Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 14 March. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Seen on 08 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/v97zk5712m/
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4 Année N.201, Directeur-Fondateur i François Olyft. mmmmmmmmmmmmmmmmmKmmmammÊrnmmmmmÊmmammÊimmmÊimmmmmÊmm Jeudi 14 Mars 1918 Les Nouvelles ABONNEMENTS: Hollande: 1 florin par mois 2.50 fl.^ar 3 mois Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 Administration et Rédaction : Bureaux à Maestricht : La Haye -, Prinsegracht, 16- Téléph. 2787 Wiihelminasingel 27 ANNONCES: La ligne : 15 cenfs en 4« page. Réclames permanentes à forfait LE DISCOURS DD CHANCELIER ALLEMAND ET LA BELGIQUE TJne personnalité belge que tci situation oblige b garder l'anonymat adresie au XXe Siècle, sur le récent ditcours du chancelier allemand, l'article ei-dessous : Il y a quelque chose de neuf dans le dit-cours du comte Hertling. En suggérant que la Belgique prenne l'initiative d'une conversation générale entre les puissances belligérantes, en vue de pourparlers de paix, le chancelier n'a pas seulement donné un dé-gavceu indirect aux menées du pouvoir occupant en Belgique — et c'est un premier résultat de la magnifique résistance du pays jontre la politique de division de von Bissing jt de son successeur — mais il semble encore avoir rendu un hommage involontaire à la haute situation morale que tient notre pays au sein de l'Entente. L'Allemagne a intérêt à faire la paix. Le juccès* de ses armes sur le front oriental* lui vaudra certainement de ee côté une situation prépondérante, quelles que soitent les itténuations qu'apportera la Conférence plé-Uiète aux stipulations du traité de Brest-Li-tovsk. Cette situation doit l'incliner à chercher un pont entre ses déclarations de jadis et ses visées d'aujôurd hui, qui tendent à des réalisations immédiates au détriment de la Russie expirante, Mais le moyen de donner à cette combinaison une apparence acceptable si le chancelier n'est pas pénétré de l'idée que de larges satisfactions aux puissances de l'Entente sont indispensables? Le chancelier adressa au gouvernement Beige un appel qui n'est pas sans analogie avec une offre de médiation. Il est singulier que cette proposition soit faite au pays qui a précisément le plus souffert de la perfidie allemande. Mais passons. L'Allemagne est prisonnière d'un imbroglio dout elle ne peut sortir par les voies ordinaires. La Belgique peut-elle accepter ee rôle difficile de médiatrice ? Quoi qu'on pense sur le principe, il n'en pourra jamais être question tant que l'Allemagne ne se déclarera pas prête à évacuer, avant toute négociation, "e territoire du royaume qu'elle a injustement envahi, en violation des traités les plus sacrés. On peut envisager le cas où le chancelier transportant la question sur ce terrain, la Belgique ne se refuserait pas à faire le sacrifice de ses plus légitimes sus-% ceptibilités et à servir de toutes ses forces la cause d'une paix juste et honorable. Mais tant que l'AHjmagne garde la position tion qu'elle a prise depuis 1914 et menace de transformer 1 occupation de notre pays en un monstrueux chantage contre la France et l'Angleterre, le gouvernement du roi Albert ne peut que décliner formellement des pourparlers voués à la stérilité. Il réclame justice et réparation. C'est à l'agresseur à lui faire des offres par la voie diplomatique. La réponse de la Belgique à la note du Pape a clairement exposé les seules bases possibles d'un arrangement, en ce qui la concerne, et a montré une fois de plus qu'elle ne voulait pas entendre parler de paix séparée. Le discours du chancelier est à noter dans l'échange de vues qui se poursuit du haut des triounes de Berlin, Vienne, Washington, Londres, Paris et Rome. L'Entente a manifeste qu'elle joignait, depuis l'effondrement russe, le sentiment profond du juste au sens du possible. Quand nos ennemis auront fait preuve des mêmes dispositions, la première branche d'olivier pourra enfin verdir. Mais ce ne sont pas les diplomates, ce sont nos