L'indépendance belge

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28 January 1914
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s.n. 1914, 28 January. L'indépendance belge. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/z60bv7c17m/
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llO Centime CH SELCtCUE ET A PAFîiS « 85' ANNÉE Mercredi 28 janvier 1914 administration et rédaction lï, rue «le* eàuï>les9 Bruxelles BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bourse abonnements : ÉDITION QUOTIDIENNE lElMUE On in 20Ir. B mois 10 ir. Jouis, 5i iBXEUBOUtlfiKr.-O.) » 28 fr. » 5 Ir. 8f ETIIMKII " 40 ir. » 22 (t. » !If ÉDITION HEBDOMADAIRE Internationale et d'Outri-mirl *> PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI tLTn an 2K franc gU moi» 1» franc L' INDÉPENDANCE •TSOIS ÉMTICES3 PAS JûCTj — SIX P.1GF3 BELGE E&SHERVAIBB SAS XE BMfiBfiS . Édition du matin Si» s s Mercredi 28 janvier 1914 Les annonces sont reçues s A BRUXELLES : aux bureaux au jou'aal» A TARIS : il, place ùe la Bourse. A LONDRES : chez MM, John-F. Jones & C°. Tfi |y Snow Bill, K. C.; à l'Agence Haras, n° lii CL«apside E, C.: et chez Neyroud & Fila, lAd, ftcù 14-18, Queen Victoria .Street, et T, B. Brownet» Lid, n° 162, Queen Victoria Street, Sk AMSTERDAM ï chez Nijgh & Van Ditmar, Roiin, g, A ROTTERDAM % même rirme, Wynhaven, 113. ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et Eût SUISSE, aux Agences <ie la Maic*in Rudolf Moss^ ÏV ITALIE : chez MM. Ilaasenstein & Vogler, ô Miloû, Tarin et Rome, |ffî£W*ÏOR&: T.B. Browne. Ltd, l. East42niJ Sireew JLujourà'hui : Kevue politique. LA SITUATION EN ALBANIE. — Une bande albanaise l'ait irruption en Grèce. En Turquie. — Ih$ pourparlers russo-lurcs. — L'entente turco-bulgare. — Les préparatifs militaires contre Mitylène. En Angleterre. — Le mouvement gréviste dans la métropole. — Les charbonniers.S-ux Etats-Unis. — La politique des Etats-Unis à l'égard du Mexique. — Un raz-de-marée. — Electrification des chemins de fer. Au Portugal. — Bruit de crise ministérielle. — Un attentat. — Réunion du Congrès.Lettre d'Italie. Notes du Jour, par J.-B. En France. — .Les emprnuts grec et turc. En Belgique. — Chez l'ennemi. Chronique mondaine. Les Théâtres à Paris. Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses da nos correspondants.Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de i'après-midi; les dépêches suivies de ia lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition, publiée à 6 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre C sont celles qui om paru d'abord dans notre troisième édition, publiée-le. matin. BRUXELLES 27 janvier Revue Politique La situation au Mexique continue a inspirer les p.lus vives inquiétudes. La guerre civile se poursuit avec acharnement entre fédéraux et constitutionna-iistes, tantôt les uns tantôt les autres prenant le dessus, En lait, on se renu compte, que les constituuonnalistes gagnent du terrain, mais ils ne sont pas plus capables de remporter sur leurs adversaires une victoire décisive que le gouvernement du président Huerta n'est capable de les réduire définitivement à l'impuissance. Comme, d autre part, les Etats-Unis ne modifient pas Jeur attitude à l'égard du gouvernement provisoire et que ie Mexique se trouve de ce fait dans l'impossibilité de pouvoir escompter aucun appui financier étranger, l'impression subsiste flue le général Huerta devra finir par céder. Les dépèches américaines l'ont entrevoir sa retraite prochaine : il abandonnerait la présidence provisoire de la République, où sa situation serait devenue intenable, poux- ; rendre le haut commandement des troupes fédérales en lutte contre les constitutionnalistes.Seulement-, avant de se retirer, le généra] lluerta désignerait lui-même son successeur à la présidence provisoire. Comme