L'indépendance belge

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25 January 1915
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S6ème année. No. 366* L' INDÉPENDANCE ANGLETERRE: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. TELEPHONE; CITY 3960. LONDRES, LUNDI 25 TANVIER 1915. registered at the g.p.( as a nbwspaper. Conservation par le Progrès. 5 O M MA IR E. LA SITUATION: VICTOIRE NAVALE BRITANNIQUE —Un cuirassé allemand coulé—Deux gravement endommagés—Bombes sur Dunkerque et Zeebrugge—Progrès français en Alsace—M. Millerand à Londres. Taxes à Charge des Absents.—M. Billet Parisien.—Jean Bernard. Comment les Officiers Allemands Traitent les Femmes. Inconscience ou Cynisme. Faits Menus, Menus Propos.—Bob. Lettre d'Ostende. Deux Rois. Le Concert Populaire.—G. M. Une Fête Offerte aux Enfants Belges à Thornton Heath. Sur le Front.—P. N. La Mort du Lieutenant Alfred Louis Rouvier.—G. Hulin. Le Jour de Noël à Dixmude. Au Camp d'Auvours. Le Vandalisme Allemand. Moniteur. LA SITUATION. Lundi, midi. La semaine qui commence a débuté par une importante victoire navale britannique. Une escadre allemande, comprenant les croiseurs cuirassés les plus rapides : le Dcrfflingcr, le Scydlits, le Moltke et le croiseur Bliicher, en route pour la côte anglaise, dans l'intention sans doute de renouveler le raid exécuté il y a quelques semaines sur Scarboroug'h, fut aperçue dimanche matin en pleine mer, près du Doggerbank, par une escadre britannique en patrouille. L'ennemi, se voyant découvert et oubliant du coup ses quolibets à l'adresse de la Hotte britannique, fit demi-tour et s'enfuit à toute vapeur. Mais l'escadre anglaise, composée- de quelques unités de combat les plus rapides : le Lion, le Tigre, le Prince a s Royal, le New Zealand et l'Indomitable, assuma !a poursuite et contraignit les navires allemands à accepter le combat. Le Bliicher fut coulé et deux autres navires, probablement le Moltke et le Seydlitz, furent gravement endommagés. Après ce brillant succès, et pour éviter le champ des mines allemandes et ne pas offrir une cible trop facile aux sous-marins allemands, l'escadre britannique, commandée par le vice-amiral sir Davic Beatty, rebroussa chemin, laissant au> contre-torpilleurs qui l'accompagnaieni le soin de surveiller l'ennemi. Les pertes anglaises ne sont que de douze blessés, celles des Allemands doivent être très sensibles puisqu'une centaine à peine de l'équipage du Bliicher, qui se composail de près de 900 hommes, ont pu être sauvés. Il convient de féliciter la marine britannique pour ce brillant exploit qui montre avec quelle vigilance elle accomplit la rude tâche de protéger les côtes anglaises contre un adversaire entreprenant et sans scupules. Le lâche attentat d'il y a quelques semaines contre des habitants inoffensifs, et dont l'amirauté avait prédit qu'il ne se renouvellerait pas impunément, est vengé, et la flotte de haute mer des Allemands est amputée de quelques-unes de ses meilleures unités. Elle ne dispose plus maintenarft que d deux croiseurs rapides intacts et les chances de nouveaux raids de ce genre se trouvent par suite largement réduites. Les flottes aériennes ont été également très actives au cours des dernières quarante-huit heures. Nous avons pu signaler samedi, ei " Dernière Heure," l'attaque de Dun kerque—-la troisième—par les aviateur allemands. Il résulte des détails com plémentaires publiés à ce sujet que 1< raid fut exécuté par six avions ennemi et que trois des 66 bombes ont attein les consulats des Etats-Unis, de l'Uru guay et de la Norvège ! Neuf civil furent tués, plusieurs autres blessés Toujours, on le voit, des victimes inno centes ! Plus humains, les aviateurs al liés ne s'attaquent, eux, qu'aux point ayant une valeur militaire. C'est ains qu'à