempli ce qu'il considérait cum-ime un devoir de sa chargé, 1' « Osservatore Romauo » se met au servi-ce de César. Quand Nogaret brutalisa Boniface VIII pour lui appie ulre à obéir au roi Pbilippe-! le-Bel plutôt qu'à sa conscience do Pontife, Dieu épargna au monde le scandale suppie-! mentaire d'un catholique italien travaillant à escamoter le crime et à innocenter le criminel...Après la paix, quand la Justice de Dieu et la force de nos Alliés auront libéré notr€ pays, 1' (i Osservatore romano » sera plu: célèbre en Belgique que les plus grands, que les plus célèbres journaux des deus mondes. Nous n'épargnerons rien, pour no tre part, pour instruire les catholiques bel du secours qiu'i'l n'a pas rougi de pré ter, contre notre archevêque, contre no* pr£fr»s martyrs, aux bourreaux allemands Vous venez de l'entendre louer Tarchevêqu^ de Cologne d'avoir obtenu la libération de: prêtres "belges contre lesquels il n'existe au cime charge ! Il y en a donc, pour lui, cor ! tre lesquels il existe des charges ! Calomn'i abominable, calomnie atroce, attentat con tre la pure mémoire des prêtres assassines ; honteux quoique timide plaidoyer en faveu des bourreaux. Nous ne le laisserons pa. tomber dans l'oubli. Bien que, de tous le • tourments infligés aux prêtres et aux catho laques belges et où ceux-ci ne veulent voii selon le magnifique commentaire de leu : archevêque, qu'une salutaire épreuve, cett trahison d'une fouiMle catholique roinav ne doive pa.s être le moins cruel, les plu : humbles catholiques, dans nos plus lointain ! hameaux, en seront informés. Faute de c ' pilori, la Justice ne serait pas satisfaite, < les monuments qui sortiront du sol pou glorifier nos martyrs seraient toujours înî j chevôs. ■ À Turin comme à Rome le papier est complaisar ; —0— i Le « Mranento » de Turin, feuille pare leinent catholique, italienne et germiani piiile a publié, le même jour, c'esl-à-diie mercredi Ki, le même télégramme qi - 1' a Osservatore romano ». Il en a aggra , la perfidie par le commentaire ci-dessous « Cette information, transmise par l'âge - ce Stephan.i, vient pour le moins démo .- trer que l'incident provoqué par la lett t pastorale de réminentissime Cardinal n i pas eu d'autre suite. Il reste maintenant r connaître avec précision en quoi cet in i- dent consiste. La deuxième partie de i- télégramme prouve aussi avec quel zèle e cardinal Hartmann, archevêque de Cologr 1- correspond aux désirs exprès de S. S. £ 1- nolt XV dans la très noble lettre à 1 i- adressée par' le souverain Pontife. » n it Démontre, est admirable. Reste à conn r- tre avec précision ne l'est as m>ii Qu'est-ce qui peut rester à connaître et e qiuoi bon préciser, Momenlo, après la i a monstralion de l'agence mi-allemande, j ramptOiire et définitive à vos yeux ? Le monde entier sait que le cardinal M cier a été mis aux arrêts par l'autorité al mande pouir avoir écrit, et ordonné de k dans les églises de son diocèse, une let pastorale jugée « non conforme » par gouverneur allemand. Violence ayant laite au cardinal et ;i son clergé, cette let ■n'a été lue qu'à moitié, aux inesses du v IQ dredi Ie' janvier. Cela aussi, il n'est pas Belge qui ne le sache. C'est-à-dire que i .gouvernement prussien, en Belgique, r tend dicter la loi aux évêques et aux £ très, décide souverainement ce qui leur c, 'permis ot'Ce qui tour est défendu, réglem u- le enfin l'exercice du ministère ccclésia g, que et de la prédication. Néanmoins, p s- le catholique Momenlo, ces « précision e- ne sont pas suffisantes. Par contre, les e- plications embarrassées des agences a mandes lui semb'cnt claires comme le je o- Sa conscience apaisée par l'Evangile pr îl- sien, il déclare gravement que l'incident r- clos ! c0 Spectacle douloureux pour toute Ame tlio'iique Que les catholiques allemands, 00 se sont grandis, sous Wiuthorst, en c ballant contre Bismarck