nul n'ignore que le gouvernement de Washington n'admettra pas davantage le gouvernement d'un Leutenant dû général Huerta que le gouvernement du général Huerta lui-même, on aurait recours à M. de La Barra, qui remplaça M. Diaz comme président provisoire, avant l'élection de M. Madero, et qui a la réputation d'un diplomate de réelle valeur. On s'efforcerait d'obtenir par l'intermédiaire do M. Lind, l'agent, officieux américain, l'adhésion des Etats-Unis à cette combinaison. Le cabinet de Washington se prêle-ra-t-il à cet arrangement ? Il est certain que M. "Wilson est absolument sincère quand il.se défend de toute idée de conquête américaine au Mexique, mais on ne peut contester, d'autre part, que certains éléments américains convoitent les richesses naturelles du Mexique et cherchent à déterminer une intervention armée qui pourrait avoir lés conséquences politiques les plus graves. Le président Wilson a convoqué hier à la Maison-Blanche les membres !c la commission étrangère du Sénat et il est évident que la question du Mexique a fait l'objet d'un examen approfondi. A en croire certaines informations, qui n'ont, pas encore été confirmées de source officieuse, l'ordre aurait été donné à l'amiral Fletcher, commandant l'escadre américaine mouillée à la Yera-Cruz, d'envoyer des marins et des troupes d'infanterie à Mexico dès qu'il recevrait la nouvelle de la chute du président Huerta. Ces troupes américaines resteraient dans la capitale du Mexique jusqu'à l'élection régulière du,nouveau président de la République. Cela équivaudrait, en somme, à une occupation provisoire qui aurait tout le caractère d'une intervention armée des Etats-Uni; dans les affnirqp du Mexique. Les Mexicains, pas plus les eonstitutionnaliste; . que les fédéraux, n'admettront cette in, te'rvention américaine et, si elle doit <5< produire dans la forme annoncée, *ll< provoguera certainement une résistons désespérée de leur part. C'est là l'éventualité la plus dangereuse de demain. La victoire remportée à Milan par Amilcar Cipriani, qui a triomphé dans une élection partielle par 11.200 voix contre 5,850 voix obtenues par le candidat libéral, émeut beaucoup le monde politique italien. On veut y voir une soudaine affirmation des progrès énormes réalisés depuis les élections générales dernières par le socialisme révo-tionnàire, En réalité, il ne semble pas que l'on doive prendre les choses au tragique : ce n'est pas tant le socialisme révolutionnaire qui a triomphé à- Milan que la personnalité très sympathique d'Amilcar Cipriani, qui est une des belles figures du. révolutionnarisme romantique et qui mérite tous les respects ■par le courage, l'ardeur et le désintéressement avec lesquels il a détendu ses idées tonte sa vie durant. 11 est probable d'ailleurs que l'élu révolutionnaire de Milan ne pourra pas siéger au Parlement. En effet, il a subi de nombreuses condamnations politiques, toutes très honorables d'ailleurs, et la loi italienne exclut de l'éligibilité les citoyens" condamnés à plusieurs reprises à des peines dépassant cinq années de prison. Dans ces conditions, il est probable que l'élection d'Amilcar Cipriani ne sera pas validée. Nous disions hier que l'on n'est que médiocrement rassuré sur les intentions de la Turquie, malgré les déclarations pacifistes faites çà et là par des personnalités officielles turques.On sera vite convaincu, en effet, que la Turquie cherche l'occasion d'attaquer la Grèce à propos de la question des îles et qu'elle a étroitement partie liée avec la Bulgarie. Ce qui tend à confirmer cette impression, c'est qu'à Belgrade et à Athènes on publie des indications très précises sur les menées turco-bulgares en Macédoine et en Thrace. C'est, ainsi que le comité révolutionnaire bulgare en Thrace serait en rapports avec la Ligue de défense nationale turque, les deux