Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 03 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 19 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/b56d21sj51/
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LE XX SIECLE rédaction & administration ff» pue de la Unirai — LE HAT® téléphone : Le Havre n" 14.05 directeur : FffiMM «QUI Tontes tes communications concernâti la rédaction douent être adressée i sti"',rue de la Bourse,Le Havre. LONOON OFFICE: g1, Panton Street ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois. o 7 fr. 50 par tHrno6tr® Angleterre.... 2 sh.6 d. par mois. » 7îh.9d. par tri nastr* Autres pays.. 3 fr. » par mois. * . 8 fr. » par trimestre PUBLICITÉ S'adress&r à l'Administration du journal Ail Havre ou à Londres Anngncos 4* page: Ofr. 43 la ligne Petitesannonces4* paga: Ofr.301aligne Les petitc9 annonces sont également reçues à la Société Européene du Publicité, jo, rue delà Victoire, Paris, qui en «s le monopole pour l'aris. Quotidien belge paraissant au Havre iiiiiÉÉltflifê Tel est le titre d'un intéressant ouvrage mi vient de paraître en France- Maurice Barrés s'est chargé de présenter I.jrf-r public : M. Alexis Delaire, an-LeS élève de l'Ecole polytechnique, qui fut rendant vingt deux ans le secrétaire géne-«l de la soWété d'économie sociale et des ftoions de la paix sociale, les ueux giuu-S d'études et d'action fondés par Le Play «foui vient de mourir dans sa Wtre-vingtième année, , après avoir corrigé les Sat i&pïTde Le Play a. travaillé pour le bien de la France, jusquà la euprè- nlBareès "comme il Va fait dans tant d'arti-cles Ssp'irés p™ le plus noble triotisme, avec cette netteté, cette lucidité adimra-hlc nui en font un des plus grands écn-S de ce temps, fixe les base du profelè-me.« Interrogez oui vous voudrez, dit-il; tftferro-JL Steet civils : (pourquoi faisons-nous la &£e ?Pour que la guerre ne recommence plus. *TIu lendemain do la gloire, nous voulons obtenir du traité de paix la quasi certitude que ;nOS fîis et petit-fils recueillant to fruit d un tra-•ânuc effort, jouiront de la sécurité en face d€ %, Germant désarmée. » Obligés par l'agression allemande, nous avons engagé notre existence et celle des nôtres, note vio personnelle et celle de nos enfants: nous ne devons pus laisser notre œuvre a dem; Hi-achevée. Quand! arrivera l'heure du trauté, nous devrons tous, tant que nous sommes, sa-raûfier nos préjugés, nos opinions anteraeure-mont. énoncées, notre amour-propre, pour n< lonsidércr Que 'l'intérêt de la patrie française «on salulsa grandeur.Ln question des clauses ai traité doit -être abordée comme une siKte d< réalités et Abstraction faîte de toute idéologie » ... Nos 'soldais ne se battent pas pour appti jruer les décisions des Congrès socialistes cl Doua' qu-î demain l'Internationale puisse réta blii* des comités à Berlin et a Vienne. Nou n'avons aucun ménagement à garder .pour le. Intérêts de Y Internationale. Nous ne rêvons d< reprendre aucune amitié avec les Boches, so 'àalfetes ou non. 11 s'agit par-dessus tout d'a= saré la sécurité de la France, pour que noi fils et pelits-fils ne courent pas, une fois d© pju d'effroyables risques. ,) Nos soldats acceptent de mourir pour le sa lut de la France, et pour rien d'auitrc. Ils veu lent sauver la France et désarmer l'Alterna gnc. Cette nécessité s'impose à tous nos esprits. * * Ces fortes paroles ne s'appliquent-ellei pas aussi bien à la Belgique qu'à la Fran ce ? Nos soldats se battent-ils pour la réali sation de tel ou tel programme politique d'avant la guerre ? Se battent-ils pour que le bureau socia liste international ne subisse aucun chan gement ? Non, n'est-ce pas ? L'esprit de conquête ne nous anime pas mais nous voulons la sécurité future de 1; lteinique ; nous mitons ainsisi, coa-hnie le (1 Barrés, pour que cela ne recommence plus Pour que cela ne recommence plus { faut des sûretés. Lesquelles ? C'est un économiste qui nous répond, ui économiste d'une autoa-iié incontestable. « Si, de concert avec leurs alliés, di M. Délaire, la France et la Belgique lu enlèvent le pays rhénan, c'est pour assu rer k protection nécessaire à leurs fron tières et garantir la paix durable à l'Eu yope. Ces! leur droit et leur devoir, et c'es elles qu'il incombe de choisir la forme c la nature des garanties les plus sûres pou atteindre le but suprême : la tranquillité d l'avenir. . ... «i Là