Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 07 April. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/9882j69f4z/
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«*■ Année N. 225 et 228. Directeur-*-oncfateur : François Oiyff .a^a?»iiroT»ire^yig-?^«g«wo*:Tgr--<ree'-a-a5£giMg»!rarei'-j«»»f-i»r"in'rrT—rarm-r Dirnancfte 7 et Lundi 8 Avril 191fl Les Nouvelles ABONNEMENTS : Hollande: 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois .Imirnal belge fondé à Maestricht en août 1914 Administration et Rédaction : La Haye - Prinsegracht, 16- Téiéph. 2787 Bureaux â Maestricht : Wiihelminasingel 27 ANNONCES: La ligne : I5scents en 4e page. Réclames Dermanenies à forfait }' LETTRES DE SUISSE f *JKV\9 La Convention beîgo-allemande pour l'échange des prisonniers civils. — La grande offensive et î'opinion chez les Neutres — Une cérémonie émouvante de remise de décorations — ?Un écho des conférences du commandant Cayen f V 1er avril 1918. Vous aurez déjà appris en Hollande, tar de source belge qu'allemande, qu'une cor vention belgo-allemande pour l'échange d e certaines catégories de prisonniers civi vient d'être signée à Berne. Au moi» d novembre 1917, «lors que par l'interms diaire du Roi d'Espagne et du Vatican, u échange avait eu lieu, d'une part de feramt belges et d'otages coloniaux, et de l'auti d'Allemands de Tabora, il avait été entend qu'une convention aurait lieu pour arriv< à faire un échange sur une base pluslargi Mais les négociations furent longues et h borieuses, et ce ne fut que le 15 mars de: nier que put s'ouvrir enfin à Berne, à 1 Légation d'Espagne, sous la présidence d S. E. M. de Reynoso, la conférence belge allemande. Les délibérations durèrent hu jours, et om arriva à un accord sur une bas d'échange relativement restreinte. En principe tous les prisonniers civil: tant du côté allemand que belge de moin de 17 ans et de plus de 45 ans, les femmei les jeunes filles, les médecins, les prêtre sans distinction d'âge, seront libérés ; la con vention ajoute que les prisonniers de 17 45 ans, inaptes au service militaire pourror Également bénéficier de cet accord, A cette règle générale, il y a des resiric lions assez importantes ; ceux qui ont ét condamnés pour crimes et délits sont ex dus en principe, de la convention. L'Aile magne ^demandé de formuler cette exclu sion pour des motifs militaires de mêm que l'exclusion de cinquauic autres person nés. La Belgique a réciproquement l'exer cice du même droit. Ceux qui seront libé rés en vertu de cet accord ne pourront êtn employés directement au service militaire A l'heure actuelle, il est difficille de diri combien de prisonniers nous seront ains rendus ; on escompte qu'il y en aura ai moins 300 ; du côté belge, on rendra don< les civils internés en France et ceux fait! prisonniers par les Belges dans l'Est-Africair qui tombent sous l'application de ces règles Si les deux gouvernements ratifient ce accord signé à Berne le 22 mars dernier l'échange commencera vers la mi-avril. Encore un point intéressant à signaler: le deux délégations ont inscrit à la suite di l'accord, certains voeux que certes tous le Belges approuveront. Le 1er voeux consiste à étendre le béné fice de la présente convention aux person nés qui ont été condamnées pour crimes e délits et qui ont purgé leur peine (ces per sonnes du moins en principe ne sont pas li bérables) et aussi à ceux qui au fur et î mesure atteindront l'âge de 45 ans. Le second voeu consiste à examiner l; possibilité de conclure un accord pourarri ver à un échange tête par tête des prison niers aptes au service âgés de 17 à 45 ans Enfin, on forme également le voeu que les prisonniers civils belges