L'indépendance belge

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02 November 1918
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L'INDEPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ( ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO j CONTINENT. . 16 CENTIMES l HOLLANDE. ..... BOENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A SAMFDI 2 NOVEMBRE 1918 ("3 MOIS. 9 SHILLINGS IUDOB, HOUSE, TUDOR ST-, E.G. 4. 11. 7LACE DE !ji. .tk ïjRSE ABONNEMENTS ■! 6 MOIS. 17 SHILLINGS TELEPHONE: CITY 3960 TELE.: 311-57 et 238-75 En Vente à Londres à 3 h. le vendredi 1er novembre (l AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION - Vendredi midi, La guerre L'effondrement de la coalition des empires de proie se poursuit inéluctablement. La Turquie, au point de vue militaire, est morte, et l'Autriche agonise. Seule l'Allemagne reste encore debout, mais elle ne tardera plus à succomber à son tour, sous le poids des assauts des armées de l'Entente. L'empire ottoman s'est rendu hier, à midi, au vice-amiral Calthorpe, représentant les nations alliées. L'Autriche, ayant subi une défaite irrémédiable dans les plaines de la Vénétie, " retirent " les troupes qui occupaient les territoires italiens et serbes, et, aux dernières nouvelles, a envoyé des parlementaires au général Diaz, pour signer un armistice, préparatoire à la paix. Cette démarche, à en croire le communiqué de Vienne, est faite sans contrainte, mais un simple examen des événements militaires de- ces jours derniers suffit pour se convaincre que c'est là une affirmation, les troupes ! austro-hongroises ayant été coupée en de nombreux points et la situation intérieure de l'empire dualiste étant compromise | sans rémission. Aussi bien le dernier bulletin italien n'exagère-t-il rien lorsqu'il dit que les succès des armées du général Diaz ont pris d'immenses proportions. L'ennemi en déroute se relire à l'est de la Piave, et ne parvient plus à contenir la pression exercée par nos alliés sur le front des Alpes vénitiennes et juliennes. 'Les masses austro-alle-mandes et hongroises encombrent les vallées et se précipitent vers les passages du Tagliamento, abandonnant des milliers de prisonniers, ainsi que des quantités considérables de canons, de matériels d'approvisionnements et de dépôts de tout genre, pour ainsi dire intacts, aux mains des Alliés. Sur le plateau de Sept Communes l'ennemi a évacué Asiago, qui a été réoccupé par des éléments de la 6e armée italienne, pendant que la 12e armée complétait sa progression sur le massif de Cosen et ■emportait la gorge de Quéro. De son côté la 8e armée a capturé l'éperon entre le bassin de la Follina et la vallée de la Piave, ainsi que le défilé de Serra-valle, et marche vers le plateau de Consi-glio, et, dans les plaines, vers Porde-none.La 10e armée a transporté sa ligne sur la Livenza, alors que la 3e armée, en liai-Son avec des contingents tchécoslovaques, progressent rapidement sur le front dé la Piave inférieure jusqu'à la mer, en» dépit d'une résistance désespérée de la part de l'adversaire. Le nombre des prisonniers comptés jusqu'à présent dépasse les 50,000, et le butin capturé, pour autant qu'il ait pu être évalué, comprend au moins 300 canons. • Sur le front occidental l'activité com-battive s'est rallumée, par une attaque exécutée par le groupe d'armées du roi Albert, en Flandre. Les premières infor:. mations de cette nouvelle manœuvre ne sont pas très explicites, mais permettent d'assurer qu'une avance substantielle peut être attendue de ce côté. Le dernier communiqué du G.Q.G. belge signale qu'à la suite d'actions locales nos Vaillants soldats se sont établis à peu près partout, sur la rive occidentale du canal de la Lys, en dépit d'un feu intense dés nombreuses mitrailleuses ennemies défilées le long de la rive orientale, et qu'ils ont capturé le hameau de Daal-men, faisant des prisonniers dans ces diverses opérations. La manœuvre que nous signalons plus haut a été exécutée