Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 17 April. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Seen on 03 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/599z030c5s/
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^ Année H. 235. Diraetaur-Fondaffiiir * Franrftie niulf Mercredi 17 Avril 191A Les Nouvelles Journal belge fondé à Maestricht en août 191< ABONNEMENTS : Hollanda: 1 florin par mois 2.50 fi. par 3 mois Administration et Rédaction : La Haye - Prinsegracht, 16- Téléph. 2787 Bureaux à Maestricht : Wilhelminasingel 27 ANNONCES: La ligne : 15 cents efe 4e page. Les Menteurs s'effrondrent Ce duel Clemenceau-Czernin constitue, dans la «ombre tragédie devenue si dramatique, un intermède joyeux d'un comique intense. Il aura fait rire partout à gorge déployée bien des gens dont les traits se figeaient dans l'angoisse et la douleur. C'est la revanche de l'esprit sur la matière ; c'est _pour la bonne cause de vérité et de justice un triomphé, encore platonique sans doute, mais qui console tout de même parce qu'il est amusant et parce qu'il est vengeur. La défaite de l'Autriche est pitoyable. Ce pauvre Czernin s'était mis dans la cervelle de combiner un grand coup, un coup de maître. Il s'était naïvement imaginé qu'il réussirait, par un grossier subterfuge, à dissocier les Alliés en éveillant la méfiance de la Grande-Bretagne contre la France capable de négocier sous main et de conduire, en pleine bataille, des pourparlers secrets de paix séparte avec l'un des ennemis communs. La fourberie n'a pas fait long feu. Le pitre «'est vu appliquer sur les deux joues quelques maîtresses gifles d'un retentissement universel, tandis que l'empereur, dont il est le valet, lui lançait finalement quelque part un coup de botte non moins ignominieux. JE finila la comeclia, diraient les Italiens. Pas tout à fait encore cependant. Le coup à été si rudement appliqué que Charles 1er lui-même a senti trembler son trône. Le chef de la nïaison des Habsbourg, empereur et roi, n^st-il pas le Czernin du kaiser, de Guillaume II, qu'il sert avec une platitude insigne et avec une maladresse qui pourrait rendre des points à celle de son premier ministre ? La lettre où il reconnaît crûment et sans réticences le« droit» de la France sur l'Alsace-Lorraine est tombée, en plein milieu du délire impérialiste auquel s'abandonne l'Allemagne depuis i'effrondrement de la Russie, comme i pavé dans la mare aux grenouilles. 11 v ^ M des grincements de dents en Allemagne, accompagnés de sinistres rictus de haine et de colère contre le " brillant second „ si lamentablement passé en déconfiture. Affolé, Charles 1er s'est enfoncé jusqu'au cou dans le mensonge : il a crié à la substitution, à la falsification, sans «'apercevoir dans son trouble immense que celui qu'il accusait ainsi de vol ou de faux, c'était son propre beau-frère, le frère de sa chèse femme auprès de laquelle il n'est, assurent les mauvaises langues, qu'un tout petit garçon. L'impératrice Zita paraît avoir trouvé la farce mauvaise, Une scène de famille terrible doit avoir éclaté à la coar de Vienne s'il faut en juger par, le ton de ce communiqué larmoyant où il s'excuse, le pauvre, de n'avoir voulu prendre à partie " ni son beau-frère, ni aucune autre personnalité quelconque sans se rendre compte que s'il n'accuse plu» personne, c'est donc lui seul qui reste en faute et que dès lors son mensonge devient avoué et patent! On voit ainsi le puissant monarque se débattre dans le tissus serré de l'argumentation de M. Clemenceau comme une mouche dans une inextricable toile d'araignée. " L'incident est clos „. déclare l'empereur, et là encore il se trompe lourdement. L'incident ne peut se clore ainsi. Le gouvernement français a eu l'habileté rare de garder prudemment tous les attouts dans son jeu et d'endosier tous les torts à l'Autriche, qui après avoir pris