organisations s'occupant de recruter des bandes qui franchiraient prochainement les frontières grecques et serbes. D'autre part, on fait remarquer que Talaat fie-y a rencontré dernièrement M, Guenadieff, l'ancien ministre des affaires étrangères de Bulgarie, à Mustapha-Pacha,' et, que leur entrevue, a été très cordiale. En ces dernières semaines de? négociations se sont, poursuivies activement entre Constantinople et Sofia et l'on est convaincu dans les milieux diplomatiques que si une convention militaire entre la Turquie et la Bulgarie n'est pas signée, du moins il existe entre les deux pays un accord verbal qui sortirait tous ses effets en cas de guerre turco-grecque. Reste à savoir pourtant si le gouvernement jeune-turc poussera l'audace jusqu'à méconnaître systématiquement la volonté de l'Europe. Reste à savoir, surtout, si l'anarchie politique régnantà Constantinople permettrait encore aux Turcs de s'engager dans' une nouvelle aventure belliqueuse. La Situation en Albanie Bande albanaise sur territoire grec Athènes, lundi, 26 janvier.' Une bande de 150 Albanais, conduite, par les chefs Salili Boydka et Matian Panariti, est entrée sur le territoire grec, a occupé le village de Treska, dans le district de Colonia, et a arrêté trois prêtres épirotes. (a) Nouvelles de l'Étranger ALLEMAGNE M. Venizelos chez le chancelier Berlin, lundi, £6 janvier. M. Venizelos, président du conseil hellénique, a rendu visite hier au chancelier M. de Bethmànn-Hollweg. (a) ANGLETERRE Les ouvriers du bâtiment Londres, lundi, 20 janvier. Le syndicat de - la corporation des ouvriers du bâtiment a prescrit à tous ses membres d'abandonner tous les ateliers et chantiers où l'on a congédié des ouvriers qui avaient refusé de signer un document rédigé par les patrons et imposant certaines conditions à leur personnel. ta) LE MOUVEMENT GREVISTE DANS L'AFRIQUE DU SUE Le Cap, lundi, 2G janvier. Le député travailliste Cresswell a ét< gracié de la peine d'emprisonnement pro noneée contre lui à l'occasion de t'a récen te grève, ' (a) Explosion à bord du « Mauretania » Liverpool, lundi, 20 janvier. Une explosion s'est produite à bord di « Mauretania » dans les docks. 1! y a quatre morts et huit blessés. Ceux ci sont mutilés. Toutes les victimes son des' ajuste -.s qui travaillaient dans 1; chambre des machines. C'est une bonbon ne c ontenant du £az comprimé qui a fai explorions ia) AUTRICHE-HONGRiE La santé de l'archiduc François-Ferdinand On mande de Vienne au «Petit Journal" : On a de vives inquiétudes au sujet de la santé de l'archiduc François-Ferdinand; (aj La situation en Bohême Prague, mardi,- 27 janvier. Le prince de ïliun, gouverneur de Prague, a fait connaître les projets du gouvernement en ce qui concerne la crise constitutionnelle actuelle, le règlement de la question des langues en Bohême et la Concession du droit de vote pour la Diète de Prague aux Social-démocrates tchèques et allemands ainsi qu'aux' autres partis qui n'étaient pas représentés à' la conférence, .qui a eu lieu' vendredi à Vienne,, chez le comte Stfirgkh. (b) BULGARIE Reprise des relations avec la Grèce Sofia, lundi,' 20 janvier. On apprend ■ de lionne source que par l'entremise de la légation de Russie le gouvernement bulgare à fait connaître au cabinet d'Athènes qu'il était disposé à reprendre les relations diplomatiques et que dès maintenant il était prêt à envoyer un chargé d'affaires si la Grèce en faisait autant . .