par les troupes franco-américaines de l'armée du général Dégoutté, en coopération, sur leur droite, avec la 2e armée britannique, sur un front d'environ 23 kilomètres d'un point au nord de Deynze jusqu'à l'Escaut, près d'Avelghem. Le terrain, coupé d'innombrables ruisselets, est à cette époque de l'année presque entièrement couvert de marais, ce qui entrave sérieusement la marche de nos alliés. Néanmoins, les unités françaises et américaines ont réalisé dès le début une avance importante. .Sur leur gauche elles ont percé les défenses soigneusement consolidées par l'ennemi dans la région de Waereghem, et ont continué leur progression le long du Zandbeek. . Plus au sud nos alliés ont pris d'assaut le village d'Anseghem, et poursuivi leur avance vers-Worteghem sur la gauche, tt vers Elseghem sur la droite. De leur côté, les troupes du général Plumer ont atteint leurs premiers objectifs vers le milieu de la matinée, réalisant une avance d'environ 4 kilomètres et capturant le village de Tilghem, alors que sur l'extrême droite elles% progressaient le long de l'Escaut, au delà de Waer-maerde, vers Kérkhove. Il est trop tôt pour établir le nombre des prisonniers capturés. Cependant, le dernier bulletin de sir D. Haig signale que les troupes britanniques en ont fait à elles seules plus de 1,000; or, celles-ci n'ont pris qu'une part relativement peu importante à l'attaque, ce qui nous permet de supposer que les captures des troupes franco-américaines doivent être beaucoup plus élevées. Il est toutefois peu probable que nos alliés aient pris un grand nombre de canons, car les Allemands ont déjà transporté la plupart de leur artillerie au delà de l'Escaut, pour être concentrée notamment dans les bois aux environs de Renaix et au nord d'Au-denarde.Entre Tournai et Valenciennes lés froupes britanniques ont sensiblement amélioré leurs positions. Sur ce front, en plus de l'Escaut "canalisé, il y a une autre ligie importante parallèle à la première, constituée par le canal du Jarn, dont la capture révisera une avance importante. Sur le front de l'Oise, en dehors de très intenses actions d'artillerie, il n'y a rien à signaler. Entre la Serre et l'Aisne l'ennemi a violemment réagi à l'ouest de Saint-Fergaux, mais les troupes de la cinquième armée française ont maintenu touies^leurs positions. Des engagements sanglants se sont également produits hier sur les coteaux du plateau de Saint-Fergaux. Ceux-ci se sont terminés à l'av antage de nos alliés et-leur ont permis de faire 120 prisonniers, ce qui porte A î,-?î?3..eSL;iers et soldats leurs captures ces deux derniers jours. La première armée américaine a avancé sa ligne au nord de Grandpré et occupé la ferme Bellejoyeuse. Plus a l'est elle a rejeté l'ennemi du village de Brieulles. Sur tout le front américain l'artillerie a joué un rôle très prépondérant, atteignant une intensité toute particulière entre Aincreville et le bois de Balitheville. Aucune communication nouvelle ne nous est parvenue en' ce qui concerne les opérations en Albanie et en Serbie, en dehors du communiqué de Vienne, annonçant que les troupes austro-hongroises ont terminé leur passage du Danube et que leur retraite vers la Save , et la Drina (vers la frontière d'Herzégovine) continue " suivant leur plan," alors qu'en Albanie elles n'ont à repousser que des bandes isolées? La signature de l'armistice met auto-rriatiquement fin aux campagnes de Syrie 'et de Mésopotamie. Le général Marshall, au moment de susperitire sa manœuvre sur le Tigre, remportait une victoire éclatante à 80 kilomètres de Mosoul. En six jours de combats des deux côtés du fleuve ses troupes ont capturé les forces turques dans leur entièreté, faisant ainsi 7,000 prisonniers et s'emparant d'une grande quantité de matériel de guerre et autre, y,compris de nombreux canons. La politique I La p^ix est conclue avec la Turquie, l'armistice est signé. Bien que prévue depuis quelques jours «cette nouvelle a fait ici sensation, car c'est la