Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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19 October 1918
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s.n. 1918, 19 October. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hq3rv0f95s/
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Les Nouvelles Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 15e Année — N°:57 Rédaction & AÉiiiiisfraîioii Turfmarkt 31 & 31a La Haye—Téléph.216 Bureau à Maestricht : Hôtel Suisse,Vrijthof,Ti:lépn.159 à Flessingue : Slijkstraat, 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Samedi 19 Oct. 1918 5 cents le numéro ABONNEMENTS: ,, ,, . 1 florin par mois Hollande: _ „ . 2.50 fl. par3mois Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 49 page Réclames permanentes à forfait La côte belge libre LA JUSTICE IMMANENTE Les morts vont vite, dit-on. Et les vivants donc! Les événements depuis trois mois se précipitaient au pas accéléré; depuis huit jours ils filent au pas de course. L'aigle bicéphale d'Autriche-Hongrie a les ailes brisées. L'Empereur-Roi n'est plus. Une confédération d'Etats autonomes va se constituer sur les ruines réduites en poussière du domaine séculaire des Habsbourg et le dernier de ceux-ci, Charles le Faible, se contentera sans doute d'une vague royauté ou d'une présidence héréditaire, trop heureux d'échapper à ce compte à la catastrophe dont il doit avoir senti dans le dos le frisson glacé. C'est l'Autriche qui lâche l'Allemagne. On pense bien que les nombreuses nationalités fédérées dans la liberté qu'elles revendiquaient toutes depuis Sadowa, n'auront rien de plus empressé que de cesser des hostilités où l'Allemagne les a entraînées à leur corps défendant, pour chercher dans la paix l'affermissement de leur nubilité politique et le plein épanouissement de leur personnalité bien caractérisée. Le peuple austro-hongrois s'est toujours battu mollement, sans élan. Il y deux ans, de l'aveu de ses premiers ministres Hussarek et Wekerlé, que l'Au-triche-Hongrie veut la paix et, si elle a persévéré dans la guerre, c'est uniquement parce que le militarisme allemand tenait Charles 1er et son entourage en tutelle étroite et que l'on dansait à Vienne comme le commandaient les violons de Berlin. Cette sujétion disparue et la monarchie dualiste désagrégée, c'est la paix installée du coup sur le beau Danube bleu et les provinces irrédentes rendues à leur mère naturelle, l'Italie. Les événements suivent ainsi leur cours logique et fatal. La justice immanente, un instant désarçonnée sous le formidable assaut des légions du Kaiser, reprend l'équilibre et hâte sa marche comme pour regagner le temps perdu. En réglant le compte de l'Autriche, elle clôture du coup en faillite celui de l'Allemagne. La guerre se circonscrit et l'effort total se concentre sur le foyer principal. Ses appendices tombés, l'Empire allemand se trouve acculé en cul de sac, seul, face à face avec le monde qui a juré sa perte. Ses dernières résistances vont tomber rapidement.Un journal parisien ayant écrit l'aùtre jour, après que Scheidemann et ses amis eurent consenti à collaborer avec le prince Max, que les héritiers de Bebel allaient défendre l'héritage de Bismarck, une gazette libérale démocratique a répondu sur le champ que l'héritage de Bismarck, c'état l'empire allemand et que les héritiers de Bebel le défendaient parce que c'est l'héritage du peuple tout entier. Tel est l'état d'esprit d'avant les revers, la morgue et la jactance qui se trahissènt encore dans quelques journaux d'outre-Rhin où l'on réclame trois mois et des garanties de sécurité et de neutralité pour l'évacuation de la Belgique, et qui percent aussi dans les bulletins que lance l'agence Wolff pour nous faire savoir que l'Allemagne ne capitulera jamais et que