soldats qui seront les ouvriers de cette évolution. Le Kaiser aurait offert la Wallonie à la France Ai échange de Toul et de Verdun ! Extrait d'un article de M. Auguste Gau-vain, • en tête du Journal des Débats, du 3 marst à propos des révélations de M. Pichon, à Is Sorbonne : ...En diplomate avisé, M. d.e Schcen s'était gardé de la moindre allusion à cette exigence avant d'avoir obtenu du gouvernement français une promesse de neutralité. Comme cette promesse ne fut pas donnée, il ne fut pas question de Toul et Verdun au quai d'Orsay. Mais nous savons maintenant que notre défaillance morale, eût flé immédiatement suivie de l'occupation des deux grandes places de l'Est, ou plutôt d'une guerre engagée dans des conditions morales et matérielles déplorables, carie peuple français n'eût jamais accepté la remise de nos places fortes à l'Allemagne et nous aurions dû nous battre après nous être couverts dC honte devant le monde. Il î>AnSan3 ^ire ^ue' c'ans sa combinaison, ^Allemagne comptait occuper indéfiniment w?U, eî Verdun ! ^clle eût offert la Wallonie belge en échange de nos territoire et pour prix de notre complicité dans •es entreprises'criminelles. La diplomatie Berlinoise a toujours poursuivi, elle pour-*Ult P^ut-être encore le dessein de nous , tacher Sré ou de force, à son système, -n nous obligeant de prendre une partie aes dépouilles de la Belgique LE 4 AOUT 1914 AU PARLEMENT BELGE Sous ce titre, la Bevue des Deux Mondes publie dans son numéro du 1er mars un fort intéressant article du comte Louis de Lichtervelde. Pages émouvantes où revivent, en effet, les heures les plus graves de l'histoire de notre parlement national, celles où, uni dans un élan impérissable, il se dressa pour répondre à l'appel lancé au nom de la Patrie par le Roi. Les Belges ont gardé présents à l'esprit .les détails de cette séance historique qui se déroula tandis que les troupes allemandes violaient notre frontière.Mais le comte de Lichtervelde rappelle en même temps, pour faire ressortir la beauté de l'attitude des Chambres belges, quelques faits qui méritent l'attention. Citons cette partie de son article : La Chambre a été renouvelée a moitié au mois de mai, et c'était sa première réunion depuis les élections. Le pays venait de goûter le calme heureux qui suit généralement la période d'agitation intense de la campagne électorale. Les vacances avaient commencé de bonne heure; le monde politique était dispersé à fa mer et dans la montagne. Les préoccupations dominantes de ces derniers étaient bien éloignées des dures réalités qui motivaient l'extraordinaire convocation de ce jour. On avait assisté durant la campagne électorale, à un certain réveil de l'esprit antimilitariste. L'opposition, notamment dans le Limbourg (1) avait vivement combattu les im pôts qui devaient couvrir les dépenses militaires et avait remporté dans cette province agricole, où l'on ne se souciait guère de la r politique internationale, des succès qui in-qui taient les propagandistes de la majorité. On incontestable mécontentement se manifestât * droite contre le gouvernement M. de Broqueville avait réussi, en 1913, à faire voter tout son programme de réorganisation de l'armée dont l'exécution devait se faire en cinq ans. Mais certains députés regrettaient quelque peu de l'avoir suivi et caressaient l'espoir de ralentir la coûteuse intensité de notre effort militaire, en reportant sur une période de dix ans les charges entrevues. Des comités se réunissaient; on agissait sur les ministres, on tâchait de peser sur le président du Conseil. Le crime de Serajevo n'avait pas interrompu ces dangereuses menées. On réclamait le renvoi en congé de la classe 1914, encore sous les drapeaux. Le ministre de la guerre accéda à-cette demande le 22 juillet. 