première étape vers la paix générale à bref délai. Les conditions de l'armistice ne sont pas encore connues complètement, mais les trois paragraphes que nous connaissons sont de la plus grande importance. Le libre passage est accordé aux flottes alliées dans les Dardanelles pour gagner la Mer Noire. L'occupation par les Alliés des forts commandant le Bosphore et les Dardanelles donne toute sécurité à ce passage. Le rapatriement des prisonniers de guerre des diverses armées des Alliés se fera immédiatement. L'ouverture des Dardanelles, c'est-à-dire, le libre passage dans ce détroit des navires de guerre alliés, va apporter la révision tant attendue du traité de Paris (1856). Les conséquences immédiates seront considérables. Ce' sera la destruction de la flotte russe rééquipée et commandée par des Allemands, ce sera'la fin du Leninisme sauvage que les Alliés pourront atteindre au cœur ; ce sera la mise à la disposition des Alliés des vastes réserves,de blé entassées dans le Midi de la Russie, et qui n'onf- pu être utilisées faute de transports. ** Constatons aussi la libération des armées alliées opérant en Perse, en Mésopotamie, eh Syrie ou gardant l'Egypte. Dans ces conditions il est certain quç l'Autriche, d'ailleurs complètement battue et devant évacuer l'Italie, acceptera, elle aussi, l'armistice avant peu. * * * A Vienne c'est l'affolement et l'émeute au cri de " A bas les Habsbourg!" à Budapest_„c'est l'anarchie; à Prague il semble que, de même qu'en Croatie, le mouvement révolutionnaire ait été mieux préparé, qu'il était bien mûri et s'accomplit sans effusion de sang. ' * * * Que peut faire l'Allemagne à présent? L'Autriche mise de côté et deux millions de soldats allies pouvant se reporter et au nord des Alpes et sur le front ouest, comment pourrait-rlle résister? Une marche sur fyluni -h faciliterait singulièrement.la traversée du Rhin! La continuation de la lutte apparaît donc comme imposs'ble. Il est fa"fcile de dire que l'on combattra jusqu'au dernier homme. La France disait cela aussi en 1871, et elle a bien dû se soumettre ; aujourd'hui c'est à l'Allemagne à capituler ou à disparaître. SUR LE FRONT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE Chute d'Audenarde imminente La dernière avance britannique en Flandre est considérée comme rendant imminente la chute ji'Audenarde. OPuîAilurb NAVALES Destroyer britannique coulp L'Amirauté britannique annonce : Un des destroyers de Sa Majesté a coulé après une collision avec un navire marchand le 29 courant. Il n'y a pas eu de victimes. OPÉRATIONS AERIENNES L'activité britannique Le 30 octobre: Activité considérable; 3,000 photographies prises par nos aviateurs; 22 tonnes de bombes lancées; attaques d'un aérodrome allemand : deux hangars contenant des' appareils complètement démolis à coups de bombes; deux appareils sur le sol également détruits; nombreuses victimes parmi le personnel de l'aérodrome. En combats aériens, 64 appareils allemands furent détruits et 15 désemparés. Au cours de la nuit suivante, 5 tonnes et quart de bombes lancées sur des jonctions ennenîies et un appareil allemand fut abattu, 18 appareils britanniques sont manquants. L'activité française Le 30 octobre : 17 appareils allemands abattus ou désemparés. Pendant la nuit 26,850 kilogrammes de bombes ont été jetés sur les jonctions de chemins de fer à Longuyon, Mézières, Hirson, Dom-mery, Lannois, Chimay, Montcornet, Vervins, ainsi que sur des cantonnements et bivouacs dans la région de Chaumont, Porcien et Montcornet. L'activité américaine Communiqué américain : Le 31 : Trois tonnes de bombes ont été lancées par nos aviateurs sur .des routes et dépôts dans le voisinage de Tailly, Baricourt et Villers devant Dun; sept appareils ennemis ont été abattus. LES VOIX ACCUSATRICES DES SAVANTS DE LILLE Dans une éloquente et vigoureuse protestation, Jue lundi à l'Académie des sciences par M. Lacroix, secrétaire perpétuel, les savants membres et correspondants de l'Institut, de