les bruits de l'abdication du Kaiser sont dénués de tout fondement. Il serait vain d'espérer un divorce sérieux entre le peuple allemand et son gouvesnement tant que cet état d'esprit n'aura pas disparu. Pour qu'il disparaisse, il faut que mûrissent encore un peu les difficultés actuelles. L'Allemagne sent que le péril est grand, mais elle n'en souffre pas encore dans sa chair et ses entrailles. La défection de l'Autriche va lui asséner de plein fouet un coup terrible, tandis que la confédération réalisée en douceur par son alliée va induire furieusement en tentation les divers Etats qui la constituent elle aussi. La nation allemande est, somme toute, de création récente. Les Allemands se battaient entre-eux, il y a moins d'un demi-siècle, à telle enseigne que l'actuel roi de Bavière a encore une balle prussienne dans les reins. Ce sont les succès de la Prusse qui ont fait la fusion ; c'est l'intérêt, le plus vil appétit ' d'hégémonie et de conquête qui a uni ces pillards et ces goinfres sous le sceptre de fer d'un hobereau plus dur que les autres et qui sut les conduire de la seule façon dont ils peuvent être conduits : à coups de pied. Que l'intérêt change, que ce qui était avantageux devienne dommageable, que les profits se muent en périls vains et en peines croissantes, et aussitôt les idées et les sentiments changent d'orientation. La métamorphose s'opérera d'autant plus aisément que ce ne sera pas la première. Il suffira de défaire l'œuvre réalisée après Sedan et consacrée dans les salons de Versailles. L'unité redeviendra la diversité et les divisions qui renaîtront trouveront des cadres tout prêts, ceux même que leur offre la constitution fédérative de l'Empire allemand.C'est en ce sens surtout que l'exemple que donne l'Autriche va trouver en Allemagne un écho retentissant. Là aussi et bien plus encore qu'en Autriche, les nationalités ont toujours supporté malaisément la poigne de fer du pouvoir central. L'occasion s'ouvre à elles de renaître à leur vie propre en mettant fin du coup aux maux incalculables que leur a valus le péché d'orgueil. Le Kaiser et et ses pairs auront beau faire. Leurs jours sont parcimonieusement comptés. Comme l'Autriche a cessé de constituer une puissance de proie, l'Allemagne va rentrer pareillement dans le rang. Et c'est désormais dans la modestie et la simplicité que leurs peuples découvriront la source abondante d'une tranquillité dont ils pourront jouir enfin sans nuire aucunement au bonheur du monde. François OLYFF. FINISSONS-EN ! Il y a quelques jours, on annonçait que Laon était en flammes, que Douai brûlait. Aujourd'hui il nous est révélé par la malheureuse ville de Cambrai quelque chose de pis encore. On avait cru tout d'abord, d'après l'examen rapide fait par les premières troupes victorieuses entrées dans la cité, que les Allemands avaient renoncé pour elle à leur système de dévastation et de destruction systématiques. Des esprits trop pressés étaient déjà portés à y voir l'influence de ce ministère pseudoparlementaire que s'est donné l'Allemagne. On se trompait lourdement ! L'état-major allemand et les dirigeants de l'empire n'avaient fait que perfectionner le système. C'est après l'entrée des troupes qu'une grande partie de la ville, tout le centre, avec l'hôtel de ville et les monuments, à sauté par l'explosion de mines à retardement soigneusement placées dans les sous-sols. La perfection dans le crime est atteinte. De pareilles horreurs doivent avoir un terme. Au risque de nous répéter, nous dirons qu'il ne suffit pas de les enregistrer, d'ajouter à la liste déjà si longue des villes martyres un nom de plus et de croire qu'on a tout fait lorsqu'on a répandu des larmes sur les victimes et proféré des imprécations contre les bourreaux,Au moment même où elle feint de tendre