pour la liberté >is la parole de Dieu, restent impassibles es jourd'liui devant cet ait-tendat, ce n est qu )n argument de plus contre la « kultur » pi lo- sienne, corruptrice du calhorcisme de même. Mais que la presse catholique d ît, lie subisse l'effet de cet empoisonner >s- c'est plus grave, cent fois plus grave. .. a pose/, donc que l'Autriche, vctorieuse in- Oa.licie. ait eu soudainement les moyens lui réaliser le rêve de ses hommes dEtnt. et prendre sa revanche de 1859, de renie ■nt la main sur la Lombardie, la Vénélie, p lo- être le Piémont 1 Sans doute qu'en facf 1 re l'envahisseur, son Eminenoe le cardinal 'ta Turin n'eût pas été moins énergique, nu /a- patriote, moms évêque en un mot qu. la cardinal Merflfcr. Si les Aulr.cluens, •x- contents de mettre le cardinal aux arr avaient envové, dans les presbytèn?s et d o-ji les éizldses, des soldats pour saisir la le U- pastorale où il n'aurait pas manque c io lmrter ses diocésains à rester ri el^s a 3C' patrie et à leurs souverains, est-ce qu de Mumento se serait incliné devant ce c rai de force ? ii,s D'antres questions encore viennent 'île lèvres et se pressent sous la plurne. ^ m- .pronon-s sarde d'abusêr dè#to pntîerïee en lecteur. Nous aurons l'or^n-:on rv • "v-os. Fernand Nf.ura de —— — Générosité -o— vons reçu, de la part d'un gre . •s, la somme de 50 francs \ . • :i ,ivêlements chauds aux sol Nos pi-s vifs remerciements à nos g ^nt roux compatriotes. Lettre d'ieiap Une ambulance pour les nerfs du peuple Berlin, janvier 1915. Au bout die la Kaiser-Wilhelmstrasse, sur la BulowplaLz, dans un quartier populaire, s é^ève depuis peu de temps le nouveau th^/U»e libre du peuple. Il vient d'être inaugure avec un certain éclat. Un ami, dont les attaches dans le monde artistique sont nombreuses m'avait convié à oetue solennité. Tandis qu'il me désignait, dtans la salle, les principales personnalités : les deux bourgmestres de Berlin, Wermuth et Reicke, assis côte à côte au premier rang, le docteur Bruno Wille, à la grande barbe noire, promoteur de l'œuvre, je songeais à part moi au caractère étrange de celle cétrénionie en temps die guerre. Mon compagnon, cependant, me faisait admirer i l'ordonnance de l'architecture, la disposition ingénieuse des deux mille places, la technique perfectionnée de la scène. Ii me . 'v-traçait l'histoire d.e cette singulière ins-. titution,ses modestes débuts il y a. un quart . de siècle ; le théâtre du peuple était alors i ambulant ; ses membres pavaient une modeste cotisation de 50 pfennigs par mois : » h présent, ils sont 50,000 ; les deux tiers 5 sont restés des ouvriers et des petits bour- - geois. Car telle est sa conception : l'art ne - doit pas appartenir à des privilégiés, mais 3 tiiu peuple ; et il ne poursuit pas de but lu - cratif. ; Mon ami parlait avec la chaleur d'un apô c tre : il évoquait les premières de Haupt 3 mann, Strindbei'g, Bjornson, Tolstoï, exé 3 eu té es sur cette scène modeste ; il disait ses - initiatives et sa portée ; et il glorifiait 1( \ peuple allemand' de montrer tant de puis r sauce, d'application, de persévérance éclai e rôe ; d'avoir mené à bien l'œuvre entreprisi e et de la couronner, malgré les obstacles, ai s milieu de la guerre. s Sa fierté, peut-être trop justifiée, me ren o dait mal à l'aise, et je lui demandai • ^ — Etait-ce bien le moment d'inauguré r cette salle de spectacle ? A l'heure de L~ deuils, de l'effort suprême de l'Allemacrne Et n'est-il rien, dans cette manifestation qui vous choque, au milieu de si tragique conjonctures V Mon ami parut, étonné ; il me fit, ave chaleur, une réponse que je crois intéreî ,-j- sant de transcrire, à votre intention, près 11 que textuellement : — Le nouveau théâtre libre du peupl n'aurait pu venir mieux à son heure. Je il. mais nous n'avons eu autant besoin de lu v- Il a sa. place dans l'organisation de la vi< le toire. ie