Belgique, continue-t-il, s'araiex. ra les régences et les villes d'Aix-la-Chr pelle, Cologne et Dusseldorf. L'extrémii se.pientrion-vu.e de la province rhénane ne s distingue de la Hollande ni par la natur des lieux, ni par le caractère des popuh fions ; il conviendra sa.ns doute de la r< server pour un échange -avec les Pays Bas, en vue du règlement de la question d 1 Escaut et de la disparition de la quasi-ei clave de Maestricht tant de fois disputé et attribuée à la Hollande dans le part, ge du Limbourg par le traité de 1839 : « Ceux qu'obsède toujours l'idée de n; tionalité ne manquent pas de dire que 1 Belgique est dc-|a u-ne inon>.t.i-^-jiie a où deux races différentes se contiennei l'une l'autre ; si on lui attribue un fo cuuu igent allemand et déjà on représen les Waillons écrasés par les Flamands un aux Allemands. H semble que ce soit s'ex gérer fort un danger possible, mais nu 11 ment insurmontable. D'une part la BcJg i d • leniilr'«s épreuves, a cinien son unité nationale, assez forte aujoui d'hui pour absorber un contingent no veau. D'autre part, celui-ci est moins ail ma.nd qu'on ne le pense • les populatioi rhénanes ont beaucoup souffert, d'étee so-mises à la monarchie de Berlin, et, si cl h ont subi une germanisation continue, ell ont du moins opposé une antipathie persi tante à la culture prussienne. A la vérit bien des prévisions ont été trompées. Gu kume II a été partout servi par ses soci listes, ses évoques, se9 cardinaux et înên se9 jésuites pour le défendre jusqu'à Rom Mais certes bien des idées et des sentimen changeront quand aura sombré, dans défaite, le prestige mondial de l'empire £ lemand. Quoiqu'il en soit, il semble que beaucoi de Belges manifestent de vives apréhe sions : ils pensent que leur patrie n'est pi assez forte pour absorber deux miillioi de sujets allemands. En attendant, bc nons-nous à faire observer que s'il parî Nécessaire do fortifier l'élément waîl< dans la Belgique agi'an die, on pourrait t tn'uier à celle-ci le grand-duché de L xembourg, prolongement naturel du L xemibourg" belge. » Voilà donc comment un économiste fra çais envisage le problème qui s'ouvre c vant nous. Comme le dit M. Delaire, la France d< prendre le Bhin jusqu'aux delà de Wes avec des tètes de Pont sur la rive droi Si nous ki laissons occupei* seule la oc rmiN nous dérobons au deve d'assurer nous-mêmes notre défense, no nous déchargeons sur elle de ce soin. 3 serait-elle pas un jour en droit de no faire payer cette charge qu'elle aurait i f ' ' N "n= en ii-w re\'enii. n <(»mTV3 froilA l'ière où non- devions payer les çamiso M. Delaire envisage aussi un problème qui préoccupe beaucoup les Belges : la condition des annexés dans la province rhénane. Il eut pu recourir aux méthodes que préconisaient les ijoclies à notre égard on. d ils se croyaient sûrs de la victoire. Mais les Français et les Belges ne sont pas des Boches. <i 11 a é(6 démontré, dit-il, que les pays rhên ms, dans lo passé et jusqu'à une date récente, avaient plus de sympathie pour la France que pour la Prusse. A juste titre, nous pouvons donc avoir l'ambition de les assimiler peu à peu, comme l'Alsace l'a été si heureusement sous Louis XIV. Toutefois, il ne saurait s'agir de donner immédiatement et en masse aux Hhénans lia nationalité française, avec tous ses droits et ses devoirs. La Convention elle-même, quoique nos soldats eussent été accueillis en libérateurs et que l'élan révolutionnaire fut le même des deux côtés de la frontière, a bien annexé le territoire, mais sans accorder aux Rhénans les pleins droits do citoyens français. Un stage est nécessaire, surtout aujourd'hui que la province nous est attribuée pour la défense de nos frontières après une guerre longue et ac-liarnée. Tous les Rhénans actuels (sauf à exclure peut-être ceux qui sans racines dans le pays sont des immigrés récents) seraient ainsi des Français accomplissant leur stage. Us jouiraient des droits civils à la condition, bien entendu, que leur attitude soit correcte et ne cause aucun trouble ; autrement ils seraient expulsés dans l'intérêt de la paix publique. Nalurellemenl les étrangers-amis, dans les limites lixéc? par les conventions de leur patrie avec !a France, auraient ces mêmes droils. Au con traire, il importe de Iles refuser absolument anx étrangers-ennemis, aux Allemands,qui , faudra soumettre au régime des passeports. des permis de séjour et auxquels il