L'indépendance belge

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30 January 1914
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s.n. 1914, 30 January. L'indépendance belge. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3n20c4td50/
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tiO C3o3a.«a.3m.©fel CN gHi-eiaUE ET A PARIS C3 85' ANNÉE Vendredi 30 janvier 1914 ADMINISTRATION ET REDACTION lï . rue de» Sables, Bruxelles BUREAUX PARISIENS : 11. place de la Bours» ABONNEMENTS : édition quotidienne BELGIQUE. llti'an 20lr ' 6nais lOfr. 3m«i*, Sfr. illIESiBOt)fl£ISr.-ll.l » 28 fr » 5 fr. » 8fr OTMES » «lr. » 22 fr. » 12 fe ÉDITION HEBDOMADAIRE Ifltsroaiionale il d'Outra-mtri » PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Un an francs felx moût,00.itt francs L'INDÈPENDANCE ÏEOIS ÉDTÏÏON3 VAV. JOT®, — SES PAGES BELGE CMSSKBYaaSOX BAS 12 FKOSEiS Xe SO Vendredi 30 Jacvier 1914 Les annonces sont reçues 5 A BRUXELLES : aui bureaux du jou" jal. A paris î il, place de la Eourse. à LONDRES : chez MM, John-F. Jones & O, n® |ç Snow Bill, £. C.-, à l'Agence Ha vas, n° 418# Cheapsirie E, C. ; et chez Neyroud & fils, LUL lûc314-18, Queen Victoria Street, et T. B. Browae^ Ltd, hp 163, Queen Victoria Street, À AMSTERDAM : chez Nijgh & Van Ditmar, Rokin, & A ROTTERDAM î même lirme, Wynhaven. 413. ■Êi ALLEMAGNE, EN AUTRICEE-BQNGR1E e» Efe SUISSE, aux Agences de ia Maison Rudolf Mosfcfy j£V ITALIE : chez MM, Haasenstein & Vogler, à Milan, Turin et Rome. <8fcfîEW-YORli ♦ T,B, Browae, Ltd, i, East42nd Streefcr Édition du matin A.ujourà'hv.i : Revue politique. tA QUHSpON CES ILES ET LA FHON-TÎ3RE D'ALBANIE. — L'attitude de l'Hall- — Le nouveau gouvernement albanais.t!n Russie. — L'affaire des usines Poutiloff. — I.'iiapression en France. — Un 'émeriti russe. — La lutte contre l'alcooL £i. Angleterre. — La déportation des meneurs de la grève sud-africaine, tin Allemagne. — Autour des incidents de Saverne. — Démission du gouvernement d'Alsaoe-Lorraine. — 'La garnison de Saverne. A Haïti. — Las progrès de la révolution. Lettre des Pays-Bas. Notes d'une Parisienne, par Marie-Louise Néron. En Belgique. — Le Procédé clérical. Chronique mondaine. Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants.■awmncMaa—r' —■■ mwv.)l *<■*££ Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans cotre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 6 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre 0'sonl'céliès' qui on. paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le ma'.in. nn-n—mnrr—«-*—"■ rrnun"-» BRUXELLES 29 janvier . w Revu® Poiitiqn© Une véi-Uc laolirn) a été' provoquée en France par là nouvelle, non conl'ir-.juée iNJWta 'U» SûUfÇ oiiicieile, que la inaiso. M • '.'acquérir les usi- iies F ' i Kii," c : .idbnquQ d'armes ri s- ". - > 1 e^acl', il. y aurait là, -;j! !■, UI -.H'iatàon des plus sérieuse. ■ . 1 . tiloil construi sant .en'punie • v:\un-u-. dp campagne russe c : ' ;1 système frau dais. K. j <J. ivvaant propriétaire des (établissements Poutiloli se trouverait-ainsi complètement initié au système .ti'iirlillerie français. D'une source que nous avons, des . raisons de croire sérieuse, nous tenons certaines informations qui présentent cette }iflaire sous uu tout autre aspect que celui indiqué p.ar les ûépêches des agences. D'abord, ii ne s'agirait nullement de l'acquisition des usines Poutiloff par la maison Krupp. li s'agirait de la réorganisation sur rte nouvelles bases financières des établissements Poutiloff, réorganisation dans laquelle là grande finance allemande, et notamment Krupp, prendrait une part assez important?, mais pas telle que Krupp aurait le contrôle technique de la production des établissements Poutiloff. II est à remarquer, au surplus, que la fabrication du matériel de guérie se l'ait eu Russie, comme partout