retenus en But garie, Autriche ou Turquie soient, sur lei bases de cet accord, libérés sous conditior de réciprocité. Voilà en somme la teneur de l'accorc signé il y a peu de jours à Berne; parfaii il ne l'est pas, il ne saurait l'être : c'est ur commencement. Nul ne doute que les nombreuses familles belges, qui ont des parent: dans les camps allemands, sauront gré au gouvernement du Hâvre et en particulier à son délégué, le dévoué secrétaire de l'office central des Prisonniers de guerre, M. Victor Yseux, d'être arrivé à un tel résultat. Formons seulement un vœu, c'esi que la ratification de la convention ne tarde pas, ni d'un côté ni de l'autre, afin que bientôt nos chers compatriotes puissent mettre le pied sur le sol suisie. * * * Une convention du même genre mais antérieure, est en voie d'execu ion. C'est celle qui prévoit la libération des prisonniers de plus de 48 ans. D'autres négociations vont avoir lieu sous peu avec la France, la Belgique et 1 Allemagne pour libérer les prisonniers qui sont en cap'tivitd depuis 1914 et depuis le premier semestre de 1915. On espère aboutir, bien qu'il y ait de grosses difficultés à Vaincre. * * * Les nouvelles de la grande offensive allemande ont été accueillies en Suisse avec calme ; on tremblait il est vrai pour nos &mis qui devaient soutenir le choc violent du Barbare ; mais la confiance ne s'est démentie à aucun moment. Maintenant la Suisse est une petite prison. Toutes les frontières sont fermées, la française, l'italienne, l'allemande; seule la frontière autrichienne est encore ouverte, mais pour combien de temps ! car on annonce comme •mminente une action s'ir in P Une nouvelle qui a jeté la consternation er ^ Suisse et qui, espérons-le du moins, finira h par déssiller le» yeux aux derniers Suisses e adorateurs de l'Allemagne, est celle d* 8 bombardement d'une église de Paris le c Vendredi Saint. On sait eombim nombreu ses furent les victimes, parmi lesquelles s« 'n trouvent deux Suisses. M. Stroehlin étaii 's conseiller de la Légation Suisse à Paris ç Dans les cercles du Palais fédéral à Berne. u on croit généralement à une protestation ,r du Conseil fédéral auprès de l'Allemagne ; i, cette démarche se justifie d'autant plus que " depuis l'entrée en guerre de l'Amérique, ~m les intérêts allemands en France, sont confiés à la Suisse. C'est donc un diplomate * qui protégeait l'Allemagne à Paris que le canon monstre vient d'assassiner dans des '• circonstances aussi tragiques! e • * * Dimanche 24 mars, quatorze officiers de l'armée belge ont reçu des décorations de s guerre. Le croirait-on ? Depuis deux ans i, qu'il y a en Suisse des officiers belges in-s ternes, ce sont les premiers qui ont tté dé-- corés. Et combien cependant parmi nos à vaillants'défenseurs de Liège et de Namur it méritent les glorieux insignes. Le général Xhardez qui commande l'in-ternement belge a présidé la cérémonie à = Lausanne. Le ministre Peltzer et le person- " nel d* la Légation de Berne, y assistaient. * * * . Je vous ai déjà dit que le commandant Csj'-.. avait eu beaucoup de succù dan* «a . tournée de conférences sur le Congo. La . première conséquence heureuse de ce tra-> vail, sera, nous assure-t-on, la fondation " d'une Ecole Coloniale à Lausanne, qui don-| nerait certainement d'heureux résultats. Es-| pérons que le ministre des Colonies, qui encourage les initiatives hardies, donnera à ce projet son assentiment. ; VEDI. [ [ M. de Broqueville parle de • l'union profonde qui existe ; entre le Roi et la Nation » belge LONDRES, 5. — Reuter : Le ministre-président belge, M. de Bro-t queville, a dit dans une interview avec le correspondant du Times que le peuple belge après 3 Ij2 ans