Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 02 August. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Seen on 06 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/9g5gb1zr1s/
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4e Afin — N° 34! 1 Rédaction & Administra ■ Turfmarkt 31 & 31 I La Haye—Téiéph. S Bureau à Maestricht : I Hôtel Suisse,Vrijthof.Télépi' à Flessingue : Slijksiraat FRANÇOIS OLYFF I Directeur - Fondateur Les Nouvelles Vendredi 2 Août 1918 S cents le numéro ^ ABONNEMENTS : ... , 1 fiorin par mois Hollande k 2.50 fi. par 3mois g Etranger : port en sus * ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4 8 page .Journal belere fondé â Maestricht en août 1914 il Lettres du Hâvre \ Le Oabisief Goore^iaii — Unification croissante l'action gouvernementale — KS'excelBesttes mesure! sesti arrêtées — On réorganise la Justice, la Surelt et Sa Censure SîfiïSitaires — Comment M. Han Cauwe Saert a eu tort de faire appel à Sa Ss*ande->Bs*etagn< — !ÏE, Heileputte exalte la Hëpubiicjue française -Les légions américaines I La Belgique à Ste-Adresse Sainte-Adresse, le 1er juillet. La vie gouvernementale a pris à Sainte-s I Adresse, depuis que M. Cooreman s< ? I trouve à la barre — une toute nouvelle I allure. Tous les jeudis, à 3 heures, 1( ! I Conseil de Cabinet se trouve réuni et l'or s'applique à mettre de l'ordre et surtou il de la cohésion dans les affaires, î I C'est ainsi que la sûreté militaire v< être unifiée. Jusqu'ici, on avait vainemen | tenté d'obtenir à cet égard l'unité d'acttoi nécessaire. Car nous avions deux sûre-I tés ! Une de l'avant et une autre de l'ar-I rière ! Tout à fait l'histoire du garde-I ville de Bruxelles poursuivant un délin quant et se trouvant arrêté à la limite d< St-Josse ou de Molenbeek !... Ainsi, il était souvent possible à de; agents boches ou aktivistes de tenter soi I d'accéder au front, soit de faire pénétre: I aux abords de l'armée en campagne ds l'argent allemand. Une commission a été désignée — ellt comprend MM. les Ministres Carton d< Wiart, Berryer, Brunet et de Ceuninck — qui s'appliquera à réformer sans retan cette organisation tout à fait désuète e à faire qu'à l'arrière désormais l'action d< la Sûreté ne consiste pas essentiellemen à prendre copie de lettres privées uni quement destinées à certains usages élec-toralistes ou personnel; Il est probable aussi que la Justice Mi litaire subira quelques réformes quant ; la composition de ceux qui la dirigent e que la censure, qui a subi tant et de s I curieux avatars en ces trois dernière! années, sera complètement transformée IL'on peut légitimement espérer dans ce; conditions que tels canards flamingant! ne pourront plus répandre au front'de: tartines comparant la " pauvre Flandre , à la " malheureuse Irlande où repro duisant des articles de papiers aktiviste; de Belgique ou de Hollande — bref qu'i ne sera plus permis à des éiectoraliste: de la taiile de MM. Van Cauwelaert oi Van de Perre, ou à des petits jeune: gens — EMPLOYES DANS NOS MI NIST ERES s. v. p. ! — d'aller semer 1; division parmi nos braves soldats, par de: écrits qui, si nous étions au pays, le: auraient déjà et depuis longtemps, mem à notre " Santé „ à nous, c'est-à-dire : Saint-Gilles ! L'action du Ministère Cooreman se ma nifeste à cet égard agissante et décidée Nous ne saurions assez l'en louer. *** En attendant, M. Van Cauwelaert con tinue ses petites pérégrinations par 1; France et l'Angleterre. Il vient de rentre d'un voyage au pays de MM. Priems e Cauwelaert, deux des plus act...ifs propa gandistes de ce que d'aucuns ont biei voulu appeler le " passivisme „ — ce qu ne diffère pas essentiellement, semble-t-il de certain activisme. Il nous est revenu, il