(aj Les élections Sofia, mardi, 27 janvier. Les élections législatives sont fixées au S liialrs, (b), — Le ministre de Bulgarie à Constantinople, en ce moment à Sofia, qualifie d'inventions les déclarations qui lui ont été imputées par le correspondant d'un journal, de Constantinople et d'après lesquelles la Bulgarie prendrait nécessairement part à une guerre éventuelle entre Ta Turquie et la Grèce. M. Tontcheff. ajoute que la question des îles n'intéresse pas la Biilgariéi (c) CHINE Soulèvement et massacres De Marseille à la « Presse Associée a : Les, dépêches arrivées par le courrier de Chine signalent qu'un soulèvement, s'est produit dans le Yunnan. Plus de 2,5Q0 soldats se sont révoltés, ils ont nomnié un général en chef, puis ont tue de nombreux fonctionnaires, officiers et soldais qui s'opposaient, ù eux. Ils ont coupé les communications et ont proclamé leur indépendance. .On a fait aussitôt appel aux troupes, régulières, qui 1:-rèrent un combat aux rebelles. Ceux-ci eurent de grosses, pertes. Le chef rebpile fut tué et coupé en morceaux. Tout fut brûlé. En déroute, les coupables ont disparu et se livrent actuellement au pillage. (aj ETATS-UNIS Démenti présidentiel Washington, lundi, 26.janvier. Le président Wilson traite de fantaisiste l'information suivant laquelle on débarquerait des marins des Etats-Unis pour maintenir la circulation du chemin de fer entre Mexico et la Yera-Cruz au cas où le général Huerta serait forcé d'abandonner la présidence. Le gouvernement du. général Kuerta est en voie de décomposition. La convocation par la Maison-Blanche de la commission des affaires extérieures n'est pas due it un changement dans- la situation. (aj Le président Wilson et l'arbitrage Washington, mardi, 27 janvier. Le président Wilson a été entendu hier soir a la commission des affaires extérieures du Sénat. A l'issue de cet entretien, le Président a déclaré aux journalistes qu'il avait vivement recommandé, à la commission la ratification sans modifications des traités d'arbitrage en instance de conclusion et qu'il avait esquissé son altitude dans la question des péages du canal de Panama. Il a refusé d'indiquer aux journalistes quelle devait être cette .attitude. (b) Electrification des chemins de 1er Londres, lundi, 26 janvier. On mande do Chicago au » Daily Tete-graph » que quarante compagnies de chemins de fer dont les lignés entrent à Chicago. viennent d'élaborer un vaste projet commun d'électrification aux termes duquel aucune machine à vapeur n'approche rait plus à moins de 10 milles de la ville, Les plans seront terminés dans quelques semaines. Les travaux de réalisation com menceront immédiatement après. (a) Raz-de-marée On mande de San-Françisco à « Excel sior .ii : A la suite d'un raz-de-marée, des inon dations se produisirent. San-Barbara -es isolée depuis vingt-quatre heures.- O) craint pour les habitants, qui sont'plusieur milliers. (a) ITALIE Grève Tavocats Home, lundi, 20 janvier. Des journaux signalent des grèves d'ave cats dans diverses villes de la provi.ice d Fouilles pour protester notamment conti l'insuffisance du personnel dos trib i i..vu;, (a) PORTUGAL Crise ministérielle en v 'e ; Lisbonne, lundi, 20 janvier, i Dn.ns les milieux politiques on dit q; -. M. Alftnso Costa, président.. du consei I • présentera la démission du. cabinet. I j président de la Répub'iif.®, M," de -Arriag. consulterait les chefs politiques sur la for- : mation d'un ministère de concentration.(a) , Un attentat Lisbonne,, limdi, 20 janvier. 10 h. 40 du soir. Une manifestation ^n l'honneur de M. Alfonso Costa, président du conseil, avait été organisée ce soir sur la place du Rocio, à Lisbonne. _ Au moment où le cortège défilait dans H rue Carmo'une bombe a éclaté. Plusieurs personnes ont été blessées, (a) Manifestations et arrestations Une bombe Lisbonne, mardi, 27 janvier. Une manifestation, favorable au président du conseil a 'été dispersée peu après sa formation par un groupe hostile. Quelques coups de feu ont été échangés. Plusieurs an talions ont été opérées. Divers autres conflits moins importants'se sont produits entre des groupes contraires,mais la-calme fp été réta^bli promptement. l^a garde républicaine envoie des patrouilles dans le centre de la ville.1 11 se confirme que le cabinet ét -i dé fait démissionnaire depuis le 21 janvier a la suite d'une résolution prise ce-jour-lit1 en conseil des ministres en vue de provoquer, conformément au désir de M. .