ailleurs, sous la surveillance directe du gouvernement et que ce serait donc le gouvernement russe lui-même qui serait responsable du fait que Krupp pourrait surprendre,par une simple combinaison financière, le secret du système français d'artillerie. Il est à noter d'ailleurs que le cabinet de Saint-Pétersbourg r. fait publier dès hier soir une noie officieuse disant que le conseil dic-s ministres a cru constituer une société privée russe des armements qui établit à Tsaritsyne des usines. La maison anglaise d'armements Vickers a d'ailleurs dès intérêts cons:dérables dans cette société privée constituée à l'initiative du gouvernement russe. 11 n'y a donc pas actuellement d'acquisition des usines Poutiloff par la maison Krupp à proprement parler mais H y a des négociations entre les établis-"sements Poutiloff et un groupe allemand pour une opération financière dont, le caractère est encore, assez mal défini. Il est incontestable que cette opération ayant un caractère essentiellement politique, le gouvernement russe et. le gouvernement français 11e peuvent y rester indifférents. 11 serait inadmissible que le gouvernement de la nation alliée à la nation française se prête à une combinaison qui non seulement favoriserait les intérêts économiques d'une puissance . rivale, mais initierait celle-ci au .-.ecret de l'armement de la nation alliée. L'alliance franco-ru""" se trouverait sérieusement atteinte P' ""nnbinaison de ce genre, et 11 il n'est- guère douteux ' et- de Saint-Pétersbourg e son influence pour pré-Ue, éventualité. ministérielle qui s'est pro-ortugal est la conclusion lo-.nalaise qui existe depuis p!u-naines à Lisbonne et- qui a don-aux incidents parlementaires ■s avons signalés. Le président ;eil, M. Affonso Costa, avant été /nent attaqué au Sénat, où l'oppo-est en majorité, refusa de paraî-/çore devant la Haute-Assemblée, .•nat vota alors une. motion consia-avec raison d'ailleurs, que la. Ponction fait un devoir aux membres gouvernement d'assister aux séan-1 4u Sénat et de répondre aux ques tions qui leur sont posées. Pour parer le coup direct qui lui était ainsi porté, M. Affonso Costa fil voter par la majorité ministérielle de la Chambre une mot-ion demandant la convocation du Congrès national, Sénat et Chambre réunis, pour se prononcer sur une motion d'ajournement du Parlement. Le Congrès national adopta, en effet, cette motion à 21 voix de majorité, mais l'opposition a protesté ensuite contre le fait que le gouvernement voulait obtenir du Congrès national l'interprétation d'un article de la Constitution dans le sens do l'approbation sans réserve de l'attitude du cabinet Costa. Dès ce moment, le conflit entre les deux assemblées était impossible à éviter. Sans doute, le ministère eflt pu aller jusqu'au bout- et faire voter la motion de confiance par sa majorité en l'absence de l'opposition sénatoriale, mais cela eût créé une crise d'autant plus dangereuse que les menées contre la République se multiplient au Portugal; et qu'en général la situation politique n'est pas bonne dans le pays. M. Affonso Costa a considéré, dans ces conditions, qu'il ne lui restait qu'à se retirer. Sa retraite ne résout pas la crise, car si le parti' républicain modéré, qui dispose de la majorité au Sénat, prenait le pouvoir, il se trouverait en minorité à la Chambre des députés et se heurterait-, par conséquent, aux mêmes difficultés de la part des démocrates que celles qui furent- suscitées à M. Affonso Costa par les modérés. La seule solution logique de la crise serait dans la formation d'iui ministère de concentration républicaine qui s'appuierait à la fois sur les modérés et sur les démocrates et qui s'appliquerait à réaliser le programme de gauche qui fut établi à l'heure où la république fut fondés? au Portugal. Ce fut sous la direction d'un cabinet de concentration républicaine que débuta le régime républicain;malheureu-sement, les luttes si ardentes entre les personnalités ne tardèrent pas à reprendre le dessus sur les principes, comme sous l'ancien régime, et elle s'accentuèrent- au point de désagréger rapidement le bloc républicain et de mener au gâchis, dans lequel on se débat actuellement.Le président de la République, M. de Arriaga, a commencé les consultations d'usagf, on met en avant le nom d-.