la main vers la paix, au moment où elle parle de la Société des nations, l'Allemagne redouble de férocité froidement calculée dans les actes. Est-ce donc ainsi qu'elle entendrait l'évacuation que lui réclame le président Wilson ? Son calcul apparaît maintenant très clairement. Elle compte que de toutes façon l'impunité lui sera acquise, car elle semble en être venue à l'idée de capituler dès que le sol allemand, la patrie sacrée allemande, comme ils disent, risquera de subir quelques-unes des horreurs qu'elle a infligées à tant de peuples. Il y a, Dieu merci, dans nos mains, des armes qui peuvent lui faire sentir notre colère et lui faire connaître que la justice a ses sanctions. Qu'on les emploie au plus tôt ! Sinon, quel sera demain le sort de Lille, quelle sera la destinée de Valenciennes ? L'opinion publique commence à ne plus comprendre pourquoi on retarde le châtiment nécessaire. Ce ne saurait être en tout cas parce qu'un prince flanqné de quelques sociaux-démocrates a été choisi pour représenter l'Allemagne. Ce qui vient de se passer à Cambrai prouve qu'aujourd'hui comme hier l'état-major allemand est libre de piller, d'incendier, de martyriser les villes qu'il doit abandonner " Il y grande pitié au royaume de France „, disait-on jadis. 11 faut qu'il y en ait aussi dans l'empire d'Allemagne, et que le peuple allemand, qui a tout permis à ses dirigeants, sache pourquoi. Le Temps; La Flandre occidentale presque entièrement délivrée Les Alliés occupent Ostende et atteignent Bruges et Thielt. Ils avancent sur la Lys et poursuivent l'ennemi en retraite vers Eecloo et Gand Les Anglais prennent Lille et Douai et prononcent une offensive réussie sur la Sambre en direction de Maubeuge AU JOUR LE JOUR Trois mois ! Il y a aujourd'hui trois mois yrfT — pas davantage — que Foch a commencé sa' glorieuse contre-JnSjM offensive sur la Marne. Et en quatre-vingt dix jours le commandant en chef des armées alliées a culbuté les armées allemandes, et démoli l'Allemagne. Il est difficile de faire une plus magnifique besogne, et plus vite, et plus proprement. Trois mois, et voilà la force boche anéantie, voilà le mythe de l'invincibilité allemande détruit môme aux yeux des Allemands. Trois mois, et le monde respire, la guerre s'achève dans un triomphe inouï, et nojus entrevoyons déjà — certains l'aperçoivent mSme déjà — la fin victorieuse de la plus affreuse des guerres que la terre vit jamaif. Aucun conquérant, ni Alexandre, ni César, |ii Frédéric, ni Napoléon n'ont réalisé de prodige comparable à celui qui se dresse devar^ nos yeux émerveillés et nos cœurs reconnaisses ! Trois mois ! Et les itgions d'uja Hinden-burg et d'un Ludendorff, constamment battues ; dans toutes les rencontres où elles n'avaient pas devant elles un ennemi infime, sont définitivement écrasées, refoulées, et réduites à ( demander la paix, la paix immédiate. Trois ; mois, et toute la pourriture de l'Allemagne impériale qu'on croyait si solide et prête à résister à toutes les secousses, s'abat parmi ' la colère et les imprécations d'un peuple 1 aveuglé, qui fut complice hier et qui, peut-être sincèrement, veut aujourd'hui s'ériger en justieier. Trois mois, et les infamies de Brest-Litovsk et de Bucarest sont comme si elles n'avaient jamais existé. Et les alliés de cette* Allemagne abominable l'abandonnent, effrayés de sa chute et voulant au dernier moment sauver leur misérable enjeu. Trois mois, et il J règne à Berlin un gouvernement qui s'appuie — qu'il dit ! — sur le Parlement, et non plus sur un empereur et des généraux irresponsables. > Tout cela en trois mois ! t Et qu'on ne nous parle pas de miracle, dans cette affaire. Et qu'on ne nous dise pas 1 que l'Allemagne succombe sous le nombre. Il n'y a ici aucun miracle, si ce n'est celui qu'pnt réalisé les volontés