L'indépendance belge

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s.n. 1914, 08 August. L'indépendance belge. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/057cr5p29k/
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I iO Ce33.-ti33a.es® CM BELGIQUE ET A PARIS IMS S5" ANNÉE Samedi, 8 août 1914. administration et rêdactioï 1 7-, ruo «le» Sables, QruxclloB BUREAUX PARISIENS : 11-, place de la Bourse abonnements : ÉDITION QUOTIDIENNE BELGIQUE, Un an 20 ir. 6 nuis, 10 fr. 3 mais, 51 UIIEliBMICr.-Dj » 28 ir. » 5 ir. » 8f (TMiSEIt » 43 ir. » 22 ir. » 12 f ÉDITION HEBDOMADAIRE International: tt d'Ouiri-mer! 10 pages, paraissant le mercredi KJea an.. 2S franc mois,,,,., 12$ franc L'INDÉPENDANCE xb Samedi, 8 août 1914. Les annonces sont reçues. A BRUXELLES •. aux bureaux au jou' m*C À PARIS : il, place de ia Bourse, à LONDRES : chez MM. John-F. Jone3 SnoTr Bill, E. G.; à l'Agonie Gavas,, «° 42$U Cheanside E, C.; ei chez Nevi'oud & Fils, I Hoe 14-18, Queen Victoria Street, et T. B. Browne^ Ltd. e° 163, Queen Victoria Street, al AMSTERDAM *. chez JNijgh&Van Ditmar, Rokin, 2* CSi ROTTERDAI/I : même lirir.e,, Wynhavcn, 413. ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et m SUISSE, aux Agences de la Msûon Rudolf Moasfi^ fi ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogler, à Mîln^ Turin et Rome. BELGE 2BQÏ5 ÉDH30SS BAE. JOUR. — SIX SAGES COUSERVAXIOST SAS LE vvnr.rfwa Édition du soii LA GUERRE La Situation Vendredi midi. . ' Liège tient encore! » Cette phras la, tous les Belges l'ont prononcée di centaines de lois hier. Nous savioi que les nôtres luttaient là-bas un coi tio cinq; nous savions que* l'ënnefl taisait marcher contre nous toutes li forces qu'il avait massées devant plateau de Herve — environ 125,0( hommes. Oui, la position fortifiée i Liège et ses troupes d'appui ont ter comme elles devaient tenir,et il ne ia: pas que l'on se trompe sur la porti immense de ce. beau lait d'urmes. Ni lecteurs comprendrons que nous i nous expliquions pas avec précisioi sur le caractère des opérations — m me celles qui ont eu lieu — et il l'a que le public se pénètre bien de cet idée qu à l'heure qui est, 1 serait ab minable, il serait criminel de fourn par la voie de la presse la moindre i dication que l'envahisseur pourrait u liser en vue des événements qui vo: se. dérouter. Nous comprenons parti tement que tous les Belges, tenaill par 1 angoisse, veulent savoir où noi en sommes; que chacun cherche à rassurer, mais il importe que la pop la lion entière se résigne au silence, q est la condition essentielle du succf Tout ce que nous pouvons dire et to ce que l'on doit savoir, c'est que not position est meilleure qu'hier et aval hier, parce que chaque heure gagnée renforcé la certitude de l'aide puissa te que nous fournissent nos amis ira çais et anglais. On s'étonne, çà et que les troupes françaises n'aient p jj-u ! :capà hier à r.ss tte Liège. ; eont des étonneménts absurdes : gouvernement, belge a fait appel à France et à l'Angleterre quand il a c devoir le faire; les troupes français se sont mises immédiatement en "m; elle et elles se trouvent à l'heure < tuelle là où elles doivent, se trouvi prêtes à faire leur devoir comme 1 nôtres ont fait leur devoir à Liège, ce point de vue, on peut avoir plei et entière confiance. La situation générale est assez i guement indiquée par les rares té grammes qui nous parviennent. No manquons d'éléments précis, abso ment certains — les seuls qui vaille d'être retenus. Le manque de dépêcl" de l'extérieur s'explique par les n mes raisons qui justifient pleinem* le manque de nouvelles à l'intériei Aucun gouvernement, aucun état-n jor ne peut consentir à ce que des . discrétions soient commises au su des mouvements cfes troupes, indisc tions qui dévoileraient le plan de ca pagne. Il n« faut pas oublier que ne ne communiquons plus télégraphiqi ment qu'avec Ja France et l'Angleter c'est-à-dire deux pays impliqués de le conflit et qui, par conséquent, ont, même intérêt que noius à exercer u censure sévère des dépêches privées de presse qui sont transmises. Ne ne savons pas ce qui sie passe à la fri tière russo-allemande,imais il paraît quis que la mobilisation générale la Russie — qui porte, on le sait, : plus de cinq millions d'hommes — complète dans d'excellentes conditio C'est là du moins ce e\rue l'on assui formellement hier soir dans les i lieux politiques à Paris. La flotte : glaise a été signalée dans la mer Nord, mais il n'y a pas eu jusq'ici bataille navale proprement dite, cc , me le bruit en a couru. JJul ne conn le but précis de l'action de la flotte glaise. On se contente d',affirmer à L dues que cette action sera formida et foudroyante. Les combats signa par les dépêches entre navires angl et allemands dans la mer dis Nord s certainement des combats 'isolés en bâtiments surveillant les niouveme de l'adversaire et qui ne peuvent a\ aucun effet sur l'issue générale d'i vraie bataille navale. Le bruit suivant lequel l'AÎJema, aurait adressé un ultimatum à l'Ita la mettant en demeure de se jtwndr elle contre la France, sous mentace ( ne déclaration <ie guerre, continue courir avec persistance à Paris el Londres. Pourtant, nous estimons q ne faut l'accueillir qu'avec lias réseï d'usage. Un tel acte de la part de 1 lemagne devrait être considéré cote un véritable acte de folie. 1 /Italie, : termes des traités qui la liant, ne < l'appui de ses forces militaires et vales à l'Allemagne que si celle-ci attaquée par la France. Or, il est contestablement établi que c'est 1 lemagne qui la première a créé le de guerre en violant, le territoire fi çais; que c'est l'Allemagne, enfin, a provoqué la rupture diplomatique rappelant son ambassadeur à Pari: décïaitaat l'état de guerre. L Italie i donc tenue à aucune intervention faveur de son alliée et sa neutralité, ficiellenunt notifiée à Paris, est pai te-ent justifiée. En se jetant dan: guerre contre la France et l'Anglete l'Italie, puissance méditerranéenni dont toutes les côtes sont exposées au coups des escadres françaises et ai gïaises, aurait tout à perdre et rien gagner. D'auftre part, personne n'ignoi l'état de ses relations avec l'auti 2- « alliée », l'Autriche-Hongrie. Si vra >s ment l'Allemagne songeait à déclarer : is guerre à l'Italie, il est probable que i- gouvernement de Rome s'empressera ij de relever le défi et de saisir l'occasic is qu'on lui offrirait ainsi d'en finir av; le les ambitions austro-hongroises et c i0 s'assurer la suprématie dans l'Adriat le que. Si l'ultimatum allemand à Vital u était confirmé, la diplomatie ajlllemai ît de aurait commis la dernière fair Se qu'elle a à commettre et délibérémei )s elle aurait sacrifié la puissance austr< ie hongroise en Europe, i ROLAND DE MARÈS. 5- ^ ; L1 BELGIQUE I EINMHIE JS u- La fournée de jêssé ai i LIEGE TIENT BOÎ " BSE LU'iTE HEROÏQUE a (Renseignements officiels.) Jeudi, à cinq heures de relevée, tous I forts de Liège étaient encore aux mains ag nos troupes et aucun Allemand armé n'é-k entré dans la rîfé en dépit de multiples . ~*Yq IirmaUouis contraires. II résulte de renseignements officiels q la lut te j au cours de i<a nuit, a 6t-é foimid es Nos soldats n'ont faibli dans aucun s€ ic- teur- Les coupoles- n'ont reçu aucune blessui ' ' les massiis bétonnés scait en excellant et ^ de conservation, en dépit de la grêle d'obi torpille dont ils ont été criblés. Apriss