-> M. Machado, actuellement ministre du Portugal au Brésil,, et qui serait seul en mesure de former un cabinet de concentration... u La Question des Iles et ia taiâère d'Albanie 1 L'attitude de l'Italie Rome, mercredi, 28 janvier, La « Tribun» » dit que la dernière noie do Sir Edward Grey a fait faire un pas considérable vers l'accord des six grandes puissances pour la solution des questions pendantos. Le journal estime qu'il est important que l'Angleterre ait accordé que l'attribution définitive à la Grèce des iles qu'elle occupe s'effectue seulement après l'accomplissement des conditions posées à cette puissance au sujet des frontières de l'Albanie. Un ce qui concerne la question du Dodéca'nèse, la « Tribuna » est heureuse que l'Angleterre ait pris acto de la déclaration de l'Italie, appuyée par ses alliées, que le seul moyen pour la Turquie de rentrer en possession du Dodécanèse est- l'acoamplissoment du traité de Lausanne. L'Angleterre peut exercer à ce propos une grande influence à Constant-inople. La « Tribuna » conclut que le désir sincère et unanime de paix et de concorde donne pleitie confiance dans le règlement final de ces questions. Le « Giornale d'italia » dit que l'Italie ne peut et ne doit pas évacuer les lies jusqu'à ce que le traité de 1-au.sanne ait été complètement, exécuté et- que l'Italie ait obtenu les indemnités ou les compensations qui lui sont. dues. Sir Edward Grev est à même de parler efficacement, à Constant-inople et au Caire, afin que l'on mette fin à l'immigration continuelle des officiers turcs en Cyrénaïque. (a) Piorne, jeudi, 29 janvier. Au sujet du Dodécanèse, le « Corriere d'italia » écrit : L'Italie n'a nullement l'intention d'arriver à la possession définitive des Spora-des, mais elle ne peut pas céder son gage de guerre avant que la Turquie ait prouvé qu'elle a accompli en totalité et d'une manière effective les obligations du traité de Lausanne et que l'Italie ait obtenu une indemnité équitable pour les dommages éprouvés et les sacrifices subis par suite de l'inobservation du-traité par la Turquie. Si l'Angleterre est intéressée à voir apporter une" solution à la question des îles de la mer Egée pour.empêcher que les autres puissances puissent tirer des avantages de la situation anormale actuelle, elle trouvera à' Rome, dit le journal, les collaborateurs les plus convaincus. L'Italie ne peut rien souhaiter de plus que l'intervention efficace de sir Edward Grey auprès de la Porte pour l'inviter à faire cesser le mouvement panislamique qui s'organise à Con-sîar.tinopie et faciliter les négociations concernant les compensations économiques demandées par l'Italie. Ces compensations devront éviter d'entraver le raccordement éventuel des chemins de fer avec la ligne d'Adalia, qui est à construire et qui, par suite de la convention de 1905, tombe à la frontière sous l'influence anglaise. La présence à Londres de M. Nogara, délégué italien de l'administration de la' detle- ottomane, sera pow ces négociations une occasion favorable. £b) Opinion autrichienne Quoique la Triple-Alliance n'ait pas encore pris position, la « Nouvelle Presse libre » croit savoir, que l'Allemagne, l'Au-triche-Ilongrie et l'Italie n'adhéreront pas sans réserves à la proposition anglaise, et il existe de bonnes raisons de croire que l'Allemagne ne se décidera pas facilement à user envers laGrèce et la Turquie d'une pression qui