E INDEPENDANCE RQYAU^ÏE-U!MI : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE ; 5 CENTS) I ADMINISTRATION ET REDACTION: VlNE STR., IIIG H HOLBORN. W.C1. téléphone : holborn 1773-4 BUREAU A I'ARIS: 11, PLACE DE LA BOURSE. TELFPH . J 31 1-6 7 et TELEPH.: | 238-7 5. LUND3 15 OCTOBRE 1S17. En vente à Londres à 3 h. le samedi 13 octobre. ( 3 MOIS. 9 SHILLINGS. ") ABONNEMENTS:4 S MOIS, 17 SHILLINGS. J-CONSERVATION PAR LE PROGRES. ( 1 AN, 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Samedi midi. : le maréchal Haig entend battre le fer 'tant qu'il est chaud. Voyant les Allemands eu.désarroi et ne réagissant que faiblement, il a voulu poursuivre son succès et cueillir le fruit qui est mûr. Malgré l'avis défavorable des météorologistes qui avaient prédit une matinée pluvieuse après une nuit étoilée, le commandant en chef britannique a déclam-' thé vendredi matin, une nouvelle offensive sur mi front de neuf kilomètres au nord-est d'Ypres. Les colonnes d'assaut de nos alliés s'ébranlaient à 5 h. 25 au milieu de la pluie et atteignirent, avant midi, la première partie de leurs, objectifs. Vu la nature du terrain, l'avance ne fut pas poussée plus loin et l'opération ne sera sans doute reprise que lorsque les conditions atmosphériques se seront améliorées. L'attaque se fit le long du coteau de Passohéndaele à travers la contrée marécageuse qui, au nord-est de Poelcapelle, s'étend jusqu'à la lisière de la Forêt J'Houtliulst. Cette région, baignée par les ruisseaux Lekkerboterbeek et Raven-jeek, grossis par les dernières pluies, l'est en ce moment qu'un vaste bourbier, t c'est miracle que nos alliés aient pu ivancer dans cette mer de boue. II fut impossible cependant aux trou-Ses chargées (fe se frayer un passage à l'avers ce cloaq'ue, d'avancer au même >as que les groupes qui, à droite et à ;auelie, l'encadraient, et forcément la «arche dut être int rrompue, d'autant i ' is que la pluie se v> mit à tomber pendant toute l'après-midi. D'autre part, l«4 Allemands, mis sur leurs gardeg par l'extrême violence du bombardement qui précédait l'offensive, opposèrent une résistance très sérieuse et balayèrent toute a région attaquée par un feu extraordi-i<airement bien nourri de mitrailleuses, [ui obligea nos alliés d'user d'une grande aveonspection dans leur avance. La lutte, de ce fait, fut des plus âpres, 'es assaillants mettant leur point d'hori-ieur à extirper dans leurs nid's les mi-railleurs défilés dans les trous d'obus t les abris bétonnés, et jamais enco.'e -S officiers ne furent à même d'utiliser, onnne ils le firent hier, leurs brownings outre leurs adversaires. Le nombre des prisonniers fut petit: 00 au total, mais le chiffre des morts st indiqué comme étant considérable, ■es corps-à-corps étaient nombreux et la aïonnette fut utilisée plus librement que amais. Nos alliés oapturèrent, tant du ôté de Passcheodaele que du côté de la 'orêt d'Houthulst, de nombreux points fortifiés, fermes-fortins, etc., et le corres->ondant du "Times" annonce que le utin comprend, entre autre, quatre ca-ons allemands de 7.7. ■ Des groupes isolés de Tommies avancent, à ce qu'on dit, jusqu'aux préfères maisons de Passchendaele, mais, étant pas appuyés, ils durent sans oute se replier. ' n des fortins conquis se composait, m dires d'un Tommy blessé, de dix-euf corps de bâtiment bétonnés; d'au-'es ouvrages capturés constituaient de éritables rues souterraines blindées, M'dées de chambres bétonnées et recoures de terre, n'offrant aucune cible 1 artillerie. Tous ces abris regorgeaient de mitrailleuses, et la diversité, des i- moyens de défense est tout au crédit de l'esprit d'imagination de l'ennemi. e lis Allemands n'ont plus d'autre re,s-j source que de se terrer pour échapper t aux bombardements de plus en plus sévères de nos alliés, et il est -compréhensible que ceux-ci entendent mettre fin au ravitaillement de nos ennemis en sable, gravier et ferraille qui se fait sur une échelle immense par la frontière hollan-do-belge.Les Hollandais se trouvent, il est vrai, 1 \ dans une situation très embarrassante, <t on comprend qu'ifs soient intimidés par leur voisin de l'est, mais les Alliés ont e des intérêts trop précieux à sauvegarder e pour tolérer plus longtemps une situa- e t'ion devenue intolérable. Dans cette e guerre, où il ne devrait pas y: avoir de e neutres, où on se bat pour la cause des neutres, il est inadmissible, à quelque point qu'on se place, de consentir à ce e que l'Allemagne tire des ressources quel- - conques des territoires neutres dont seuls > les Alliés garantissent l'existence future, t Depuis quelque temps, les neutres les r plus suspects de germanophilie ont don- - né aux gouvernélnents alliésAdes sujets , de mécontentement, et il est temps que , les Alliés montrent un peu les dents. r La situation sur les autres fronts est, "grosso modo," inchangée. Sur le front - français, l'artillerie reste très active à Les Allemands, après un bombardement e de frente-six heures consécutives, ont à livré plusieurs attaques, en Champagne a et' sur l'Aisne, mais nos alliés les ont t toutes repoussées. Les plus violentes eu-. rent lieu dans les secteurs de Sou ai n. [; Auberive, et l'ennemi y utilise de-nou-r veau les bataillons de choc spéciaux, dort ; quelques éléments furent capturés par nos alliés. 