Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

2037 0
27 September 1918
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1918, 27 September. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Seen on 07 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/c53dz04b07/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

5e Année — N" 34 Rédaction & Administratioi Turfmarkt 31 & 31 a La Haye— Téléph.21€ Bureau à Maestricht : Hôtel Suisse,Vrijthof,Téléph.15S à Flessingue : Slijkstraat, 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 Vendredi 27 Sept. 1918 5 ce rats le numéro ABONNEMEN TS : ., , 1 florin par mois Hollande : „ 0 2.50 fl. par 3mois j Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 48 page Réclames permanentes à forfait Notre Politique Nationale Le Droit Chemin Une des conditions proposées par l'Allemagne à la Belgique dans sa dernière offre de paix séparée était : " La Belgique s'engagerait à prendre " en considération la question flamande " et à ne pas punir les Flamands qui se " sont montrés favorables à l'Allemagne.,, La réponse de notre gouvernement est connue. La déclaration du chef de cabinet Côoreman est encore venue la renforcer." Ça n'a pas fait un pli „ comme on dit. La Belgique et son gouvernement voient clair et juste. j La politique de loyauté et d'honnêteté du 4 août 1914 reste la nôtre. S'il est nécessaire de s'arrêter encore un instant sur la proposition allemande, c'est pour attester l'intention maintenue par nos ennemis de continuer à conserver chez nous leurs agents et leurs défenseurs.La Belgique n'a pas à s'engager à prendre en considération la question flamande. Elle n'a pas à accepter de qui que ce soit cette incursion dans son domaine de politique intérieure. La question flamande est du ressort des Flamands qui sont en majorité dans le pays et qui disposent du droit de suffrage pour faire valoir leurs droits légitimes. Les Allemands sont sous ce rapport des arriérés dont la prétention est vraiment ridicule. Qu'ils instaurent donc d'abord chez eux le régime démocratique qui est le nôtre ! Ne pas punir les traîtres qui ont pactisé avec l'ennemi ? C'est beaucoup demander! Ces traîtres se puniront eux-mêmes. Il n'en rester? plus un au pays à la rentrée de nos soldats et s'il est des retardataires, les Flamands du pays occupé en feront justice eux-mêmes avant l'arrivée des autorités Telle est la situation véritable. Pas d'espoir donc pour l'Allemagne de conserver chez nous le moindre petit nie d'araignées pangermanistes ! Qu'adviendrait-il de notre pays si nom allions laisser peser sur sa vie la menace constante de factieux préoccupés de susciter des querelles, de provoquer .des divisions ? Le monde politique a ses hommes faibles que les injonctions réitérées fon trembler, qui craignent les coteries e sont à la merci des intrigants. C'est sui ceux-là que se porterait l'action des protégés de l'Allemagne. Il nous faut donc éloigner jusqu'au? moindres germes du poison... A nous, pour cette oeuvre de défense tous les patriotes sincères qui envisagen avant tout l'intérêt du pays et considèrent comme secondaires les prétendue; revendications de partis! Souvent, d'ailleurs, celles-ci en cachen d'autres, plus éloignées, dont on n'aperçoit pas immédiatement les buts. Pourquoi,' par exemple, M. le député Vai Cauwelaert, dans son article sur la proposition de paix de l'Autriche, dit-il qu< " l'heure n'est PAS ENCORE son née pour des négociations secrètes e directes... ? „ Ce PAS ENCORE donne à entendri que celui qui a écrit ces lignes pensi que le moment viendra un jour, c'est-à dire que les Alliés accepteront d'engage des négociations secrètes avec les coupa bles à châtier. Pareil état d'esprit serait vraimen amoindrissant. Les Belges ont ordinaire ment plus de fierté et moins de con descendance pour les bourreaux de leu pays. Et pourquoi nous étonner? L'orgam de M. Van Cauwelaert et son associatioi flamingante demi-activiste n'ont-ils pa: réclamé l'amnistie pour les délits politi ques? La proposition allemande alors, qu nous rappellions plus haut? Parfaitement. Aussi, ne faut-il pas s'étonner no; plus de voir la plume du même repré sentant d'Anvers écrire que " le pas fai par l'Autriche n'est