sera in , terdit de posséder un immeuble, d'exerc?] . une industrie ou un commerce, d'organisé] des sociétés, etc... » Gertains Français estiment que le temp. ; du slago ne pourra pas être inférieur a qjuin ; ze ans. Nous pensons, pour ce qui oonœin. ; la Belgique, que ce temps est loin d'être tre] - long. Nos précautions doivent être plu s grandes et plus rigoureuses que celles de II ; France, vu les difficultés qui effraient en corc quelques-uns de nos compatriotes. I - faudra une vigilante rigueui- pour se défen - dre contre les Allemands, mais il faudra h tact a l'égard de ceux que l'on déprussiani ° sera pour en faire de nouveau des Belges Le livre de M. Delaire est pleip de haut enseignements. Ceux que préoccupent le } problèmes de demain le liront fort utilement Maurice des OMBIAUX. ; LE PARTI DELA PATRIE »o« An cO'Ud's de la dernière séance du Consei communal de Bruxelles, M. le notaire Bau wens, faisant l'éloge de son collègue fei , M. Laurent Vandersmisseri, a prononcé ce, i belles paroles : « Cest un des nôtres qui es i mort, car tous, nous ne connaissons plu . qu'un parti : le parti de la Patrie ! » 1 Noble langage. i ta Hollande prend soudain des précaution ^ »o« i UN MYSTFKTI f X CONSEIL. — IUPPE DES MILITAIRES EN CONGE ET KEQUJSITIONS. — UNE SEA NCE SECRETE DE LA CHAMBRE. f Le n Telegraaf d, d'Amsterdam, a pi 1 blié sam-idi l'information suivanlo : r e n Les personnab'tés les plus en vue ai partenant aux armées do terre et de m< .. se sont réunies en conférence, de boni . heure, vendredi matin, avec le directeur d é cabinet de la reine et le ministre des affr e res étrangères. On dit que la convœntîr e de la seconde Chambre, en séance secrèt est Imminente. !- En même temps que cette information c " 'l'elcgraaf )>, les déniches de Hollniic e nous apprennent que toutes les nermissior l- t^ou'' les offieiers et les soldats dos fnjvi e de f»erre et de mer viennent d'être su|)pr 1- méas, sauf celles accordées nr les mini très de la guerre et de la marine. L_ De nhi* le gouve'TieTnen{ a bnismiemei a réquisitionné vendredi soir, tous les w, p gons de marchandises. T-es commenJtai.res de la presse hollai ^ da.ise ne nous renseignent noint sur I^s ra-,e ses de ces mesures sondâmes. Aucun fou lg noi np fnU nllnSiAn au fomîlîaffe des navi»'( l_ holl»ndai« nnr los Al'emnaids. excepté 1 « Nieiiwe Rotierdamsche Courant » germ ^ nophiîel qui écrit : té « L'affaire du « Tubantia » n'est pas cause du malaise actuel. nrion-'V. <ir 2- être recherchée c7nns Ta situation généra 2_ oui, cl'aorés les informations nui n^us na IS viennent, rentre ou doit, rentrer dans n1 i_ phase qui doit nrovomier d« ^ nart de noU navs une attention toute spéciale. » îs A noler l'explication, du » Nieuws vc s- den Dag » : f'' « T,.'i ten®Tnr. éventuelle de nos rannor avec l'étranger peut aussi bien se rapport a" a la guerre en Europe qu'aux affaires 1 ie lindc. » e. ^ - les opérations russe ip — "" DANS LA REGTON DE KOLKI, ALL 13 MANDS SONT OBLXGES DXVACUER LEUR PREMIERE LIGNE ■it Pétrograd, 1er avril. — Officiel. — Les • )n lemand s ont continué à bombarder la tète it- ponl, d'UI^skull ; ils ont entamé l'attaque q u- a été repoussée .pa-r notre feu. i- Dans la même région La crue des eaux obligé l'enaicmi à s'installer isur les parape n- <le ses tranchées, mais nous l'avons obi if e- ;par notre feu d'artillerie, à rentrer dans 1 tranchées. >it Une de nos hallories a abattu un aérop il, ne allemand qui ;>lanait sur nos positions ,e. sud de Licvenhof. n- Daais la. région do Dvinsk, notre ortilloi iir a canonné avec succès un train ennemi □s gare <le Tounmont. <Ic Dans la région au sud-est de Kolki, l'c us nemi a abandonné la première ligne de ï is- tranchées et s'est replié sur la Seconde, ou Pendant une dos atfcacfues repoussées )i ir- sur la Strypa moyenne, nous avons fait ns prisonnier?, et .ramassé un grand nombre LA GULRRE VUE DE LONDRES — Iffliasiils et émotions (Correspondance particulière du, XXe Siècle) Londres, le 31 mars 1916. La guerre a presque passé au second plan, ces derniers jours. Avant le communiqué ofticiel, avant les nouvelles de la mer du Nord, avant les « tuyaux » sur l'Allemagne, ce qu'on attend chaque matin i anxieusement, ce sont des nouvelles de sir Ernest Shackleton. Quelque respect, quelque admiration que nous éprouvions pour l'illustre explorateur, nous ne laissons pas d'être un peu étonnis. Qu'un homme