11 ne s'y était résolu que parce qu'une expérience récente lui avait donné une confiance absolue dans le mécanisme particulièrement perfectionné qui permettait de rappeler en vingt-quatre heures les réservistes. Certains groupes comptaient bien lui arracher d'autres concessions, en ce qui concernait notamment l'artillerie et la cavalerie, quand les illusions pacifistes furent tout à coup troublées, le 24 juillet, par la nouvelle de l'ultimatum adressé par l'Autriche à la Serbie. Le 4 août, ce Parlement, élu sous les préoccupations que l'on sait, devait faire face à une situation tragique entre toutes : la guerre franco-' allemande avait éclaté; l'Allemagne avait exigé le passage à travers le territoire belge ; le gouvernement avait refusé. Le bruit courait qu'une déclaration de guerre venait d'arriver à Bruxelles et que l'ennemi envahissait le royaume. Les députés de l'Est n'apportaient aucune nouvelle précise. La plupart d'entre-eux étaient arrivés le soir dans la capitale et ceux qui venaient de débarquer à Bruxelles n'avaient recueilli que des rumeurs confuses et contradictoires. Assurément, ils avaient va partout les signes avant-coureurs de la guerre. Les destructions ordonnées par le général gouverneur de Liège leur donnaient une vision atténuée des horreurs qui menaçaient le pays, tandis que des réquisitions poursuivies depuis plusieurs jours leur faisaient sentir la rigueur des exigences, militaires. O ironie! n'avait-on pas, le 2 août invité le ministre de la guerre à modérer la hâte avec laquelle le général Léman poursuivait la mise en état de défense de sa place et dirigeait vers Liège le bétail de la région frontière ? Poursuivant le récit de la séance que domine le discours si vraiment royal du chef de l'Etat, M. de Lichtervelde rappelle aussi un mot du discours de M. de Broqueville qui atteste " que la réponse belge à la sommation allemande n'émana pas de cerveaux grisés par un facile optimisme „ : " Je le déclare, s'écria le chef du Cabinet, je le déclare au nom de la Nation tout en. tière, groupée en un même cœur, en une même âme, ce peuple même s'il était vaincu, ne sera jamais tournis.,, ' „ + (1) Nous nons permettons de relever une légère erreur : c'est surtout l'inégalité des charges militaires et. la mauvaise application de la loi «que l'oppôsiti'on, qui avait - depuis toujours a s n programme Jo service personnel,, avait i u us it- Isi bourg. * Nouvelles du Jour — Les Allemands semblent tâter le terrain sur tout le front de combat d'occident Après les Français, les Anglais, les Belges, c'est aux Portugais qu'il se sont frottés hier, sur un front de 700 mètres, au S. E. de Laventie. Les Portugais ont soutenu le choc avec une vaillance qui ne l'a cédé en rien à celle des autres alliés. Les Allemands ont été totalement repoussés et ont subi des pertes sanglantes. — C'est de loin leur plus sérieuse attaque jusqu'à ce jour que les avions allemands ont effectuée sur Paris dans la nuit de lundi à mardi tant par le nombre de s participants que par celui des innocentes victimes. Il y aurait en tout 34 personnes tuées par les bombes et 79 blessées, la plupaït des femmes et des enfants. Urte panique s'étant produite à l'entrée d'un refuge, 66 personnes auraient en outre été étouffées. Le feu antiaérien a été très violent et les avions français ont livré de nombreux combats. 3 gothas et 1 biplan allemand ont été abattus, dont les occupants ont été ou tués ou faits prisonniers. Les aviateurs français ont été ensuite-déverser 5,800 kg. de projectiles sur les aérodromes d'où s'étaient élevés les vautours allemands. — Les Allemands ont exécuté la nuit passée un raid aérien sur* la côte anglaise, mais sans succès. —■ C'est au moment où les Allemands accentuent encore si possible le caractère de barbarie qu'ils ont donné à cette guerre, qu'on apprend que les social-démocrates détiennent des documents écrasants sur la responsabilité de l'Allemagne militariste dans le déclanchement des hostilités. Et ces socialistes du Kaiser ne le} publient pas ! — Le pourvoi en cassation introduit par Bolo est rejeté. Le sinistre défaitiste sera fusillé. — Le général Broussiloff a été acquitté par le tribunal révolutionnaire de Moscou et remis en liberté. — Le gouvernement japonais a déclaré officiellement au Parlement qu'il prépare une intervention en Sibérie. ■ m ■ ■miiii i ii un in i iw '«iiiiwmiiii i ■ ni i n mu ni i ii ii