d'oppression ennemie n'a j pas encore perdu sa iorce de détermination d'être libre. Cette détermination fut cause t qu'il rejeta l'ultimatum allemand le 2 août. Aucune assemblée de ministres ne fnt plus ferme et résolue que celle qui eut lieu sous la présidence du Roi dans la nuit du 2 ! août 1914 et dont les pensées les plus intimes fureut révélées dans la lettre du gou-. vernement belge adressée le 6 août 1914 au , ministre-président de la Grande-Bretagne, dans laquelle fut exprimée la volonté forte que le peuple belge avait de combattre. Après avoir relevé l'amour pour la liberté qui fait que le roi Albert est l'idole de son peuple, M. de Broqueville continue : ; " La confiance du peuple belge dans son „ avenir est inébranlable et la cause en est „ dans les relations intimes qui existent en-„ tre le Roi et la Nation. L'avenir n'est pas „ effrayant pour eux Le mouvement activiste en Belgique, continue le ministre, n'existe pas et l'agitation de quelques personnes ne doit pas être prise au sérieux. Le Times, commentant cettn interview, ajoute : Les Allemands ne se sont pas contentés de se frayer un chemin à travers le-pays de leur pacifique voisin, il leur a fallu encore faire peser sur leurs victimes un joug toujours plus dur. Ils ont ainsi attirer sur eux-mêmes le verdict éternel du monde tandis que la flamme du patriotisme belge brûlait plus clajre et plus brillante que jamais. Le mal fait à la Belgique est le ciment de l'alliance et la grande leçon de la démocratie. La Belgique est glorieuse, d'une gloire qui jamais ne faiblira aussi longtemps que les hommes éprouveront l'amour de la bert é. ©@® SUR LE FRONT BELGE LE HAVRE, 4. — Officiel : L'ennemi a poursuivi sés tirs sur nos communications. Notre artillerie a canonnée celles de l'ennemi. Activité peu intense des deux artillerie sur l'ensemble du front. De fortes patrouilles allemandes cherchant a surprendre des postes avancés vers St. Georges et à l'est de M e r c k e m, •it rte renusSées par notre feu. Nouvelles du Jour Xtv ~ I ■ — La seconde attaque allemande faiblit déjà. Effort violent maïs éphémère : il ■ n'aura même pas duré un jour! Français et Anglais ont exécuta des contre-attaques 1 énergiques et amélioré partout leurs positions en capturant des prisonniers et des mitrailleuses. Nos alliés se sont, une fois de plus, distingués par une bravoure indomptable et une fermeté de résistance que les plus lourds assauts effectues par les Allemands avec des forces très supérieures en nombre, ne sont pas parvenus à briser. ' — Le comte Czernin a publié une note officielle pour expliquer que c'est, avec un i délégua de i'état-major français qu'il a été i en pourparlers. M. Clemenceau répond officiellement que ces pourparlers ont été en- ■ tainés avant lui. Czernin a voulu créer un : malentendu dans le genre ue celui qu'il : créa en annonçant que son dernier discours l sur la paix avait été transmis au président Wilson avant que d'être prononcé. — Le colonel suisse Feyler rapporte que le cardinal Luçon, archevêque de Reims, lui a juré que jamais le» Français n ont employé la cathédrale de Reims dans un but militaire. —Notre premierministre M. de Broqueville ayant féiicité les troupes françaises et anglaises de leur vaillance, a reçu de M. M. Clemenceau et Lloyd George aes télégrammes très cordiaux. M. de Broqueville, dans une interview que le Ttmes commente fort aimablement pour nous, a déclaré que le Roi Aloert est l'idole de son peuple et que l'activisme en Flandre peut-être considéré comme inexistant — Des poursuites pour haute trahison vont être intentées au prince Lichnowsky et à ses complices. C'est le moyen de donner à son mémorandum fameux le maximum de