l'Académie de médecine et de l'Académie d'agficulture, retenus à Lille pendant l'occupation allemande, 'font connaître, pour qu'ils soient publiquement flétris, les actes contraires non seulement au droit des gens, mais aux plus élémentaires sentiments d'humanité commis pendant quatre ans par les autorités et la soldatesque allemandes. Destruction méthodique des usines, des laboratoires, des collections scientifiques; pillage des habitations privées, des meubles, des vêtements, des objets d'art, et, par-dessus tout, emprisonnement et déportation d'une multitude de citoyens. Sur tous ces faits, dont beaucoup sont déjà connus, les savants lillois donnent de navrantes et terribles précisions. Ils rappellent la déportation, en 1916, de dix mille jeunes garçons et jeunes filles, arrachés en une nuit à leurs familles par les brutes du 64e régiment poméranien, commandées par un certain capitaine Him-mo-1, et par ordre du général Zœllner, opération qui fut accompagnée d'actes révoltants. Plus tard, les 6 et 12 janvier dernier, mille personnes, dont six cents gommes et quatre cents femmes, appartenant pour la plupart à la meilleure société, furent transportées en Allemagne, comme otages;* sous un futile prétexte de représailles. Parmi ces otages se trouvait le directeur de l'Institut de chimie, un homme de soixante-deux ans, atteint d'une affection cardiaque; à sa femme, qui implorait la pitié d'un médecin-major, oe-lui-ci répondit: "Madame, la maladie dont souffre votre mari n'e;t pas contagieuse... pour l'armée allejrai.de!" Il ne faudrait pas croire, déclarent les savants lillois, que toutes ces atrocités soient seulement le fait d'u haut commandement; les soldats, jeunes ou vieux, se complaisaient à exécuter les ordres reçus en y ajoutant même des raffinements de cruauté. Du haut au bas de l'échelle, le cœur allemand est inaccessible aux sentiments nobles ou simplement humains. Quant à nous, déclareiit-ils en terminant, nous refuserons de nous associer désormais aux travaux de nos confrères allemands, d'assister-*à leurs congrès ou de les accueillir parmi nous, aussi longtemps qu'ils n'awront pas réprouvé publiquement les crimes commis par leurs armées. Ont signé cette protestation -. MM. Cal mette, Parenty, Witz, correspondants de l'Académie des sciences; Durât, .nombre associé, et Laguesse, correspondant de l'Académie de médecine. — jXe Journal.) ———————— m LA REVOLUTION EN AUTRICHE-HONGRIE Une république hongroise Un télégramme de Budapest annonce que le Conseil National a pris le pouvoir et a proclamé la république. Quatre mille personnes se sont rassemblées et ont défilé en cortège dans les rues de la capitale hongroise. Des régiments précédaient les manifestants, demandant la mise en liberté des prisonniers militaires. .Des officiers et d'autres soldats, sabre au clair, ont acclamé la république. Même les civils étaient armés. La famine est aux portes de Vienne et, à Pola, les équipages se sont emparés des navires. A Trieste on attend l'arrivée des escadres de l'Entente. Le "Journal" de Paris a reçu de Zurich une dépêche disant que toutes les communications entrer Agram, Fiume, Budapest et Vienne sont virtuellement supprimées. Les Tchéco-Slovaques ont coupé toutes les voies ferrées entre Berlin et Vienne, via Oderberg et Rodenbach. Les trains allemands ne roulent plus que jusqu'à Schandau. Ceci prive Berlin de ses deux principales voies de communications avec Vienne et Budapest. Le comte Tisza assassiné Un télégramme de Budapest annonce que le comte Tisza, ancien premier ministre hongrois, a été assassiné d'un coup de revolver tiré par un soldat, au moment où il se promenait en ville avec un de ses parents. Le comte Ti&a a été tué sur le coup et son compagnon a été blessé. «. L'ABDICATION DU KAISER Le "Leipziger Volkzeitung" annonce que le parti socialiste indépendant a commencé dans toute l'Allemagne une agitation populaire demandant l'abdication du Kaiser, la révocation du maréchal von Hindenburg et