dépasserait, les moyens diplomatiques.Le journal ajoute que M. Yenizelos aura l'occasion de constater, à Vienne, que. l'attitude réservée de la Triplice n'est nuile-ment un signe de. méfiance vis-à-vis de la Grè^-e. (b) Le nouveau gouvernement albanais Yalona, mercredi, 2S janvier. La commission' de contréle s'est occupée d'organiser le gouvernement central établi par elle à,la place du gouvernement provisoire. En ce qui concerne les ministres, la direction des travaux publics et celle de l'agriculture' sont complètement supprimées. Les départements de lu justice, des finances, de l'instruction publique et des postes et télégraphes sont maintenus. Le gouvernement se.réduit, à douze fonctionnaires. La commission de contrôle s'est réservé la nomination des directeurs, des mutessa-rifs, des administrations des sandjacks, des kaïmal;ans et des juges. Les ministres du gouvernement provisoire recevaient une allocation de 2,500 piastres par mois. Le chef du gouvernement central actuel, Fezy bey, reçoit G,000 piastres par mois, et les directeurs des départements administratifs 3,500 piastres par mois. La oommission . tls .contrôle a a'omm'é Bedjed bey mutessarif de- Berat. Les représentants de l'Allemagne et de l'Angleterre à la commission dé contrôle sont partis pour- Dûraz^o afin dé conférer avec Essad paciia. (a) Envoi de troupes grecques Janina, jeudi, 29 janvier. Un détachement vient d'être envoyé pour reprendre un village, situé près de Çolonia, qui a été attaqué et enlevé par des bandes albanaises: ' (b) Un gouvernement provisoire en Epùe Vienne, jeudi, 29 janvier. On mande d'Athènes à la « Correspondance Albanaise « qu'une députation grecque se rendra en Epire après le départ des troupes' pour forrifer un comité de gouvernement provisoire, présidé, par le métropolite Sptridion. (b) tavelles de iBrader ALLEMAGNE LES IiNCÏLiiUyïS DjJ SAVERNE La démission du gouvernement d'Aisace-Lorraine Strasbourg, mercredi, 28 janvier. On confirmé oinciellement que le gouver-nement d'Alsace-Lorraine a donné sa démission, mais i'iimfKjreur n'a pas encore pris de décision à cet égard. (a) La garnison de Saverne Berlin, mercredi, 28 janvier. M. Sittart, député du Centre, a déposé sur le bureau du Reicbstag une question priant le Chancelier de l'tanpire ue l'air» connaître ses intentions au sujet de la garnison de Saverne. (a) Un discours du général Mackensem Berlin, mercredi, 28 janvier. Le général -Macke-nsein, i'aini intime du Kronpnnz, vient de prononcer un discours £. Dautzig à l'occasion de l'anniversaire de Guillaume il. « Dans un temps où l'on voudrait tout démocratiser, il s'agit avant tout .de professa' et de pratiquer la fidélité au roi. » Ce sont les Prussiens qui, après le combat de la Rothière, ont entraîné à leur suite les Autrichiens, les Russes et certains autres peuples allemands, bien qu'à cou-tre-cceur, au delà du Rhin vers Paris. » Ce sont les hauts laits prussiens qui ont. vai-icu .Napoléon en 1613, 1814 et islû et, de môme qu'en 1813, en 1370-1871, — j'en appelle au témoignage de tous ceux qui à cette époque se sont trouvés dans le tonnerre des batailles, — ce n'est pas la supériorité de l'armement, ce n'est pas la supériorité du nombre, c'est l'esprit prussien dans notre peuple qui a décidé de la campagne 11 Et aujourd'hui, messieurs! La grâce de Dieu, la fidélité au roi, le sentiment de la responsabilité?, le sens de l'ordre et de ia discipline, en un mot, toutes les vertus qui font l'esprit militaire, sont-elles aussi vivantes qu'autrefois ? » La haine contre la monarchie, contre la religion, contre -l'armée, là haine contre la Prusse, la haine contre tout sentiment national, on la proclame dans toutes les rues de la capitale de l'Empire et dans d'autres granus centres allemands. » L'île partie de notre presse quotidienne s'est détournée des devoirs qui lui