y a quelque: jours, ayant trouvé ici des gen: autorisés qui lui ont, parait-il, tiré vive ment les oreilles. C'est que l'histoire di : rapport de M. Van Cauwelaert au Gou I vernement britannique sur la questioi flamingante est connue et elle cause ui scandale que l'on conçoit aisément. Evi demment, le jeune et infatué dokto I n'avait jamais cru que l'on connaîtrait ui mot de cette histoire! Or, elle lui es attachée au dos aujourd'hui comme 1: : tunique de Nessus. Oui! M. Van Cauwelaert, cauteleuse ment, sournoisement, est allé sollicite l'intervention de l'Angleterre dans la ques tion des langues qu'à diverses reprises a déclaré devoir être réglée libremsnt e par les Belges eux-mêmes ! C'est toujour le même système. Lorsqu'on demandait M. Van Cauwelaert de répudier les acti vistes, il répondait invariablement — enten dant se réserver d'obtenir au retour I sympathie de ces Messieurs embochés -que, depuis longtemps il les avait désa voués, vous renvoyant aux articles nom breux qu'il avait soi-disant écrits à c sujet. Mais jamais personne n'a réussi obtenir un mot incriminant formellemer les activistes, les traitant comme de traîtres, comme des vendus qu'ils son De même, en ce qui concerne la solutio de la question flamingante, M. Van Cau welaert jouait double jeu. D'une part, affirmait que les Belges devraient libre ment la liquider au retour, entre eux; c l'autre il s'adressait subrepticement à 1 Grande-Bretagne pour obtenir son intei vention au jour de la paix! Il avait compté sans son hôte, le jeur [ doktor, c'est à dire sans l'honnêteté d ; nos grands alliés qui, à peine en possef ' sion du " rapport „ — oui à I'insu du goi j vernement de son pays, un député belg a fait rapport à des tiers au sujet d'un ( question exclusivement nationale ! — en ot j. transmis copie à nos ministres. Ainsi fut déjoué le tour de M. Va Cauwelaert. Ainsi aussi lui est arrivé une désaffection profonde des quelque hurluberlus qui marchaient encore à sa n morque. M. Helleputte lui-même a si bie compris le danger de toute l'attitude d M. Van Cauwelaert qu'il a entendu mai quer la sympathie profonde que les inerr bres du Gouvernement Belge portent notre grande alliée : la France, C'est ain que le 14 Juillet prochain, le Ministre d l'Agriculture et des Travaux Publics, it , à la tête du Comité des Réfugiés Belge: ; remettre un adresse de sympathie à 1 ^ République Française, à M. Talion, j distingué Commissaire Général du Goi t vernement Français auprès du Gouvernt s ment Beige au Hâvre. [ En désavouant ainsi toutes les manœi vres flamingantes, M. Helleputte aura fa preuve d'un sens patriotique dont il fai lui savoir gré, mais qui devenait indi: pensabie. * t Au cours d'une récente visite au froi i belge, j'ai eu l'occasion de constat) ; radiAÛeble esprit de nos vaillants so dats, de nos officiers, j'ai pu entend, > aussi de la bouche de nombre d'enti ; eux, combien nos hommes aspiraient ; un peu de repos, un peu de congé, , avec quelle joie tous verraient mêler eurs rangs quelques légions de nos ae ; mirables frères américains, ces valeuret 1 soldats dont nous voyons, chaque jou 5 défiler les innombrables bataillons par li i rues de France. 