mwni— Tout le Parlement applaudit d'un seul cœur ces paroles dont trois ans et demi de gùerre ont prouvé qu'elles étaient vraiment l'expression de la volonté nationale. Comme le dit le comte de Lichtervelde, c'est l'honnêteté profonde du peuple belge qui a fait que " ce Parlement où la connaissance des affaires internationales était si limitée, où figuraient avec autorité tant d'antimilitaristes à peine convertis et tout prêts à la récidive, où tant de braves gens avaient accepté les naïfs articles de foi de l'Internationale, sut donner tout-à-coup le spectacle de la clairvoyance la plus sûre et de-l'énergie la plus virile.,, L'histoire dira que l'attitnde du Parlement belge, le 4 août 1914, fut un des plus nobles exemples qu'ait jamais donné une Chambre représentative, S vwv La guerre que veut le pacifiste Camille Huysmans Les paroles belliqueuses qui forment la péroraison du dernier discours prononcé à la conférence socialiste de Londres par M. Camille Huysmans, marquent bien le but de l'offensive pacifiste de l'inventeur des tanks de Stockholm, de Berne et autres succursales de Zimmerwald. Citons ce passage du discours de M. Huysmans d'après l' " Humanité „ du 27 février : 11 faut agir en pleine unité. Mais l'unité ne serait rien sans l'audace. Il faut aller de l'avant. Nous ferons notre devoir. Mais les paroles prononcées auront de l'écho dé 1 autre côté. Je n'en veux pour preuve que ce qui s'est passé récemment en Autriche, où la classe ouvrière a accepté les principes de la paix Wilson. En Allemagne, nous avons déjà l'acceptation de Liebnecht et de de gosa Luxembourg. Il nous faut maintenant la réponse des majoritaires eux-mêmes. S'ils ne sont pas avec nous, ils seront contre l'Internationale et la elasse ouvrière passera pardessus la tête des chefs. C'est pour cette raison que nous ne redoutons pas une réunion de l'Internationale et nous savons que plus nos paroles seront niodérées, plus nous pourrons leur reconnaître une action tendant à la destruction de l'annexionisme et de l'impérialisme. Quand ce résultat aura été obtenu ALORS NOUS POURRONS MENER LA BELLE BATAILLE POUR LA SUPPRESSION DE L'OPPRESSION CA-PITALISTE.Ei en avant vers le maximalismc intégral I • Belges! Votre devoir est de vous rendre tous sans exception, Flamands et Wallons unis, à la Manifestation Patriotique qui aura îieu ce Mercredi soir à 8 h. très précises au JARDIN ZOOLOGIQUE de LA HAYÈ, pour rendre un unanime et solennel Hommage aux Belges du Pays occupé ORATEURS : M.M. dr. Terwagne, Chanoine Heynssens» Grangé, Léonce du Casfillon, Charles Bernard* ENTRÉE LIBRE ««« Plusieurs lecteurs nous demandent si l'en- Mesures d'ordre: Les cartes A. B. trée est libre. Oui, elle l'est, mais il faut C. du Bureau et de la Presse: entrée par une carte d'entrée. On peut s'en procurer le Benoordenhout. aujourd'hui encore au bumu Papestraat, 5. Carte| p E D K j, L> M< entréc Le» retardataires de province pourront se i^ning^ad,. procurer des cartes (on en a réservé 200 à leur intention) au bureau de location du *-a Manifestation sera terminée a 10 h. Jardin Zoologique, à partir de l'ouverture d'ajouter que les dames y sont égides portes à 7 1]4- heurss. lemeht admises. H ne sera pas délivré de places Nous signalons que la Manifesta- debout. tion commencera à 8 h. très précises^ Nouvelles du Pays osa NOS HEROS CIVILS 1 • Le sénateur Colleaux En annonçant dans la Victoire la condamnation à mort du sénateur Colleaux, M. Louis Piérard adresse à cette nouvelle victime de la tyrannie boche cet hommage que nous sommes heureux de reproduire : C'est une belle figure du mouvement socialiste belge. On aime en lui une fermeté, une droiture parfaites alliées à une grande urbanité. Il nous souvient de ses débuts au Sénat, de l'impression profonde que produisit dans la torpeur de cette assemblée, son langage énergique. L'odieuse agression allemande, le martyre infligé a la Belgique par l'empire félon, fit de cet antimilitariste convaincu un ardent patriote. Son fils, qu'il aimait tentrement, combat dans l'armée du roi Albert depuis les premiers jours de la