s'occupe d'une conquête plus scientifique que matérielle, quand tout son pays doit lutter contre la conquête des Barbares, cela ne s'accorde pas très facilement avec nos idées. Nous songeons à la nation qui tient tête dons la lutte, à cette Franco dans laquelle toutes les forces, morales et physiques, sont employées dans la lutte contre l'ennemi. L'intérêt porté à quelque chose ou quel qu'un se trouvant si loin d'un des front* de bataille, nous le concevons mal. Quant Verdun fui en danger,nous n'avons eu qu'ur nom aux lèvres et dans le coïur : Petain Et nous savons qu'il y a d'innombrables Petain dans les armées de.la République qu'il v en a par toute la France, soldats travailleurs, intellectuels, et qu'ils se son tous off-crls à elle pour le grand oombat. Ici, c'est un antre sentiment qui domine Même ne le partageant pas, il faudrait si • garder d'en méconnaître la particulière no ' blesse. La France a réuni et bandé tout ses forces contre l'ennemi : ce faisant, ^ell< i reconnaît implicitement son pouvoir. L'An . gilet erre n'y a pas consenti encore. Kl t ■ > n'admet pas que l'adversaire lui impose s; > loi. Elle n'admet pas — eu à peine ---- qu< ; son commerce et ses libertés subissen i quelques restrictions. Elle veut vivre sa vi normale, — ou tout au moins (le fait impoi 1 te ici plus que partout ailleurs), en consei - ver l'apparence. i C'est pourquoi les théâtres fonctionnent - les . cinémas sont combles, les restaurant le soir, pleins d'un rr | tde élégant,— et c'e= ? pourquoi sir Ernest Sbacklelon risque sa v.' ? pour la gloire de son pays en combattan V3 froid de l'Antarctique, adversaire plus s l-cncicux que les 13# hes-, mais aussi torr. blc. C'est j)oui*quoi l'Angleterre en fait u } héros à l'égal de ses coin patriotes qui cou battirent à Mons ou à Ypres. 1 De l'Angleterre, \uqs ne pouvez attendi un changement que très faible e>t très len ' C'est, à certains égards, sa faiblesse. C'e; 9. aussi une inçonlestable force. Line force, l cause de la sûreté qu'elle donne. Une l'a 3 l>lessc, car cette tendance peut faire mécoi .naître les leçons de la réalité. Quand une idée est ancrée dans l'csjn du peuple, elle y demeure. On est fier, ic des soldats. L'armée britannique, les noi 0 veaux cadres, l'équipement, le ravitaill ment, font l'objet d'une juste admiratioa Tout cela disparaît, et la grandeua* de l'é fort fait ,des résultats obtenus, — «levai L cet orgeuil héréditaire : la Grande Flotte Un mot. sur la Flotte touche les fibres < l'Anglais plus qu'un discours sur l'armé Je vous ai dit, il y a quelques mois, l'ir i- pression causée par la bataille de Char pagne. Elle n'est comparable en rien ù rumeur immense produite, la semaine de )- nière, par cette nouvelle : une bataille dai ;r la Mer du Nord. ie II s'agissait, en réalité, de moins que rie n quatre torpilleurs anglais ayant pris < i- chasse el mis en fuite trois navires ail n mands. Mais ces torpilleurs, c'était un mo î, ceau de la gloire séculaire, de l'incompar blc héritage ; c'était le passé magnifiqu l} ce passé qui, pour tout insulaire, se res ;c me, par dessus tout, en un mot : Nelson ,3 Kt c'est pourquoi que ce public, que la b «s taille de Champagne avait laissé presqi i- calme!, stationnait devant les affiches « 5- lisant à voix haute, avec la plus vivo ai mation : <« Une bataille dans la Mer < it Nord ! » i. * 1 > s !_ Beaucoup d'Anglais, de grand" sens et « j. givmd cœur, ont protesté depuis longtem (i. contre cette impassibilité traditonnelle, refus de se rendre à certain!s évidences, o L'un des plus éloquents et des plus éco a- tés d'entre eux est certainement Lo Northdiffe. . 11 revient de Verdun. Le m XX0 Siècle » publié un important extrait de sa longue ,, passionnante appréciation sur la grande L taille. Depuis lors, heancoup d'articles très i téressants ont été écrits par lui sur le îr me sujet. Il est difficile de les passer so silence. D'abord, parce qu'ils émanent d'i n journaliste de race, brillamment doué puissamment organisé. Ensuite, parce q ts la personnalité île leur auteur leur don p,r un énorme retentissement. le Lord Northcliffe a eonsaeré plusieurs i tioles ù l'armée anglaise en France : un _ Joffre et au général Petain, un autre . merveilleux ravitaillement des années die R République. El tout cela, pleins de l'ai tiourré de chiffres précis, de documents ' vanls, — se traduit en un immense él; d'admiration pow la