l'initiative des révélations, l'a véritablement forcée à aller jusqu'à la publication de la lettre. La déconsidération que s'est attirée ainsi la diplomatie autrichienne, porte en elle ses conséquences inéluctables. L'impression produite sur les peuples centraux est énorme. " C'est une bombe qui vient d'éclater, disent les journalistes allemands et autrichiens; l'empereur est dorénavant impossible et n'a plus qu'à abdiquer ! „ Avant la publication du texte de la lettre, la presse austro-alle Ande, se conformant aux mensonges insensés de l'empereur et de son ministre, avait l'audace de déclarer qu'il n'y avait là, de la part des Français, qu'une pure invention. La confusion dans le camp des Centraux est aussi grande aujourd'hui que fut hier l'impudence. En Autriche, l'impopularité considérable déjà du gouvernement à la suite des maladroites manoeuvres employées successivement envers les diverses nationalités qui composent la double monarchie, «'est largement accrue. De violentes manifestations Dnt eu lieu à Prague le 12 avril, anti-viennoises et anti-allemandes. En Allemagne, les pangermanistes sont furibonds de voir leurs ambitions mises à nu de la sorte par leur meilleur allié, au moment même où ils se croyaient surs du triomphe* Chez les Neutres et chez les Alliés, le droit de la France sur les provinces qui lui furent volées en 1870 en apparaît plus ferme encore si possible et plus sacré, tandis que la mauvaise foi des Centraux en est plus éclatante et que leur cause, à laquelle je succès des armes avait valu comme toujours de nouveaux adhérents, en apparaît un peu plus vile et plus méprisable encore. Les forces morales agissent de plus en plus *n notre faveur. Ces événements auront eu encore l'utilité i echirer d'un meilleur jour la polmq'ie que e poursuit l'Autriche et qui, depuis 1870, toujours consisté à se mettre du côté 0. plus fort. Il y a un an, l'Autriche croyait à notre victoire et elle cherchait à se rapp ei cher de nous. Il s'est passé depuis qu'ap u_ quelques mois d'hésitation et de doute, < la s'est laissé reprendre à l'espoir que l'A! é- magne serait victorieuse. C'est tout le m a. tère de sa conduite. Son erreur, erreur i ut pardonnable et qu'elle expiera duremt ;e justement, c'eit d'avoir toujours traité s • scrupule les amis qu'elle était amei 2e à lâcher successivement. Elle a voulu s; Ie la France, Clemenceau régnant. La leçon je venue, prompte et foudroyante. Le cou] 'il été si rude que l'Autriche, quoi qu'il arr ;s. en sentira encore la cuisante blessure el le sérieux désavantage à l'heure où se dél a. feront les conditions de paix tandis que le n •e de l'empereur Charles 1er en gardera i je honte ineffaçable L'incident loin d'être c u, pourrait bien avoir au contraire, au j rê du grand règlement de comptes, des c ;1- séquences incalculables, nt François OLYFS / Les Révélations de M. Lîoyd George Le dernier discours de M. Lloyd George, le premier ministre britannique et celui de lord Curzon, ont été transmis imparfaitement par les agences hollandaises. On en lira avec intérêt les quelques révélations suivantes : ...Il était trè» important de «avoir où l'offensive allait se produire et d'en connaître les proportions et l'époque. Le chef de }'£tst-maior Wilton arriva à h condition que ratt'âque allaif se produire au sud d'Ar-ra», sur un front très étendu, qu'elle serait exécutée par 95 divisions et que les Allemands chercheraient à percer les lignes britanniques. Ce fut une des prédictions les plu» remarquables des intentions ennemies qui ait jamais été faite.. ... Nous nous sommes adressés à nos colonies-autonomes et en avons reçu des réponses vibrantes et encourageantes. Une des manifestations les plus grandioses de cette guerre a été la manière dont les parties les plus éloignées de notre empire, celles qui ne couraient aucun danger, ont accepté le sacrifice avec une ardeur