-riaga, la constitution d'un ministère «"te concentration et d'apaisement susceptible d'obtenir des Chambres le vote du budget, la revision des lois et une large amnistie politique et parce que M. Costa avait m là une .diminution dans la confiance au PrésieUnt, Celui-ci a commencé ses démarches c.i-vue de.la constitution d'un ministère pouveau. Les ministres conservent leurs portefeuilles, pour l'expédition des affaires courantes. Une bombe déposée rue Carmo a lilessé dix personnes, dont cinq grièvement.' (a) Réunion de congrès Lisbonne, lundi, 20 janvier. Le Congrès, s'est réuni aujourd'hui M. Braamcamp, qui préside, déclare que la première partie de l'ordre du jour, celle qui détermine la convocation du Congrès, -était constitutionnelle, ■ il en présidera la discussion. .Mais que la seconde ne l'étant pas, parce que, en remettant au. Congrès le soin de trancher le différend qui s'est élevé eAtre le gouvernement et le Sénat, il porte atteinte aux prérogatives sénatoriales, il remettra, la présidence au président de la Chambre quand c.ette partie viendra en discussion. La première partie de l'ordre-du jour ayant été aprouvée, les membres de l'opposition, sénateurs et députés, se-î- tirés du local du Congrès. Un tumulte a éclaté à ce ihbmeht clans la sallè' et dans les galeries. M. Alfonso C.œla a alori proposé le retrait, de la seconde partie. Co retrait a été approuvé. Au coùtrs de la discussion de la première partie, une motion 'de confiance dans le gouvernement avait été adoptée par 114 voix contre lSS. (a) Lisbonne, mardi, 27 janvier. La. motion adoptée par le congrès est ainsi conçue : Le Congrès, après avoir reconnu qu'il n'existojt pas de conflit entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif, le gouvernement actuel constituant une légitime délégation de la majorité parlementaire,- passe à l'ordre du jour. Il semble que la solution de la crise sera laborieuse. (b) RUSSIE Hommage à M. Delcassé Saint-Pétersbourg,. lundi, 26 janvier. La nomination de M. Delcassé dans l'Ordre île Saint-André est favorablement accueillie par les journaux. Ils soulignent l'extrême rareté de la* remise de cet ordre à un diplomate. Le « -N'ovoié Vr'emia » estinio que cette haute récompense est une manifestation tout à fait exceptionnelle de l'alliance l'i i^nco-r,usse. ' La « Gazette de Cologne » déclare que l'attribution du collier do Saint-André est la meilleure preuve que M. Delcassé, ambassadeur, a été à la hauteur de la situation. Le journal considère sa nomination comme une nouvelle consécration de la, solidité de l'alliance, malgré ses détracteurs et ses adversaires. (a) SUÈDE La flotte côtière Stockholm, mardi, 27 janvier. Il a été déposé hier aux deux Chambres, par des membres de ces assemblées, un projet de nouveau programme de construction de la flotte .côtière. Ce projet prévoit de 1915 à 1919 la construction de trois cuirassés du type « Stirig i>, de trois sous-marins et de deux contre-torpilleurs. Les frais s'élèvent à 7,500,000 couronnes par anv en outre des 7,430,000 couronnes in-. scritcs précédemment au budget. (a) TURQUIE LA QUESTION DES ILES Pourparlers italo-turcs Constantinople,. mardi, 27 janvier, t La question des îles fait l'objet de nom-î breux pourparlers. L'ambassadeur d'Italie s continue à soutenir la thèse que l'occupation du Dodécanèse par l'Italie est en réalité un service rendu au gouvernement ottoman, car elle a empêché la Grèce de s'emparer de ces îles. L'ambassadeur insiste donc sur une demande d'indemnité en compensation des dépenses effectuées , par le gouvernement italien. Ces compen-sations