0 Sur les fronts de Riga et de Galicie, - nos ennemis se montrent plus entrepre-t) nants, mais ce ne sont là, probablement, 0 que des "démonstrations" destinées à cacher la faiblesse réelle des effectifs dans , les secteurs adjacents. 1 Les Russes ont repris le terrain dont les Allemands avaient pu s'emparer c;nns g la région de Spitali, et la situation dans e ce secteur est de nouveau rétablie. Le général Dukhonin, le nouveau chef .R d'état-major général russe, a déclaré, au cours d'une interview, que l'armée . russe n'est pas aussi désorganisée qu'on s le croit, puisqu'elle immobilise 140 divisions ennemies. Le général ne croit pas a à une offensive allemande dans le golfe e de Riga et espère'que "pour le printemps prochain l'armée russe sera prête à >e-prendre l'offensive." D'ici là, d'autres forces seront prêtes également, et on peut dire que si l'Allemagne ne parvient pas à nous arracher la paix avant cette époqiie, le printemps verra la fin de la puissance germanique dans le monde. Entretemps, la situation politique dans les Empires Centraux se modifie rapidement, et-les symptômes révolution-' naires se multiplient. En Allemagne, des s matelots ont dû être fusillés parce qu'ils refusaient de servir à bord des.sous ma- > rins, et l'équipage d'un torpilleur autri- - chien, qui s'était échoué sur la côte ita- - lienne, s'est mutin&/et s'est rendu aux e Italiens. Enfin, l'amiral .von Capelle a ', dû être saeVifîé aux socialistes indépendants, qu'il avait injustement attaqués e et suspectés, et il est de nouveau ques-t tion de la démission du Chancelier. I Trnripp,T| UltiERRE EUROPEENNE SUR LE FRONT OCCIDENTAL Mouvements de troupes en Flandres ! D'importants mouvements de troupes ont eu lieu sur la ligne Eecloo-Selzaetej ^ans la direction d'Anvers. Des trains entiers de matériel et de Munitions suivaient ces transports: ca-'D°ns et mitrailleuses en quantité. Ces trains étaient composés de 40 à 43 wagons chacun et la nuit se composaient même de 60 à 62 wagons. Des convois de chariots prirent même 'es routes venant d'Eecloo et, par les chaussées de Selzaete' et Moerbeke, se dirigèrent vers Anvers. Une escadrille d'avions et deux Zeppelins sont passés au-dessus de Selzaete, se dirigeant vers l'Ouest. OPERATIONS NAVALES Les navires suédois en Grande=Bretagne Quatre bateaux battant le pavillon suédois et actuellement dans les ports britanniques ont été réquisitionnés par le Gouvernement du Royaume-Uni. Ces bateaux appartiennent en tout ou en partie à des armateurs britanniques, et la mesure a été rendue nécessaire par le fait que suivant les ordonnances de la Cour des prises allemande, le Gouvernement peut traiter ces bateaux comme s'ils étaient britanniques. Les ports du Pérou Le Pérou a offert l'hospitalité de ses porte aux navires de guerre britanniques- La flotte marchande allemande Le Reichstag a adop'té un projet de loi en faveur de la reconstruction de la flotte marchande allemande. Les deux fractions du parti socialiste ont voté contre le projet. LA MUTINERIE BSNSiAFLOTTE ALLEMANDE Démission de l'Amiral von Carelle L'amiral.von Capelle, secrétaire pour la vmarine allemande, aurait, suivant une information publiée par la presse allemande, offert, sa démission. En rendant publique, à la tribune du Reichstag, la nouvelle de la mutinerie dans la flotte, il outrepassa les intentions et les instructions du chancelier de l'empire. Les marins ont refusé de servir dans les sous=marins Des informations venues de Hollande, disent que les marins allemands ont refusé dé servir à bord des sous-marins et qu'à la suite de ce refus, plusieurs d'entre-eux ont été fusillée. Ces exécutions ont eu lieu avant la mutinerie de Wilhelmshaven. • • * lin torpilleur autrichien s'est rendu à l'Italie Un torpilleur autrichien a jeté l'ancre sur la côte italienne le 5 octobre dernier. *• L'équipage mutiné, ayant maîtrisé ses officiers, s'est rendu aux Italiens. LA !