incombaient en traîne dans la poussière tout ce qui a fait noire grandeur; elle cherche à élargir le fossé et à nous rendre suspects à l'étranger. Mais' il y a plus encore, messieurs, notre époque est presque entièrement dominée par le souci de réussir et p:ir le goût de la jouissance. On se moque de l'idéalisme; c'est le chiffre qui compte seul, pourvu qu'il ait un son métallique, et on attise le mécontentement du peuple. Tous les bienfaits qu'il a reçus, assurances sociales, rentes ouvrières, tout le bien-être dont il jouit ne font que .surexciter les convoitises; l'esprit de la révolution, de la rébellion, de l'indiscipline se glisse dans tous les cœurs et menace-le bon sens de notre jeunesse» « ' Messieurs, ce sont là aussi des faits et cependant combien de fois ai-je entendu dire à l'Empereur dont nous célébrons aujourd'hui la naissance, des paroles telles que ceiles-ci ; « Dieu merci, je ne suis pas. pessimiste. 11 >1 Eh bien ! messieurs, nou-s n«n plus, nous ne voulons pas être pessimistes. » Puis, après avoir retracé l'œuvre de l'Empereur, qui a créé la marine allemande, qui a "favorisé les arts, fe sciences, l'industrie, qui a protégé les pauvres, les malades, les invalides, le général von Mactkensein cohçlut : « Nous vivons en des temps graves. » ANGLETERRE Nouveau cri d'alarme du maréchal Roberts Londres,. mercredi, 28 janvier. I.a « National Review i> publiera dans son numéro de.février un article dù à la plume du maréchal Roberts, qui y fait un pu-rulièie saisissant entre la négligence de la France au point de vue de l'organisation de la défense du territoire, pendant'les années de 186G à 1870 et. l'indifférence actuelle de l'Angleterre qui rejette le service obligatoire. et .commet pour, l'armée anglaise le;1 mêmes fautes que oommit la France pour sa propre 'armée. (a) La déportation des meneurs sud-alricains. Johannesburg,» mercredi, 28 janvier, lies individus condamnés à la déportation- ont été transportés à plusieurs milles à l'intérieur. Ils ont été omibarqués sur un train g<irdé par de la troupe. Ils croyaient qu'ils, se rendaient à Prétoria. Lorsqu'ils sont arrivés aux docks, à Durban, ils ont été vivement, surpris. Les déportés n'ont appris . les intentions du gouvernement qu'en arrivant, à bord du vapeur. 11 est -à remarquer que le vapeur en question 11e porte pas d'appareil de télégraphié sans fil. Le gouvernement avait, retenu toutes les cabines libres à bord, (a) AUTRïCHE-HONGRiE M. Venizeîos à Vienne Vienne, jeudi, 29 janvier. M. Yenizelos est arrivé ici cet après-midi. • (b) — Après des négociations prolongées, une entente .complète est intei-venue entre les l\!'jnais et les Ruthènes dans la question de ia réforme électorale pour la Diète de Gali-cie. . (a) CHINE Missionnaire assassiné Shanghaï, jeudi, 29 janvier. Un missionnaire'a été assassiné par les rebelles près de Nganhoueï. Deux autres missionnaires ont été enlevés et sont retenus «ornrne otages. (b) DANEMARK Mésalliance d'un prince royal De' Copenhague à la « Presse Associée » : Malgré le silence dont 011 a entouré l'événement dans les milieux de la cour, on conjimxo le mariage d'un prince i'oyal, fils du arince Vàldémar et de la princesse Marie,, dans les conditions suivantes ; Lï prince s'était épris de la fille du ministre d'Italie à Copenhague, M. Calvi; Tes deux jeunes gens s'enfuirent en Italie, où le mariage régulier eut lieu a-pres le consentement postérieur de la famille, (a) ETATS-UNIS Pour la marine Washington, mercredi, 28 janvier. Le conseil supérieur de la marine demande la construction de quatre cuirassés do première ligne et de. seize contre-torpilleurs. C'est le double de ce que propose le secrétaire de la marine. (a) HAÏTI Un nouveau chef Nôw-York, mercredi, 28 janvier. Suivant une dépêche du Cap Haïtien au it New-ork Herald », M. Davilmar Théodore, qui s'est pittc-lamé chef de la révolution, est parti aujourd'hui pour la capitale avec son état-major et 2,000 hommes. Ces derniers sont à court de munitions. La. tranquillité règne dans la capitale.