pourraient être, données sous for-me de .concessions économiques' en Asie-Mineure.11 est probable, dit-on, que M. Venizelos viendra à Cénstaritinople. Des pourparlers seraient alors engagés directement entre M. Venizelos, l'ambassadeur d'Italie et la Sublime Porte. La base rte ces pourpar-C lers serait le "maintien des îles de Chio «1 1, de Mitylènss sous la. domination ottomane .e en échange de. la totalité, ou tout au moins i, de la majeure partie lleg Dodéca- lèse, sauf Rhodes où l'élément musulmi prépondérant. La question de, la possession définiti les îles de Cbio, de Mitylène et de Rhod oue un rôle capital dans les élections . ïtetatives ottomanes. (b) Fethy bey repart pour Sofia Constantinople, mardi, 27 janvier. Féthy bey, ministre de Turquie à Sofi part aujourd'hui pour rejoindre son posl Dans les milieux bien informés, on aff: me qu'il restera peu de temps il Sofia, pe ce qu'il doit prendre le portefeuille des tr vaux publics dans la prochaine combim son ministérielle, qui sera arrêtée quelqu jours avant la convocation des Chambr dans le co rant de mars. (bj L'entente .urco-bulgare Constantiriople, lundi, 26 janvier, Selon des ' informations puisées à u très bonne source, Féthi bey, ministre Turquie à Sofia, est venu ici : 1° pour fai signer par le cabinet Saïd Halim pacha traité d'alliance,'. avec convention militai qui n'avait été que paraphé lors de l'ént vu; que Talàat bey, ministre, de l'ihtériei eut, il y a deux mois, sur la frontière t-i co-bulgare avec M. Ghénadieiv, ci-deve ministre des affaires étrangères dans cabinet Radoslavol'f; et 2° pour prenc part a,u gouvernement unioniste et y joi U" rôle principal, ce qui fait que l'on s'attend pas ù. le voir de sitôt rejoinc son poste. On sait que Féthi bey s'est < primé contre Enver bey, aujourd'hui I ver pacha, lors du renversement violi par celui-ci du cabinet Ki-amil pacha et la mort de Nazim pacha. On l'avait , voyé Sofia pour s'en débarrasser. Aus son attitude actuelle agace-t-elle le gouv nement. Si on ne le décide pas à repartii bref délai, le triumvirat Enver-Talaat-t mal s'élargira. Qu .t à la convention i litairo turco-bulgare, c'est là une con quence des embarras intérieurs du roi F dinand et de son désir de diversion es rie are. L'on peut rapprocher de ce fait mesures que prend aujourd'hui la Bulga dans la Thrace occidentale et les renfo que la Grèce envoie précipitamment : cette frontière. Un danger existe de ce té-lù. ( La Turquie reste belliqueuse Les négociations financières Constantinople, lundi, 20 janviei Malgré les démentis officiels, 40,000 i états turcs' environ sont concentrés dans viiay.-t de Sriiynfe; pour tenter évenfcqe ment une action . contre Mitylène et Cl I.'on chuchote au ministère de la mai que le gouvernement ottoman paye droit d'optien 'au gouvernement àrgei pour s'assurer au besoin la possess d'un dreadnought, qui doit être le u Ri doria » ou le u Morer.o » ,ce dernier ] tôt. Ces 'ispositions compromettent le s cè. de l'emprunt que Djavid bey est négocier à Paris, vu la résolution du c; net Doumergue .(résolution, fortifiée par récents engagements pris par M. Ven los), de ne permettre un emprunt turc si la Turquie accepte la décision des p sances qui lui sera bientôt communiq par l'Angleterre sur la question des îles l'Egée'et "ne' provoque aucun conflit ai avec la Grèce. Les journaux turcs se n trent irrilés de cette attitude de la Fra et parlent dé la possibilité d'emprunte Berlin tout en ni so dissimulant pas les conditions y seraient plus onérei après un insuccès à Paris. L'on est < vaincu' à la Porte qu'il y a entente pe que entre la France et la Grèce et que to entente, depuis le voyage de M. V zelos, a revêtu un caractère précis. ( Les pourparlers russo-turcs Constantinople, lundi, 26 janvie La détente russo-turque n'est pas a complète qu'on l'a