France. g. Lord Northcliffffe a osé écrire, on temps où la phrase sonnait comme un f rrilège aux oreilles puritaines : « Le m heur, c'est que l'Angleterre ne connait p il- la guerre : elle n'a pas été envahie. » [le Aujourd'hui, il dit longuement ce qu'il ui vu à Verdun, et ce que Verdun lui suçjj re. Il pense que nous assistons actuellenV a à une simple accalmie. Il croit que les Al :ls mands se sont condamnés eux-mêmes ;é. poursuivre 'leur entreprise. M le croit — es l'espère : car plus les Allemands attaqi ront, plus leur échec s'accentuera, a- Il sait comment ils seront reçus. Il a m la résistance française devant Verdun. tente de la décrire, puis il ajoute : « L ■ie mots nie manquent pour cela. » 2ïï Et il est surtout un de ceux à qui les nu ont le plus rarement manqué, n- GUTT — Amsterdam, 1er avril. — un ineeni or s'est déclaré à la poudrerie de Troisdo prés de Cologne. De nojnbrcuses personî: Je ont été tuées, mais il y a eu peu de dégi Nous voulons étendre notre idéal... Belle pensée que développe notre excellent confrère QiarJes Bernard, en conclusion d'un ai'ticle de 1' « Echo PeJge i) du 18 mars : « Nous avons peur, nous, que, si la Belgique redevient un jour cette petite Belgique qu'elle sera si elle redevient elle-même par l'impuissance de î'Allemagne à la faire esclave, plutôt que par la volonté des alliés et la sienne propre à redevenir i libre, les terribles événements d'aujourd'hui qui ont ruiné son bien-être matériel i n'a, portent point avec eux les compensa-i tions morales due nous en attendons. Ivilais j cela ne sera pas. » En somme, conclut notre ami, après que nous eûmes tenté de combattre ses vues pessimistes, tout dépendra du point de savoir si le *toi rentrer» à Bruxelles à cheval ou non. » En effet, et c'est à la fois poser et résoudre la question dans une image saisissante. Le 3 août 1014, devant Progression allemande, a trouvé la Belgique unie dans un magnifique élan pour sa défense. Le ... 1916 ?, où les alliés remporteront enfin la victoire, retrouvera la Belgique unie dans un même idéal de grandeur. Et qu'on entende point par là.les fumées de vagues rêves annexionnistes ou d'un impérialisme de mauvais aloi. Non. Ce sera la volonté réfléchie d'une na-: tion de sent millions d'hommes qui aura payé de son s°ng le droit, de se garantir désormais autrement que par des ch.:ffons , de panier contre une agression nouvelle et de renverser les dernières barrières îveio-îiques qui s'onuosent au plein développe-; ment de ses destinées. Attendons avec confiance. L'espérance 5 qu'un simple signe de la victoire fait naître ; au cœur des Belges restés au pays est une - preuve qu'au jour où cette victoire sera » devenue une réalité ils seront tous avec i nous .» LESFA1TSDU JOUil t Le gouvernement français vient 'le con- » fier à M. Denys Cochin, ministre d'Etat. In I présidence il a u Comité pour lu restriction - îles approvisionnements et du comment - iivec l'ennemi n, Qu'on appelle habituelle1 } rut t,i « Comité des restrictions i>. M. Denys Cochin sera donc, cil qvthjin sorte, le ministre du blocus. [V\AVW1AWW1 Tous les journaux soulignent t'eiUrcvui a que M. Asquith a eue à Rome, samedi, uïci '• ie nape Benoit .XV. L'entretien a duré une demi-heure, et i e: deux interlocuteurs s'en sont montrés égale me n (satisfaits. Le Pape en a, dit-on, ex '■ primé à son entourage son vii contente ment. il i, WVWVVXVVWI 1- . }- Au moment de quitter sol français, l i. [jencrai Cadorna a- envoyé, de la gare d f- Modane, deux dépêches au général Joffre c it au général Douglas Ilaig, exprimani La sgni ! pathîe et Vadmiration de Varmée ilalicnn [e pour les vaillantes armées de France e ?. d'Angleterre. (VVWVVVWvWl \- 'x M. Bomber g. ministre d'Allemagne . l>" Berne, en attendant des instructions de Bct ls lin, a présenté ses vifs regrets personnel au sujet des bombes jetées sur Porrentrw ^ par des aviateurs allemands. G- l/VWVWVVWW j. l.es Puissances alliées ont demandé Athènes des explications au sujet de la pol tique grecque en Uaule-Epire. Dans sa rc j ponse, le gouvernement grec s'est efforr i'. de faire ressortir aue les décisions prise !0 par lui n'avaient dans son esprit qu'un ce ;n raclère de mesure provisoire. II * umtivvwii tu M. Skouloudis, premier ministre d*i Gréa a déclaré a la Chambre que le gouvernemer , fjrec a adressé des représentations énerg . gués au gouvernement bulgare et aux allié ^ de la