5 Vcula bientôt quatre ans que nos se dats tiennent le front, nous disait un i i nos plus éminents officiers supérieurs. I 3 n'ont guère eu de congés, ne parlons p; > du reposj puisque le temps de repos e ; consacré à des travaux, à des marche i à des exercices. Le seul moyen de le: donner et du repos et des congés, c'e - de voir arriver parmi nous quelques dh sions américaines. Tandis qu'on a rétabli des congi dans les armées voisines, chez, nous c ne peut songer qu'à en accorder le tie ou le quart. Peut être nos " jass „ auron 1 ils, dans les conditions actuelles, un con! J tous les neuf ou dix mois ! Avouez, concluait notre interlocutet qu'il est temps de songer à faire quelqi ! chose pour ces braves. Nuls plus qu'ei 1 ne l'auront mérité !... ' Ainsi que je vous disais, ii y a que ques semaines, la question de l'arriv ' de légions américaines sur notre front 5 été prise en considération par le Gouve nement et le Chef d'Etat-Major, le 4 Général Gillain y est particulièrement f vorable. Nul doute que le Ministre de 1 Guerre ne partage sur ce point sa m 1 nière de voir. Pourvu qu'on ne retan pas trop cette utile mesure. r VENI. t *B~~ 1 Les pertes des Allemands LONDRES, 31. — Reuter : Un corre r pondant près de l'armée américaine i - France écrit : Le communiqué allemai 1 déclare que sa retraite s'exécute d'apr t des plans préconçus ; mais il ne pe s être d'accord avec ces plans qu'en aba à donnant des centaines de tonnes de mur - tions. Les chemins dans les bois so - jonchés de grenades pendant des mille a et il y a des dépôts de munitions q couvrent des acres et atteignent la ha teur d'homme. Cependant ces quantit ne forment peut-être encore qu'une minir e partie du matériel abandonné ; les be n'ont été jusqu'ici fouillés que fortsupe à ficiellement, et les dépôts de munitio X de l'ennemi sont toujours cachés av s soin. L'ennemi a su enlever les cano t. avec une adresse étonnante; mais 1 n canonniers avaient reçu l'ordre d'épargn leurs munitions et de ne tirer que quai il l'infanterie devrait être secondée. On pe - apprécier l'humour amer qu'inspire 1 Li!_i — a—■ AU JOUR LE JOUR ^ Pendant., que les Français avan 5 —Y cent, et que les Allemands reçu ^eilt sur ^es Potions préparée à l'avance et sans être aperçu " fsacrés Allemands, tout de même S toujours, le mot pour rire!) on agite grave _ vement à Berlin la question de savoir quelle sauce seront mangés les territoires vo lés à la Russie de par le traité de Brest-Li tovsk. Le gâteau, comme on sait, est grain que tailla le sabre du général Hoffmann, e e l'Allemagne qui veut le dévorer, en crèvera si les dieux sont justes, d'indigestion. Mai en attendant ce beau jour, il s'agit de trou ver la sauce qui fera passer ce plat gigan tesque. Pour la Pologne, on semble pencher pou e la sauce prussienne fabriquée par un quel conque des fils de Guillaume II.* Les Polo l- nais ne seront pas contents ? Qu'importe e Maintenant que les voilà libres, ils sont libre e aussi d'être fâchés. Pour les Lithuaniens-il . lt a toujours ce pauvre d'Urach qui s'est fai offrir un trône par quelques citoyens d Minsk, qui l'a accepté et qui maintenant s a trouve bien empêché, car le Kaiser ne veu e pas qu'un Urach règne en Lithuanie alor s qu'un Ilohenzollem ferait si bien l'affaire Pour la Finlande il est toujours question d'u: n duc de Meeklemburg qui a pour lui d'êtr e vaguement apparenté au Kronprinz, et il n'es pas jusqu'au gros prince Guillaume de Ho [_ lienzollern, branche cadette, qui no rêve d ^ prendre à Bucharest la place do son frère, 1 roi Ferdinand. Pour l'Ukraine, on ne se pro 31 nonce pas encore à Berlin. C'est que là-ba e les paysans ont déjà montré qu'ils n'ont qu ^ faire de princes allemands, qu'ils sont e: 5, république et qu'ils n'ont pas renversé 1 a tsar pour en mettre un autre, et alleman e encore, à sa place ! 