le retrait de leur commandement au Kronprinz et au prince-héritier Rupprecht de Bavière. Le correspondant de l'Agence Reuter à Copenhague apprend que des hauts fonctionnaires allemands, dans cette ville, ont été informés que Guillaume II avait-abdiqué jeudi soir, maie qu'on ne connaissait rien au sujet du soft qui serait réservé au prince-héritier impérial. Aucune confirmation officielle n'a été donnée au' sujet de cette information. AUTOUR de la GPERRE AUTRICHE-HONGRIE — A Prague, des manifestations hostiles ont eu lieu devant le consulat d'Allemagne. Le nom de la rue, connu sous le nom de Graben, a été changé en celui de rue Wilson. BELGIQUE -—■ Du correspondant de "Het Volk" à Roosendael : Signe des temps : Le* train, de onze heures nous a amené plusieurs Allemands qui, comme les rats, s'enfuient du navire qui fait naufrage. Daus un des wagons se trouvaient également deux aktivistes, membres du Conseil de Flandre. Un des deux était le député catholique Adelphons Hendrickx, d'Anvers. Quand il*se montra sur le quai, il fut sifflé par quelques-uns des membres de la colonie belge d'ici. On lui cria "lâche." Il paraît qu'à Bruxelles, les Allemands fontégalement des préparatifs de départ. Quoi qu'il en soit, le câble électrique de la frontière est toujours intact et la garde frontière est toujours à son poste. -—-- Le "Maasbode'" publie un rapport de L'Ecluse disant que les Allemands à Eede,témoignent une grande activité et déclarent ouvertement que des événements extraordinaires sont sur le point de se produire. Us ont rétabli le câble électrique d© Eede vers l'Est. — Suivant le "Telegraaf," les Allemands viennent de fusiller à Gand M. Edmond Vandewoestyne, d'Eecloo, dont le frère avait été fusillé le 7 avril dernier. ' , " ESPAGNE — Les récents succès des Alliés ont permis aux Ententophiles d'Espagne d'exprimer leurs sentiments d'une manière plus catégorique. Senor Alba, qui, récemment, refusa de continuer à faire partie du ministère de concentration, a déclaré ouvertement, dans un discours aux Cortès, ses sentiments pro-alliés.. Le député socialiste Prieto a accusé le Roi Alphonse de poursuivre une politique personnelle et d'être en rapport avec lfo K aise/; et il a reproché vivement au gouvernement son manque d'énergie dans l'affaire de la réquisition des navires allemands. Il semble certain que lorsque le présent ministère tombera il sera remplacé par un ministère de gauche. FINLANDE — La réaction contre la politique du Régent et l'opposition à -sa soumission aux intérêts allemands gagnent du terrain en Finlande. On dit qufe le 5 novembre, à la réunion de la Diète, le Régent M. Svinhufvud se retirera et'sera remplacé par le général Mannerheim, dont les antécédents et les opinions donnent l'assurance d'une politique étrangère différente. FRANCE — Le "Gaulois" suggère la nomination du Roi Albert au grade de maréchal de France. LUXEMBOURG — D'après la "Frankfurter Zeiiijng," la- princesse Antoinette de Luxembourg, avant son mariage avec le prince Rupprecht de Bavière, renoncerait formellement à tous droits au trône de Luxembourg.MONTENEGRO -— Le roi Nicolas de Monténégro a adressé de Neuilly-sur-Seine une proclamation aux Jougo-Slaves, disant que le Monténégro devrait faire partie de la grande confédération jougo-slave, qui comprendra tous les Slovènes; les Croates et les Serbes, et dans laquelle chaque VEtat conservera sesdroits, ses institutions,. sa religion et ses coutumes, sans qu'aucun ne cherche la suprématie. DERNIERE HEURE Le communiqué britannique Vendredi, lOh. 2 matin.. Dans des entreprises secondaires heureuses exécutées par de petits détachements de nos troupes dans le voisinage de Quesnôy hier*, nous àvons capturé un certain nombre de prisonniers. On signale qu'une opération entreprise par nous ce matin au sud de Valeucie^es progresse favorablement B9e année Jp . • ' , '■ : Mo 259

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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