pas une ruse d guerre de l'Allemagne et que les désir de paix de l'Autriche sont très sérieux. " Nous n'appartenons pas non plus ajoute M. Van Cauwelaert, à ceux qt par pure haine voudraient anéantir l'ave nir avec le présent. „ Ainsi parlent tous les " au-dessus d la mêlée ,„ tous les défaitistes, tous le amis cachés et honteux de la réconcilia tion avec les Allemands criminels. A ces Belges singuliers, il faut uni clientèle, une troupe docile pour les effet à venir. C'est cette suite de bons servi teurs de l'Allemagne que la propositioi de nos ennemis veut leur préparer pou la rentrée au pays, lorsqu'elle réclami l'absolution pour les activistes. S'il y avait partie liée entre les dirigeants alle-i mands et les meneurs du petit clan de 5 demi-activistes de La Haye, les choses ne se présenteraient pas autrement. Et ne l'oubliez pas, Belges mes amis : " Quand la haine juste du crime vous anime, vous anéantissez l'avenir „ ! Qu'est-ce à dire, si ce n'est que, dans l'esprit de M. Van Cauwelaert, l'avenir du pays se trouve dans la fraternisation avec les Allemands ! Eh bien ! Allez-y, Monsieur le docteur en philosophie. Marchez sur cette route de la soumission, avancez sur le chemin de la réconciliation avec nos bourreaux qui n'ont pas même encore reconnu notre droit, et lors-t^u'en un jour de doute, il vous arrivera de vous retourner, vous verrez derrière vous... bien loin... très loin... tous les vrais Belges, soldats et civils, flamands et wallons, vous lançant l'anathème sous les plis du drapeau glorieux de notre Pays martyr, PIERRE DE NAMUR. ES X Pour nos Internés Le correspondant du Volk à La Haye écrit : " Le bruit court toujours parmi les internés belges qu'ils seront libérés sous peu. Nous avons essayé de savoir ce qui a pu donner naissance à ce bruit. Nous avons appris que l'avoc.at anversois, M. Victor Yseux, secrétaire de la section de l'internement au département belge d# la Justice, est en ce moment en Hollande. M. Yseux a récemment pris part en Suisse à une conférence pour l'échange des prisonniers de guerre avec l'Allemagne. Son séjour en Hollande aurait pour but de ' mener des négociations avec notre gouvernement. Ces négociations se feraient à deux fins : pour la libération des internés : t pour leur ravitaillement. Si l'on réussit à , 'îsoudre la première question, la seconde serait e'vidéahnent résolue aussi du coup. " M. Yseux est en Hollande depuis quelques temps déjà. Nous avons l'impression que la solution des améliorations qu'il sol-1 licite ont été assez bien retardées par : suite de la longue durée de la crise mi-" nistérielle. Il nous paraît cependant que ; M. le ministre van Karnebeek et M. Yseux entreront sous peu en négociations. Il ' nous a semblé aussi que dans les milieux belges éclairés de La Haye, on caresse ' l'espoir que les démarches de M. Yseux pourraient avoir un résultat satifaisant.„ Ajoutons que nous avons enregistré cette information du Volk avec une svive : satisfaction en ce que le grand journal socialiste hollandais paraît favorable aux > améliorations que M. Yseux cherche avec t une volonté ferme et une inlassable ténacité à apporter • au sort malheureux etin-» juste des soldats belges internés en Hollande. Nous espérons volontiers que dans t les négociations entamées, la Hollande ne se montrera pas plus intransigeante que l'Allemagne avec laquelle M.Victor Yseux a pleinement réussi, comme nous l'avons dit, dans ses négociations, et qu'ells ne voudra pas retenir ses prisonniers des premiers mois de la guerre à l'heure où l'Alle- t magne lâche successivement les siens. * , * * ! Nous apprenons d'autre part que notre \ ministre en Hollande, S. E. M. le baron r Fallon, a visité la semaine passée les Internés belges en Limbourg, en compagnie de M. Yseux, secrétaire général £ de l'Office des prisonniers de guerre. Ces Messieurs ont été reçus à Maestricht par Mme la Comtesse de Geloes d'Eysden, r présidente de l'Oeuvre Internationale des prisonniers et par MM. Claessens-Lechat, ^ Schoenmakers, Cte Marcel de Liedekerke, ^ E. Lagasse d« Locht, Lts Lestaeghe et , Van den Eynde, de l'Oeuvre des Prison-\ niers et du Comité des Internés. Ils ont visité les locaux, les casernes, les bara-3 quements, interrogeant