La guerre sera longue. Vous le save: /é Personne n'en doute plus à présent. Raj : pelez-vous ee que disait la « Frankfurtc Zeitiuntg » il y a quelques jours : (t Mal ji n- tous nos succès, nous ne nous sommes pc n- encore dégagés de la pression qui mena< re nos frontières, à l'est et à l'ouest. Notre ei 'a. netni le plus puissant et le plus redout; à ble n'a pas encore été atteint dans son i îi- nébuleuse. L'épée ne peut pas encore se r ce poser de sa sanglante besogne... Personr le ne sait encore en Allemagne, même parr e, nos dirigent s, quand la paix nous sei •e" donnée... On croit généralement que ce ne sei pas avant un an. C'est le terme que fixa récemment le tribunal de Braunsehweig "" 1 guerre, événement d'une durée indéte ,s* minée, mettait obstacle à l'administratic J de la preuve, et il avait à en évaluer , délai, conformément à un article du Co< )6~ civil. Tous nos efforts doivent se coneentr ?r. vers un même but : tenir, résister, maiail le- nir nos conquêtes. re, « Si la guerre peut se prolonger Ion Lre temps encore, disait l'empereur, avec l'ai» le de Dieu nous conquerrons une longue pai été car nos nerfs sont plus forts que ceux < ^ nos adversaires. » Par ces paroles, il no -n" révélait comment nous pouvons nous c u'n mer le plus efficacement, en vue d'obier ^ la victoire. Nous devons fortifier nos ner rJJ' C'est là une tâche nécessaire et il ( rôT temps d'y veiller. Il se produit déjà bi est des signes de défaillance dont il importe 0^" s'inquiéter. Des esprits faibles font succéder le pl îur noir pessimisme à des illusions insenséi * " Il répandent de fausses nouvelles ; ils c 11p eouragent et, tout dernièrement encore, commandant du X° corps avait à leur re ' ' pele-r les peines édictées contre eux. ' I accusent nos chefs militaires d'incapacit ils parlent tout bas de trahison ; et, n contents de nous en accabler ici, ils vc ea- jusqu'à imiport.uner de leur pessimisme r flui armées au front. )nî" « Les lettres pusillanimes que nous re de von s du pays, écrivait un soldat il y a ^ ful" de jours, ne sont pas de nature à amêlioi l,u le moral da.ns les tranchées. « Cela ne .u1" pas assez vite », au gré des gens assis |î11- cabaret devant leur verre de bière. Ils -vraient songer que nous sommes une ; ^ mée nationale et que, bien plus que l,j " Anglais et les Russes, nous avons à méi ger les vies humaines. » , Or, au bout d'un certain temps, qua la camp gne se prolonge, la lassitude n 1, i spontanément parmi les troupes. Le ma " chai von der Goltz en a signalé les ma fje f esta fions da.ns son ouvrage consacré e )ins " opérations de la deuxième armée de [C Ivoire », en 1870. T/e=prit guerrier s'affaib non il «e nroduit un décroût de la guerre. Et (\ls pend nt ces soldats de 1870 avaient vi ans imo suite ininterrompue de victoires. Ce lire Iv^n davantage ne fàut-il pas redouter 'ex- effets de cette inévitable lassitude, à v leur sent fine les efforts exigés des hommes s » \e infiniment plus considérables et que oup lones mois s'écoulent, où. immobilisées f à f^ee. Les a.rmées sont, impuissantes à m i.nx q-ner un succès décisif... J':'q Loin de les démoraliser, il est du de\ dn 1 ' opi.n i on publique, d'encourager nos tr . p.p^ Pt d'en ranimer l'ardeur. Ft si e y mêrnp se laisse abattre, ne la verrons-n> ^ pias, bientôt"", implorer lâchement une p honteuse ? Il importe au premier chef qu'elle meure inébranlable. Suffit-il de lui cr ainsi que la « Kolnisehe Zeitung » ce i iupe tin : << Patience ! Apprenez à attend i tour <t W art en lernen ! » Non pas ! Il faut en lots tenir l-i patience, occuper l'attente, fair< enre des nerfs, les soigner, les soutenir, éné- fortifier. Il est nécessaire que la vie de la nat La reprise de La BoiseSIe Nouvelle avaacs las le gois-tc-Prêtre TOUJOURS LE MAUVAIS TEMPS Paris, 19 janvier, 14 h. 55. EN BELGIQUE, il y .a une tempête de neige. La canonnade a .