(a) MEXIQUE La question des armes et les Etats-Unis Nôw-Vork, jeudi, 29 janvier. Suivant un télégramme reçu de Washington, l'autorisation demandée par les insurgés mexicains d'acheter des armes aux. Etais-Unis pourrait être accordée bientôt par le cabinet presque tout, entier, de nombreux membres de ia commission des affaires étrangères du Sénat et plusieurs chefs de parus, au Congrès seraient prêts à appuyer le président V.'ilson au cas où il lèverait par une proclamation l'embargo sur les armes de.guerre. La récente notification de non-paiement des intérêts de la dette et l'Lntention des insurgés d'étendre leur action sur les districts populeux' du Mexique central sont les raisons de la nouvelle direction qui serait donnée à la .politique américaine. Le président Wilson fait remarquer que les insurgés n'éprouvent aucune difficulté pour acheter des armes à l'étranger, alors que;la frontière américaine leur est fermée, Le gouvernement américan, avant de lever l'embargo, s'assurerait que la vie et les biens des étrangers seront respectés.Le télégramme ajoute que certains fonctionnaires croient que si on donnait des deux côtés des facilités égales pour l'importation des armes, la révolution se ter-.uioerait- bientôt à l'avantage des insurgés. ! JM RUSSIE Le départ de M. Delcassé Tsarkoë Seteo, jeudi, 29 janvier. L'Empereur a reçu M. Delcassé en audience de congé. (&) LES USINES POUTILOFF U 11 Information. » écrit : La nouvelle de l'aciiut par la maison Krupp et par la maison Wickers des usines rjoutiloff ne sera pas sans causer en France une vive émotion. Les négociations qui aboutissent aujourd'hui à une fusion ou à une absorption partielle des établissements russes remontent à quelque temps déjà. Notre ambassadeur les a-t-il ignorées t L'hypothèse est peu vraisemblable. Les usines métallurgiques Poutiloff sont parmi les plus anciennes de la Russie. Elles .sont situées à Saint-Pétersbourg, occupent une superficie de plus de 10O hectares et plus de lo,000 ouvriers. Leur fabrication est des plus variées, et comprend aussi bien les aciers, machines que les rails, locomotives - et matériel d'artillerie. En dépit de constantes et importantes commandes d'Etat, la fortune n'a pas toujours souri à ces établissements. En 1907, des pourparlers, en vue d'une augmentation de capital, furent ébauchés avec la maison anglaise Cammel Laird. Eu 1912, la nécessité d'un outillage adapté à des commandes importantes amena l'usine Poutiloff à entrer. en négociations avec l'usine de constructions navales allemande Blum et Foss. Enfin, au cours de cette même année, ces établissements ayant décidé l'acquisition des chantier^, navals de la Néva, une nouvelle émission' d'actions fut résolue, pour une somme de 10 millions de roubles environ, et- la majeure partie des titres fut prise par le Creusot et offerte au marché de Paris. La part et l'influence du Creusot sont — on le voit — prépondérantes dans ia vie des usines Poutiloff, .son concours leur' a été et leur est encore, infiniment précieux, et nous avons quelque droit à des égards. Les pourparlers actuellement engagés avec la maison Krupp et la maison Wickers, do Londres, n'ont-ils qu'un caractère strictement financier, semblable à . celui qu'a revêtu la combinaison ébauchée avec la société autrichienne Skoda en novembre dernier ? C'est fort probable. Mais l'heure est mal choisie pour ouvrir a la maison Krupp les portes d'une usine à laquelle le gouvernement russe réserve presque exclusivement ses commandes de matériel d'artillerie de terre. Cette lie ne coïncide persque exactement avée celle où l'emprunt des chemins de fer russes vient, d'être signé « ad référendum », son prix d'émission ayant été. fixé à 92, son montant nominal à 650 millions, et où les représentants d'un grand établissement français arrivent précisément à Saint-Pétersbourg.L'opinion freuiçaise c-n éprouvera une pénible impression, et nous voulons espérer que l'imminence du projet en question ne laissera pas le gouvernement impérial indifférent.C'est au même moment où nous arrive cette nouvelle que nous apprenons que, décidément, ainsi que nous l'avons dit, la Grèce possède un dreadnougiii, sur les ëjiantiers allemande de Stettin; que nous lisons dans le « Berliner Tageblatt » que M. Venizeîos a reçu, à Berlin, les directeurs du chantier naval Yulcan et qu'il a examiné avec eux les moyens de hâter « l'achèvement du colosse 11; que l'on parle de subventions grecques à des compagnies 'maritimes allemandes... Nous reconnaissons volontiers avec d'autres qu'il serait absurde de la par; du gouvernement français de prêter de l'argent aux Serbes et aux Turcs en vue d'organiser la paix, sans s'assurer d'abord que cette paix est acquise, mais il faut convenir qu'il serait non moins paradoxal de donner à d'autres les moyens de favoriser l'industrie de oeux qui marquent fort peu d'empressement à desserrer les liens de leur- bourse. (a) u11 démenti russe Saint-Pétersbourg, mercredi, 28 janvier. Les bruits mis en circulation à l'étranger d'après lesquels les usines Poutiloff auraient été vendues à la maison Krupp sont absolument dénués de fondement. Commentaires français Paris, jeudi, 29 janvier. Les journaux reproduisent les informations concernant l'affaire Poutiloff. Ils manifestent tous une évidente émotion Le « Petit Parisien » dit qu'à l'heure actuelle la proposition Krupp-Wickers-Maxim n'e/.t. pas encoro acceptée, mais la réponse Poutiloff est imminente. Le « Journal 11 dit que dans les mi-lieux officiels français on considère les informations concernant la maison Poutiloff comme exactes. On espère cependant qW la divulgation suffira à déjouer la machination dont le secret était la condition essentielle. (a) Contre l'alcoolisme Saint-Pétersbourg, mercredi, 28 janvier. Au cours de la discussion qui a eu lieu au Conseil de l'Empire au sujet du projet de loi touchant la modification de la réglementation de la vente des alcools, le comte Witte a exprimé le vœu de voir réparer les lourdes erreurs commises par lui-r~irne.L'orateur s'est écrié de toutes ses farces : « Au secours I Réparons les fautes commises par Witte, les fautes qui conduisent la Russie à sa perte ! » Le seul moyen, a-t-il déclaré, pour arriver- à ce but, est de limiter les revenus du nonopole des alcools. l^e comte .Witte a ajouté quie s'il était membre du gouvernement et avait acc'èi | auprès du souverain, il lui demanderait de bien vouloir, sans attendre la décision du Conseil de l'Empire et de la Douma, publier un ukasç limitant, dans l'intérêt de la santé du peuple russe, à une somme s'é-levant par exemple à 900 millions de roubles le produit à retirer du monopole dea alcools. Le surplus serait attribué à des sociétés qui auraient pour objet de combattra l'ivrognerie. Le Conseil a décidé à l'unanimité de passer à la discussion des articles du projej de loi. (a) SERBIE Epidémie de variole Belgrade, mercredi, 2S janvier. La variole ayant fait son apparition à .Belgrade, le ministre de l'intérieur a donné l'ordre de procéder à la vaccination de tous les habitants. Jusqu'à maintenant 90 personnes ont été atteintes par la maladie. 