de nombreuses per-" sonnes pour se rendre un compte exact de la situation. M. Yseux s'est rendu ensuite à Heer-1 len, puis à Ruremonde et à Venray. Il j compte visiter aussi le camp de quarantaine de Sittard. Nos internés auront, nous n'en doutons pas, à se louer beaucoup de la sollicitude * du gouvernement et des efforts de M. • Yseux pour en assurer la manifestation pratique. Il n'est pas jusqu'aux évadés qui n'au-3 ront à se féliciter du passage en Hollan-~ de du délégué du gouvernement. En cas de réclamation, prière de î toujours joindre une des dernières 3 bandes du journal et, pour les chan-~ gements d'adresse, joindre, en outre, r fl. 0,50 pour réimpression des ban-; des. AU JOUR LE JOUR Hertling et îa Belgique Si le conte Hertling compte •JT sur son discours de mardi pour consolider sa situation aux yeux jftQ-/ de l'étranger, qu'il me permette de lui dire bien affectueusement qu'il se met le doigt, si j'ose dire, dans l'œil. Je ne sais quel effet produira en Allemagne sa pénible harangue. Mais au dehors, chez les Alliés et môme chez les neutres, il n'y aura qu'une voix pour demander si le chancelier impérial se moque, «t de qui. Ce discours qui devait tout renverser, qui devait renfermer la promesse d'une meilleure Allemagne, d'une Allemagne assagie et humanisée par la défaite, ce discours ne contient rien, exactement rien. Il reconnaît, bien sftr, que la situation est grave, en quoi il est bien bon, mais à côté de cela, pas un mot qui montre que l'Allemagne est devenue raisonnable. Ce sont les mômes phrases, les mômes prétentions, le môme ton de provocatien et de morgue. Sur les grandes questions qui se poseront lors de la paix, pas un traître mot. Ah si, sur la Belgique. Mais ne croyez pas que le chancelier ait fait une promesse quelconque, ait souscrit un quelconque engagement. Non. Mais il accuse le gouvernement belge, et se plaint de ses mauvais procédés ! Il va môme jusqu'à reconnaître que si la loi écrite a été violée par l'Allemagne le jour où elle a envahi le territoire belge, cette violation n'a été commise qu'en raison d'un autre droit, celu; de légitime défense! Patatras! Après quatre ans de guerre, nous voici revenu! à la doctrine scélérate de Bethmann-Hollweg, et nous royons les bourreaux accuser la victime. Car le comte Hertling ne s'en tient pas là. 11 reproche à la Belgique, de n'avoir pas, après que l'Allemagne eût violé son territoire, accepté les propositions * amicales » du violateur et de s'être jointe aux pays de l'Entente. Il rappelle les documents volés dans les archives belges et tente par là de donner un regain de jeunesse et de fraîcheur à cette théorie que ce n'est pas l'Allemagne qui a violé la neutralité belge, c'est avant tout la Belgique elle-même. En lisant de telles choses, on se frotte les yeux, on se pince les bras et l'on fait tout ce qu'il faut pour se convaincre qu'on ne rêve pas et que c'est bien "le chancelier allemand qui dit de pareilles choses devant les repré-«entants de la nation > lemande. Et Hertling a enseigné le droit à Munich ; et il est même ' une des « gloires » du professorat allemand ! Et cet homme ose reprendre à son compte une théorie dont l'infamie et la stupidité a été reconnue par les Allemands eux-mêmes, notamment par Harden et par Dernburg, pour ne citer que ceux-là. AûSsi vaut-il mieux ne pas discuter avec un homme capable aujourd'hui encore de soutenir des pauvretés pareilles.' Il suffit de signaler sa mauvaise foi, et de passer, en se bouchant le nez ! Mais si les Allemands se figurent que les Alliés vont jamais faire la paix avec ce Hert-ling-là, eux aussi se trompent. Autant eût valu la faire avec Bethmann Hollweg, qui au moins avait reconnu son erreur • et fait amende honorable. Mais Hertling, lui, est impardonnable. Et c'est bien pourquoi on ne lui pardonnera pas. — R. F. Les " Montres de I'Yser „ Corrtme nous l'avons dit, le Roi et la Reine des Belges ont commandé à une maison suisse 5,000 montres avec leur chiffre en or, monogramme formé par les lettres A et E entrelacées, et surmonté de la couronne royale. Chaque montre est accompagnée d'un certificat dont voici le texte : En tête, d'abord le monogramme avec la couronne puis SOUVENIR DE LA CAMPAGNE 