L'indépendance belge

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s.n. 1914, 07 August. L'indépendance belge. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/4f1mg7gt1s/
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85' ANNÉE Vendredi, 7 août 1914 ADMINISTRATION ET RÉDACTION 17, rue des Sable»* Bruxelles BUREAUX PARISIENS ; 11, place de la Bours* ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE BELGIQUE.Un an 20 tr. 6 nois, I0 fr. 3 mois, Sfc. 8fr. S1& iilXEM80URE(6r.-Dj •' 28 fr. » 5 fr. MAUSER« 40 f r. '• 22 fr. ÉDITION HEBDOMADAIRE ^Internationale et d'Outri-mari 10 PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Un anS3 franc» «ix. mui»• 12* ïranc» 4B0IS E3DIT30ÏSS VAS. JOUR. — SIS PACES iO GentiHies GN BELGIQUE ET A PARIS lliEiXjCiJEi Édition «lu matin tùTSSTUVATIùS VIS. IE PBÜC7T&1 aggw' dit Cheapside E. C; et chez Neu'oud & Fib, Iid£ n«» 14-18, Qr.een Victoria Street, et ï„ B. BrownÇ, Ltd. n° 163, Queen Victoria Street. h AMSTERDAM : chez Sijgh & Van Ditmar, Kokin, 2* a ROTTERDAl/ï : même Urine, Wynhaven, 113, .£-] ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et JKÛ2 SUISSE, uus Agences ue iaM-^n Rudolf Moss^ 'IS ITALIE : chez MM. Haaseusicin & Vogler, à Milan, Turin et Home. ##fcW-YORK : LE. Browne. Ltd, ♦. East42DdStreofi* nent très bien aussi. Le 10e corps allemand avait exécuté une longue marche et les hommes étaient fatigués en allant au feu, ce qui a nui à l'énergie de leur action. pn et aux mains de l'ennemi, et, drau*e* part, de ravitailler la ville au cas >ù l'on devrait faire sauter les ponts )our empêcher l'intrusion de l'ennemi, seul obus a éclaté à Liège. [Les nôtres reprennent fori (ie Fleren PLUIES D'OBUS Les Liégeois qui sont arrivés à Éruxelles parole train de 9 heures déclaraient que la nuit de mercredi à jeudi, qu'ils venaient de traverser, avait été tout à fait tragique. Depuis 8 heures du soir jusqu'à 6 heures et demie du matin la bataille n'a pas cessé un seul instant. Les Allemands, résolus à passer, ont sacrifié des milliers d'hommes Dar.^ toute la ville le bruit, courait ue la ville s'était rendue, que le géné- (al Léman était fait prisonnier, que la arde civique était licenciée. Des gens On parle de 20,0ûu tués. Les Allemands auraient affolés, conseillant à tout le avaient établi des batteries d'obusiers ronde de se tapir dans les caves parce de 12 et de 15, qui ont lancé sur les forts et toute la périphérie de Liège une pluie d'obus. Bresscux est en feu; ue le bombardement avait commence, ue les Alemahds entraient de tous côés, etc., mais à 7 heures la panique se Kerstal également. Le îeu de certains issipa. Les cris de « vive la Belgique forts fauche des rangs entiers d'Aile- datèrent. La. garde civique envoyait mands, mais ceux-ci, qui on* reçu desjes estafettes partout, accompagnées renforts considérables, reviennent sans cesse à la charge 'un clairon, annonçant que la ville 'était nullement prise et que l'on ré- Notre Nain.. Ah ! la tragique, la glor'euse journée ! Notre va'llante armée qui couvre la position fortifiée de Liège a donné mercredi au renom belge dans le monde un éclat qui subsistera à travers les siècles. Intérieurs en nombre. nos régiments ont repoussé l'attaque générale de 40,000 Allemands dans un combat, de plusieurs heures, qui fut une véritable bataille en rase campagne. Les Allemands ont laissé plus de 8,000 hommes, tués et blessés, sur le terrain. La nation entière, profondément émue, salue ceux des nôtres qui sont tombés pour la Patrie; la nation entière acclame ceux des nôtres qui hardiment l'ont face à l'envahisseur, «qui par le canon, le fusil et le sabre ont .châtié l'outrecuidance teutonne et ont prouvé au monde que les Belges, sans peur comme sans reproche, ne trahissent pas leur devoir. Bien des larmes coulent à cette heure — larmes de joie ou d'orgueil. L'âme de la nation vibre magnifiquement; nous connaissons maintenant cette ivresse que connut en 1793 le peuple de France quand la Patrie fut en danger; du lond de notre être surgit une vérité radieuse : nous sommes une grande nation oui, une grande nation; une nation grande, par Te courage, l'enthousiasme et le patriotisme; une nation qui sait se sacrifier jusqu'à la mort pour rester elle-même. Parfois dans le passé — dans ce passé qui s'atténue et s'estompe déjà en arrière de l'invasion — on a pu douter de la profondeur du sentiment national. Les Belges se sont tant et tant querellés sur des choses qui, du sommet où nous sommes à cette heure, .apparaissent si petites î 11 y avait entre eux tant de rancunes, « l'affairisme » dominait si totalement leurs préoccupations qu'on désespérait parfois de réveil de Ja conscience nationale. Et Voici que col éveil se produit avec la splendeur d'une aurore; voici qu'un peuple se dresse dans un même élan de tendresse et de haine. La Haine... Qui sait?C'était peutêtre cela qui nous manquait. Tout le mal de nos querelles, de nos disputes, de notre politicaiHe et de notre egoïsme venait sans doute de la quiétude 'dans laquelle nous nous assoupissions. Kous étions ceux qui ne demandaient qu'à vivre en paix dans l'humble coin de l'Europe qui nous était réservé; fous nos gestes avaient la timidité des apeurés qui redoutent de froisser toutes les susceptibilités; nous étions la bonne petite, nation mettant tout son souci à rester scrupuleusement neutre, et nous n'avions pas de haine parce que depuis notre existence indépendante nous n'avions pas connu l'Invasion... Ah ! l'invasion ! Les traités déchiré-, la frontière franchie, les canons écrasant nos moissons, les obus incendiant nos villages et nos bourgs, les légions passant en une ruée furieuse... 11 nous a failli cetteépreuve-là pour connaître la Haine — cetteHaine qui est encore de l'Amour,puisqu'elle est faitedu culte de tout ce que nous aimons. Qu'on ne s'y trompe pas : du jour au lendemain, une Belgique nouvelle a surgi: un peuple nouveau s'est révélé, si différent de ce qu'était notre peuple d'hier que ceux qui sont partis avant l'Invasion ne reconnaîtront plus leurs pères, leurs fils et leurs frères quand lis reviendront. Le Belge timide et anxieux est, mort : il est tombé sous la fusillade allemande dans les rues de Visé.Le Belge nouveau sait que la neutralité est un mot et que les traités ne valent que par les circonstances; il sait qu'une nation ne peut, avoir confiance qu'en son propre effort; que son avenir sera ce qu'elle-même veut qu'il soit; qu'elle ne pourra vivre libre que si elle est cligne ue la Liberté. Ami de la paix, certes, le Belge le sera toujours, par raison et par tempérament, mais lui aussi vient d'affirmer à la face du monde qu'il veut la paix dans la dignité. Dans son admirable proclamation aux soldats, le Roi rappelle (lue César reconnut que les Belges étaient les plus braves des Gaulois. Qui donc oserait contester encore que ce qu'ils étaient, ils le sont demeurés; que l'âme vaillante des ancêtres survit intacte chez nos fils ? On l'a dit : vaincus peut-être; soumis jamais ! Nous avons l'inébranlable conllance que nous ne seront ni vaincus ni soumis, et qu'une ère nouvelle s'ouvre pour la Belgique indépendanteSans doute, nous ne Sommés qu'au début de ré-preuve et nous savons que l'ennemi venant de l'Est peut nous opposer des légions innombrables. Sans