retentissement. — On annonce d'Alost 1s mort du député Daens. Comment la Chambre française a saké les victimes du Vendredi-Saint allemand Les journaux de Paris nous apportent les échos suivants : A la Chambre, au cours de la discussion de la loi des finances, M. Grousseau a salué les victimes qui viennent d'être frappées par un obus dans une église de Paris (Mouvement sur tous les bancs.) M. Grousseau : "J'ai vu avec une extrême douleur qu'aujourd'hui Vendredi-Saint à 3 heures après-midi, à l'heure de l'Office, notre barbare ennemi a repris ce bombardement dont les victimes se trouvent dans l'église. Les victimes sont nombreuses, comme sont nombreuses toutes les autres victimes de pareils bombardements, contre lesquels j'élève une protestation indignée. Il y a là une situation particulièrement triste. Mais cela ne nous fait pas oublier que la justice et le droit auront le dernier mot : la justice au ciel et la justice devant les hommes. Nos soldats sauront ajouter ce qu'il faut pour que le dernier mot nous reste. „ (Approbations émues et unanimes.) M. Deschanel : "Je m'associe à vos paroles au nom de la Chambre. „ M. Jeanbon (socialiste) se levant à l'ex-trême-gauche, apporte l'adhésion de ses amis aux paroles émouvantes de M. Grousseau. " Au moment, dit-il, où ces femmes, ces vieillards et ces enfants imploraient le ciel pour la fin que nous souhaitons tous de cette horrible boucherie, à ce moment la vieille voûte gothique s'ouvrit et le fer vint répandre le sang sur leurs prières. 11 semble qu'il y ait là je ne sais quel infernal metteur en scène. Nous, incroyants, nous mêlons nos protestations indignées à celles de M. Grousseau contre les crimes des faux-croyants qui mêlent le sang aux prières. Chez nous, en Angleterre, en Amérique et chez tous les autres Alliés, il y a une autre conception de la justice. „ (Fi/s applaudissements sur tous les bancs.) M. Klotz remercie au nom du gouvernement. Il ajoute que le gouvernement tient à honneur de s'associer a la protestation indignée de M. Grousseau faisant allusion au crime commis par l'ennemi en tuant des femmes et des enfants en prières. " Le monde civilisé appréciera (Applauditte-ments unanimes.). Le Petit Parisien confirme que les victimes du bombardement de l'église sont au nombre de 75 morts et 96 blessas. Outre M. Stroehlin, Mme Stroehlin a été ensevelie sous les décombres. Mme Stroehlin avait deux enfants : Anne-Marie, 11 ans, née au Japdn, et Jean, 4 1 j2 ans, né en Suisse. M. Dunant, ministre de Suisse, est venu présenter ses condoléances à la famille, qui a reçu par ailleurs de nombreuses marques de sympathie. Le Petit Parisien dit : " Nous nous sommes rendus à l'église dévastée. Parmi ^ les pierres effrondées, on procédait à l'enlèvement des morts. A la vue de ce spectacle, le cardinal Amette indigné, s'écria : " Ah ! les maudits. Ils ont choisi le jour où l'on célèbre la mort du Christ pour venir tuer des femmes et des enfants. Je ne croyais pas que ce fût aussi horrible ! „ Redevenu calme, au-dessus de chaque cadavre, l'archevêque traça le signe de la croix ». ..... : lè La bataille de la Somme NOUVELLE ACCALMIE Le second effort allemand faiblit déjà — Contre-attaques réussies des Alliés — Notes officielles sur le désaccord! Ciemenceau-Czernin — Interview de M. de Broqueville. Les Allemands n'ont pu atteindre leur but le chemin de fer d'Amiens ( PARIS, 5. — H,ava,8 officiel de 2 heuriep Au cours d© la nuit tes Allemands oui ■ continué leurs attaques avec un® énergie inlassable, amenant toujours des forciez nouvelles.Nous avons constaté la présence de 1S divisions sur cette piartie du front, aux. quelles nous en avons oppiosé siejpt. Malgré sa grande