1914-1918 Offert à Montre « Lipp » No. . . . La cuvette de cette montre a été fabriquée au moyeu de l'acier provenant d'un canon belge de 75, en service depuis le début de la guerre jusqu'au 29 octobre 1917. ... , -, « ALBERT (signatures en fac-similé) ELjgABETH ' Les souverains distribueront ces mon-tres-soilvenirs d'abord à des militaires auxquels ils veulent donner un témoignage spécial de leur sympathie, puis les affecteront en prix à des concours entre militaires où le roi assistera. Les Belges repoussent également des contre-attaques LE HAVRE, 25. — Officiel belge : Pendant la nuit du 23 au 24 septembre, les Allemands ont effectué un coup de main sur les organisations que nous avons récemment conquises dans la région de Langemarck. Une contre-attaque immédiatement déclenchée nous a permis de reprendre la presque totalité des postes momentanément perdus. Dans la nuit du 24 au 25, nos patrouilles ont amené plusieurs prisonniers. Au cours de ces deux dernières journées l'activité d'artillerie a été assez intense.La croix de guerre belge à Gabriele d'Annunzio Au nom du roi Albert, le général Morel a remis au commandant d'Annunzio la croix de guerre belge. Les Allemands contre-attaquent avec vigueur devant Cambrai et Saint-Quentin Les Bulgares battent en retraite SUR UN FRONT DE PLUS DE 200 KM. Les Serbes a ni capturé i5,Q00 prisonniers Les Alliés prennent encore 60 canons L'avance dépasse Ses 800 kiScmèices en profondeur En Palestine, h nombre des prisonniers armés dépasse ies 40,008 Sur le Front Occidental Toutes les attaques allemandes sont repoussées PARIS, 25. — Havas offic. 2 h. : Au cours de l'a nuit, activité de l'artillerie dans la région de St-Quentin et entre l'Ailette et l'Aisne. Une attaque allemande dans la région de la ferme de Moisy a échoué complètement. , Le combat d'artillerie reste très vif sur le front de la Vesle. Nous avons repoussé des attaques allemandes en Champagne et en Lorraine où nous avons effectué nous-mêmes une attaque réussie contre les lignes allemandes.Nuit calme sur le reste du front. PARIS, 25. — Havas officiel 11 h. soir : Dans la région à l'O. de S t - Q u e n-t i n, l'ennemi a tenté ce midi de nous rejeter hors de l'Epine de Dallon. Toutes ses attaques ont été repoussées. Entre l'Ailette et l'Aisne, la journée a été caractérisée par la résistance furieuse de l'ennemi ; on s'est battu tout le jour sur le plateau de la ferme Moisy et dans la région au N. d'AUemant. Malgré leurs efforts répétés, les Allemands n'ont pu nous t enlever nos gains " des jours précédents, tes Allemands ont subi de lourdes pertes ; nous avons fait des prisonniers. PARIS, 25. — Officiel américain : Journée calme dans les secteurs occupés par nos troupes. LONDRES, 25. — Reuter offic. matin : Nos troupes ont avancé à nouveau hier soir et cette nuit aux environs de Sélency et de Gricourt. Au cours des opérations d'aujourd'hui, l'ennemi a entrepris plusieurs contre-attaques, dont deux fort violentes au N. de Gricourt; toutes deux ont été repoussées. Dans l'une d'elles, deux compagnies du 2e bataillon du régiment royal de Suffolk ont combattu l'ennemi à la baïonnette, lui ont infligé des pertes et ont fait des prisonniers. Le soir, l'ennemi a attaqué à nouveau près de Gricourt. Au début, il a pu avancer quelque peu, mais des contre-attaques exécutées sur le champ par nos troupes ont complètement rétabli la situation. Nous avons fait 40 prisonniers.Dans les opérations d'hier au N. O. de St-Quentin nous avons fait en tout 1000 prisonniers et pris un grand nombre de mitrailleuses. Dans une seconde opération réussie, dans la nuit du 23 au 24, nous avons avancé notre ligne à petite distance au S. E. d'Inchy. Dans la même nuit, des attaques ennemies ont été repoussées à TE. de Déni icourt et au N. de Lens. Une autre attaque allemande à l'O. de Sauchy-Cauchy (N. de Marquion) a enlevé un de nos postes. Quelques hommes de la garnison manquent. Hier soir l'ennemi ,a attaqué à nouveau nos postes dans la même région. Il a été repoussé. Nous avons donné un assaut hier soii dans le secteur de Wulverghem; dans les rencontres nous avons fait quelques prisonniers. LONDRES, 25. — Renter officiel soir: Ce matin un combat acharné a eu liet aux environs de Sélency qui a été occupé par nos troupes. Au cours de la matinée, l'ennemi a mené deux contre-attaques contre nos positions au N.