Bulgarie au sujet des agissements < JL des violences des Bulgares en Macédoine t u_ sur le territoire grec. id (VWVVVWWW! a Le général Kotescu a été nommé cht et d-élat-major de. Vannée roumaine. H a- comme adjoint le général Christesco. élèx. de Vécole supérieure de guerre de France. n- ê- rVVVWVWVVWI js m Le Canada a enrôlé jusqu'à ce joh et 2$0.000 combattants ; le déchet a été <i 10 -5'],7<X) et la guerre coûtait au Canada, fi février, 035 millions d<' francs. Un nouvel emprunt de guerre, de v.n mi i- liœr/1 deux cent cinquante millions de franc, à va être lancé. m la J Nos listes l de prisoenlers ra- ",):l L'accueil fait par le ])ul>lic à la liste th. 113 prisonniers que nous avons publiée naguèt a montré qu'elle répondait à un bcsoii a Pour satisfaire, au désir qui nous a été e. primé, nous nous sommes vus obligés t nt procéder à un tirage supplémentaire. C tirage est naturellement réduit et nous a I nageons tous ceux qui désirent se procurt 11 celle brochure à n°us envoyer sans retai lc" leur souscription. Rappelons qu'elle contient, en VING'l nt QUATRE FACES DE GRAND FORMAI II les noms de quelques milliers rie mililairt Cï< belges dont les noms sont compris enti , la lettre A el VET inclus. ,ls Cette brochure, d'un si grand intérêt pot les Belges, sera expédiée franco contre te, voi de 0 fr. 30, en un S>on postal, au bures - fïu iournal, rue de la Bourse, 28 tei, I lie Havre. ri. l'ovr l'Angleterre, les demandes doiva - être adicasées à notre London Office, 5 Panton Street (U»icester Square) Londc , V/. Joindre C ponce. LES BELGES H L» GUERRE D AFRIQUE AVEC NOS SOLDATS AU CONGO BELGE Un historique des opérations militaires du Kivu écrit sur place par un rédacteur du « XXe Siècle » ni (i)., œiOBAG-E EOCSiE Si MS AFHSP L'ile Kwidjwi prise par trahison. — Une victoire décisive sur les Watuzii O— Pendant que les Vvaltizii développaient sur terre l'acti-vité décrite pair Kaiembe, les Allemands s'efforçaient de se rendre mal-Ires du Lu<; Kivu. 11 y a là une lie importance, l'Ile Kwidjwi. Elle nous avait été attribuée par Sa convention germano-belge du 11 août 1910. Au moment où les hostilités furent commencées contre nous par un véritable coup de surprise, elle était occupée par une cinquantaine de soldats sous les ordres du sfflUK-lieutenant Mamet et de l'agent militaire Flamand. M. Mamet rédigea un rapport où il proposait d'abandonner 111e momentanément parce qu'elle était difficilement défendable et, subSMliairement, d'arrêter et de mettre en sûreté un missionnaire allemand nommé Bode-lsc-bwing qui lui paraissait être un homme dangereux. 11 n'avait que trop bien vu, car ce Bodelsch-wing était le propriétaire du canot automo-I bile qui était prêt à recevoir une mitrailleuse et d'être armé en guerre dès que I l'ordre en viendrait de Berlin, et on a lieu de croire qu'il est devenu le capitaine de ce corsaire. Malheureusement ce rapport ne parvint à destination que le 25 septembre et ce iour-lA. nrécisèment le sort de l'ile et ctu sous-lieutenant Mamet lui-même avait , été décidé. Suivant leur nolilioue habituelle, pendant que nous nfcus reposions dans la quiétude de la paix, les Allemands préparaient les trahisons chez nous tout en déveîoppnnt len-r espionnage. Parmi loi chefs ou ils , avaient circonvenus secrètement se trou-' va.it Mihigo, de 1 ile Kvvidvvi. Grâce à la : traîtrise de celui-ci. un détachement aile marjd npnuvé î.ar des nuxih'u'^s indî^è'i^ ; v,nt la r.etite garnison et faire prisonniers MM. Mamet et Flamand avo^ - u, «ovines. De nlus, l'onnemi s'empara d'un< - KolP'Vpre nvi' assurait la commumeation entre l'Ile et la rive. GOW."T T F,S AT.T.TMAWT^ T^AITFNT! 7 LEURS PRISONNIERS BLANGS t J'ai eu l'occasion, au mois de juillet der - nier, de rencontrer dans l'Uganda un de! 3 hoidats de Kwidjwi qui venait d'échappr l aux Allema.nd's et qui, av. compa gnons de fuite, un autre soldat de Kwidjw et deux soldats pris dan- la baleinière di MM. Meyvis et Charles de l'Epine, était par venu dans les lignes anglaises près de I; ® rivière Kagera et se rendait a R itshuri ; pour aller reprendre son service dans b ? Force Publique. Nanmi-ntu tel est soi / nom, m'a raconté 'es aventures : — Après avoir été pris à Kwidjwi, nou: avons été conduits à" Kissegnies et nou: avons été mis a la chaîne. En une caravan j de porteurs nous avons été menés à traver; a.l 'de ji su 'n côt d _ la mer, près de Dar-es-Salam, où