doute, une heure peut sonner où le nombre aura raison du courage, mais même quand sonnera cette heure-là, la partie ne sera pas perdue pour nous, car nous ne serons pas seuls à défendre, notre sol et c'est à une armée fran-cobelge, dont le roi Albert a pris le haut commandement, que se heurtera l'ennemi. Il faut le dire hautement : la France nous donne une touchante et noble preuve de solidarité. Nos lecteurs savent que, pour notre part, nous n'avons jamais douté de la loyauté et de l'amitié françaises. Nous avons toujours eu le sentiment profond que si, à l'heure qui inévitablement devait sonner un jour, le sa1ut était possible pour nous, ce n'était que du côté de la France que nous le trouverions. Le peuple de la Belgique et le peuple de France écrivent ensemble aujourd'hui une grande page de l'Histoire. C'est là un lien que rien pourra rompre désormais. Que demain soit 'fait de joie ou de tristesse, la Nation belge n'oubliera jamais que 1914 a vu se répéter ce que vit 1831 et que la France nous offrit le sang de ses enfants pour défendre la Belgique indépendante. Jusqu'au* dernier des siècles, nos enfants s'en souviendront ! ROLAND ?0E MARES. LA SOIRÉE DE MERCREDI VIOLENTE ATTAQUE A FLERON Vers 5 heures, mercredi, les canons Ue Fleren et de Chaudfonbaine se remettaie-jt à tonner avec une extraordinaire violence. Une batterie allemande, qui avait pris position sur les hauteurs de Forêt", s'était mise-à tirer sur Magnée où se trouvait un poste avance belge. Une pluie de shrapnels s'abattit sur Les hommes qui essuyèrentrentensuite le îeu d'un détachement d'infanterie allemande qui se tenait cachée dans tes chemins creux. Nos soldats ripostèrent tout en se n~ tranchaul. La situation devenait périlleuse, car les Allemands menaçaient de franchir l'intervalle des forts de Fléron et de Chaudfonbaine en se portant sur JAomsée qu'ils occupèrent d'ailleurs. De là ils suivirent la ligne du chemin de fer du plateau do Hervé. Le lor: do Fléron, qui suivait l'attaque de l'infanterie allemande, dirigea son lie vers Romsée et Fléron qui l'a rent couve vis de shrapnels. Ce fut parmi les habitants qui jusqu'alors n'avaient pas encore essuyé le feu des terribles engins du fort une panique épouvantable. Entretemps, les troupes belges, se trouvant dans les tranchées creusées pour *î défense, s'apprêtaient à empêcher le pussage de l'envahisse ur.L'n enthousiasme :n'iptibie's'empara de la foule masèée le long de la grand'route; on acclamait les soldats, merveilleux d'entrain et d'endurance. LES PERTES ALLEMANDES Le chauffeur de l'automobile qui a reconduit le parlementaire au delà de Fléron a rencontré sur la route de Micheroux des cadavres allemands en si grand nombre qu'il a dû renoncer à avancer et a déposé le parlementaire en plein champ. On évalue à 8,000 le nombre des soldats allemands restés sur le terrain. Beaucoup d'autres, en outre, ont été faits prisonniers. h seconde bataille île Liépi Journée de &m< Le 10e corps a exécuté dans la nuit de jeudi l'attaque du secteur N.-E. et l'a même étendue vers le sud et l'ouest, puisque, outre les forts de Chaudîontaine et d'Embourn, celui de Boncelles et même celui de Flémalle, de l'autre côté de la Meuse, sont attaqués — ce dernier par l'artillerie seulement, en position sur la rive droite. Nos troupes sont favorisées par un beau clair de lune; les projecteurs don- A deux heures du matin,, les quatre istait vaillamment. On apprenait peu près que le fort de Fléron avait été aillamment repris par nos troupes et régiments de carabiniers traversaient le pent de Frarjnée sous le îeu de l'en neini. La résistance de nos troupes est e3Allemands