-O de Fayet. Elles ont été repoussées toutes les deux par notre feu de mousqueterie et par nos mitrailleurs, avec des pertes pour l'ennemi. Plustard dans la matinée l'ennemi a entrepris une 3e attaque. Il i été complètement repoussé à nouveau. L'ennemi a tenté ce matin de bonne heure une attaque par surprise à l'E d'Epehy; il a été repoussé et beaucoup de cadavres allemands sont restés devan nos positions. Cette nuit nous avons re^ poussé un détachement d'attaque ennem au S.-E. d'Inchy. Ce matin, de bonnt heure, un fort détachement a pénétré dan; un de nos postes près de Mœuvre; mai! une contre-attaque l'en a repoussé. La Victoire en Macédoine Les Italiens poursuivent avec vigueur leur avance ROME, 25. — Stefani officiel : Le 23, les Italiens ont, en coopération avec les autrés armées alliées, continué leur avance et poursuivi avec vigueur les troupes bulgares qui reculent en désordre. Nous avons réussi à occuper les hauteurs au N. de Polciani sur la route de Monas-tir à Prilep. Nous avons fait à nouveau de nombreux prisonniers et capturé du matériel d'artillerie, un hôpital tout entier et une grande quantité de munitions. Vallées et Monts tombent en nos mains. — Encore 60 canons PARIS, 25. — Reuter officiel : Malgré l'arrivée de troupes fraîches allemandes,s l'ennemi a été obligé de continuer sa retraite dans la direction N. Les Alliés se trouvent au-delà de Prilep. Les Serbes se sont emparés du groupe montagneux de Pop?disch à l'E. de Babouna. Les Français et les Grecs, qui ont franchi le Vardar près de Gradsko, ont conquis le groupe montagneux de Kara-baf au N. de Doiran. \Le butin s'est augmenté de 60 canons. Le front de retraite des Bulgares s'est élargi de 50 km. LONDRES, 25. — Commentaire Reuter : Par suite du succès des Alliés, les Bulgares sont forcés de continuer leur retraite. Sur l'aile droite ils reculaient déjà depuis le Vardar jusqu'au Doiran. On annonce maintenant officiellement que la seconde armée bulgare, sous les ordres du général Feodorof, recule devant les Anglais et les Grecs sur un front qui s'étend du Vardar à la Strouma. Ce nouveau front augmente de 30 milles (50 km.) la largeur du front de retraite des Bulgares qui est maintenant de plus de 130 milles (210 km.) La cavalerie anglaise avance vers S t r o u m a n. Plus au N. s'avancent les cavaleries française et serbe. Les Serbes ont encore fait beaucoup de prisonniers à Prilep le 24 ; le total des prisonniers capturés par leurs troupes s'élève à 15,000. Le nombre des canons pris sur leur front de 60 milles, est de 170, y compris ceux qu'ont capturés les Anglais. La Victoire en Palestine 40,000 prisonniers — 265 canons LONDRES, 25. — Reuter officiel : A KE. du Jourdain, nos troupes poursuivent les Turcs en retraite et approchent d'Amman. Au N. de cette gare, les Arabes ont dévasté considérablement le chemin de fer. D'autres forces arabes poursuivent les Turcs qui reculent au N. de Maàn. Le total des prisonniers armés s'élève à plus_de 40,000 ; celui des canons à 265. CONSTANTINOPLE, 24. — Milli off. : Nous avons continué hier notre mouvement en exécution de nos plans. Les Anglais ne nous suivent qu'avec lenteur. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 25, — Wolff officiel : Activité de reconnaissance en Flandres. Activité réciproque d'artillerie entre Mœu-vres et Havrincourt. Piès de Mœuvres, i de nouvelles attaques ennemies ont échoué. : A l'E. d'Epehy, nous avons repris, par ; des attaques locales, la ligne que nous ; occupions avant les combats du 22. i Entre i'Omignon et la Somme, les troupes anglaises et françaises ont renouvelé : leurs attaques contre St-Quentin, appuyées par un puissant feu d'artillerie et de nom-i breux tanks. Au début de la matinée, t elles prirent pied dans Pontruet, Gricourt - et Francilly. De \fiolentes attaques exécu-i tées l'après-midi pour élargir ces gains : ont échoué. ; Des contres-attaques de notre infan-5 terie, appuyée par l'artillerie et l'aviation, nous ont rendu, dans le courant de l'après-

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Add to collection

Location

Periods