qui n'a pas été moindre que celle des populations dont les foyers étaient directement menacés. Nous avons fait appel aussi à notre grande alliée d'au-delà de l'Océan. M. Wilson nous a répondu immédiatement avec nn empressement généreux qui nous a touchés profondément. Au point de vue du nombre le chiffre des combattants promis a dépassé tout ce que nous espérions. La Chambre n'exigera pas de moi les chiffres des contingents qne nous attendons de l'Amérique, mais je puis dire que lis renforts mensuels en infanterie et en mitrailleurs sur lesquels nous pouvons compter maintenant et pour les mois qui vont suivre et pour lesquels il nous est possible de garantir le transport, s'élèveront à eux seuls à un chiffre constituant une armée formidable. Après avoir fait allusion à la mission de Foch, jord Curzon conclut comme suit : L'ennemi, «e rendant compte qu'il possède maintenant sur le front ouest une supériorité numérique qu'il ne retrouvera plus jamais, s'est lancé dans cette série de batailles dans l'intention d'obtenir la victoire décisive. Il est forcé de le faire, en raison de la situation économique de l'Allemagne et davantage encore en raison de l'épuisement de l'Autriche, surtout parce qu'il sait bien que chaque mois des armées américaines bien entraînées accourent sur le champ de bataille. L'ennemi, par conséquent, va poursuivre ses avantages avec le mépris le plus impitoyable pour la vie de ses soldats. Cette crise peut durer des semaines, des moi» et nous mener jusque dans une cinquième année de guerre. Néanmoins, les prévisions que nous n'avons pas cessé de faire nous permettent d'envisager la continuation de la "guerre jusqu'en 1919, au bas mot. Le gouvernement se serait mal acquitté de ses devoirs s'il s'était contenté de s'en tenir aux mesures prises déjà. Voilà pourquoi il propose aujourd'hui le nouveau bill des effectifs. , . f . < Thieffry est prisonnier i La bonne nouvelle est confirmée 1 Un télégramme de la Croix-Rouge de i uenève à une personne de la famille de i l'aviateur Thieffry, à Paris, annonce que notre "as,, figure sur une liste de prison- > niers, dressée à Berlin, à la date du 21 mars. La bonne nouvelle que cous annonçion» est donc confirmée. i MEDDENS & ZOON COSTUMES f |\ :: PALETOTS % D E M Î-S A I S O T depuis f 35.—. L LA HAYE ROTTERDA ys Hofwetf 11. Hooasiraat 2 Nouvelles du jour ir st — L'accalmie s'est accentuée hier. Sur le a front de la Somme, rien à signaler. En e, Flandre, combats locaux et luttes d'artillerie, ie Les Anglais ont dû évacuer Neuve-t- Eglise et les Allemands annoncent l'oc-tn cupation deWulverghem. ie — La nomination de Foch comme géné-s, ralissime est officielle. La presse française Jr et anglaise est unanime à y applaudir et à n- y voir le signe avant-coureur de la victoire commune. — Le triomphe de M. Clemenceau fait l'objet de toutes les conversations. La presse ennemie est dans un cruel embarras. Théodore Wolff dans l'article de fond du Ber-liner Tageblatt est très dur pour l'empereur Charles auquel il endosse toute la responsabilité du malencontreux incident La lettre constituait un acte politique de la plus haute importance, dit-il, et le comte Czernin ne pouvait admettre qu'elle ait été envoyée sans qu'il le sache. Et Th. Wolff conclut, à l'adresse de son propre kaiser évidemment, c" qu'il est inadmissible que les monarques, -n même de droit divin, prennent des déci-118 sions sans l'assentiment des gouvernements responsables. La leçon sera perdue d'ailleurs... >f- — En France, la popnlarité du président re du conseil s'en es* accrue encore si possi-3e ble. Le Petit Jou. nal annonce que M. Cle-3H taisntiSk ie dossier complet des .r- manœuvres autrichiennes à la commission lit de l'armée et des affaires étrangères et e- peut-être même au Parlement réuni en sé-ri- ance secrète. es — Continuant l'occupation de la Finlande, ts les Allemands