guerre. Dès leur arrivée à Liège, les Allemands se saisirent de Colleaux et le tinrent prisonnier comme otage, pendant plusieurs jours, en même temps qu'une dizaine d'autres personnalités. Il aimait à raconter avec quel plaisir, quel réconfort, il avait causé durant ces journées de captivité, avec Mgr Rutten, l'évêque de Liège, son voisin sur la " paille humide „. Le brave Colleaux disait : " La guerre finie, nous reprendrons le combat des idées, la lutte politique et sociale avec autant de ferveur qu'auparavant, mais quant à moi, je ne pourrai plus attaquer ces gens-là...,, C'est de ses adversaires qu'il entendait parler, signifiant par là qu'en Belgique comme en France, les leçons de l'union sacrée ne devaient pas être vaines, qj'une tolérance nouvelle devait tempérer l âpreté de nos luttes politiques, en faire disparaître les arguments " ad hominem „, les grossièretés, les méchancetés et les perfidies trop à la mode dans tous les partis. Pendant l'occupation, Colleaux fit des prodiges pour le ravitaillement de la populeuse région industrielle de Liège. C'est à ce titre, 3u'il obtenait des Allemands des passe-ports; alla en Hollande à plusieurs reprises pour faire différents achats. U remuait ciel et terre pour arriver à son but, faire lever les interdictions. On l'a vu, quand il échoua, qui pleurait presque à la pensée que ses camarades ouvriers auraient un peu plus faim encore... , Les Allemands accusent aujourd'hui cet homme d'avoir fait de l'espionnage à leur détriment. Depuis l'ignoble supplice infligé à César Battisti, l'exécution de miss Cavell et tant d'autres assassinats perpétrés dans l'immense " in pace „ qu'est la Belgique depuis trois ans et demi, nous avons de bonnes raisons de nous défier des accusations de " haute trahison * formulées par les Allemands. « Tant qu'il en est temps encore, nous espérons que parmi les socialistes des différents pays alliés et neutres, un énergique mouvement d'opinion va se dessiner en faveur dij, brave Colleaux. On annonce que Troelstra, leader du Parti socialiste hollandais, aurait demandé à Scheidemann d'intervenir auprès du gouvernement impérial allemand en faveur du sénateur socialiste de Liège, condamné à mort. Les sozial-démakrates allemands qui, nous l'espérons, savent quelle somme de haine s'est accumulée déjà contre l'Allemagne, peuvent se le tenir pour dit : le sang d'un I Colleaux répandu ferait lever dans l'âme ulcérée du prolétariat socialiste belge de nouveaux levains de haine. Le Pape intervient en faveur de Colleaux et Legros ROME, — L'Itaiia du 3 mars annonce que le Pape, sitôt connue la nouvelle de la condamnation à mort par les Allemands du sénateur Colleaux et de l'ingénieur Legros, est intervenu en leur faveur. Sa Sainteté a télégraphié personnellement au Kaiser pour lui demander la grâce des deux condamnés. Les protestations contre les activistes sont si nombreuses que les Allemands se voient forcés de les interdire Le mouvement de protestation contre feê menées activistes en Belgique a pris de telles p roportions que les autorités allemandes ont dû prendre des mesures pour le limiter. Elles ont défendu aux conseils communaux de porter à leurs ordres du jour la discussion de l'autonomie des Flandres. Voici la traduction de l'ordre allemand c oncernant cette question qui ï été envoyée ; à tous les conseils communaux du Limbourg: „ Il est venu à ma connaissance que plusieurs communes ont formé le projet de i soumettiy à la décision des 'conseils communaux des questions de politique générale, comme l'autonomie des Flandres ou de« pétitions des conseils aux autorités allemandes.Je rappelle aux administrations communales à ce propos qu'elles doivent se borner >à discuter des affaires qui intéressent les communes et qu'il leur est défendu de s'occuper des questions traitant de la direction générale du pays. . La non-observation de ces prescriptions sera punie suivant le code pénal militaire. Hasselt, 7 février 1918. Le Président de la Civilyerwaltung pour la Province de Limbourg (sé) BAZ1LLE.

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