30 ont succombé» (a) SUISSE Le krach tessinois Lugano, jeudi, 29 janvier. Cette nuit des détectives .se sont; rendus chez .M. B..., caissier de l'agence d'une banque qui est tombée ces jouis derniers .en déconfiture, pour procéder à son arrestation. En entendant frapper à sa porte, M.: B... s'est- tiré un coup de revolver dans 'a tète. Relevé mourant, il a succombé ce m»-tin, à .4 heures, à l'hôpital., (b) — wramg Lettre les Pays-Bas (De notre correspondant.) La question scolaire. — tes sutistaes aux écoles privées. — Entente cléricale-socialiste.IA HAYE, 22 janvier. C'est bien de « pacification nationale » qu'on peut qualifier les efforts du cabinet actuel pour tâcher d'arriver à une solution de la question scolaire, qui tient notre pays en haleine depuis près d'un demi-siècle. C'est surtout après la mort du fondateur du parti antirévohitionnarre oui ult-raprotestant, Groen van Triestere-r, dont le Dr Kuyper a pris la succession politique et spirituelle, que la question de l'enseignement primaire a donne lieu à une lutte cont-inuelLé entre les . partisans de l'enseignement primaire public et les partisans de l'enseignement privé. Après la restauration de la Maison d'Orange fut inséré, dans la Constitution du 29 mars 181-4, l'article suivant : « Afin tl9 favoriser la religion comme appui solide de l'Etat et pour répandre les connaissances, l'enseignement 'public aux écoles supérieures, moyennes et publiques est l'objet de la constant© sollicitude du gouvernemant. Le prince-souverain fait donner annuellement aux Etats-Généraux un rapport détaillé sur la situation de ees écoles. » L'année suivante, en 1815, il n'est- plus question, dans la nouvelle Constitution, de la question religieuse; la neutralité de l'enseignement public ùrt proclamée, sinon en toutes lettres, au moins tacitô-m,ent, par la formule suivante : « L'enseignement public est un objet die la sollicitude constante du gouvernement- Le Hoi fait donner annuellement aux Etats-Généraux un rapport détaillé de l'état de l'enseignement supérieur, moyen et primaire., » Enfin, en 1848, le caractère neutre de l'enseignement public — c'est-à-dire la respect de toutes les opinions religieuses—et sa prédominance sur l'enseignement privé lurent sanctionnés par l'article 1S2 de la Constitution, par lequel fut reconnue en même temps la liberté; de l'enseignement privé. Cet article,: qui restait intact lors de la revision de la Constitution en 1887, dit : « L'enseignement public est l'objet de ia constante sollicitude du gouvernement.» L'organisation de l'instruction publique est réglée par la loi, en respectant les opinions religieuses de chacun. » Partout, dans le Pioyaume, il sera donné un enseignement primaire suffi-! sant de la part , des autorités constituées.» L'enseignement est libre, sous la surveillance des autorités et, en outre, en ce qui concerne l'enseignement secondaire et primaire, sous condition des preuves à fournir de la capacité et de la moralité des instituteurs, conformément à la loi. » Le Roi lait présenter annuellement, aux Etats-Généraux un rapport détaillé sur la situation des écoles supérieures, moyennes et primaires. » Par la loi du 13 août 1857 fut réglé l'enseignement primaire et, cinquante-quatre ans plus tard, elle lut modifiée par la loi du 23 septembre 1911, consacrant le principe des subsides à accor-, der par l'Etat à l'enseignement priVé, un principe condamné autrefois par ie çère du dernier chef du cabinet, M. Heemskerk, qui s'écriait, lorsqu'il était question pour la première fois de l'adoption d'un tel princ'pe : « Maintenant l'enseignement privé a perdu son caractère. » Malgré l'application très large, souvent trop large, de ce principe des subsides aux écoles privées ou plutôt- aux écoles religieuses, les partis cléricaux (protestant et catholique) ne sont pas encore contents. Ils exigent la suprématie de leur enseignement à l'enseignement public neutre, malgré la disposition de l'article 22 de la loi, sïèon lequel des-heures spéciales doivent être désignées pendant lesquelles les enfante, qui fréquentent l'école publique,

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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