de nouveau repoussés enadmirable d'héroïsme. A 10 heures dujehbrs de l'enceinte des forts. A 8 heumatin, nos troupes tenaient toujour^s du matin, le canon a cessé de tonîermement.1er. Il est probable cependant que lies Jtuation a Liège « 1,30, Liège fiant toujour à 11 h. 1/2 allemands préparent une nouvelle atque. On s'attend d'une minute» à l'auà l'arrivée des troupes françaises. Au ministère de la guerre, a jeudi matin, en affirmait que Liège nait toujours, qu'il n'y avait pas un ALBruxelles, jeudi, 6 août iemand en armes dans la ville. Seule-* u. h. 30 matin.—Liège tient toujour ment, une patrouille de cavaleria alle-l n'y a pas en ce moment un seul Almanùe a pu pénétrer, en forçant le pas-jmand en armes à Liège. Les Ailesage, dans les rues et jeter la panique^ands ont provoqué une panique cemais les soldats allemands ont été prishatin, Une pointe de cavalerie' a passéet désarmés.nais a été désarmée. Les communica- ***■•■.Jons téléphoniques officielles avec Liège forts tiennent noore à 3 hures Le dixième corps allemand, renfor^t été rétablies, ce par la cavalerie, a participé à une attaque de nuit. 11 a traversé les zones minées qui, en éclatant, ont tué dei bataillons entiers. Aucun fort ne tomba aux mains des Allemands. 1,200; blessés allemands ont été ramassés su le champ de bataille. UI1 88 Ö8Ï Ûâlîo 188 lUoS -Les Liégeois résistent merveiUeusement. Liège, jeudi mutim P? 9ardesciviques, se battent dans les Depuis hier soir, lies. Les forts tiennent toujours. (Ha va s.) le canoi: 11 h. 1/2, n'a cessé de tonner autour de Liège, ., , Mm*m* u «î»*.*! i«~*. Aucune panique, cependant-durant la| Un attentat COIÏÏfe 18 génial LeiM le îeu sur Bressoux, con, nuit. Mais les Allemands ayant réuss QuelquesViïdiins^ sontintroduits à entrer dans 1 enceinte du. fort de Me3malindanslapiacedlebtd, issiner le général Léman, gouverneur dont mainte maison lut abîmée ou in^litairedelaplacs.Iisn' 0îu pasréussi cendiee. Exode général des habitants d£nsleurcril£neiieentreprise et ont Bressoux sur Liège y annonçant^ 1 ar-jépris* rivée des Allemands en ville, d'où paiLsstroup2Sfrançaises sont en Belnique générale vers 4 h. 1/2 du matmj et.gontêtesanougrendreleg Autre cause de panique, .un détache^ grandsservices. ment de uhlans à réussi, avec une au: uace inouïe, à se lauliler dans Liège jusqu'à la rue Sainte-Foi, où. se .^^ENTHOUSIASME DE NOS SOLDATS NOMBREUX ACTES D'HEROÏSME établi l'état-major et avec l'intention de s'emparer de celui-ci. Ils ont heureuse] ment été surpris par nos troupes etpaiis les forts, l'enthousiasme est indestùés.iptiLie; les soldats de ligne demundentu Le service de l'intendance a fait ren-jrtir ec à aller au feu. Chez tous se révèle trer en ville, par la pîace Saint-Lamjisi une force de volonté et de vaillant bert, les innombrables tête^ de bétaiju présage bien de ce que seront ces homcanfonnées à Bressoux, afin* d'une parties dans la batailie. de les soustraire au l'eu du fort de -FléiA rétat-ma^ les rapports des régi- ments sur Le moral des troupes ont créé une nouvelle forme de confiance. On nous raconte plusieurs faits qud mériteront d'être écrit dans l'histoire de ce déuui de guerre. A Devant-le-Pont, au moment où éditaient dans l'air les shrapnels et où les ôa; les pleuvaient sur la rive, on vit un sergent s'avancer pour mieux établir son lir et, ainsi, à découvert, tirer cinq balles dont quatre abattirent C^s ennemis sur l'autre rive. Là, des clr.isseurs à chévaû, armés de fusils du 12ede ligne, fUr'ent aussi d'un sang-froid étonnant. A une tranchée proche du fort de Barchon, un jeune sergent a uccompîi hier un acte de héros. Nos soldats, dans