convergeantes des pays alliés ; il n'y a pas ici de supériorité numérique militaire qui tienne. La partie est perdue pour l'Allemagne parce que la cause des alliés a trouvé les défenseurs qu'elle méri-t tait. Le miracle, c'eût été que l'Allemagne gagnât la guerre. Et Guillaume II voit à «ette heure qu'il n'y a plus de miracle et que contre Foch et ses poilus, le vieux dieu boche lui-même use ses vieilles dents. Réjouissons-nous de ce que la victoire qui nous est venue splendide et pure, en ces trois mois d'héroïsme sublime et d'efforts titanesques, soit une victoire militaire, purement militaire. Car ce n'est J qu'une victoire militaire qui pouvait réduire ' l'Allemagne. La victoire n'est pas économique, i et on n'a pas « eu » les Allemands par la faim i ou par le manque de matières premières. On ; les a eus par le glaive. C'est ce que l'histoire [ attentive dira aux générations qui monteront après nous et qui l'interrogeront. Et elles seront, ces générations, émerveillées comme nous tous ! C'est parce qua la victoire alliée est militaire et rien que .militaire qu'elle doit être i particulièrement pénible aux Allemands, et qu'elle doit être sacrée à chaque citoyen des l pays alliés. Car elle montre qua dans ce : grand carnage, somme effroyable de tant de , courages obscurs et de sacrifices silencieux, , aucun courage n'aura été inutile et aucun sacrifice n'aura été vain. Tous les morts sont vengés à cette heure, ou le seront demain. Morts de Belgique et de France, morts d'An-: gleterre et d'Italie, morts de Serbie, de 1 Russie et de Roumanie, morts des pays lointains, d'Amérique, de plus loin eneore, Foch vous a vengés et désormais la paix bienheu-i reuse peut descendre sur vos tombeaux douloureux. Dormez en paix. Vous n'êtes pas morts pour rien ! — R. F. En cas de réclamation, prière de toujours joindre une des dernières bandes du journal et, pour les changements d'adresse, joindre, en outre, fl. 0,50 pour réimpression des bandes. Les Belges ont pris Thourout LONDRES, 17. — Reuter officiel mat. Les troupes sous le commandement du Roi des Belges ont continué d'attaquer entre Dixmude et la Lys et ont avancé sur une profondeur moyeime de 6 km. Les Belges ont franchi l'Yser au N. de Dixmude et ont occupé Schoorbakke. Les Anglais ont passé la Lys et ont dépassé Menin de quelques milles. Les Belges ont pris Thourout, les Français Lichtervelde et Ardoye, et les Anglais ont occupé Menin. On annonce que les Anglais sont entrés à Courtrai. Plus de 20 villages ont été libérés. Les Belges franchissent l'Yser et la région inondée et entrent dans Ostende — Notre cavalerie atteint Bruges et poursuit l'ennemi en retraite vers Ecloo — Les Français atteignent Thielt — Les Belges font leur jonction avec les Anglais à Harlebeke LE HAVRE, 17.*4— Officiel belge : Les attaques menées avec une persistance inlassable par les troupes belges et françaises depuis le 14 octobre ont obtenu un succès complet sur tout le front des Flandres. L'ennemi, battu, cède à notre pression continue et bat en retraite, tallonné par les troupes alliées. A la gauche, des divisions belges brisant les dernières résistances et surmontant les difficultés d'un terrain inondé depuis quatre ans, ont franchi l'Yser et poursuivent l'ennemi. Dans l'après-midi, notre infanterie est entrée dans Ostende. Plus à l'E.a elle atteint la ligne Ouden-burg-Zedelghem - Ruddervoorde. La cavalerie belge, bousculant les arrière-gardes ennemies, a atteint les lisières de Bruges et canonné les colonnes allemandes en retraite vers Eecloo. Au centre, les troupes françaises dépassant la région des agglomérations de Swevezeele et Pithem libérées par elles, ont enlevé Wynghene et atteint les lisières de Thielt en brisant la résistance ennemie. Au S. les troupes belges ont atteint le confluent du