il y avai j beaucoup de ruines à la suite d'un bombai s dément par les navires anglais. Pendan plusieurs mois nous avons été emplovés h comme travailleurs et nous étions iraité très durement. Cependant on nous faisai entendre qu'il y avait un moyen d'échappé ù noire soit, c'était de devenir soldats ai 'i service des Allemands. Nous avons résist ! longtemps à ces sollicitaiions, mais nou nous sommes décidés en fin de compte , s nous laisser enrôler. Nous avons tait sem 't blant d'être convaincus par les promesse ^ alléchantes de recevoir un fusil moderne un bel uniforme et des souliers, des femme et des bovs pour porter nos « hiloko », 110 bagages. * En vérité, mous désirions nouf i échapper a la première occasion et connu f. i! nous était impossible d'atteindre le Congc e en partant de Dar-Es-Salam. sans être n pî*i<? en route, nous comptions avoir plus d chances de réussite si nous étions envoyé A la frontière et si nous jouissions do I liberté des soldais. De plus 011 nous ava: r r];i -1 Te T->ns ne nous battrions pas con'r «j nos anciens frères d'armes de_ la Force Pi n Mi'-ne. m a? s contre les Anglais. — Contre les Anglais seulement ? Pa ?_ contre les Belles? (et je pense : toujours 1 , même du.nlioîté. le même désir do semer de germes do discord^ oarmi les alliés ! et quoi ceJà four sert-il?) __ Oui, comre les Angfais seulement Une fois enrôlés, nous avons reçu un un forme Vbr»ki e< nous avons été mis au nf loton d'instruction. J'ai apnris à faire l'exei eice comme le Dachi (.pour le prouver Nî marutn ha m <?oui.ne onelque^ command' mcnls allemands^ et comme j'étais bon t renr i'n: A4é envové au front. .1 _ Avez-vous i>assé par Taborali ? ■1 — j'y ni tenu garnison quelque temp: j. pendant la période d'instruction et c'est 1 nue î'ai rencontré Fla.ma.nd. M Chartp e de l'Krvine et un au Ire blanc de Bnla M* e tari dont je 11e connais nas le nom.Avee dr 1- prisonniers anulais ils étaient cmplovr eomm^ t<",.iva'1ti",,'ii''î. ils bêchaient la terJ" d et portaient de l'eau. . . — Comment ! Les Allemands fraitaien les Européens comme des basenjii (des il \ digènes, des sauvages) ? :tç v PnrfniteTr>en' .Te l'ai vu. Ils étaient su^ e veillés nar des soldats blancs, ear il v avn h Ta.h^rah une compagnie composée exck i r sivement d'Européens et qui montaient 1 1- garde de van t. le palais du gouverneur, d ' — Les Allemands envoyaient les nrisor .e niers européens à la corvée comme des ind gènes ? il — Mais oui. Oti m'a même raconté 5 T r I, i horah qu'un Anglais", un lieutenant, qi ^ (1) Voir le « XX0 Siècle » des 1" ei Qtxvri i avait refusé d'exécuter certain travaiïTTivai'a éto tué d un coup de fusil par l'Allemand qui avait la garde de l'escouade de prisonniers I et que I Anglais avait été enterre sans cérémonie, comme un baseniii. Je transcris ce que Namarutu m'a dit. Je ! traduis textuellement ses paroles. Je sais quil a fait des déclarations iaentiques au commandant Raemdonck à Rutshuru £t 4 d autres officiers belges.Néanmoins, j'hésite encore ù croire que les Allemands aient osé tiuiicr ainsi leurs prisonniers blancs, car ce serait horrible. Leur conduite serait inqualifiable, tant au point de vue physique qu'au point de vue moral. En Afrique, c'est commettre un crime que d'obliger un Européen à des travaux manuels de ce genre ; on les voue à une mort quasi certaine. D'autre part, il faut assurer un prestige intact aux blancs si on veut leur permettre de remplir loua- tâche de civilisation pnrmi les hordes indigènes; il y a là un devoir imprescriptible do solidarité de race, une solidarité qui n'est pas seulement purement humanitaire, gui est utilitaire au premier chef. L autorité, la séeua ité aussi, de n'importe quel blanc perdu eu fond de la brousse africaine 031 de la forêt équatoriale, est à ce prix. Les Allemands, par leur appel à des auxiliaires féroces et pillards comme les Watuzi, par leur conduite h l'égard de prisonniers blancs, 6C sont désolidarisés de t«/utes^5 nations d'Europe. Ils subiront les conséquences de cette erreur fondamentale en matière de colonisation et la regretteront; amèrement un jour Malgré cela, cependant les effets de ces actes menacent de se poursuivre longtemps et loin encore; d'autres, qui en sont innocents, continueront à en souffrir, même après que les coupables auront été punis par la perte de toutes leur;? colonies. L'EVASION DE QUATRE CONGOLAIS Mais revenons-en à