1- A la manière dont les Allemands traiten la Russie vaincue, on peut juger commen ils eussent traité l'Europe s'ils avaient p [_ l'abattre. Tous les trônes du vieux monde eus jt sent dû subir des princes boches. Nous eus , sions vu Eiiel-Fritz à Londres, Auguste-Gui 1 1 laume à Bruxelles, Oscar à La Haye, Joacliir 5~ à Rome, Adalbert à Madrid et Heinrich Lisbonne. Ernest de Brunswick eut été nom mé régent de France pour le compte de so i. impérial beau-frère, ïirpitz eut été nomm commandant suprême de la flotte helvétiqu :l et on eut laissé à quelques autres prince: parents pauvres du Gotha," le soin de se pai "e tager en frères ce qui resterait de l'Europi "e Ainsi eut triomphé dans le «eux monde 1 à conception allemande de la moralité, de l'hor et neur et de la justice, et Guillaume II aura £ pu mourir content, ayant réalisé *e que Ni [_ poléôii, Attila et César n'avaient, pu que cor cevoir. Heureusement, Guillaume II, quelle qt ' puisse être sa longévité (et il faut espér. qu'il vivra très, très vieux) Guillaume II r verra jamais ça. Si tout va bien pour lui, verra peut-être un de ses fils couronné n le d'un quelconque pays russe. Mais - voir Joi 1s china avec une couronne sur les yeux o IS Oskar avec un sceptre dans la main, est-( St un but de guerre pour un homme qui vo s aussi grand que l'empereur allemand ? I jp malheur précisément c'est qu'il a vu tre grand. Et c'est ce qui l'a empêché de vo: ® quelques petites choses, assez importante toutefois, puisque ce sont ces petites chose ces impondérables, qui auront raison en fi -S de compte de la grande machine à tuer qu'e: >n l'Allemagne d'aujourd'hui ! Aussi on pei rs sans inquiétude regarder les princes all< t- mands s'amuser à jouer entre-eux au puzz" r£ des trônes russes. Ce no sont là que jeux C ' princes, en effet. Et ceux d'entre-eux qi voudront manger du Russe à la sauce boche ' ou bien ils en crèveront comme de simpli le Mirbach, ou bien ils seront forcés de fai: IX ce qui répugne le plus ici-bas à un Allemand ils seront forcés — honni soit qui mal :1- pense ! — de le rendre ! — R, F. îe a — r- écritaux affichés par les Allemands si *~ leurs abris souterrains : " Nous ne cra gnons qué Dieu et notre propre artillerie Les troupes de l'Entente ont mené l'att; que avec un sang-froid admirable. Noi avons pris la hauteur 412, au-dessus c Sergy, et nous avons rétabli notre ligr à l'exception d'une petite partie près c Cierges, dont les Allemands n'ont p< encore été chassés. s- Les prisonniers déclarent que les Aile ;n mands font d'importants préparatifs poi îd défendre le bois de Nesles, qui se trouv £s à droite de la direction de notre march ut Deux prisonniers ambulan iers ont déclat n- que leur compagnie, déjà amoindrie, r ii- comptait plus le matin que 30 homme nt et un lieutenant. La plupart des mai s, quants avaient été tués par le feu de ui fusils et des mitrailleuses. L'ennemi reçu u- toujours, mais il est évident qu'il noi £s reste à remplir une tâche énorme. ie iis Pas de pourparlers de paix r* LONDRES, 31. — Reuter : 1S A la Chambre des Communes M. Le< ec Smith ayant demandé si l'on n'avait p; 1S reçu ces derniers temps des propositior es de la part de l'ennemi dans le but d'ei tamei" des négociations de paix, M. Ba 1C7 four a répondu : " Aucun gouverneme ut ennemi ne s'est adressé à nous „. es ! S i® an «i» 1 3 j$?L M 1 /£& «s ffss n zr& st sa a a s ^ ■ x Les Boicheviks déclarant !a patrie en danger et décrètent la terreur — Les Tscheco-Slovaques s'emparent d'Iekaterinebourg — Von Eichhorn et son adjudant sont morts : l'assassinat est s l'oeuvre du parli social-révolufionnaire de Moscou Au N. de l'Ourcq ei de la Marne, la situation est stationnaire t ; von Eichhorn est mort KIEV, 30. — Wolff : s Le feld-maréchal von Eichhorn a si combé aujourd'hui à 10 heures du ma des suites de ses blessures, Son ad dant Dressler avait expiré peu de tem l" auparavant. L'Allemagne perd en von Eichhorn de ses plus grands généraux. Il s'ét j distingué particulièrement au front r comme commandant d'un corps d'arm t II était à la tête de l'ambassade envo) e par l'Allemagne en Ukraine sur la pr.