cru le jour du dé] de M. de Giers. Les points ele détail c ont parlé les journaux turcs et qiii, si eux, no mettaient point en péril les ié tats déjà, obtenus, ne sont pas faciles à gler, témoin l'âpreté de la discussion' se poursuit à cet égard entre M. Gou viteh, chargé d'affaires de Russie, e grand-vézir Saïd Halim pacha et Ta bey, ministre de l'intérieur. On n'a pas çore établi la compétence des conseil étrangers qui seront attachés aux ins leurs généraux il nommer pour les e) groupes de vilayets asiatiques. La P n'a fait que promettre que l'indemaiN guerre russe sera transformée^ en un prunt consolidé, lors .de la consolidatioi la dette flottante. Elle ne s'engage à c ner aucune indemnité au commerce ru par suite de la fermeture des Détroits, au plus consent-elle à ce qu'une pareille mande soit examinée par elle et, en ca désaccord avec l'ambassade de Russi* ce qu'elle soit tranchée par le tribuna La Haye. Contrairement au désir de Russie, les lignes de chemins de fer à struire en Anatolie Orientale devront de même largeur que le reste du ré: asiatique ottoman (1 m. 41) et, de t façon, un raccordement avec la ligne se du Caucase ne pourra se faire qui transbordement, cette dernière ligne ay comme tous les chemins de fer russes écartement de 1 m. 52. L'augmentation droits de douane (15 p. c. au lieu de 1 ci) étant, générale pour toutes les pr ve ces, c'est, dans le traité de commerce co-russe et non dans un ari'ungejnen paré (comme le veut la Russie), que clauses spéciales peuvent être introd' pour certains articles de l'industrie r (le pétrole en premier lieu). Enfin, la Porte veut réorganiser, i non supprimer, la cavalerie kurde, déi mée Hamidié, qui est une menace su? due sur les Arméniens et que la Ri voudrait voir disparaître en tant que mation spéciale, les sauvages cava ' kurdes pensant être, selon «ge* .versés en les régiments ele cavalerie régulière turque. Ces résistances unionistes ne précipiteront ve pas facilement un accord général et final es avec le gouvernement russe et, de ce fait, ,é- la conclusion de l'emprunt ele 700 millions de francs à Paris devient plus difficile, la France tenant aussi à'réprimer les velléités guerrières turques vis-à-vis de la Grèce, adjudicataire des îles de' l'Egée.- En résumé, la situation est sombre et elle dé-a> chaîné chez les Turcs une xénophobie qui -e- est remarquée par tout le monde, r- /u\ Lettre d'Italie es (De notre correspondant.) Les entrevues de M. Venizelos et de M. dl San Giuliano. —- A quoi ont-elles abouti? — L'Italie et l'Autriche en Albanie. — de Une surenchère diplomatique dans la baie re de Valons. ROME, 17 janvier.. ' \ Les indications qui ont été publiées ]r~ sur le résultat des conversations qui ont ' eu lieu à Rome ent-rû M. Venizelos et j M. le marquis ai San Guiliano sont , presque toutes inexactes ou tendant , cieuses. La vérité est que le secret a été „ bien gardé des deux côtés sur ce point intéressant de l'histoire diplomatiepea , contemporaine. seul fait bien acquia au., yeux de ceux qui, malgré tout, sont au courant de ce qui a pu. se passée ' ' dans cette rencontre, c'est que chacun des deux interlocuteurs a couché sur te ces positions et que la politique dea deux puissances intéressées n'a subi ' aucun fléchissement. Il y a eu peut-êtrq e^~ du côté de l'Italie quelques concessiona de forme, sur des points de détail près-, que insignifiants, mais le seul fruit de n£ ct-s entretiens a été la reconnaissance* se" de part et d'autre, qu© chacun pouvait poursuivre ia réalisation de son prew gramme sans pousser les choses de fa-r s çon à créer un état d'antàgonisma rî6 chronique entre les deux nations et do r's_ manière au contraire qu'après la sol'u-~'uv lion 'de' tous les problèmes soulevés par erl" la crise orientale l'Italie et la Grèce p-jrraient renouer leurs relations sur un terrain de parfaite cordialité, com-< me deux joueurs qui ont joué loyalement, une partie dans laquelle aucun i0l. des deux n'a pu se considérer comme le battu. i; j. 11 est certain que, sur la question d-."