Namarutu. — Vous vous êtes donc évadé des ligno* allemandes. Gomment avez-vous fait ? — Mon instruction militaire à l'allemande étant terminée, j'ai été envoyé sur le front, en face de la rivière Kagera où se trouvaient j les lignes anglaises. Il y avait avec moi, 1 un autre soldat fait prisonnier à Kwidjwi, I Bovènc et un second soldat faits prison-' niers à bord de la baleinière (le 18 septembre). Nous étions décidés tous quatre à déserter h lo première occasion favorable. Elle se présenta le jour où avec Boveno, je . fus placé en sentinelle avancée, étant réputés tous deux bons tireurs. Nos deux camarades furent aussitôt prévenus et se te-na ent prêts, cachés dans les environs du " poste qui nous avait été assigné. Après une 5 ronde, nous nous mettons en marche dans la direction des lignes anglaises, mais : nous craignions d'être accueillis par des J coups de fusil. Nous délibérons sous bois î et nous décidons de nous déshabiller et de " nous fabr quer un drapeau blanc °u moyen 1 d'un moueliorr attaché a.u bout d'un stî^k. ' Après avoir fait un ballot de notre uniforme khaki, ballot que nous portions sur le 1 dos avec notre sac, non? nous remettons , en marche, nus £1 peu près comme des « ba-; senji » ; l'un de nous portant la perche au ^ drapeau. Arrivés aux avant-postes anglais J nous nous faisons reconnaître. On nous ', prend nos fusils et nos cartouches, mais , : on ntfys autorise à revêtir no>> uniformes et à conserver nos souliers. Puis les officiers ■ anglais nous ont remis aux mains du sous-. lieutenant Brai'bex (celui-ci se trouvait en , effet de o^ssage dans l'Uganda et reiovgna.it J le Kivu) et nous sommes maintenant en rou-te pour Putshum. Nous nous sentons heu-7 reux d'aller reprendre notre place parmi nos camarades. Ne sommes-nous pas des soldats de Bu La M a tari ? ^ | Certes et Bula Matari, représenté ici par le l'en tenant-colonel TTenrv a r^Ampensô . les.soldats Namarutu et Boveno en les nom-^ mont cauornuv. mais cet meîdeut raconté g avec simplicité par un de ceux qui en fu- g re^t 1e<5 hér ■«. mi^rte ^'atre ' — 4 ios ; annales de la Force PubPmie à côté de bien d'autres, de iadis et d'hier aussi qui ren-, dent nos soldats no:rs s: svmna'h ques. Ce ,1 ne sont pas des ancres, sans doute, des pa-q rangons de toutes les vertus, Jl* o-^t de.- dé-s fauts, beaucoup dé défauts, défauts ^ ^q.ves. mais ils ont des qualités aussi, \ beaucoup de qualités, des qualités remar-c Tuahles. T.a phipart sont de r-^ee tu er ri ère 1- ^t ils or»t rloi ao'-'s naturels, des di^nositions dnes -• l'héi-édHé si vous voulez, qui en font s dos éléments militaires de m^m'er ordre, n Avec une éducation appropriée, énergique s '•l "Snfiante à la fois, on on f^i' ^,nve«^U/>nf/s il soldats, capables d'un dévouement^ouvent admirable n l'égard des r-hefs qnt se sont r^it oimer d'eux. J'aurai l'occasion de citer - -^'autres traits de la. mental'té de noire - " ias » de couleur, tout aussi h «on honneur '- — et i'aurai également peut-être Poccasion - ''e d;re ane l'on n'a pa.<; fait tout ce qu'il ; -aurait fallu pour transformer l^ cnmpa-i- -'nies de b Force Publique en l'armée in- '•'■Tône dont non q aurions rvu di«:i>oc:er cî nous l'avions voulu, au moment où ét 'u» : t.aient les hostilités, une armée encadrée, N entraînée, fournie du matériel nécessaire... ^a3s des considérations de ce genre m'écar-1- fvrsu niiinfenant rlo m'xn oniet et p î'ai hâte d'en revenir aux événements qui c ~e déroulèrent sur les rives du K>'vu à la fin 0 in mois de sentembre et au début d'octobre f l'année dernière. 1- LA BATAILLE BU 4 OCTOBRE 1911- Le 25 septembre, jour de la prise de l'ile 1 kwidjwi, peu* être considéré comme la date - le la grande mvasion des Watuzi. Les AUe-r' mands se sont îancés 6ur nous comme ils envoyaient les uhlans en uvant en Belgique. : Ils leur avaient promis tout te pays situé • rtntro Uvira, sur le lac Tanganika, et Rutshuru. à mi-chemin entre le lac Kivu et le ïae • \lbcrt-Edouard. Hs l'avaient mémo partagé 0 •'i l'avance entre les chefs Watuzi à qui les - Ha.huXu «t les autres indigènes de la légion 1 éiaiciu livrés. Les Watuzi devaient jeter lr Le numéro 10 Centimes (5 CENTIMES AU FÉfflFNT) _ m t inimi i n^iiiiT- -"Tif- 1 in in 1 ■ 11 ■■ 11 iiKf iTn^t— Lundi 3 Avril 1916 22'AIVNEE. — Série nouvelle. -N' 511

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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