en ont pris le cœur : Hel-sinefors. ' Nos Echos La Tribune Congolaise Le vaillant organe qui poursuit avec ardeur en Grande-Bretagne son admirable campagne de défense et de propagande en faveur de notre colonie, vient d'entrer dans sa 17e année d'existence et dans sa 4e année de parutioii à Londres. A cette occasion nous présentons à notre distingué con-' frères M. Jean Pauwels nos félicitations chaleureuses pour sa féconde activité et no» meilleure vœux d'heureuse continuation. Dans le corps consulaire Comme nous l'avons annoncé, M. Knight, vice-consul de Belgique à .Rotterdam, est nommé consul avec juridiction sur les cantons de Alphen, Brielle, Delft, Gouda, La Haye, Leyde, Rotterdam, Schiedam, Schoon-hoven, Sommelsdijck. M. F. Janssen est nommé vice-consul de Belgique à Rotterdam. Morts pour la patrie Le Moniteur Belge publie une nouvelle liste d'officiers et de soldat» morts pendant la guerre au service de la patrie. M. Vidal de la Blache le savant professeur de géographie à la Faculté de» Lettre» de Paris, vient de mourir à Tamaris prés de Toulon; il était membre de l'Académie des Sciences morales et politiques. Ses ouvrages de géographie, manuels et atlas à l'usage des écoles, ont une grande réputation. Un tragique conflit La presse française constate que la poussée allemande dans le Nord décroit et se fragmente, ce qui peut faire présager l'échec de la seconde grande tentative d'Hinden-bourg pour rompre le front franco-britannique. Le critique militaire du Journal écrit : "Tout l'effort de l'ennemi qui n'aboutit pas à un résultat l'écarté de son but, tout effort qui en obtenant un résultat le paie d'un prix démesuré affaiblit l'armée allemande pour la lutte finale. Les deux adversaires sont engagés dans un tragique conflit de temps, d'espace et de forces. Les Allemands doivent arriver à un point donné dans un délai donné avec une perte qui ne doit pas dépasser une valeur donnée. Voilà tout le problème de la bataille. Ils avancent «ans doute, mais la digue «e dresse de plus en plu» solide devant eux et retarde leur marche en leur infligeant ua excès de pertes qui peut à un moment donné devenir OT3V#V Nouvelles de la Guerre ! Encore une accalmie L'action s'est bornée hier à des luttes d'artillerie — El n'y a pas de crise ministérielle en Angleterre — La désignation 156 == Les Anglais ont évacué Neuve-Eglise Violents combats dans le secteur • d'Alberville LONDRES, 15. — Reuter officiel du matin: Hier, pendant toute la journée, de violents combats ont eu lieu autour de Neuve le Eglise. Après avoir repoussé de nom-En breuses attaques no» troupes ont été finale-* rie. ment obligées d'évacuer le village pour la e - seconde fois. oc- Hier après-midi l'ennemi a entrepris de violentes attaques sur un certain nombre né- d'autre» points du front de bataille. C'est i$e ainsi qu'une lutte violente, s'est produite au tà N. O. de M e r v i 11 e , où l'infanterie aile-lire mande fut repoussée avec de grosses pertes. Un détachement d'infanterie ennemi, qui fa;t avançait le long de la rive nord du canal de ,sse la Lys, a été bombardé par notre artillerie éo, et mis hors d'état de poursuivre son ]er[ attaque. eur Au cours de la journée l'ennemi n'a pas entrepris moins de sept attaques dan» le secteur d'A1 bervi 1 le. Toutes ces atta-ute ques ont été repoassées avec de grosses nc pertes pour l'adversaire. A certain moment ,r£e l'ennemi est monté à l'assaut en cinq vagues { ^ simultanées. Sous la poussée de cette atta-,,'lt que notre ligne a été enfoncée quelque peu, [es' mais à la suite d'une contre-attaque la situa-s.:' tion a été complètement rétablie. ,Rt~ Au S. O. de B a i 1 leu 1 des détachements rs ennemis ont réussi temporairement à «'in-troduire dans nos positions, mais ils en ont en.' été de nouveau rejetés par une contre-atta-que, de sorte que notre ligne a été rétablie, jcs" Au cours de la naît nous