é e de la Rada. von Eichhorn était âgé t 70 ans. La mort de von Eichhorn BERLIN, 31. — Wolff officiel : feld-maréchal von Eichhorn est décédé ' 30 juillet à 10 h. du soir. Les gra\ blessures sur la partie gauche du cor ^ avaisnt provoqué vers le soir de viole tes crampes cardiaques. Tous les so: s donnés pour fortifier le cœur ne pur* e apporter qu'un soulagement passag i L'aide de camp du feld-maréchal,le capital e von Dreichsler, était mort peu de tem 1 avant des suites de fortes hémoragies. L'enquête ouverte a révélé les détc t suivants : L'auteur de l'attentat s'appe ^ Boris Danskio. Il est âgé de 23 ans 1 appartient au parti socialiste révolutic ~ naire de gauche à Moscou. Il était arri . depuis quelques jours à Kiev, après av Q reçu ordre du comité central de son pî à de tuer le feld-maréchal. A cet effel - s'était pourvu d'une bombe et d'un rev n ver. Il portait également sur lui une c ô taine somme d'argent. s i, L'Ukraine fait des excuses BERLIN, 31. — A la suite de Patte ^ tat contre le maréchal von Eichhorn, baron Steinheil, ambassadeur d'Ukrain it Beriin, s'est rendu le soir même du 31 l- la chanceilerie pour exprimer au gouv i- nement allemand ses regrets. Un ma feste de l'hetman Skoropadski exprime e consternation du gouvernement ukran sr et l'affliction causée par " la perte ir '.e parable du grand ami de l'Ukraine ini pendante, tué par la main des emier n de l'Ukraine „. L'enquête n'est pas i core terminée. Jusqu'ici on a établi qu ,e attentat devait se commettre égalem it contre l'hetman. ,e Dans un interview, l'ambassadi P ukranien à Berlin a appuyé sur le ir que le meurtrier de von Eichhorn et : 's complices probables ne sont pas < 3' Ukraniens, -mais des étrangers, attael "i! au parti social-révolutionnaire de M cou, et qui venaient d'arriver à Kiev. e Les Tcheco-S!ovaques d iekaterinebourg MOSCOU, 30. — Wolff : D'après i •e nouvella officielle de ['Isvestia, les Tche : Slovaques ont pris Iekaterinbourg. y rapport compare le danger tcheco-slo que à une avalanche, et le dévelop ment de la contre-révolution à une ta> b d'huile. Il exhorte à ne faire aucun qu tier à l'ennemi ; le foyer qui veut e ir pêcher le ravitaillement de la Russie c i_ sauter. ,,. Les Bolcheviks se déclarent danger et vont partir en guerr 1S contre la bourgeoisie 'e MOSCOU, 31. — Wolff. le A l'assemblée générale de la comn is sion exécutive- du Soviet de Moscoi des syndicats ouvriers, à laquelle sistaient 2000 membres, après des discc ir de Lenine et de Trotsky, une résolu1 ■e a été prise déclarant : ' lo la patrie socialiste est en dang "(5 2o la tâche principale du moment est e repousser les Tcheco-Slovaques et ,s faire venir du blé ; 3o il faut parmi i„ ouvriers causer la plus graneie agita ,s pour les éclairer sur la gravité de |e situation ; 4o il faul redoubler de vigiîa 1S contre la bourgeoisie qui se donne tous côtés à la contre-révolution; le g vernement du soviet doit se couvrir, d il faut que la bourgeoisie soit écrasée que des -mesures de terreur soient pr: contre elle; 5. la devise générale étan ;s vaincre ou mourir, il faut organiser IS expéditions sur une grande échelle p 1S se procurer du pain, s'occuper d' organisation militaire, ds l'armement ~ masse des ouvriers, et coordonner toi " les forces contre la bourgeoisie anti-ré lutionnaire. 