ia tranchée, tiraient sur des lignes ennemies dent les hommes étaient couchés dans l'Herbe; le tir était difficile. Soudain, un sergent impatient de Hier quelques Allemands, se releva, monta sur le bord de la tranchée et coup sur coup abattit trois officiers allemands que ifoa retrouva qu-^lqucis instants après. Hélas! les balles allemandes rejetèrent le petit sergent dans la tranchée. MORT DU COMMANDANT CAMILLE DE MENTEN DE H0BN3 l^e commandant Camille de Menten dé Harne, à la tète de son escadron de lanciers, faisait une reconnaissance entre Plainevaux et Ksneux. Il se trouva tout à coud en présence de la cavalene allemande comptant 50O uhlans ave.; des milrailk L. . firent lace à l'ennemi. Une -,fJjllK. de balles s'abattit sur eux. Le commandant tomba mortellement blessé. Une trentaine des nôtres furent frappés à ses cotés. I^e reste de l'escadron décimé se replia dans la direction de Boneelles, pour chercher du renfort. Les uhlans ne les y suivirent pas et se retirèrent sur EsneUx. La mort au champ d'honneur du capitaine de Menten cause une vive et profonde émotion à Liège. « LES BELGES SONT DES HEROS! « DIT LE MINISTRE DE RUSSIE S. Exc. le prince Koudacheff, ministre de Russie à Bruxelldfc, a télégraphié à son gouvernement : » Les Belges résistent et se sont, conduits en héros 1 » Les Français en Belgique Bruxelles, jeudi, G août. Trois divisions françaises sont en Belgique. L'armée française en marche Le minisire de France a autorisé le consul de France à Liège à faire la déclaration suivante : « Dans l'heure qui suivit l'appel fait par le gouvernement royal à la garantie des puissances, c'est-à-dire dans la nuit du 4 au 5 août, le gouvernement français prit toutes les dispositions nécessaires pour coopérer à la défense de la Belgique. L'armée française est en marche. » L'OFFICIER ALLEMAND ET LE LANCIER iUie Saint-Laurent, beaucoup de monde stationna toute la journée aux portes de l'hôpital militaire. On avait vu arriver là plusieurs fourgons d'ambulance. Un de ceux-ci avait transporté plusieurs blessés allemands ramassés sur les routes. Parmi eux, il y avait un officier. Avant d'être transporté à l'hôpital, cet officier, qui parlait un peu de français et qui avait reconnu parmi les Belges qui l'avaient amené, quelquesuns des soldats qui avaient pris part à l'attaque où il avait été atteint, demanda : « Où est le Belge qui m'a frappé '•' » Un lancier dit ; « C'est moi. » Alors l'Allemand tira de sa poche une pièce de vingt marks et la tendit au soldat en disant : « C'est un bon tireur, il m'a d'abord abattu, puis il a tué mon cheval î » U presse française applaudit à riisroïsnid ïieige Paris, jeudi, C août, 0 h. 5 matin. I/es journaux sont unanimes à rendre hommage à la merveilleuse résistance de l'armée belge, résistance qui semble avoir surpris les Allemands et qui répond -pieanemen1 en tous cas à l'attente de ceux qui connaissaient l'armée belge. « Excelsior » dit que la Belgique aura dans l'histoire l'impérissable honneur d'avoir fait face aux pandours assassins, aux Allemands qui yl menti pour avoir un prétexte .^'envahir le sol belge. Avec un ouraga le pe jple belge s'est) tout eiLslifianl sa devise : « L'Union fait la force. » Nous n'oubiieruus jamais souhéroïsme et Pad- mirable courage de s >n Roi. Le ( Petit Pariai m dit que ia België que, par sa défense intrépide, à laquelle les Allemands ne s'attendaient pas, a rendu un service énorme à lu cause de la li-* berte européenne. Nul ne l'oubliera. Le « Figaro » dit 4'].%l'armée belge a ?.;;.>!>■.:

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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