été intermittente. Il a neigé également DANS LA. BEGION D'ARRAS où notre artillerie lourde a fait taire à plusieurs reprises les batteries ennemies.Comme il a été dit hier, une action assez vive s'est déroulée à LA BOISELLE où, à la suite d'incendies, nous avons dû, dans la nuit du 17 ou 18 janvier, évacuer certaines positions. Nous les avons reprises le 18 janvier, au point du jour. L'ennemi n'a pas renouvelé ses attaques sur cette partie du front. DANS LE SECTEUR DE SOISSONS, le bombardement de Saint-Paul, dans la nui ' diu 17 au 18 janvier, n'a été suivi d'aucun* attaque d'infanterie et la journée a été d'ur oaline absolu. ■ iittt i i ~i ~ri iiuïTru inTn inri^Bwiiiri'iriBViiBlfSrr**^911* DANS LA VALLEE DE L'AISNE, à l'est de Soissons, et DANS LE SECTEUR DE REIMS, il y a eu des combats d'artillerie. AU NORD-OUEST Dli PONT-A-MOUSSON, nous avons enlevé un nouvel ouvra-! ge dans le Bois-le-Prêtre, où nous occupons I maintenant 500 mètres de tranchées alle-I mandes. i DANS LES VOSGES, il y a eu. une tempêtc ' dte neige. Canonnade, surtout dans le Ban de Sa.pt et dans le secteur de Tliann. COMMUNSQUE RUSSE Petrograd, 19 janvier. Au Caucase, la poursuite des Turcs, défaits à Kara-Ourgan, contiime. La bataille engagée depuis deux jouis à . Jonikioi se poursuit. Nous avons mis en déroute une partie de : la 32° division. i Sur les autres fronts, engagements partiels. ! poursuive son cours régulier. Non seule ment parce qu'il faut que nous subsisuo.i.; j et que la valeur de nos armes serait vain-, si nous succombions d'ans une crise inte L rieure, mais aussi parce que 1 activité es saine et occupe l'esprit. . Le regard fixé au loin, ne nous laisson:-: pas hypnotiser par la vision des champs de . bataille ! Eeartons-en l'obsession. Après le l travail, occuixms les loisirs. Les mères, les ' femmes, les^sœu-rs, et. les pères, et les fils ' sont restés au foyer ; ils y ont aussi leur 3 devoir et leur poste de combat. Veillons a distraire leur pensée, irrésistiblement atti-rée là-bas. Ne supprimons pas les specta-!" clés et les représentations ; multiplions-les, au contraire. Qu'ils soient patriotiques, si l'on veut : mais surtout évitons qu'ils soient _ <vnr- rraves et qu'ils évoquent les horreurs i" de la guerre. :1 A Berlin, vingt-quatre .théâtres sont ouverts au public tous les soirs ; c est un , bien ! On suggère d'accorder libre entre* aux personnes secourues, pour qu'elles ou. " blient un instant leur misère ; on propose ■é de donner des représentions ambulantef dlans les quartiers lointains, afin d évitei e aux pauvres les frais du déplacement; excel t_ lentes idées ! i- Certains de nos soldats, au front, éprou e veront peut-être quelque amertume à von >. In vie 9e poursuivre au pays avec ses ac te tivités coutumières. Ce sentiment s'expli ii (jue ; mais il est iniuste. La guerre actuelli a n'est pas tout entière dans le choc des ar mées. Elle est à la fois militaire, économi a que, morale, nerveuse.F.t, au delà des tran it cihées, le champ de bataille s'étend sur tout : rAllem^ ome. » r- Revenant au lieu où nous étions, moi n ami ajouta : le (( c',est ici, dans ce nouveau théâtre, un, le ambulance destinée au peuple et qui lu appartient. On y soigne les neirfs ! » 3r Ainsi me pn- 'a ce* A!lemand orgueilleu: e' et farouche." m.ai<= intelliaent et sévère psv chologue. N'ous tarerez de son discours toi: g- tes les leçons qu'il comporte. J'ai cru qu' ie était de mon devoir de le mettre sous le x, yeux de voks lecteurs, le F- v L" is .ir fjfh'fi initiative d'une ouvrière de Lyo ?s. >st de Pour le Cardinal Mercier et les églises belges dévastée us •s. Pauvres et riches de Lyon tiennent c lé- grande vénération le Cardinal Mercier, < le en profonde affection la Belgique. Noti •o- excellent confrère lyonnais Le Salut l'ubl [ls cite, à cet égard, une initiative des pli é ; touchantes. on Une