1 Sur ic Front Occidental Violents combats sur i'Ourcq ic- PARiS, 3h — Havas officiel 2 h. : tin Après un violent bombardement, ies ju- Allemands ont prononcé une attaque sur ps nos nouvelles positions à l'E. de Oulchy-le-Château. Nous avons repoussé l'ennemi mi et maintenu nos lignes intactes, ait Sur la rive droite de l'Ourcq, de vio-O. lents combats ont eu lieu au N. E. de ;e. Fère-en-Tardenois. Le village de Serinée ges a été pris et repris plusieurs fois. :re Les Américains l'ont finalement conquis de par une contre-attaque. De nombreuses attaques allemandes près de Ménil St-Qeorges, à l'E. de Mont-didier dans le bois le Prêtre, sur la rive ^je droite de la Meuse et dans les Vosges ■c n'ont donné aucun résultat à l'ennemi. De notre côté nous avons fait irrup-Ps tion dans les lignes allemandes au-N. de :n_ Pcrthes-les-Hurlus et ramené des prison-"s niers. ;nt La nuit a été- calme sur le reste du er- front. PARIS, 31. —Reuter officiel 11 h. soir: ' Sur tout le front, la journée a été jjs marquée par des actions d'artillerie. lje Entre Montdidier et l'Oise une attaque brusquée des Allemands au N. d'Antheuil n'a donné aucun résultat. vé Raids réussis oir LONDRES, 31. — Reuter officiel : irti Nous avons fait quelques prisonniers il au cours d'un raid et ele rencontres de ol- patrouilles aux environs de Lens, au N. dr~ de Béthune et dans les secteurs N. de notre front. Un raid ennemi au S.-O. de La Bassée 5 a été repoussée. in- LONDRES, 31.— Reuter officiel soir: le Pendant la journée l'artillerie allemande e à a été active au S. 0. d'Albert, à l'E. de î à Robecq et dans d'autres secteurs. Ailleurs er- rien à signaler. ni_ Le Communiqué de Berlin BERLIN, 31 juillet. — Wolff officiel : j6" En Flandre, vive action de reconnais-sances.i" Par une nouvelle attaque, Merris est J ^ resté aux mains de l'ennemi. 'n Au N. d'Albert et au S. de la Somme !"j vive activité d'artillerie le matin. La jour-née a été cependant calme. Sur le champ de bataille le 29 juillet, ; L entre Hartenneset à l'O. de Fère-en-Tar-. denois, l'ennemi est resté tranquille après Y sa défaite d'hier. Devant Saponay, nous avons repoussé une forte attaque partielle de l'ennemi. Entre Fère-en-Tardenois et le bois de Mesnière, les Français et les Américains ont de nouveau attaqué vers midi, en 3 rangs serrés. Ces attaques ont été arrêtées avec des pertes sanglantes pour l'assaillant. Dans le bois lui-même, les me attaques répétées à six reprises, ont été :o- brisées. Notre infanterie a poursuivi plus-Le sieurs^ fois l'ennemi battu et s'est étab'ie y a- dans la zone avancée ennemie, pe- A l'E. de Fère-en-Tardenois, l'ennemi :he a renouvelé sans succès, le soir et pen-ar- dant la nuit, ses attaques qui lui ont :m- coûté de lourdes pertes. Des attaques loit partielles de l'ennemi près de Romigny ont également échoué. en Dans les combats des derniers jours, nous avons fait plus de 4000 prisonniers, ce qui porte à plus de 24.000 le chiffre des prisonniers faits elepuis le 15 juillet. Hier, 19 aéroplanes ennemis ont été jis- abattus. et BERLIN, 31. — Wolff officiel soir : as_ La journée a été calme sur le front de urs bataille. ion L'opiniâtreté des combats LONDRES, 31. — Un correspondant er ; de Reuter à l'armée américaine mandait de hier que l'ont s'est battu sans interrup-de tion avant-hier au front américain sans les pouvoir acquérir beaucoup d'avance. L'en-:ion nemi a opposé une résistance opiniàtie la et empêché nos mouvements par un tir "ce continu de mitrailleuses. Une division de de la garde a donné un nouvel assaut con-ou- tre Sergy, qui avait été pris et repris onc quatre fois la veille et qui finalement est ' et restée vide d'occupants. L'ennemi l'a oc-ses cupé à nouveau pour quelques heures, tde mais notre artillerie l'en a chassé. Après des un corps à corps qui nous livra Nourey, à our un mille environ au N. de la vallée et une ; qUi nous permit d'envelopper la résistance en | ennemie de Seringes, nous avons attaqué des | cette ville, dont la garni on est considé-vo- rable et qui est défendue de chaque côté par des nids de mitrailleuses.

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