! ,i0_ la frontière méridionale- de l'Albanie inè aussi bien q . sur celle du Dodécanèse, un la thèse italienne et la thèse hellénique lliri étaient inconciliables. Cependant, sur jon ce dernier point, l'Italie a donné indi-va_ rectement une satisfaction à la Grèce llu_ en déclarant encore une fois, et-, cette fois-ci, d'une façon catégorique, qu'elle uc_ évacuera entièrement le Dodécanëse ajlé lorsque la Turquie aura tenu tous les bi_ engagements compris dans le traité de Lausanne et cela sans avoir l'air d'în-i ize- s's'er sur lme indemnité pour les frais supportés pendant l'occupation,- c'est-à-dire sur une prétention que le texte du; ." dit traité ne justifie en aucune façon, , I.2.. îles du Dodécanèse devraient donc , être restituées à la Turquie et on semi blait toik'.ier au moment où cette restitution devait avoir lieu, car on ne si* pc£ gnalâit plus la présence, de .réguliers r a ottomans parmi les Arabes qui contn '*uo n lient leur résistance armée en Tripoli-,sc's taine et en Cyrénaïque. Mais on dirait que la Turquie n'est pas très anxieuse) '"J" ete rentrer en possession des îles Ocçu-. pées par les troupes italiennes, cas em" voici qu'on nous signale le passagte à travers l'Egypte d'un certain nomibra d'officiers turcs ejui vont se rendre, à travers la frontière égyptienne, ajus ,S3'l camps arabes, dans le but, naturelle-* )art ment, d'imprimer un nouvel, élan à lai 0I1t résistance des indigènes, •Ion Lee mauvaises langues disent crue SU1_ l'Italie et la Turquie sont d'accord pour, ré'- berner les puissàftees qui ont le plus qui vif désir de solutionner cette question Iké- < î'es, qui peut devenir, en se perpé-, ie tuant, la source do graves complica-i laat tions. Mais je crois savoir que ce sotip-en_ çon est injuste, car l'Italie est sincère-. icrs ment désireuse de pouvoir se consacrer pec- à l'œuvre de reconstitution édonomiquo eux que réclame le préjudice causé à. sa fi-. Jtle nance et à sa prospérité industrielle et " de commerciale par la prolongation d'sme em_ crise d'où se dégage, à chaque instant, t le péril d'une conflagration générale; ior^ Notre marché est très faible et ttès ppe troublé; le mouvement des', affaires su--ouj bi. un temps d'arrêt inquiétant, le nu-jc_ mérairc commence à faire défautt, l'in-, d* dustrie souffre et le commerce languit, ' . en dépit des statistiques officielles, par , lesquelles on s'clïorco de dissimuler le ' , mal, qu'on j>eut avouer sans faire an-a cùn tort à ce pays, car on sait qu'il °° s'agit d'un phénomène général et q'uo e même les pays les plus riches, comfne icau la France, et l'Angleterre, se ressentent 3 du malaise engendré par l'incertitude rus" qui règne encore sur la toi.tirm.ire que ivec peuveiït prendre les événements et sur a ' les complications qui pourront surgir un d'un moment à l'autre tant que toutes des jes questions balkaniques n'auront pas 1 p- été liquidées et solutionnées «léfinitive-nan- ment. tU1^" Je crois donc que c'est plu:tùt du côtô ; su_ do Constantinople qu'il faut chercher de3 la raison de certaines initiatives, com-litea me celle qui a eu pour ob^et l'envoi do usse nouveaux réguliers turcs en Cyrénaïque, sans compliquer enuore l'effet que nais qUft peuvent produire ces initiatives lom- pai. l'hypothèse do complicités dont, le pen- machiavélisme serait plutôt grotesque issie qu'inquiétant. Ixi politique ottomane, for- est peut-être la seule on EiurcJpe qui liers puisse croire avoir un intértS, quelcon-lans J que à brouiller les cartes et à prolonger

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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