ce bombardement intense, pour» _a vl sans interruption pendant des heure les Allemands, par masses profondes, us ruèrent non seulement dans les intervalli mais sur les l'orts eux-mêmes. Avec une réelle furie ils ont escaladé 1 glacis, mais alors les batteries de oamj |« gne furent mises,en action et les balayère nj par centaines. Ce fut un véritable mas; ir cre" Laissant de nombreux cadavres, ils rep rent leurs positions de combat, menaçant jpl position et faisant pleuvoir sur tous les n i- lages qui entourent Liège des milliers m~ projectiles. " Toute la campagne est dévastée et qua tité de, maisons éventrées ou brûlées. lc~ C'est un spectacle de désolation... e; Nos troupes, pendant ces attaques ré] I tées, livrées avec line violence rare, c souffert cependant beaucoup plus de la tigue que du feu de l'ennemi, souvent n dirigé. Elles ont eu à combattre un contre qi >n." tre et partout se sont montrées d'une . trèpidité rare. L, l^e second jour de lutte est à l'honr.e ;ur de leur vaillance comme le premier, et pl peut-être, puisqu'il a été plus laborieux. Les pertes de l'ennemi ont été très é a" vées. m- du La situation à Liège est normale cle point de vue miilitaire. Le plan de l'ét ni- major se déroule méthodiquement. Api ait avoir accroché à Liège et mainte pendant trois jours trois corps d'armée 3r>- lemands — 120,000 hommes — la 3e di ble sion, sur l'ordre de son chef, s'est repl lés en bon ordre ayant gardé une capacité s ais fisante pour se remettre à combattre lo Dnt qu'elle aura pris du repos. Les hommes tre sont que fatiqués, mais nullement dérno nts lises, au contraire. oir Lcis forts tiennent tous. Aucun n'est i me tamé. Quant à ia conduite des Allemands jn-o l'égard de la ville de Liège, qui est lie, verte, elle ne le cède en rien à leur c q, à dnile antérieure. Ils tirent sur Liège, ] \\\- intimidation. Us ne cessent d'envoyer < . à parlementaires au bourgmestre. s sous le bombardesvient Al- (De notr® en~oyé spécial.) .me Jeudi soir uix Je viens de vivre les heures les p loit émouvantes de mon existence. Je vc na- ferai grâce des diverses péripéties est mes reportages ces jours derniers, p< in- en arriver directement aux faits de Al- jour. Hier nous nous étions rendus, cas peintre Flasschoen et moi, à Beaula 'an- où l'on annonçait un engagement qui rieux. Après des formalités sans ne en bre nous parvînmes sur le front ■ , et troupes engagées dans l'action; Auti 'est du tort il y avait des ljgnards, des en rabiniers et des chasseurs-éclaireurs of- la garde civique en route depuis sai fai- di soir. Parmi ces hommes, soldats > la gardes, il y en avait qui taisaient rre, servies depuis p.i'ès de trois jours si ;, discontinuer. Et malgré la fatigue 1 x moral de tous ces braves était excellent i- Quelques engagements d'avant-poste à avaient eu lieu avec des patrouilles al ■e lemandes. Une de celles-ci ayan ■e anéanti une patrouille belge qui avai i_ eu deux hommes blessés et trois dispa a rus — vingt autres soldats se présen le taienl pour aller en reconnaissance di jt côté de l'endroit où l'ennemi était si n gnalé. A tout instant, les officiers de ,c vaient- modérer l'enthousiasme de leur e hommes qui voulaient sortir des Iran j. chées et avancer. :e Pendant ce temps, les canons de j. forts ne cessaient de tonner. Embour; ,g donnait, et aussi Boncelles, Chaudfon taine, Pontisse : bref, tous les forts cra 3_ chaient successivement les shrapnel qui allaient semer la mort et le désar roi dans les rangs ennemis. Depuis le matin nous étions resté sur le front, attendant un engagemen décisif. Ne voyant rien venir, vers cini heures, nous regagnons Liège, où nou apprenions le succès remporté par no hommes près de Fléron. Nous nous préparions à prendre u. repos bien gagné, lorsque la canonnad se fait plus vive, tenant en émoi la pc pulation. Nul doute: les Allemand marchent à l'assaut de certains forts. O: nous dit que Barchon, qui. avait rnei veilleusement donné, est en danger. Embourg tient sa partie dans le cor t cert. Nous décidons, Flasschoen et mo d'y retourner. Et nous voilà en route A Grivcgnée, à Cliênée, 'a populatio: est atterrée. Les shrapnels sifflent, 1 fusillade est très vive. — N'approchez pas, nous dit-on, l'er es droit est malsain. le Mais nous nous sommes familiarisé ùt avec la musique infernale et nous poiv if- sons en avant... Nous arrivons près du Heu de l'eng; ie gement. Les salves succèdent aux sa a- ves, tous les forts tonnent à la fois. Nç hommes résistent avec vaillance aux ai c- sauts acharnés cle L'ennemi. On laiss approcher ceux-ci à une centaine d e, métras, puis on les fauche à cour at d'obus. Des centaines d'hommes sor s- ainsi tués. Les Allemands viennent £ faire tuer sur les tranchées qui abriter li- nos soldats .Ceux-ci ne bronchent pai s, Ils ripostent au feu de l'ennemi avec u se courage admirable. Et, à certains ei :s, droits, ils chargent à la baïonnette ave une maestria admirable faisant recule es les Allemands de plusieurs centaines d a- mètres. nt J'écris ces lignes fiévreusement, ayar ia- encore dans les oreilles le bruit de 1 canonnade et de la fusillade, les cris d ri- rage et de douleur, les multiples cl< la meurs des combats acharnés qui sa sot il- livrés autour des forts. de Nous nous sommes abrités derrièi un petit mur et à chaque sifflement el n- shrapnel nous nous demandons s' ne va pas nous décomposer en nos d vers éléments. Des blessés passent, r< >é- cueillis par les ambulances dont J nt personne! fait preuve d'un sang-froi 'a- digne d'éloges. Des clameurs se rai iai prochent; des soldats passent en coi rant ; ia- — Les Allemands arrivent ! nou n- crient ils. ur us \ \ \ « . r V' *•£ p-, & \ s J au \ j y lt- \ ; \jy ■es \Aonei* Y( nu /X iée uf- VoUoDne. rs" \« ' ne ^ 1 \lw ra" i *Wv m- X ' >' " A s. j 3U- i' Iz/nd | //, ■■ ,\ >n- ^ >ar S , , T » -s# { ( U / : US lUS de mr Ils sont là quelques-uns : sûr ui 9e centaine d'hommes, nous disent-ils, . n'y a que quelques survivants. Ils pf sent, hébétés par la fatigue et par l'a se" goisse. Ils vont droit devant eux, se i pliant sur Liège. ^ L'un d'eux, en pleurant, nous exp ca- 1ue : de — Nous avons tenu tant que no ne- avons pu ; mais ils sont trop. Plus 1 et en tue, plus il en revient... élu La place n'est plus tenable : il fo ms se retirer. E) au milieu d'yne.débaa': : de de soldats indemnes ou blessés, . d'habitants épouvantés, nous rega-; gnons Liège. La population est en - proie à une panique indescriptible. t — La ville est rendue; le général Le-t man est prisonnier; telle est la nouvelle - que l'on colporte de groupes en grou- - pes. Les gens affolés courent dans tou-i tes les directions, portant la nouvelle - bientôt démentie. Au coin d'une rue, nous apercevons 3 une flaque de sang, et plus loin deux ca- - davres étendus sur les trottoirs. La ru-e est jonchée de débris de verres. Les 3 deux malheureux ont été tués par un l obus qui a pénétré dans le second étage - d'une ganterie de la rue Chaussé des - Prés. Un homme sur le pas d'une porte s hurle d'épouvante. Nous hélons une ambulance qui recueille les deux cadavres. Puis, avec 3 l'aide de quelques habitants, nous en-j fonçons les portes de la maison. Les j habitants se sont terrés dans la cave. s Une femme est blessée au sein. Elle s aussi est recueillie par une ambulance. Nous revoici en ville. Les bruits les -, plus terribles circulent. g — On va bombarder Liège ! Des gardes civiques passent dans ur s camion automobile et s'efforcent de ras- 1 surer la population. Comme nous passons près du qua; d'Ougrée, deux obus éclatent successi-_ vement près de nous, à une centaine de mètres. De l'autre côté du canal de dé-rivation, un panache de fumés s'élève { au-dessus d'un pâté de maisons : un in-a cendie semble s'être déclaré dans une de celles-ci. Plus loin on aperçoit les _ magasins de fourrages de Bressoux qu. flambent. s En un instant, les rues se vident. Le population se réfugie dans les caves, tes magasins, les. cafés ferment et le si .- lence n'est plus troublé que par la ca :- nonnade et par le va-et-vient des trou s pes. Que se passe-t-il 1 e Impossible de le savoir. Les uns di 2 sent que ia ville se prépare à résister s d'autres affirment qu'elle va se rendre it Et l'on continue à amener des tués, dei e blessés. Un parlementaire allemane it vient demander que l'on cesse le feu su: i. un sanatorium, où ils ont transporté lei n blessés. i- En revanche, un obus allemand tom c be près de l'hôpital de Bavière, r Vers trois heures, au moment où ji e vous adresse ces lignes, écrites hâtive ment, on annonce que l'Université es it en feu et que l'on va faire sauter le a ponts à l'intérieur de la ville, e Si cela est vrai, c'est la résistance l- c'est le bombardement. it De quoi demain sera-t-il fait? Nie. BARTHELEMY. e i" La journée ds vssiredi La situation à Liège d Vendredi, midi, i- Voici quelle était la situation à Liég i- avant l'armistice demandé' par les Al lemands. Tous les forts tenaient bon e s aucun Allemand n'avait pénétré dan la ville. Contrairement au bruit qu Zi'et-s { ^ le ,£V<;çî>e«^ y c u.d&> le court, Liège n'est nullement en flan il mes. Les communes environnante .s- seules ont souffert. Tous les Liégeoi n- rendent hommage à l'héroïsme du gi ■e- néral Léman, qui a déclaré préféré mourir que se rendre. Les faits tiendront très lonotemps us Les forts peuvent tenir encore tri 311 longtemps. Ils peuvent, résister à toute les attaques brusquées. Les Allemand ut d'ailleurs, ne multiplieront plus celle ci. Les Allemands Énisfeii il areiistic, D'après les renseignements reçus , onze heures au ministère de la guerre les Allemands demandaient un armis tice de vingt-quatre heures pour rele ver leurs morts et leurs blessés. Ils re connaissent donc que leurs pertes son considérables. Ils avouent 25,000 mort et blessés. Ce chiffre serait cependar très inférieur à la vérité. l'héroïsme des défenseur: Liège, jeudi, 6 août. Pendant la vigoureuse échaûffour'é de cette nuit au fort de Boncelles, pli: sieurs vaillants citoyens liégeois, don eles Congolais en congé, se sont partict iièrement distingués, allant sous le fe du fort, en automobile de la Croix-Roc ge, ramasser et ramener les blessés. : a fallu que les officiers supérieurs leu interdissent finalement la "zone, le fe: étant devenu trop meurtrier, pour qu'il cessent, enfin, d'exposer ainsi leur vi avec un courage vraiment héroïque. Non moins héroïque, d'ailleurs, furer nos petits lignards, gais à la bataille s'interpellant avec enthousiasme sous 1 feu de l'ennemi, se passant, des cartoi ches et se lançant- des boutades, visar avec soin et sang-froid et obtenant ain; , comme tireurs eles résultats merveil ; leux. Les mitrailleuses de nos carabinier ont également admirablement fonctior né, les pointeurs gardant un grand ca me pendant que les chiens de tractio ne se laissaient nullement .émouvoir pa . Iè tumulte d" là "bataille. Le spectacle autour du fort de Bor celles était terrifiant. Sur la route < dans les champs avoisinants, les cad< . vres ds soldats allemands atteints pa • le feu du fort et des soldats de ligne ] Peu de blessés. Très peu d'uniforme i belges aussi dans cet ensemble si funi [ bre. ; L'attentat contre le général Lemai (Renseignements officiels.) i Nouveaux détails. Vers deux heures du matin, dans la nu t de mercredi à jeudi, au moment où le gi s néral' Léman, entou-j de quelques officie: d'état-major, aj!,aiit abandonner les iooau i de la rue Sainte-Foi pour d'autres, l'on v arriver un groupe de huit cavaliers que t( passants acclamaient, les prenant pour d< Anglais. Comme ils s'approchaient du gro pe formé par f'état-major, un officier crie ii Mais oc* sont des Allemands I » Auss-it le, générai et ceux qui l'entouraient dége nèrerit tandis que partaient des coups < feu. He-ureusement, l'héroïque défenseur Liège ne fut pas atteint L'on s'empai " deis faux Anglais qui étaient, suivai 7 toute vraisemblance, des espions dégu ; sés. ? Des espions seuls pouvaient save 1 l'heure exacte où l'état-major devait att prendre possession de sa nouvelle J meure. Lorsque la fouie sut qu'allé avait été d pée elle se livra à des protestations inc gnées et tenta de lyncher les prisonnier Ils ont été conduits a la citadelle, où ■ sont enfermés. Ce n'est donc pas un trait d'audace d ulilans, mais bien une nouvelle macifest tion de l'espionnage allemand. C'est d'une maison même de Liège qu'i ont. du sortir armés et équipés et le co' plot a du être assez longuement mûri. la meuse i'est pâs FRANCHI Sur les lignes de Visé, Argenteau Vivegnis, les forces allemandes n'o pu non plus gagner le moindre ava tage. Aucune des tentatives faites p l'ennemi pour construire un pont i bateaux sur la Meuse n'a réussi. Pl sieurs de leurs mitrailleuses, appuya ce travail, ont été détruites. La caval rie, qui avait franchi la Meuse a g: •à Lixhe, a été plusieurs fois bulay par le fort de Ponthisse. supériorité do tir belge Une colonne ennemie, arrivant i Trooz, se dirigeant vers le fort -Ghaudfontaine, a été forcée, sous le h des Belges, de chercher refuge dans château de Foret. Celui-ci fut démoli i quelques instants par les obus belge i- ensevelissant de nombreux Alleman s et découvrant la colonne. Les obuspl s rent de nouveau parmi ceux-ci. Ils d rent se retirer ayant environ 80u tu i' ou blessés. LA NEUTRALITÉ HOLLANDAISE Un engagement aurait eu lieu à pe tée des forts d'Evegnée et de Barclic 't ce dernier soutenu par le fort de Pc h t,hisse. Un contingent allemand ser 3, parvenu à pénétrer dans la ceinture c s- forts en dépit de la résistance du : .d'infanterie, Deg renforts, venus à rescousse, le l6r cliasseurs, en l'occurrence, aidèrent à refouler l'ennemi jusqu'à la route de Warsage, sous le feu des forts, lui infligeant des pertes sé-a rieuses. 11 fut encore forcé, dans sa re-f traite, à traverser un petit pont sur les i Berwinne, franchissant la frontière holi landaise sous les yeux d'un poste dea [ douaniers. » * * ' Il est absolument inexact que des rê-' giments allemands en fuite, mercredi, s et réfugiés sur le territoire hollandais, ' aient été ravitaillés, comme on l'a dit, par les autorités hollandaises. % Voici, nous le tenons de bonne sour-> ce, ce qui s'est passé : Plusieurs centaines d'expulsés alle^ mands, hommes, femmes et enfants, e dans le plus grand dénuement, ont été ■- secourus par les autorités hollandaises, ' mais « tout soldat allemand qui passa - la frontière fut désarmé et fait prison-1 nier ». ■ Il n'est donc nullement démemtré, ■1 comme le bruit en a couru, que « les r Hollandais sont avec les Allemands »..., n S LES CIVILS e Une dépêche llavas a signalé hier qu a Liège des civffls auraient participé à la lutte t qui s'engagea à un moment donné dons les ■ rues, quand un parti de ulilans parvint i e y pénéii-er. Notre envoyé spécial à Liège,. qui a assisté à tous les événements de ? cette journée tragique, dément formelle-1 ment le fait et affirme qu'aucun civil n'i pris les armes à a'ceun moment. Seule la garde civique a agi. EBL EXPLOIT ■■ DU LIEUTENANT-AVIATEUR MAS3AUZ Nous lisons dans le « Journal de Liège » : 11 est ijuatre heures et deiii.e, on a tait _ quitter aux appareils leurs hangars et sur la plaine s'étendent les avions dorés. L_ Les lieutenants Domanet, chef d'escadril-j. le, Legros et Massaux sont là qui inspee-, tent la vallée qui s'ouvre elevant eux. 'j De Mu y ter aussi est là, ]e courageux champion du sphérique, qui ne demanda qu'à donner son appui à la patrie menacée. Le grand oiseau de Massaux est prêt et l'aviateur y prend place, suivi du lieutenant Daumery, qui observera. 1 L'avion quitte la plaine et s'en va au-dessus de la ville. Il pique droit sur Fléron et le voilà ai* t dessus du terril du Hasarde | De la plaine nous suivons le vol auda-cieux dont nous sentons aujourd'hui plus 's que jamais la noblesse profonde. Tout à x coup un point noir se place sous Massaux, il puis s'ouvre en V et flotte dans l'air. s « Shrapnel n prononce à mi-voix le lieute-:s nant Legros qui se trouve à côté de nous. L'angoisse nous étreint : le V flotte tou-■; jours et voici qu'un second point noir ar-H rive sous l'avion, puis un troisième. Mas-1- saux semble maintenant voler au-dessus de le fantastiques oiseaux de proie. Les Allemands attaquent l'appareil de !e partout et leurs obusiers droits lancent la' •a mort à la poursuite de Massaux. it Nous ne pouvons voir cette atroce pour-i- suite sans un profond sentiment (Thorreiur et nous nous taisons. ir Un seul espoir reste, la hauteur; et voilà 2r Massau qui monte; les shrapnels éclatent toujours et les Y brunâtres emplissent l'air caîime. u. Ils ne se dégagrègent pas et leur fumée li_ reste suspendue, permettant de les compter.. 8 Massaux va vers Visé et les shrapnete suivent, nuée sombre; Massaux survole Yerviers, il n'est plus qu'un tout petit point noir sous lequel dansent les projectiles. Puis l'avion grossit et l'on distingue maintenant parfaitement le train d'atterrissage, j. Dix minutes s'écoutent et l'appareil se pose sur le soL Massaux et Daumery en descendent et c'est une ovation folle. Tous ceux qui sont ™ là ont peine à cacher leur émotion, mais e Massaux, que l'on félicite, dit simplement, en se tournant vers Daumery : « Les Aite-mands.tirent bien mal. ». n- LE MORAL DES TROUPES A LIEGE lr On raconte beaucoup d'anecdotes — elles le sont rapportées par des spectateurs — sur "• nos petits troupiers qui héroïquement dé-111 fendent Liège. Chacun d'eux veut abattre son Prussien et quand il l'a abattu il s'em-pare du fusil et des munitions del'enne-'e mi. J.e fusil sert... à renvoyer immédiatement les cartouches allemandes — qui sont du même calibre que les cartouches belges — a leur propriétaire, mai3 de la , l>onne façon, car nos pioupious sont très j0' adroits. :u * * * :Sur les coupoles dn fort de Pontisse torn-;n baient dles obus en énorme quantité. Nos 's soldais en voyaient éclater six, huit, dix à [ls la fois. Le soir venu, le phare du fort s'al-u_ .]uin.a et ses canons tonnèrent. Il n'avait u_ pas la moindre détérioration. eS LES ALLEMANDS ONT FAIM Un camion do la boulangerie coopérative de SaùH-Hadelin, arrive à Flé-ir- ron. H vient de traverser les lignes de n, feu el a pris e;ontact avec les Alle-n- mands. xit Le conducteur conte que, parti le es matin de Beyne-Heusay, avec une car-.!• gaison de pains, il a rencontré les Teu-la tons à Saint-Iladelin, 'Ceux-ci l'ont ar-

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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