ouvrière lyonnaise a lancé un app lit on faveur des égl'ises dévastées de Belgiqi os et cet anpel a été aussitôt entendu. Broc. ries, filons, fils d'or, d'argent, de s<o:< -e- étoffes précieuses et riches ç>n.t bientôt a eu flué, et des ouvrières, riches et pauvres, : •er sont mises a l'œuvre. Des ornements sace va dotaux ont ainsi été confectionnés qui su au destinés au Cardinal Mercier. Les travai ie- continuent et les dons affilient. u. Inutile de dire que les ouvrières pauvr les font ce travail à temps perdu chez elle Ul_ Rien n'étonne des ouvrières de Lyon, ma combien est touchante la générosité de c nd petits ! nîf Une femme apporte un jour une allianct <( Je suis pauvre, dit-elle, je ne puis donn ni_ rien de plus... Voulez-vous accepter cet a ,1Y neau pour un vase sacré. » la Une autre offre une paire de boucles d i;f. reilles. ee' Une autre, un camée. k;iï Une autre, sa robe de mariée : « Pourr m- t-clle sei-vir ? » demande-1-el<e tmiidemei Un jour c'est un magnifique Christ, se ré- venir de famille, qui reçut le dernier sou-r >rtt de tous les parents. Une sœur et son lie de l'offrent. Le frère est prêtre. « Nous le d< 1Cp I inions au presbytère, mais nous le de nr lions, à la Belgique ; l'image du grand ^ cri fié con vient à celle qui s'est sacrifiée po rvîr nous. » , ou- les lettres d'enfant ne sont pas rares. 1 |iG_ voici quelques-unes : >us „ pour les ornements des églises de B aix grque ; Jésus," sauvez la France ; gard< nous papa ! : un franc. » de- « Marie, Jean, Antoine, Odille Riehai i er leurs étrennes pour la Belgique : 100 fr. > na- Divers'dons anonymes : 144 francs. e j » Pour la Belgique, mes étrennes de jeu -re. fille : 150 francs. » i la Est-il vraiment rien de plus noble et les plus fraternel ? Ah ! Lyon tiendra dés mais une large place dans la reconnu ion sancc de nos cœurs 1 A8 Janvier 1871 18 tXanvier 1915 Il y avait hier, 18 janvier, quarante-quatre ans que Guillaume Ior, grand-père du Kaiser, ce.gnait, au i'alais de Versaiiles, aans la Galerie des Glaces, qui vit toutes les gloires de la monarchie française, la couronne impériale. Six mois de guerre avaient permis à la Prusse et aux Etats de 1 Allemagne du Sud d'abattre l'empire français à Sedan, de prendre l'armée de Metz, d'affamer Paris et de réduire la résistance suprême de la France dans l'Est et sur la Loire. Où en sont-ils aujourd'hui ? ! Sait-on qiie Guillaume I'r, qui était têtu connue un Prussien doublé d'un Hohen-zollem, entendait être sacré « Kaiser von ! Deutscliland » et non point « Deutscher ! Kaiser » ? Bismarck eut beau lui représen-■ | ter que la Bavière ne consentirait jamais i à reconnaître un Empereur d'Allemagne. ; le vieux roi ne cédait pas, et la nuit même ' qui précéda le sacre, malgré l'intervention pressante du Kronprinz Frédéric, il s'obstinait encore. Le lendemain, au moment de l'acclama- • tion, la difficulté fut résolue par levéne- • ment. On. cria : « Hoch » pour le kaiseï - et pour l'Allemagne. î Mais Guillaume Ier ne fut cependant que - l'Empereur Allemand et non l'Empereur - d'Allemagne. Guillaume TI sera-t-il encore demain ï « Deutscher Kaiser » ? i Leurs pillages i A maintes reprises déjà, nous avons stig t matisé la conduite des Allemands qui, { - Bruxelles, ont vraiment mis au pillage le: - hôtels ministériels et les bâtiments publics I enlevamt le plus souvent tous les meubles s les œuvres d'art, les pianos, les vins de: caves. Ils se conduisent, d'ailleurs, dans leî - hôtels ministériels, comme des goujats ils y font sécher leur linge et pour accro il cher les cordes ils clouent à même les boi sériés et les portes peintes et sculptées. Nous apprenons qulls viennent mainte nant de mettre en coupe réglée l'adminis tration des postes, où ils ont pris notnm S ment les presses, les meubles et les casier de l'office des chèques, les ta-bles téléphe n niques, les appareils télégraphiques, etc. e ' * » înln d Jtlps 3l II Beaux gestes y Nous avons eu l'occasion ù diverses r< prises de signaler la cordialité et l'efficacil :,c des sympathies russes à l'égard des Belge; , Nous ne pouvons pas passer sous silène • les faits suivants qui parviennent à noti connaissance. La 4" compagnie d'infanterie do milic ,s d'Ekaterinoslaff a envoyé ù M. de Broqu' ?