supériorité numérique l'ennemi ne parvint pas à atteindre* sojn but, qui, d'après ce qui résulte des papiers trouvés sur des prisonniers, était l'occupa tion du Chemin de fer Amiens—Clermiout. Par leur résistance acharnée ©t leurs contre,attaques énergiques nos régiments ont pu conserver leurs lignes et infliger des pertes à l'ennemi. Tandis qu'au nond nos troupes reculaient leurs positions à l'ouest de Caste!, ils rejet-taient l'ennemi du Bois d'A nié recourt à l'ouest de ilailly—Ileineyal. Au sud:ouest de Grivesnes nos troupes ont exécuté une brillante contre-attaque. Entre Montdiidier et Noyon Iq duel d'artillerie continue avep grande violence. Nos troupes ont attaqué les lignes alliejmandes près d'Epinette et ont coinsejrvô li plus grande partie du bois, à 600 mètres au nord d'Orvillers—Soiel. Toutes lies tentatives de l'ennemi pour ©n rejeter rus troupes sont restées sans résultat. Plus à l'ouest nous avons, par une opération locale^, réussi à étendre nos positions au nord de Mont Renaud. Malgré tous . lau-TS elïoi'ls K't> Ali!olmja.niLs - nû fciat pas parvenus à chasser nos troupes de1 leurs positions. N Nouvelles attaques repoussées LONDRES, 5 — Reuter officiel du matin : Entra la Lu ce et la Somme la lutte violente a continué pendant l'après-midi jusque fort tard dans la nuit. L'ennemi a lançé une force importante au ieu et a fait des attaepee répétées sur nos positions. Ces attaques ont été repoùssces avec des pertes pour l'ennemi mais sur urne courte distance nos troupes ont été refoulées sur les positions !\ l'est de Villers-Bretomneux où elles se maintiennent à présent.Au nord de la Somme l'artillerie ennemie a déployé de l'activité au eiurs delà nuit aux environs de Bucquoy et dans la vallée de la Searpe. Ce matin, de bonne heure, notre artillerie a bombardé des détachements de troupes dans la contrée d'Albert. Commentaire ffavas PARIS, 5 — Commentaire Havas: La pause au front occidental n'a pas été de longue Idlurée. La seconde bataille fut entreprise par les: Allemands avec des forces importantes dans le but lie rompre notre front là où. les troupes françaises coopèrent avec les troupes anglaises. La tentative a échoué. Les A»liég ont offert une résistance énergique et les troupes ennemies comprenant 11 division^ se sont ecrasées sur notre ligne. Pour une chance minime le kaiser a sacrifié encore une fois des milliers d'hommes appartenant à cesi meilleures troupes. Le résultat de la première journée esjt satisfaisant pour les défenseurs'. Il paraît que toutes les: tentatives des Allemands pour atteindre le but, le chemin dis fer vers Amiens, sont restées sans sîiccès. La luitte se poursuii avec violence. On s'attendait cependant an violent choc et les mesures de précaution] nécessaires avaient été prises. Nous gavions sur quiel point l'ennemi avaient concentré ses forces et il nous fut possible d'organiseï avec calme la résistance. Sur tout le fron: l'artillerie a déployé une grande activité Le „Gaulois" dit que le commandant d< l'armée a profité de la pause pour organisai une nouvelle concentration des forces dispo nibles afin de résister à la nouvelle atLaquv de l'ennemi. Un certain nombre d>i division: ont été envoyées sur la Somme. Gek troupes sont fraîche® et animées dû meilleur esprit Communiqué de Berlin BERLIN, 5. — Wolff offficiel: Nous a.vuns attaqué l'ennemi hier ai sud de la Searpe et de part et d'aïqtr de Moreuil et nous l'avonst neijclé d forte® positions. Des oontrealtaqueP exé cutées par des réserviez anglaises et frar çaâises ont échoué sious notre teu. Aprè un violent combat, nous avons pris., entr la 'Soiinlmie et la Luce, let village d Hajmed airnsdl que les bois au nord-est < au soîd-est de Villers-Bretonneux et, a gud de Mvre, Castel et Mail'v. T/e^ueur : ■ • ia offert sur to|u(! le front une résistance désespérée. - i Ses pertes ont été leptra^rdinairemenlt lourdes. Nous avons fait quelques milîi'eirèi1 da prisisonniers. , i Le nombre des prisonniers faits du 2 iau 28 mars par l'armée du général von' Butler est de 51.218, clejMi des ciainonjsj] pris da 729. Le nombre diejs prisonniers! ; faits depuis le début de la bataiifei S'élève à plus de 90.000, celui des eaaonj* pris à plus de 1.300. [ fj En représailles pour le bombardement, incessant de nos cantomiaemein.'ts da Laoinj, par les Français, nous avons bombardé: Reims. ' En Champagne et sur la rive droditiel de la Meuse, nous avons exécuté, raids et fait des prisonniers. Devant Verdun, la lutte d'artillerie qui: lavait augmenté d'intensité pendant la, jcuityî inée est restée; vive pendant la nuit, -v Le mauvais temps LONDRES, 5. — Le correspondant de Reu* ter au front britannique mande que hier, avant la nouvelle attaque allemande, la pluie qu( tombait continuellement, avait détrempé U terrain et rendait celui ci impraticable. Il ajoute que ce contretemps est plus grave pour les Allemands que pour les Allié» parce que les Allemands se meuvent sur un champ de bataille couvert d'entonnoirs qui actuellement sont remplis d'eau, tandis que nos chemins de communications sont restés intacts. J Les Autrichiens en .France D'après le Berl. TageU. les troupes Autrî» chiennes combattant en France ne forment pas une force à part ; elles sont mélangées aux divisions allemandes. Le commande* ment de cette fusion austro-allemande est échu à von Gallwitz. von Below > le corn» mandement du groupe allemand. L'Angleterre va mobiliser les honmiïs jusque 50 ans LONDRES, 4. — Reuter: Le reporter de la West m. Gaz. dit : Je crois pouvoir supposer que la limite d'âge pour le service obligatoire sera portée à 50 ans. Amiens évacuée? OENEVE, 4. — On annonce que la ville d'Amiens aurait été évacuée par la popula* tion civile. L'activité aérienne des Français PARIS, 5. — Havas : • A l'assemblée générale de l'aréo-club, le secrétaire a déclaré que l'aviation française a lancé sur l'ennemi 675,000 kilogrammes d'explosifs, détruit 606 avions ennemis et 27 ballons captifs et endommagé 583 appareils. L'aéro-club a délivre 11,000 brevets de pilote. Â la Chambre française PARIS, 4. — Reuter : La Chambre a voté le budget à l'unanf* mité des 475 votants. France et Belgique PARIS, 5. — Havas par radio : M. Clemenceau a reçu le télégramme su!» vant dé M. de Broqueville, président du conseil des ministres de Belgique : " L'armée française dépasse en ces jours d'héroïsme surhumain tout ce que ses plus vaillants admirateurs attendaient d'elle. Elle enseigne magnifiquement à tous le devoir qui s'impose quand sont en cause le salut de la nation et l'indépendance des peuples. Avec une émotion profonde je vous présente l'hommage de notre admiration sans bornes M. Clemenceau a répondu en ces termes: " L'armée française sera très sensible au témoignage d'admiration que vous voulez bien lui adresser. Je vous remercie en son nom. Elle combat avec la ferme volonté i d'assurer l'indépendance des peuples et de garantir le respect du droit L'Âéro-Club d'Amérique honore 1' " as „ belge Thieîfry 1 L'Aéro-Club d'Amérique vient de décer- 31 ner sa médaille de guerre spéciale à l'avia- 31 teur belge, sous-lieutenant Tieffry, qui a "" plus de dix victoires à son actif. s Le Reichstag convoqué a BERLIN, 5. — Les journaux annoncent ■t ce que le Reichstag se réunera le 16 avj'" u J On s'attend à un nouveau discours o*» n ' chancelier.

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