canal de la Mandel et de la Lys et bordent la rivière jusque vers Harlebeke où elles donnent la main aux troupes britanniques. Partout les populations belges libérées acceuillent lès soldats alliés avec un enthousiasme indescriptible. Les Belges à Thielt LONDRES, 17. — Reuter : On annonce que la cavalerie belge est entrée à Thielt et que les troupes belges avancent sur Ostende. Les Anglais débarquent à Ostende LONDRES, 17. — Reuter officiel : L'amirauté mande que des détachements du service royal aérien attachés à la marine ont atterri ce matin à Ostende et ont annoncé qu'il n'y avait plus d'ennemis dans la ville. Le vice-amiral Keyes a débarqué à Ostende cet après-midi. L '" Evening News „ apprend que des patrouilles de cavalerie française en reconnaissance ont atteint Ostende et sont revenues avec la nouvelle qu'il n'y avait plus d'Allemands dans la ville. Knocke et Zeebrugge en feu FLESSINGUE, 17. — De notre correspondant : On aperçoit depuis deux heures sur la côte belge de grands incendies. Le feu a redoublé d'intensité vers 7 h. du soir avec des explosions. On suppose ici que Knocke et Zeebrugge sont en flammes. Les Anglais ont pris Lille LONDRES, 17. — Reuter : Le correspondant de l'agence Reuter au front britannique mande que les Anglais ont pris Lille. LONDRES, 17. — Reuter : Notre correspondant télégraphie que les troupes britanniques déferlent dans les rues de Lille, tandis que nos patrouilles qui ont dépassé la viile vers l'E. sont en contact avec l'ennemi en retraite. Nous vivons un des événements le plus dramatique de la guerre. A 4 h. ce matin le commandant allemand avait donné l'ordre à tous les habitants de se rassembler. Quand ' ils arrivèrent dans l'obscurité, ils virent que toutes les troupes de la garnison étaient sous les armes. Il fut dit aux habitants de se rendre vers les lignes anglaises pour y rencontrer leurs amis. Ensuite, ils entendirent le pas rythmé des colonnes d'infanterie ennemies s'éloignant : les Allemands étaient partis ! Aucun incendie, aucune explosion ne marqua leur départ. A la naissance du jour, les aviateurs britanniques survolèrent la ville à faible altitude et virent un spectacle stupéfiant. Quelques civils erraient dans les faubourgs ouest, mais la masse des habitants étaient restées dans le centre. Ils agitaient leurs mouchoirs et leurs clameurs étouffaient le bruit des moteurs. La nouvelle en ayant été rapportée à nos troupes, nos patrouilles pénétrèrent aussitôt dans la ville. Le seul endroit où l'on te battait ce matin, c'est Courtrai qui est centre de la retraite allemande au N. vers Gand, au S. dans le bassin industriel du Nord. Les Allemands s'y défendent pour couvrir leurs flancs de retraite. Leur recul semble méthodique et bien organisé, mais on a vu combien il est rapide. La prise de Courtrai PARIS, 17. — Havas : Les Anglais ont pris pied à Courtrai où de violents combats ont lieu. La prise de cette ville et le passage de la Lys par les Anglais leur ouvrent vers le N. le bassin industriel de Lille, Roubaix et Tourcoing, tandis qu'à l'O. et au S.-O. les patrouilles anglaises ont passé le canal de la Deule et atteint Loos au S.-O. de Lille. Des officiers allemands prisonniers d:-sent que l'évacuation de la Belgique était décidée et devait s'effectuer en trois stades avec une pause sur chacune des lignes de retraite successives. La première ligne avait été appelée la ligne de Noël, la seconde celle de Pâques, la troisième celle de la Pentecôte, parce que ces dates avaient été fixées pour ]y atteind'#. Or les deux premières lignes out été enfoncée déjà et la troisième le sera dans quelques jours. A' —~ "h. ieiliBnsJ Zoan A PARDESSUS D'HiVER (te , U depuis fl. 50 B ALK LA HAYE ROTTERDAM OJ) Holweg, 11 Hoogstraat, 358 V

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