■ ville, ministre de la guerre, G0 francs pot It les soldats be'ges blessés. La commune de Jam lui a envoyé c , . même 2.G70 francs pour les soldats belge ' ' La Société des négociants et marchant " d'Irkoutsk, en Sibérie, a envoyé 1.340 frani pour lea familles des soldats belges. Nous sommes particulièrement sonsibli aux beaux gestes qui se multiplient en Bu sie d'Europe comme en Russie d'Asie. a- ' «. A l'ordre du Jour nr . 's- Nous avons publié, dans notre démit n- numéro, une longue liste d'officiers, de sou a- officiers et de soldats, qui viennent d'êti ur décorés de nos Ordres Nationaux pour lei intrépidité et leur vaillance. ,-n Dans le « Moniteur », chacun des arrêt, roviaux est accompagné d'une brève me tion relatant l'exploit accompli par le mil taire décoré. Très bien ! Cette citation ù l'ordre du joi de la Nation est la plus belle récompom 'd' qui puisse être donnée è la .bravoure el noi espérons que l'on persistera dans cette tr dition. 110 Nous voudrions reproduire, le m Moniteur tout entier ?.l ne point nous borner ù m de simple nt sèche nomenclature des noms i >r- nos héros. Faute de place, nous y somm is- cependant réduits et nos lecteurs voudro: bien nous en excuser. Les aiieinaiias i iiDaiors 0ES MAISONS INCENDIEES. — DES Cl« VjLS FUSILLES. — LE BOMBARDEMENTUn collaborateur de la « Métropole » de Londres, a rencontré à Flessingue un habitant de Rouler s qui a été fait prisonnier par les Allemands et qui est parvenu à s'enfuir. Le témoin, absolument digne de foi, a fourni de nombreux renseignements sur les horreurs dont sa ville natale a été le théâtre. d Roulers a été bombardé deux fois, puis partiellement incendié par les Allemands qui ont pratiqué, dans toute sa beauté, leur système de terrorisa lion. « Le premier bombardement a eu lieu le lundi 19 octobre et a duré trois heures d'horloge. Il a commencé à une heure et demie de relevée pour se tenniner à quatre heures et demie. C'est celui qui a causé le plus de dégâts. Quelques jours plus tard, pendant que la ville était occupée par les soldats d'Attila II, un second bombardement a eu lieu pendant la nuit, mais il n'a duré que quelques minutes. Des artilleurs allemands ivres avaient pointé un canon sur Roulers au lieu de le diriger sur Pass-chendaeJe.(( Le 19 octobre, quelques cinq cents obus sont tombés dans la ville. Selon leur louable habitude, les Allemands avaient pris pour cible l'église Saint-Amand. Les maisons les plus endommagées du chef du bombardement sont , celles Moer-inan-Van Ifout., Vanneste-Degrcndele, De-rienne-Beeuwsaert, Demeester (tapissier), Lagae-Claes,café Saint-Georges,café 't Trap-ke, Saais, Florent Dammnn,Gaston Vallavs, le « Vieux-Roulers », le <i Bourgogne », Van Canneyt, Breenieersch, Louis Maréchal, Albert Lefèvre, Claes, banque « Crédit Liégeois », Mme Carlier, etc., sans parler, évidemment, de l'église Saint-Amand elle-même I » Les civils servent de bouclier Immédiatement après le bombardement, les Allemands entrèrent dans la ville et leur premier soin fut de se servir de civils comme bouclier : « Habitant du côté de la ville par où les Allemands firent leur entrée, j'étais resté prudemment dans une cave, en compagnie de mon frère, en entendant les coups de ieu. Tout à coup, nous entendîmes des coups de crosse de fusil sur la porte. Nous allâmes ouvrir et nous nous trouvâmes en présence d'un groupe de soldats allemands qui, sans autre explication, nous tirèrent brutalement dans la rue, où il y avait déjà plusieuis