Zeebrugge, des aviateurs anglai ont lancé 22 bombes sur deux sous marins allemands et sur les batteries di môle. Un sous-marin fut, croit-on, sé rieusement endommagé et plusieurs ar tilleurs tués ou blessés. Disons, à propos d'aéroplanes, que 1< vapeur Gçorgios, coulé il y a quelque: jours par les Russes à Sinope, avait ; bord toute la flottille aérienne turque seize aéroplanes. Les opérations sur le front occidenta ont été particulièrement actives en Bel gique, en Argonne, et en Alsace. En Belgique nos troupes ont progrès sé du côté de Lombaertzyde. En vain les Allemands soumirent les position perdues à un violent bombardement ; no troupes ne bronchèrent pas. Notre ar tillerie dispersa les groupes d'Allemand concentrés en vue de l'attaque d'infan terie qui devait suivre le bombardement Aux dernières nouvelles, l'artilleri allemande bombarde furieusement no positions au nord de Zillebeke. De violents combats d'infanterie si poursuivent près de Saint-Hubert et d Fontaine Madame, où différentes posi tions ont changé de mains à plusieur reprises. En Alsace, les Français, malgré 1 mauvais temps et les difficultés du ter rain, progressent constamment. No amis ont avancé sur les hauteurs d Hartmannsweiier et ont repoussé, prè de Steinbach, une attaque allemand faite par Uffholz. Sur le front russe, il n'y a rien d particulier à signaler, sauf en Bukovine où des forces autrichiennes ont attaqu les positions russes de la région de Kir libaba. Le communiqué allemand affirme qu les Autrichiens ont pris Kirlibaba e qu'ils occupent les hauteurs qui domi nent la ville. TAXES A CHARGE DES ABSENTS. — « » ■ Ce que font les Allemands. S'il faut en croire une dépêché d Bruxelles via Amsterdam, le Gouver neur général allemand aurait décidé qu les fugitifs de la Belgique cjui ne seraien pas revenus à la date du 1er mars seron obligés de payer une taxe égale au de cuple du montant de leurs contribution annuelles. C'est l'idée du Conseil communal d Gand, désavouée par la Députatio permanente de la Flandre Orientale qui serait reprise par l'administration al lemande et par les administration belge et, considérablement aggravée, serai étendue à la Belgique toute entière. La malencontreuse initiative gantois servirait donc de prétexte aux Allemand e pour pressurer encore davantage no - malheureux compatriotes ! e Afin d'essayer de dorer la pilule, le t Allemands annoncent qu'ils remettron t aux communes la moitié du produit d - cette taxe ; ils conserveraient par dever s eux l'autre moitié " pour être employé dans l'intérêt de la Belgique!" Que e souci, quelle tendresse notre oppresseu i se sent tout à coup pour notre pays ! , Et l'aimable ironiste ajoute que " le - pauvres seront exempts des taxes " ! s Nous sommes à peine à quelques jour t de la promesse de nous laisser désormai tranquilles si nous nous obligions à leu e payer le formidable impôt de guerre cl s 480,000,000 de francs. Les sceptique ont déjà raison : l'ogre est insatiable et les prétextes de réclamer toujours davantage ne lui manqueront jamais. Il paraît qu'on a critiqué en Allemagne le chiffre de cet impôt. On trouvait que le montant n'en était pas assez élevé. Près d'un demi-milliard: Une paille ! Et l'Administration faisait valoir comme excuse notamment que beaucoup de Belges avaient eu le temps de i mettre leur fortune en même temps que leur personne à l'abri en Angleterre. La mesure cjue l'on nous annonce a pour objet d'essayer de réparer le mal, en ramenant sous la coupe de nos ennemis ies éléments taillables et corvéables dont ils regrettaient la prudente retraite. La mesure annoncée pat la dépêche dont nous nous occupons constituerait une nouvelle et violente contravention aux lois et aux traités. Elle serait un acte arbitraire que rien ne saurait excuser.L'Allemagne occupe une partie du territoire belge. Ses droits et ses obligations comme telle sont réglés par la 1 section III du Règlement concernant les lois et les coutumes de la guerre sur terre 3 élaboré par le Congrès de La Haye. En vertu de l'art. 43, l'occupant est 3 obligé de respecter les lois en vigueur s dans le pays, sauf empêchement absolu. * Les contributions et taxes ne peuvent rlnnc. être orélevées en Belsrioue Que con formément aux lois én vigueur, et 1: Députation permanente de la Flandrt Orientale a établi que le genre de taxi que les Allemands ont en vue, étrangei aux lois fiscales en vigueur, heurte les principes de notre droit public. Et quaiv à un empêchement absolu de se conformer aux lois en vigueur, il n'en est assurément pas question. Tout ce que le règlement (art. 48) permet à l'occupant est de prélever à certaines conditions dans- le territoire occupé, les impôts, droits et péages établi: au profit de l'Etat. Mais d'impôts nouveaux, il n'en esl pas question. Si le Général en chef croit devoir percevoir une contribution, celle-ci sera répartie entre tous les habitants d'après les règles de l'assiette et de la répartition des impôts en vigueur (art. 51). En dehors de ces dispositions, ï. n'existe que la proclamation solennelle et répétée que la propriété privée doil être respectée, qu'elle ne peut être confisquée (art. 46). La mesure dont on parle, ne s'appli-quant qu'à une classe de citoyens, établie en dehors des lois fiscales er vigueur, serait donc directement contraire à la Convention de La Haye, et nous espérons encore qu'il ne s'agit cjuc d'une rumeur sans' fondement. M. - BILLET PARISIEN. à 18 janvier, i Comme nous le constations, la me-5 nace de l'arrivée des Zeppelins n'a pas - effrayé Paris, à coup sûr. Mais enfin i cette répétition générale d'une ville dans - l'obscurité, les dépêches de Londres, an- - nonçant le raid des grands mitrailleurs" de l'air ayant détruit quelques maisons : et tué des femmes et des enfants de s l'autre côté du détroit, n'est pas sans i imposer à la population—si résolue soit-: elle—quelques réflexions sérieuses. On s'attend à l'arrivée des Zeppelins sur 1 Paris d'une nuit à l'autre. C'est le mo- - ment de redoubler de fermeté. S'ils viennent, que fera-t-on? On les attend et - on les recevra avec cette tranquillité , d'âme qui n'a jamais abandonné la s grand» ville. 5 On comprend maintenant pourquoi le " général Gallieni, commandant du camp 5 retranché, était opposé à la rentrée du " gouvernement à Paris. Nous avons sou-• tenu, quand nous étions dans cette en- 2 nuyeuse ville de Bodeaux, qu'il ne fallait 3 la quitter ejue lorsque toute appréhension serait écartée. Les députés voulaient ab- 3 solùment venir siéger, on est donc parti 2 avant l'heure et on a pu discutailler à " l'aise non pas en séances où les choses 5 se sont passées très correctement, mais dans les couloirs. Ah ! ces couloirs de 2 la Chambre, où naissent tant de com- - mérages et où se cultivent tant de can-s cans ! Ce n'est pas là le jardin des éner- 2 gies nécessaires. s Paris est-il à l'abri d'une expédition 5 de Zeppelins? Nous ne le croyons pas. Des mesures ont été prises à coup sûr, 3 mais personne ne peut dire qu'elles se-; rout suffisantes. Soyons sincères, il faut 2 s'attendre à la prochaine arrivée d'une " flottille aérienne. Nous n'avions pas prévu et nous ne pouvions pas prévoir cette 2 éventualité. Nous ne sommes pas, bien i entendus, démontés par cette menace qui " s'accentue, mais nous nous demandons quelles peuvent en être les conséquen-! ces? Cela dépendra évidemment des dégâts et des morts que causeront les premières incursions allemandes. Ceux qui ont vu les Ta-ubes et leurs victimes sont beaucoup plus fermes que les autres. Naturellement il y a les pessimistes qui, par état d'âme, exagèrent tout et sup-s putent que douze Zeppelins pourraient fort bien détruire plusieurs monuments, s de nombreuses maisons et tuer des cen-t taines d'habitants, à commencer par le s président de la République. Ce sont les s habituels semeurs de panique. Ils sont î nombreux, mais forment cependant la 1 minorité. Les esprits fermes et les r cœurs résolus sont heureusement la majorité et on se répète qu'en 1870 Paris 5 investi, assiégé, bombardé nuit et jour, rationné, a été en danger bien plus grand 5 et n'a pas faibli. Il n'y pas de raison s pour abandonner la belle assurance qui r ne s'est pas démentie depuis près de six 2 mois. Nos enfants dans les tranchées, à i deux cents mètres des Allemands, mon trent une admirable intrépidité, il serail singulier que nous, les anciens, qu sommes à quatre-vingt kilomètres dt front, nous soyons plus émotionnés. Sans doute, on meurt là-bas, mais or résiste; ch bien, il nous faut résiste! aussi, on veut nous déconcerter et nous faire perdre notre sang-froid, je ne crois •pas qu'on y parvienne. JEAN BERNARD. GOMMENT LES OFFICIERS ALLEMANDS TRAITENT LES FEMMES Le ieudi 11 janvier 1915, Madame XXX quitta Anvers en compagnie de sa tante. Ces personnes étaient en possession d'un laissez-passer complètement en ordre. Ce point n'est pas à discuter, puisque, à la Gare Cen raie d Anvers, où elles se munirent de coupons à destination d'Esschen, elles présentèrent leurs papiers qui furent acceptés. On sait d'ailleurs que l'on n« pénètre dans la gare d'Anvers que sut présentation de papiers allemands parfaitement en règle et que les coupons ne sont délivrés qui si ces papiers sont l'éguliers et valables. Les coupons sont délivrés aux deux dames. Elles passent la visite obligatoire, elles gagnent le train. Celui-ci part. Il était 8 heures. Le voyage se passe sans autre incident. Arrivées à Esschen, nos voyageuses, sur présentation de leurs papiers, traversent la ligne des sentinelles allemandes, parviennent au bureau où l'on délivre les coupons pour la Hollande^et gagnent le train en partance poui Roose ndael. C'est ici que les incid' nts scandaleux se passent. Il était environ 10 heures. Alors que tout le monde s'était déjà installé dans les wagons, un officier se présente et réclame les laissez-passer. Il fait descendre du train Madame XXX et sa tante et les fait conduire par deux soldats, baïonnette au canon, ians un bureau. M idame XXX est prise séparément et conduite, toujours sous bonne garde, dans une autre place D ns cette place, qui sert de bureau à n. officier, se trouve un lit ! Bien ôt Madame XXX fut rejointe par un officier allemand, grand diable blond à moustache, sans barbe, de 3^ ans environ. Sans, poser aucune question, brutalement, avec des gestes de voyou, il exigeaque ladame se déshabillai devant lui. Madame XXX protesta ei réclama le concours d'une femme. Cels !ri fut refusé par des "Nein" énergiques Que faire ? Que voulez-vous que fasse une femme devant un soudard de l'espèce ? S'exécuter. C'est ce que fii Madame XXX. L'officier exigea ur déshabillage complet, se jouant, riant de 1 embarras de la jeune dame. Ce ne fui pas tout. Sans ménagement aucun, 1 ignoble individu recouvert du costume d'officier d l'armée de Guillaume II fouilla sur le corps, comme si des docu- t ments eussent pu se trouver collés sur la peau. Chacun devine les transes de cette femme se trouvant, absolument seule, entre les mains de cette brute. Les pleurs de honte lui sillonnaient le visage. Enfin, lordurier personnage, se contenta de cela, fit habiller la dame à nouveau. Celle-ci demanda à pouvoir aller au buffet afin de se désaltérer. ■ Accompagnée de deux soldats, baïon- • nette au canon, elle dut traverser la ■ gare d'Esschen, au milieu des autres : officiers et des soldats allemands, sur la face de qui s'épanouissait un sourire ; entendu ! Bientôt deux individus en bourgeois • suivirent pas à pas la jeune dame. Pré- ■ venue aimablement et discrètement par 1 un garde hollandais, elle se tint sur ses gardes. L'un des deux espions s'approcha, et en un trançais parfait, offrit à Madame XXX de lui venir en ; aide. Etant sur ses gardes, celle-ci • refusa. Madame XXX fut conduite ensuite dans une autre place. Sur le quai elle ■ croisa une pauvre femme chargée de paquets et que suivaient sept petits ; enfants pleurant et appelant " maman." ■ Les soldats allemands bousculèrent la malheureuse qui ne marchait pas assez ; vite à leur gré, ce qui fit crier les pauvres petits qui tremblaient de peur. Madame XXX ne put s'empêcher de protester contre ces brutalités incompréhensibles, de la part de vieux soldats qui, pour la plupart, sont pères de famille. La place où fut conduite Madame XXX était ignoble. C'est une espèce de hangar qui sert de dortoir aux soldats ! teutons. Les uns étaient couchés, les autres se lavaient. Par terre, au milieu des crachats et des ordures répugnantes, des l-ottca, de» .chaussettes, des fusils traînaient. Pendant plus d\me heure la malheureuse fut laissée dans cet antre, en but aux quolibets des soldats. Ensuite les deux soldats qui l'accompagnaient la conduisirent dans un compartiment, où en compagnie d'un Autrichien, d'un jeune Allemand, d'un boy-scout hollandais qui allait s'engager dans les rangs allemands, elle fut ramenée à Anvers. Les Allemands voulurent lu; faire payer le prix du voyage. . Elle refusa nettement. Arrivée à Anvers par le train de 2 heures, elle fut conduite au gouvernement militaire. La traversée de la ville entre deux rangs de curieux fut un nouveau calvaire. Au gouvernement militaire—les autres • suspects sont conduits au gouverne-. ment civil—elle dut attendre pendant plus de deux heures dans un couloir froid, exposée aux courants d'air et à la curiosité des Allemands. Presque défaillante, elle parvint à se faire apporter . un verre d'eau. Inutile d'ajouter que toujours les deux soldats l'accompag-; naient. Enfin un officier allemand arriva, porteur de pièces. Sans introduire Madame XXX dans le bureau, il la questionna . et, en fin de compte, après une longue disparition pendant laquelle Madame XXX se demanda anxieusement ce qu'il allait advenir d'elle, il revint avec la lettre suivante : Asvras, I© 14 janvier 1915. A la Passe*oentrale d'Anvers. Le porteur de la présente Mme XXX de XXX qui, à cause du manque de documenta fut arrêtée à la frontière, et dont l'instruction n'a rien révélé à sa charge, est remise en liberté par ©oits. Je vous prie donc de lui délivrer un passeport de courte durée, pour un voyage en Hollande où elle se rend pour aller voir une personne gravement malade. Le lendemain, Madame XXX se rendit au Bureau des passeports, Place : Verte, où un officier avec une brutalité féroce, sans explication aucune, lui refusa tout laissez-passer: "Nein, in . Brûssel " ! J'insiste sur cet épisode. II ne s'agit pas ici d'un soldat sans éducation et qu- l'on pourrait à 'a rigueur excuser Non, ce sont des officiers allemands qui. se conduisent comme des voyous. Le terme est dur, mais combien juste ! Ce sont des produits de la " Kultur * ge; manique ! Voleurs en délivrant des tickets de chem n de fer à Anvers sur la production de papiers réguliers et qui deviennent irréguliers à Esschen seulement ; ignobles en fouillant des femmes de leurs propres mains, ces hauts officiers laissent encore protester la signature de leurs collègues en refusant ce que ceux-, ci prom ttent. : Voleurs, satyres et parjures, tels sont les représentants de Guillaume II en ■ Belgique. c. D,

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