avons exécuté jon de petites actions réussies à l'est de Robe-c o .Nous nous sommes emparés de plusieurs .a mitrailleuses et nous avons fait 150 prisonniers., Ce matin, de bonne heure, des combats l ?» ont eu également lieu au sud delaSomme, aux enyirons d'Hangard. Nous avons fait quelques prisonniers et nous avons amé-lioré notre position. Pendant la nuit l'artillerie ennemie a dé-„ ployé de l'activité aux environ» de Bue- * quoy. La situation est stationnaire LONDRES, 15. — Reater officiel du «oir : Ce midi la bataille a «évi aux environs *r" de B a i 11 e u 1 et de W u 1 v e r g h e m. ® Sur les autres parties du front de la Lys, en rien de particulier. ans L'artillerie allemande a été très active an" dans quelques secteurs surtout entre G i -;ca* venchy et Robecq. °u" Des divisions d'infanterie allemande en a" marche sur la route La-Bassée-Estai-no» r e s ont prises sous notre feu avec de boas résultats. Sur les autre» parties de notre front, il n'y a rien d'important à signaler. Nos aviateurs ont reconnu hier les lignes *e5{ allemandes de la Lys.- A cause du brouillard an_ cette action a dû se faire à petite hauteur \a Dans ce secteur, le» troupes allemande» ont on_ été bombardée» par les avions et prises sou» le feu de nos mitrailleurs. Tous no» (je appareils sont rentrés indemnes. Succès des Français PARIS, 15. — Havas officiel de 2heure»: Dans la" contrée de d'H a n g a r d - en-elle Santerne» nos troupes ont exécuté avec ant «uccès une opération locale. Elles ont ramené une dizaine de prisonniers. Depuis le 12 avril nos troupes ont fait 150 prisonniers dans ce secteur. Entre Montdidier et Noyon p.. ainsi qu'en Champagne, au sud du irjr M o n t T ê t o n, les Français ont fait des j3re prisonniers au cours de plusieurs raids. D0„ Des attaques ennemies au nord du C h e-£a_ min de» Dame» et au sud-est de C o r -[,ne b e n y n'ont donné aucun résultat. Sur plusieurs points du front de temps à autre des duels d'artillerie se sont produits. it Luttes d'artillerie lUS. PARIS, 15. — Reuter officiel de 11 h. soir : se Pendant la joarnée les combats* d'artil- hec lerie ont été très intenses dans la région de en- Hangard-en-Santerne. an- Nos batteries ont dispersé des concen- rit: trations de troupes près de Demuin. utit A la suite de deux attaques bien réussies out au F o u r de Paris et au col du B o n- >aie homme, nous avons fait des prisonniers. Ile- Sur les autres parties du front, feu d'ar- rcr- tillerie intermittent, assez intense toutefois on- dans le secteur d'Avocourt. Le Communiqué de Berlin nne ^ ne BERLIN. 15. — Wolff officiel : oilà Sur le champ de bataille de la Lys, il y a :ent eu des combat» corps à corps acharné». )lus A l'ouest de Neuve-Eglise et entre Bailleur jjul et Merris nous avons réduit les nids de ?er* mitrailleuses ennemis. Des contre-attaques 'nir ennemies parties de Bailleul et nord-ouesl de Béthurae ont échoué avec t. Sur le champ de bataille, de part et d'au») tre de la Somme, le combat d'artillerie est, resté modéré, le temps étant pluvieux. BERLIN, 15. — Wolff officiel du soir ï Des combats locaux ont eu lieu sur le champ de bataille de la Lys. W u 1 v e r« g h e m et les positions britannique» au N<« E. de cette localité ont été prisés d'assauV La bataille des Flandres PARIS, 15. — Havas par radio: Commentant les opérations dans le Nord l'Information écrit : " L'objectif visible de" l'ennemi est de réaliser sur uqe échelle beaucoup plus restreinte que le plan initial de sa grande offensive du 21 mars le coin-cage de L'extrême gauche anglaise sur .la côte en menaçant Dunkerque et Calais a sans doute pensé que notre commandement croirait d'abord à une puissante diversion et qu'un temps suffisant serait ainsi gagné pour réaliser une opération dont le «uccès serait de grande importance noiï seulement parce qu'il détruirait une partie de l'armée britannique ainsi que l'armée belge mais aussi parce qu'il aurait, en égard à l'objectif géographique atteint (Dunkerque et Calais) un énorme retentissement capable d'exercer une influence morale considérable sur l'opinion allemande. Mais cette fois encore le développement du plan germanique parait effectué avec trop de lenteur malgré la puissance de l'attaque. L'offensive a cam< mencé mardi, en quatre jours l'avance ennemie a gagné de 12 à 15 km. soit uns moyenne de 3 à 4 km. par jour. Ce gain. e»t insuffisant pour assurer M succès immédiat, il aurait fallu qu'il fut Déjà le double de ce qu'il a «fé. La résistance des troupes anglaises pendant deux jour» dans la région d'Eitaires a permi» au commandement allié d'organiser la manœuvre si bien qu'au point ou l'on en est la pou»sée ennemie devjeni désormais extrêmement risquée. Opinions françaises PARIS, 15. — Havas parradio": ^ Le lieutenant colonel Rottss'e*, diajii t|p Petit Pia,risiein, oouafrkjDfe «W eeP te*},' mes*^ situation militaire : La j oiurnétei IMiifiï! a marqué uxi temps di'arrèt net dajnB 1|J| marche des Allemands. Partout .où ils oni attaqué, ils ont été pep'oiaseés avec pfetrte^ Ils sentent maijiteinant que Ja résistance, laiidée par des troupias fraic'hes, se Sïliidâfi« et que leis holocaustes nej stfffiseinit plujj pour' la briser. Des •divisiiofts françaises sont en marche pour étayier nos alliés brilaailnit ques. La (digue s,élève contre l'a fbot tudesquiai qui déjà s'éparpille et se;mible se canalise^. Cependant une nouvelle tentative de per< cernent est faite en Ce nnoraewt au noril de! Bailleul, entra Hétéran et :W!uivergjhecm Attaquant sur un front die 15 K.M., les cl oléine nés ' eniwnies essayent de débusquer les Anglais de la hauteur des Catô-que prolongé un dtetrefort s'abaissait au-dessus dei verfpKtfn vers [Wiarneton. „La, yietoia» vieml» idra du, côté de ceux qui résisteront te plus longtemps, a dit le maxep'nal Haig à ses soldats. Il n'y a d'autre voi© o>uve>rted|e{< vant nous que de combattre) jusqu'au bout. Il ne doit plus y avoir de retraite-." Cet# appel a été entendu ;eit la ténacité britannique addamt ce n'epit point raveaigjej furie de l'ennemi qui aura la dernÉe4' mot. En attendaailt nous attaquons aur le fronjtl sud. Après avoir pris )laingard-enu3a.n|terrej( inos trompes oait refoule l'ejninemi sur plusieurs centaines do nueitrigS a-u nord-ouesit Id'lQrvillers-Sorel, dans l'ouest die Lassign^.; Ainsi dans son ensemble) la journée a étâi bonne. Il en viendra d;o mieâlleures encore grâce à la vigilance d'un cornmandefmenH qui ne se laissa jamais dominjer par lesi événements, grâcie aussi à la complète et intime fraternité d'arm'es qui unit Fraw. cais et Anglais résolus fx. toiœt pour barrei* ia route à l'Allemand mjiudit. Opinions Britanniques Le professeur Spcncer. !W,ilkinson. écrit dans le Sunday Timeg: L'armée britannique comjbat dans ujiO situation d'où il n'esjt pas p|our elle dïïj retraite possible.* Sur la lignei qu'elle occupe maintenant, ou sur unie autre entre oeilta ligne et la mer, Farinée! britannique doit tenir, car si cette ligna dievait être nympuo et que l'armée dût se retirer en désordie, il n'y pas moven de la sortir du champ' de bataille. Opinion, allemande COLOGNE, 14. — La Koln. Ztg. apprenS du front : La situation de l'ennemi peut êtra suivi clairement. L'armée anglaise est très épronvée. Elle se sauve pour le moment erj jetant ses dernières réserves dan» le feu «ur les points les plus menacés. L'heure est pre-vue que les troupes anglaises auront toutes combattu et qu'elle# seront épuisée». Le» Françai» se sont lancés comme un bouclier devant Amiens et vealent rejeter n0» *r°u* pes par une contre offensive. A la suite au grand nombre de troupe» fraîches qu ' amenènt, ces contre-attaques «ont très des. Pour le moment une grande activa» c sur tout le front.

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