aunes civils. Je puis citer leurs noms. C'étaient notamment MM. Buzine, Cause, le père Gheysens et ses trois fils, M. Emile Duyvewaerdt,son fils Valère,tous bourgeoii connus, puis des ouvriers dont j'ignore Ici noms. « On nous fouilla d'abord des pieds à la tête, sans résultat naturellement, puis on nous rangea deux par deux et on nous fil marcher lentement'au milieu de la rue, dans le feu direct des tirailleurs français en retrait. Ceux-ci liraient de. presque tous les coins de la rue, surtout de la rue venant du cimetière, et dans les environs de Koorts-ka.ppelle. Les Allemands, eux, se défilaient en rampant le long des maisons et dans les fossés. « Au moindre recul, au moindre ralentissement., ils nous menaçaient de leurs gros révolvers en criant : « Kein Mitlèiden 1 Vor. . warts . » (Pas de pitié ! En avant ) « Bien entendu, les balles ne cessaient de siffler autour de nous et de temps en temps un civil s'abattait, blessé. De ce nombre, fut M. Valère Duyvewaerdt, qui reçut trois balles, dont une dans le ventre, et qui en a cependant réchappé. M. Bu sine a vu tomber J successivement à ses côtés trois ouvriers. . « Cette horrible situation dura jusqu'à ce ' que notre groupe fut arrivé aux confins de ; la ville, où les Allemands trouvèrent des 5 abris naturels pour poursuivre les Français en retraite. On nous permit alors de rentrer • chez nous ! » « Je ne vous décrirai pas les horribles an-" goisses par lesquelles nous avons passé pen- - dant ces atroces minutes. » On met le feu aux maisons el aux fabriques (( Revenus en ville, un autre spectacle - nous attendait. Les Allemands, furieux des - pertes que les Français leur avaient inl'Ii-5 gées, criaient. : « Man bat geschossen » et - commençaient à se "venger par l'incendie. Selon le procédé connu, ils entraient dans _ les maisons, brisaient le mobilier, en faisaient un las au rez-de-chaussée, l'arrosaient de pétrole et y mettaient le feu en y jetant leurs fameuses baguettes incendiaires en celluloïd : la u cinquième arme » travaillait 1 « Les huileries ITostens-Houtsaeger, De-keukelaere et Dumoulin, ainsi que les ate-i- liers Dammen-Croes sont en cendres. La é brasserie Rodenbach a pu échapper à la ruine en versant aux Allemands, sans reçu e naturellement, une somme de 20.000 francs, e La maison de M. Maurice Carlier et la brasserie « De Doom » ont frisé de près le sinis-e tre. Elles étaient déjà « préparées » à la ben- ziiie quand contre-ordre est venu, r « Parmi les immeubles incendiés, je cite de mémoire la ferme de M. Paul Kneùt,Der-e devn'sreke, et presque toutes les maisons 5. situées derrière l'église Notre-Dame entre la s chaussée d'Ardoye et le gravier sur la route ;s de Cachtem, une~ trentaine de maisons de la Nieuwmarkt, entre autres, la petite fabrique ;s des frères de Karel Stragier, plusieurs fer-3_ mes dans les environs de Koortskapelle, la maison de Mlle Eugénie Callebert,deux mai-_ sons à côté et celle de M. Alidor Feys, etc. La fusillade de civils Parmi les civils fusillés, je cite : M. Deboisere, directeur des usines Ch.Dc« brouckôire ; T M. Oscar Reynaerl, routier vers Ypres ; f" M. Cardioen, marchand de levure ; e M. Barri, marchand de légumes et café-ir Lier ; M. Elie Prencel et sa femme, rue du Sud ; ■s M. Dubois, pLafonneur ; Mune DekeuKeilaere, âgée de quatre-vingts l' ans, assassinée, puis jetée a l'eau. Le patron dlu café « De Xramstatie », !I chaussée de Dixmuide, qui a eu le ventre 'ç ouvert à coups de baïonnette après avoir j vu son fils âgé de seize ans fusillé sous ses propres yeux. Le cafetier Borri fut abattu d'un coup do ré vol vor sur Fetsealiiea" die sa cave parce-le qu'il n'avait pas ouvert assez vite. Cela fait, >s ses assassin® placèrent sa femme et ses il deux enfants, dont l'aîné a treize ans, devant la maison, et l'incendièrent avec tout

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods