L'indépendance belge

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s.n. 1914, 13 April. L'indépendance belge. Seen on 03 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/7s7hq3ss40/
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iJLO Centltnes CN BELGIQUE ETÀ'PÏffis c 85* ANNÉE Lundi i3 et mardi 14 avril 1914 ADMINISTRATION ET RÉDACTION 1 Y*, rue des Sables, Bruxelles ÎIIRUUX PARISIENS : 11, place de la Bourse ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE MUSIQUE. Un an 20fr. Bsiais, I0fr. 3nioîi, S<r. lUX£lâS0t)B&[Gr.-O.l » 28 !r. » 5 fr. » 8 fr. SIBAIEfR » «tr. » 22 fr. » 12 fr. ÉDITION HEBDOMADAIRE 'lattmiiionila et d*Dutre-mart 10 PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI du an . SS f'ranct Bis. mol» ïî£ franc» L'INDÉPENDANCE BELGE 5B0IS ËMTIQSS EAB JOCK. — SIX PAGES C&55EB.YATI0K TiZ LE PEQGEÎa S' 103>lo4 Lundi 13 et mardi 14 avril 1914 Les annonces sont reçuesS A BRUXELLES : aux bureaux au jou'iuii» À. PARIS : il, place cie la Bourse» A LOXDRES ; chez MM, Joim-F. Jones & G3, B" Slow Hi.lL, E. C. ; à î Agence Havas, n° 113| ^ CLeapside E, G. ; et chez Neyroud & Fils, Ltd^ i4*lfc. Queen Victoria Street, et T. B. Browa% Ltd, u° 1GU, Queen Victoria Street. £ AMSTEH.DAM : chez jSijgh& Vau Ditmar, Rokin, 2® A ROTTERDAM : même lirme, Wynhaven, 413. ALLEMAGNE, EN Al'TRICIîÉ-BQjS'GRIE et Efc SUISSE, aux Agences de ia Maison Rudolf Mos&% ](V ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogler, à Mil^ Turin et R.ome. 4<lïiEW-Y01iK : T,B. Browne, Ltd, V, East42Dd StreeW» Édition du mâtin Aujourd'hui fi rue politique. La situation en Albanie. — Malentendus g/éco-roumains. — Nouveau çombat. En Allemagne. — Projets de .visites de l'empereur Guillaume. En Espagne. — Ai: Maroc. — Disparition(lll commandant Garcia del Valto. En Turquie. — L'emprunt. Lettre de Turquie. Notes du jour, par J.-B. En Belgique. — M. .W.oeste et la question scolaire. Les Congrès de Pâques. Chronique mondaine. Les volontaires de l'Ulster. La Nuit du Christ (légende de Pâques). Les Théâtres à Brurelles. Informations financières et industrielles.-^ Nouvelles diverses de nos correspondants.Bulletin hebdomadaire de la Bourse de Bruxelles [C9 page). Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi;.les dépêches suivies !de la lettre B sont celles qui ont paru £l'ai>ord dans notre deuxième édition, publiée à G heures du soir; les dépêches suivies de la lettre G sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin, 'il BRUXELLES, 13 avril Revue Politique M. Stephen Pichon, ancien ministre ides affaires étrangères de France, vient ye publier dans la « Neue Freie Presse » île .Vienne .un article Irès commenté .dans lequel il traite de la paix de l'Europe, Cet article .emprunte une impor-(taric« considérable non seulement a la pl9.ee si large que Jd.- Pichon occupe .dans le monde "politique fiançais, mais ..encore fiux circohstaiïces daïis lesquelles il est publié i lotis les effets de la 'jfris.es balfcafrlçfue ne sttfit pas éteints et ides difficultés sérieuses subsistent en m qui concerne l'Albanie; d'autre part, (la tension russo-allemande provoque un imalaise qui pèse lourdement sur les milieux diplomatiques. Il se conçoit .que, ilans ces" conditions,. le souci du maintien de la paix européenne domine tous les esprits. M. Pichon constate que jamais lés grandes puissances, qui pro-ttament à l'cnvi leur attachement à la paix, n'ont fait autant de sacrifices pour jeurs armements, mais il a, malgré tout, loi dans la paix» Cette confiance et cet optimisme, il les puise dans l'expérience il'aite à la' Conférence de Londres qui prouva que la conciliation des vues en apparence les plus contradictoires n'est pas au-dessus des forces d'une diplomate loyale., 11 est exact que la Conférence de Londres fut une expérience heureuse, mais la question est de savoir si elle pourrait être répétée dans des conditions aussi favorables, si le nouvel état des choses créé en Europe ne modifierait pas les 'dispositions de certaines puissances. M. Stephen Pichon rappelle clans la « Neue Freie Presse » qu'étant ministre Ides affaires étrangères la question du maintien de l'Empire turc et des mesures à prendre pour empêcher des rivalités mortelles de se produire sur son territoire lui apparut comme dominant la politique extérieure des gouvernements .dans la crise actuelle. C'est cette pensée .qui l'amena à engager de doubles négociations : avec le gouvernement de Constant inople et avec !e gouvernement de Berlin. Ces négociations n'étaient pas terminées quand M. Pichon quitta le quai d'Orsay, mais M. Doumergue les reprit et leur conclusion ne tardera pas. Ces doubles négociations avaient pour but de permettre à la Turquie de liquider par une grande opération de crédit la situation financière résultant de la guerre, d'assurer le développement économique de l'Asie-Mineure, de consentir au gouvernement ottoman des concevions analogues a celles qu il a obtenues de l'An!riche-Hongrie. _ et qui se résument en surtaxes douanières, droits de timbre et d'octroi. On sait que tout cela est mis au point. actuellement et que les conditions d'un emprunt turc de 4QQ millions ont été fixées. Quant aux négociations avec l'Allemagne, elles tendent à supprimer les rivalités et les fric, tions qui, dans l'ordre politique et eco-nomioue, peuvent oncorc mettre aux prises les nationaux français et allemands en Asie-Mineure; elles visent a un équitable partage-des travaux à effectuer de manière a assurer au profit de tous la mise en valeur pacifique de l'Asie turque. Il est certain qu ainsi pourront elre obtenues clés garanties de paix et de sécurité et si toutes les puissances agissaient dans toutes les questions avec le même souci de la paix générale, aucune surprise mauvaise 11e serait a redouter. Malheureusement, on ne sait que trop qu'il n'en est pas ainsi et qu il \ a des questions qui éveillent; chez certaines puissances de tels appétits, de telles convoitises que la diplomatie demeure impuissante '*■ lps résoudre en toute éciuité. Ce sont ces queslions-là, qu'on évite d'aborder franchement, qui constituent des menaces permanentes à la paix de 1 Europe, bien plus que la crise orien-s taie, et M. Stephen Pichon fait peut-être preuve de trop d'optimisme en disant que c'est de l'Orient seulement que lui paraissent pouvoir venir actuellement les menaces de guerre. A côté et en de-u hors de la crise orientale il y a une crise européenne dont le caractère angoissant se retrouve chaque jour dans les incidents'gui dressent les unes contre les autres les forces organisées de n l'Europe politique. S'il est vrai que les puissances dans leur ensemble s'appliquent, à régler dans un grand esprit de conciliation les problèmes que la guerre balkanique laissa subsister, il en est deux qui traitent es-_ senliellement la question orientale de la manière la plus égoïste : ce sont. l'Autriche et l'Italie. Pour cette dernière, elle e 11e vise pas seulement à consolider son influence en Albanie; elle cherche encore à s'établir solidement en Asie-Mineure » et elle profite de ce qu'elle tient toujours en gage les îles du Dodécanèse pour ob-^ lenir de la Turquie des avantages qui s lui créeraient de véritables droits pour l'avenir. Nos lecteurs savent que l'Italie a mis des conditions extrêmement, sévè-s res à l'évacuation des îles qu'elle lient 11 en gage. D'abord, elle a exigé les con-i, cessions ■économiques que nous avons s exposées dans la région de l'Asie-Mi-k neure qui fait face au Dodécanèse; en-: suite, sous prétexte de surveiller l'exé-eution du traité d'Oupliy et d'éviter que les habitants" des îles ne soient moles-m lés parles autorités turques, elle prétend ' maintenir des délégués italiens dans les îles du sud, ce qui constituerait, évidemment une atteinte portée'à'la' souverai-= noté ottomane et équivaudrait à un véritable protectorat italien. A Constanti- I nople, on s'élève naturellement avec la ' plus grande énergie contre cette prétention, et on y l'ait, valoir avec raison que l'évacuation du Dodécanèse doit se e faire sans condition, parce qu'elle a été lt décidée par les puissances et qu'elle est prévue par' le traité turco-italien cl'Ou-• cliy. Les îles devaient être rendues , quand la Turquie aurait exécuté toutes ~ les clauses du traité d'Oucliy. Cela est fait, et l'Italie doit restituer les îles .sans t .qu'elle .ait à prétendre à des cOmpénsa- s ti()ns- , . En réalité, l'Italie n'évacue le Dodéca-, ' nèse qu'à regret et elle joue ici un dou-\ ble jeu qui .sortirai ses effets dans un " avenir prochain : elle s'établit économi-, quement en Asie-Mineure en face du Do-' décanèse, et elle veut se faire reconnaî-!l tre des. droits sur les îles elles-mêmes, afin de pouvoir invoquer une hypothè-que à son profit, le jour où se posera la question, du partage cle l'Empire otto-IS man, ou le jour où elle croira l'occasion favorable de porter un nouveau coup à la Turquie. C'est ainsi qu'a commencé •a l'action italienne en Tripolitaine. La le-ll* çon est trop récente pour que les Turcs l'oublient: mais .sous cet aspect spécial, -t la question du Dodécanèse est d'intérêt européen, puisqu'elle .touche, à l'équili- II bre politique dans la Âléditerranée. 11 Nouvelles de l'Etrange* lis ssi ALBANIE 'eS • ^ ies Nouveau combat Athènes, samedi, 11 avril. lCL Les Albanais ont ocoupé les villages en- tre trû primot-i et Likoviki, interceptant ainsi les. communications.! Une partie de l'armée -4" d-e ,1'Epire aulonome les a attaqués et les a "l~ forcés à se retirer en leur infligeant des pertes sérieuses. (a) !a nts Incursion en territoire serbe 56C Q_ Belgrade, samedi, 11 avril. ® Uns note officieuse maintient, malgré le de, venu de Durazzo, que des bandes albanaises ont pénétré en territoire serbe • et. ont attaqué ' la localité de Bania le . ' 1" mars et celle d'Oravatz le 3 mars. Les prisonniers qui ont été capturés ont racon- .V?.'. té lue de l'autre cûté du Dtin plusieurs milliers d'Albanais n'attendent que le r.re- . miec succès de ces bandes pour franchir , le fleuve. (a) la . w co- Représentations roumaines en- Bukarest, dimanche, 12 avril, an- t'ne délégation des Macédoniens liabi- ite- tant Bukarest a fait une démarche au- PC prés du ministre des affaires étrangères au >its sujet de l'affaire de Coritza. A ce propos, 3ut on annonce que le gouvernement roumain et est intervenu à Durazzo et à Athènes, (a) de en" ALLEMAGNE "'c- Visites impériales co- _ , Entrevues Ile- Paris, dimanche, 12 avril, t à On mande de Vienne au « Journal » : ef- Lê « Neue Wiener Tagebkdt » annonce que ofit l'empereur Guillaume, à 'la suite de son sé- de jour à Corfou, rendra visite au roi de Bou-manie à Bukarest. Ensuite l'Empereur se- Ob- joarnera plusieurs jours ïi Budapest, où sé- il rencontrera l'empereur d'Autriche et l'ar- ;i-- chiduc héritier. ; ie D'autre part, la « Neue Tageblatt » ap- ine prend de sourea diplomatique, qu'il est for- ter. tement question d'une nouvelle entrevue pop entre les empereurs» Guillaume et Fran- rles çois-joseph. 11 est probable que Guillaume nés H, après son séjour à Gorfo.u, partira pour on- Bucarest et do là à Budapest, où il trou- im- vçra François-Joseph, à l'occasion d-? la iié. réunion des délégations, L'archiduc héri- j tortillon ci te tier Firançois-Ferdinand assisterait à l'en? at trevile.' le Le journal relève la haute imporlaxioe a- politique da la rencontre des souverains le après les entretiens de Guillaume If avec it les rois d'Italie, de Grèce et de Roumanie. :ii Îj0 ministre des affaires étrangères de it Grèce, M. Streit, apporterait dans^une A'isite e- à Bukarest, une clarté définitive dans les le rapporls futurs de la Roumanie et de la l- Triplice. is Au sujet de l'intrevue. de MM. Berehtokl l- et di San Giuliano à Abazzia, la « Deut- le sché Yolksblatt » croit savoir que ces ministres s'occuperont surtout ' de l'accord austro-italien' concernant 'la Méditerranée, ts car l'Italie,' à la 'suit» du dévèloppemeat de lg la puissance hellénique, a besoin de se pro- > téger' davantage. La question .albanaise se- >a ra aussi discutée en ce sens que si on dé- 5- sire,voir le jeune Etat maître de ses des-, la tinées,' il s'agit également de. le seiustraire ,l- à l'influence'd'une tierce puissance. L'Au- le triche-Hongrie exprimera aussi le désir 11 d'obtenir eu Asie Mineure, une 55011e d'in- % fluence commerciale au moment où l'Ilalie 'e et, l'Allemagne négocieront- le partage des •s dites 'zones. 11 sera enfin question de l'ir- 1- rédentisme italien dans la monarchie qui, li cependant, ' a perdu' de son acuité et qui ir ne troublera pas certainement l'intimité ie toujours plus grande des rapporls austro-italiens. 1 (a). Chez les travaillisteg iS Londres, lundi, 13 avril. j_ La conférence du parti indépendant tra-vailliste, qui s'est tenue lundi à Bradford, a décidé d'imposer une contribution d'un ie shelling à chaque membre du parti. Le par-s. ti, déclare-t-on, n'a pas d'argent pour une f[ élection générale qui pourrait avoir lieu en ,s juillet. IjS contribution d'un shelling pi'o-v dui: a une somme totale de 1,500 liv. st. ï^i j. conférence .a reçu de. l'étranger plusiturs 5. télégrammes de sympathie. Q>) AUX INDES ■ Officiers assassinés n Pesliawar, lundi, 13 avril. ;e Le nommé Rabsud, ordonnance du com-mandant Dodd, agent politique du Wazi-ristan, a blessé hier soir à coups de revol-, ï„ ver le commandant Dodd ainsi qu'un autie. >'g officier. Il a tué ensuite trois autres ol'fi-eiers, dont un appartenant à l'artiliei.ie. sj_ Ràb'sud a été tué par la police., (b) i- ESPAGNE AU MAROC " Disparition du commandant del Valle ; n CfeUfa, dimanche, 12 avril. ■ _ Malgré d'activés recherches, qui se Q sont'poursuivies toute'la journée, on n'a, j" pas de noniveHes du commandant d'infan-g terie Garcia del .Valle, qui était parti hier x' se promener aux environs de Ceuta en la compagnie' de plusieurs "indigènes notables Q_ de ses amis. 11 jouit d'un certain prestige ( " parmi lës indigènes. (a) Algesiras, dimanche, 12 avril. • On prétend quie le commandant Garcia n del A'alle, qui a disparu Tiier à Geuta, se-,* rail séquestré par les indigène.?; (a) n ETATS-UNIS ]" Exécution capitale New-York, lundi, 13 avril. ■ ' Les quatre gunmen condamnés 'pour l'assassinat commis il y a deux ans sur la personne du joueur Bosentllal ont été électrocutés dans la matinée dans la prison de Singsing'.- [b) .GRECE La réponse à la note grecque Berlin, samedi, 11 avril. La « Gazette de l'Allemagne du Nord » n- écrit dans sa revue de la semaine- : I.e isi communiqué de l'Angleterre, de la Franco ée et de la Russie au sujet de la réponse à a la note grecque .s'est croisé avec, le projet es des puissances de w. Triple Alliance qui vise à une rapide évacuation du sud de l'Albanie par les troupes grecques. Un échange de vues a lieu entre les .gouvernements au sujet du projet de réponse, Ce le dernier serait- conçu de*telle façon-qu'il ne es sera pas difficile d'arriver à une entente l)(, de toutes les grandes puissances -ipour les le déclarations à faire à Athènes., (a) JAPON Le nouveau chef du cabinet •e- ,;r Tokio, lundi, 13 avril.. aj M. Okouma a accepté le poste de premier ministre. • ,(b) MEXIQUE J'~ La situation des expulsés espagnols 1U Madrid, samedi, 11 avril. Les nouvelles officielles reçues d'El Paso l'jJ par le cabinet de Madrid annoncent qu'en-» viron miile des sujets espagnols expulsés de Torréon se trouvent dans une situation critique. Le ministre des affaires étrangères a de- • mandé ce matin à l'ambassadeur des Etats-Unis, une intervention du cabinet de Washington en leur faveur, indépendamment des mesures que le gouvernement, espagnol : compte prendre pour leur rapatriement.(c) ue RUSSIE juge- La conférence du parti social-démocrate où On nous écrit de Saint-Pétersbourg : ir- Là conférence du parti social-démocrate, qui s'est terminée il y a deux jours, ne ip- doit pas être comptée comme marquant yr- une étape dans le progrés des principes ue avancés. Comme la précédente conférence m- des o,"tobristes, ' elle n'a servi qu'à laisser ne voir qu'il y a. aiussi peu d'unité dans les air différents partis que dans le parlement ju- même. la De l'avis même des députés les moins ri- iotAhftsssés; tels que les-."'ftrtohrietes gavr i- rues eu jjrs comme 1. JN0V1- kow, on ne peut rien tirer de précis da •e l'ensemble des travaux, qui ont duré cinq is joufs, sinon que le temps est loin où les •c cadets représentaient, une farce d'opjiosf-e. tion à rédouter, et bien que la réaction qui ,e s'observe maintenant en Russie laisse e beaucoup à leur -initiative, le parti s'aden-rs ne complètement aux questions de disci-& pline infériéui-ej sans rien décide:1 de sérieux pour ce qui concerne le gouverne-d ment. t- Im pkss typique est que la presse de i- droite est la seule à donner des ' informa-d lions assez complèles sur la réunion.Trois 3, points principaux devaient être étudiés : le tactique, question nationaliste et agraire, > participation aux. procès de Galicie. Pour 3- le premier, la tendance générale semble devoir mener à la refonte de l'ancien pro-i!- gramme du parti, traitant de la constituée tion d'une fédération de toutes les natio-î- nalités musses et d'une opposition conti-ir nuelle à toutes les ijiesiures gouvernemen-î- taies. La ' majorité s'est prononcée très ie énergiquement contre la tactique d'isola-:s tàori du gouvernement et se contentant de r- voter une résolution invitant les meilleurs i, orateurs du parti à monter plus souvent à ii la tribune 'pour interpeller le gouverne-lé rfient. > La réunion, qui comptait 120 personnes, comprenait, outre les 52 députés à la Douma, de nombreux délégués de province. La léctui'e des rapports rédigés sur. l'état des provinces montre le. mécontentement contre l'inaction du parlement et le man- 'i que d'homogénéité dans les aspirations des n adhérents. '" La teinte générale des débats qui ont eu e lieu pendant la conférence montre le dé-n sir d'une politique moins exclusive dans ses principes et permettant d'envisager une a collaboration plus effective, et plus soute-s nue avec les fractions voisines. L'acquiescement de principe de la majorité aux nouveaux crédits pour l'armée est assez significatif sous'oe rapport., Enfin, la résolution de remettre S une date indéterminée la réunion du congrès i- social-démocrate, dont on prépare la convocation depuis un certain temps, montre 1- que le parti cadet subit actuellement une e crise dont il se rend compte et qu'il veut '- se ressaisir avant de se présenter d'une façon définitive devant le pays. (a) ''' Une température qui atteint 55 degrés centigrades De Sàffït-Pé'te'rsbottrg au « Matin » •: l.a « Gazette de Saint-Pétersbourg » si-! gnale une histoire si fantastique que je ne m'en serais pas fait l'écho si le journal- ne ?6 citait, à l'appui- de sa version, $«|Sinion de 'a, sommités médicales russes. :> A Kiew, la température d'uMeraSSie fille ;r qui. souffrait depuis trois niots"H:TA'-''typhus n ayant atteint -if0, le thermomètre se brisa. >s Transportée à la clinique de l'Université, ;e on prit de nouveau la température de la i) malade à l'aide , de thermomètres spéciaux dont font usage les .vétérinaires: ia . En présence d'un groupe de professeurs, e- de médecins et d'étudiants, l'expérience, fut 3) renouvelée deux fois. La première fois le thermomètre accusa 51° et la seconde 55". Lorsque ce cas invraisemblable fut connu à' Kiew, les médecins qui n'étaient pas présents à la .-prise de la température demeurèrent, sceptiques; mais dans une gran-s- de assemblée de. médecins, tenue à ce su-la jet, deux sommités médicales de Kiew, les té professeurs Obrastzow et Janqwsky, décla-jn rèrent. qu'ils avaient assisté personnelle-b) ment aux deux expériences. Le professeur Obrastzow affirma même qu'il ne pouvait y avoir eu aucune mystification, ajoutant que la jeune fille avait sa pleine connaissance et qu'elle brûlait littéralement. (a) » Rochette à Saint-Pétersbourg .e Saint-Pétersbourg, lundi; 13 avril. m lies journaux annoncent que Rochette se- à rait, croit-on, à Saint-Pétersbourg, et que et la sûreté parisienne aurait envoyé ici un ui inspecteur qui, aidé par la police péters- ie bourgeoise, se serait livré ces jours clei*- ;n niers à une enquête. Cette enquêté est res- ,r. fée sans résultat. Selon toute vraisemblan- ■0 ce, Rochette n'est pas à Saint-Pétersbourg. M W te SAINT-DOMINGUE Reddition des rebelles 't / New-York, dimanche, 12 avril.-Une dépêche d'e Ponce (Portq-Rieo) annonce que" les rebelles qui s'étaient fortifiés à Savega se sont, rendus au gouvernement. Celui-ci est maintenant maître de la Répu-blique de Saint-Domingue. La paix règne j" partout, excepté dans le nord-est., (a) SERBIE A LA SKOUPCHTINA M. Pachitch a déclaré à la Sko.upclitina s0 que le gouvernement, avec l'approbation n. du Pvoi et d'accord' avec l'opposition, convo-£S quera la Skoupcht-ina pour la fin de 1914, _ après le vote préalable du budget de 1915. >n ' " (b) ie- SUÈDE ts- La santé du Roi 's- Stockholm, dimanche, 12 avril. nt Le dernier bulletin de santé annonce que l°l l'état du Roi continue à s'améliorer. I.e (c) souverain n'éprouve plus de souffrances. 11 prend des aliments liquides en plus grande quantité et quelques, aliments solides. Les forces du malade reprennent et font *e espérer- un prompt rétablissement. (a) le> TURQUIE ne ]lt Lemprunt ,es Constantinople, dimanche, 12 avril, .ce On sait qu'mie loi provisoire, sanctiôn-,er née par iradé impérial, autorise Djavid-,cs Bev à signer une convention relative à ut un emprunt à effectuer à Paris.Le montant de cet emprunt est, de 35,200,000 livres ns turques. L'intérêt est de 5 p. c. La con-I vention -relative visée concerne seulement une première trancîie de 22 millions, dont le produit ' est destiné spécialement au paiement des avances conclues avant, pendant et après ia guerre de Tripolitaine et la guerre balkanique. Une somme, qui sera approuvée par le ministre des finances, sera affectée à l'ouverture immédiate de travaux pour la construction du chemin de fer de Samsoum à Sivas et des ports de Jaiïa et d'I-faïffa. La présente loi est sanctionnée sous réserve de son approba- 1 tion par le Parlement dès la rentrée de celui-ci. (a) Lettre de Turquie La situation et les réformes dans l'Empire ottoman Une éminente personnalité politique ottomane nous adresse un exposé de la situation nouvelle en Turquie, telle qu'elle résulte des 'réformés décidées et en voie d'exécution. Nous ne partageons pas absolument le sentiment d'absolue confiance dans les efforts du gouvernement jeune-turc qu'affirme notre éminent correspondant, f'expérience politique de ces quatre dernières années, tant au point de vue intérieur qu'extérieur, ayant été assez décevant. C'est dire que nous faisons des réserves d'usage quant aux résultats acquis et à acquérir par l'application des réformes ; mais l'exposé, qu'on va lire nous parait présenter un réel intérêt documentaire et c'est à ce titre que no.us le soumettons, à nos lecteurs. On est en droit de dire que, depuis le jour où l'a Constitution a été remise en vigueur, ia Turquie n'a pas eu un moment de répit pour se consacrer librement à ses affaires intérieures pour procéder avec l'activité voulue à l'application des réformes dont, tous dans le pays reconnaissaient l'urgente nécessité. Mais, malgré cela, même aux heures les plus sombres de notre réveil national. le gouvernement n'a pas perdu un seul instant de vue la nécessité des réformes administratives. En pleine guerre balkanique, tandis que le canon grondait aux portes de Constantinople, un travail intérieur très sérieux, un travail intense et méthodique, s'accomplissait visant- surtout à rdniélioration"générale de l'administration des provinces. L'expérience des dernières . années avait fait constater que la grande majorité des plaintes, dont quelques-unes très légitimes, reconnaissons-le, qui se faisaient entendre, provenaient de l'insuffisance de la sécurité en Asie-Mineure et spécialement dans les vilayets orientaux. Aussi le gouvernement ottoman s'est-il occupé tout, d'abord de la réorganisation et du renforcement de la gendarmerie, et il a commencé pardonner suite à ce plan dans les provinces orientales, celles que, improprement k notre avis, on appelle, en Europe, Arménie, car cette appellation ne correspond pas à la réalité ethnique, l'élément kurde et turc, c'est-à-dire musulman, formant, dans ces territoires, la grande majorité de la population. En vue d'assurer l'ordre et la sécurité, les vilayets orientaux ont été divisés en deux zones d'inspection, dont la première, ayant pour siège Trébizondc, comprend les vilayets de Trébizonde, Erzeroum, Bitlis et Van; et la seconde, qui a pour siège Kharpout, est composée des vilayet de Kharpout, Diarbékir et Sivas et du sandjak de Djanik (Sam-soun).Dans chaque zone, 'deux écoles ont été' instituées; l'une pour la préparation des gendarmes, l'autre pour les commandants de postes de gendarmerie. L'inspecteur de la zone de Trébizonde est. un officier anglais, le général de brigade Hovvker pacha; celui de la zone de Kharpout est un officier français, le commandant Anchérv bel. Jusqu'ici l'effectif de la gendarmerie 'dans ces deux zones était de 9,430 gendarmes, dont 3,450 à cheval; il a été décidé que ce chiffre serait porté à 13,533, dont 3,700 à cheval, et déjà plus de la moitié du nouveau contingent se trouve sur les lieux; de, plus, pour la zone de Kharpout, cinq autres officiers français vont être engagés. Ces mesures ont, déjà donné des résultats des plus encourageants. En quelques mois, trois cent- onze bandits ont été capturés ou tués parmi lesquels les plus célèbres, ceux dont le nom faisait, trembler des provinces entières, sont,: Djévad et sa bande (Kharpout), Kel-Achik ("Sivas), Ali et sa bande (Diarbékir'. Ahmed-Midhad (Diarbékir), le Cheikh de la tribu Mishkikli. le Cheikh Bézadé et leurs acolytes (Diarbékir), plus de vingt personnes du clan du célèbre Seïd Taha (Van), le Cheikh de, tribu. RamaU. (Diarbékir), le bandit Meli-med Chah (Diarbékir), Keussé Oglou (Trébizonde), la bande Fahri (Van, district de Chindinan), le bandit Yeuguctch Oglou (Trébizonde),la bande du fameux Mir Meché <Yan) Mehmed Réehid et sa bande (Bitlis), le frère de Seïd Riza, chef de la tribu de Abbas et ses hommes (Kharpout), etc. En prenant ces mesures, le gouverne-men tottoman a voulu parer au plus pressé, et le succès lui semble assuré, car il a rétabli presque complètement la sécurité clans ces provinces, où le vol, le meurtre et le pillage étaient à l'ordre du jour; on n'entend, pour ainsi dire, plus parler, que des cas d'abus isolés auxquels on ne tardera pas aussi à mettre tin. Tout en prenant d'urgence ces mesures administratives, le gouvernement a élaboré et mis en vigueur une loi sur ,nt ra'dminislration des provinces ou visu layets, loi qui est basée sur le principe >n- de la décentralisation administrative ia et plus large. [ui- Pendant, la période qui avait précédé n- la guerre balkanique, le principe qui ;f !le dirigé la politique intérieure de la Tur-i in a été le principe de la centralisai >ts tion qui faisait mouvoir de Constantino? :st pie tous les rouages, même les plus in- ,a. signifiants de la machine gouvernement de taie. L'expérience a montré que ce svs? tème, excellent pour les pays d'étendue M moyenne, habités par une population — compacte et homogène, ne convenait guère aux pays de vaste étendue comme la Turquie, pays aux violents con- • trustes climatériques et géographiques et habités par des. populations elairse-i niées, rte race et de religion différentes. 11 fallut donc songer à donner plus, de latlitude aux organisations provins )t_ ciales, tant pour gagner du temps dans J. l'exécution, ce qui, en matière adminis* Ue trative constitue un inappréciable avan? ie tage, que pour assurer, l'expédition ;0_ des affaires locales dans un. sens j>lusj ce conforme aux intérêts régionaux. " ' ie_ On délégua donc aux autorités pro- n. vinciales une partie considérable ,des( re pouvoirs que possédait l'autorité cen-: n_ traie et ces pouvoirs ainsi délégués fu« ,e_ rent répartis, de par la loi, entre le vali,: ;r_ qui représente le pouvoir exécutif, et les et conseils généraux des vilayets qui sont j ; l'émanation de la volonté du peuple,, .é! puisque leurs membres sont élus par là ,st suffrage populaire, à raison de un cou* 'oa seillec par 12,500 habitants du sexe mas* culin. La compétence accordée à ces eoiw le seils généraux est très étendue puis*' en qu'ils ont été investis du droit : la Diï io- construire et d'entretenir les chemina! •e- vicinaux, les routes provinciales; •o- D'accorder des concessions de travaux; :a- de régularisation des cours d'eau, des' le dessèchement de marais, d'irrigation^ té. 3° D'accorder au bénéfice des municipa-, es lités des concessions dans les villes (e^V io- {reprises de tramways, gaz, électricité,, m eaux, transports automobiles); A" Defon-1 •é- der des écoles professionnelles, des fer* ;r- mes modèles; d'établir des pépinière?,; ,n- dos haras, des dépôts do machines, do .in prendre des mesures pour, l'améliora^ ail tiôn des races chevaline, bovine, ovine;: ait &• dç s'occuper de la reconstitution des! de forêts*; S0 De fonder des caisses d'épargne locales; .7° De créer des écoles d'arts! es et. métiers; 8° D'établir des bourses, dg io- commerce, d'organiser des expositions,.; es des foires, des marchés; 0° d'assurer la se développement de l'enseignement pri-! n- maire en fondant des ,écoles conformé^ u- ment à la loi sur l'instruction publique;' :ts 10° de créer des orphelinats, des liospi-; to- ces, etc.; 11° d'administrer les immeu-; la bles publics du vilayet; 12° d'adminis-' la trer les institutions de bienfaisance, 'n- En même temps, le vilayet acquérait es le droit d'établir, son propre budget et la; à loi détermina nettement les ressources, ii'- ordinaires et extraordinaires mises à sali -S- disposition pour remplir sa mission,,' nt tant comme impôts déjà établis quts n, comme centimes additionnels perma-' de nënts ou temporaires. Le budget ordinaire du vilayet est alï-< :u- monté par les ressources suivantes ; 1' vi- les impôts additionnels sur les dîmes ef la les impôts de l'instruction publique et le, de la banque agricole; 2° l'impôt de près-' le, talion; 3° les impôts des bêtes abattues:;; le, 4° les centimes additionnels dans la pro-: >o- portion fixée par la loi; 5° les subvenir tions de l'Etat; 0° les revenus des biens m- du vilayet.; 7° les revenus des ponts,, échelles, bac's et autres; 8° les droits fiait xes sur les véhicules de transport; 9° on les revenus des fermes, écoles modèles,, m- etc.; 10° les revenus de toute espèce prQ-' venant des écoles à fonder; il" les re-de venus du journal et de l'imprimerie du' ri- vilayet; 12° tous revenus à créer; et, en-de fin, les donations. le Cette loi fut promulguée le -13/26 mars 1913 et, entra immédiatement en vi- ric gueur. Ses dispositions principales sont 'n- les services de l'instruction publique et le- déjà appliquées dans tout l'Empire où 33, des travaux publics furent remis aux ad- 'a niinistrations provinciales. ve Mais pour assurer l'application mène thodique et complète de cet,te loi, le gou-iis vernement sentit la nécessité de créer des postes d'inspecteurs généraux dont re- les titulaires seraient chargés de sur-cl- veiller de façon permanente la marche >nt progressive des affaires locales et d'as-les surer, de façon aussi parfaite que possi-ait ble, l'application de la loi nouvelle, it : Dans ce but. le territoire de la Tur-el- quie d'Asie, c'est-à-dire l'Asie-Mineu-}é- re, la Mésopotamie et la Syrie a été' dite visé en six zones d'inspection dont, la kh première comprend les vilayets de Van, r), Bitlis, Erzeroum et Trébizonde. c. La deuxième : le vilayet de Karpout (MamouTet-ul-Aziz)', Diarbékir, Sivas. La troisième : les provinces d'Ango- ?" ra, Caslamoni, Izmidt-, Brousse. ejj La quatrième : les vilayets de Smvr- ux ne, Konia, Adaria. sa La cinquième : Ceux de Halep, Da- ja mas, Beyrouth et le Sandjak de Jérusa- îes tem. La sixième : la Mésopotamie, c esUii- îe- dire les vilayets de Moussoul, Bagdad et us Bassorah. ré, Les inspecteurs généraux auront l'es :nt pouvoirs les plus étendus, c'estrà-dire ol, que, même une partie des pouvoirs que Ire lel gouvernement central s'était réservés re, dans la loi sur les vilayets, leur sont dé- lés légués. et- Celte session de pouvoirs comporte une telle compétence que l'on peut af- 3U- firmer que les autorités provinciales , a n'auront plus à demander l'avis ou l'an, sur torisat-ion .du- pouvoir central pour uri

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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