*0RT DE MISS CAVELL Un anniversaire C était hier 12 octobre le second anniversaire de la mort de Miss Edith Ca-vell, et une réunion avait été organisée à l'iEolian Hall. Me Gaston de L.ival, qui s'était chargé de la défense de l'héroïque nurse, non sans encourir de ce chef de sérieux risques personnels, répéta la triste histoire du martyre de cette -noble victime des Huns. Si Miss Cavell avait été une Chinoise, ou peut-être même une Française ou une Belge, dit Me de* Levai, elle n'aurait pas été fusillée, mais la haine des Allemands pour l'Angleterre était à ce moment à son apogée et il leur fallait une victime anglaise. La défense de celle-ci fut une comédie, car son avocat ne fut pas autorisé à lui parler, à la conseiller, ni à prendre connaissance d'aucun dossier.Me de Levai apprit, et il croit à la véracité de cette version,que les Allemands obtinrent la plus grande partie des informations à charge de Miss Cavell par une somnambule qu'ils endormirent et qui parla dans son sommeil. D'après Me de Levai la condamnation à mort était absolument injustifiable, même d'après les lois allemandes. Avant de mourir, Miss Cavell écrivit une note pour sa mère: "Je vais"mourir à 7 heures du matin, 12 octobre 1915. A ma mère." Elle signa "Edith Cavell" et fut fusillée. Il est inexact qu'elle s'évanouit au moment de subir son sort. Elle était parfaitement calme. Elle dit: "Je dois pardonner, même à mes ennemis; je dois mourir sans haine, mais je suis heureuse de mourir pour mon pays." Cette tragédie, a dit Me de Levai, a mis sur le nom d'Allemand une tache que rien ne pourra- jamais effacer. Dans une école d'infirmières en Belgique, il y a une niche actuellement vide; mais chacun sait qu'après la guerre on y placera une statue de Miss Cavell. L'INCIDENT H0LLAND0 - BRITANNIQUE Une déclaration officielle néerlandaise Le ministre des affaires étrangères a j fait la déclaration suivante : Le gouvernement néerlandais ne peut satisfaire le désir britannique d'arrêter le transit de sable, de gravier, et de moellons que lorsque le gouvernement britannique établira que les matériaux en question, nonobstant les déclarations des autorités allemandes et les investigations des officiers néerlandais, sont Employés dans un but de guerre. Le ministre néerlandais à Londres a été chargé de demander au gouvernement 1 britannique de communiquer au gou- i vernement néerlandais toutes les * : preuves qu'il pourrait posséder à ce c sujet. t Les raisons du gouvernement britannique ( Le gouvernement britannique est dé- j cidé à considérer la question du pas- j sage de sable et de gravier par les voies j navigables hollandaises, comme étant , très sérieuse. Des statistiques montrent que les matériaux 'qui sont en- < voyés en" Belgique -occupée dépassent en quantité toutes les proportions de : ceux qui y étaient envoyés en temps de ( paix, et il est clair que ces matériaux sont en grande partie employés par l'ennemi» ' Les représentations faites à ce sujet : i par la Grande-Bretagne près des Pays- ; Bas restèrent sans résultat, et dans ces conditions, 4e gouvernement britanni- ] que a considéré qu'il ne pouvait plus accorder des facilités spéciales pour ^ l'envoi de dépêches commerciales hol- ] landaises par les câbles sous le contrôle britannique. Il est à remarquer que l'usage des câbles britanniques est ^ une concession qui ne peut être re- ^ clamée comme un droit, toutes les dépêches qui sont transmises par eux, devant être considérées comme bénéficiant d'une faveur. i AUTOUR de la GUERRE I » f argentine Neuf Espagnols ont été arrêtés à Buenos-Aires. Ils sont accusés d'avoir i participé à Un complot révolutionnaire. ! Un certain nombre d'armes à feu et de bombes pour détruire les trains, ainsi * que de nombreuses affiches incitant à la violence ont été trouvés. autriche-hongrie — Le Dr von Seidler, chef du cabinet ( autrichien, a informé le leader polonais M. Daszynski de ce que le gouvernement autrichien était prêt à faire droit aux demandes polonaises relatives à la Gali- i ; cie, y compris le rétablissement du pou- | voir civil. Ces concessions permettront au , cabinet von Seidler d'avoir une majorité ] , au Parlement et de faire voter le budget. - belgique j — La dernière réquisition en Belgi- -; que,, dit le "Tirnes," s'applique à tous les articles de cuivre, laiton et bronze, j ! tant au dehors qu'à l'intérieur des mai-1 sons efi autres bâtiments. Elle comprend : 28 genres d'articles et objets, jusqu'aux : numéros de vestiaires ! bulgarie ; — Le Kaiser est arrivé à Sofia, où une ' . grande réception a été organisée en son . honneur. espagne -— L'Espagne n'a guère occupé jus- ] ' qu'ici que le dixième de la zone qui lui 3 a été attribuée au Maroc, les neuf-di- ' xièmes sont livrés aux intrigues aile- , mandes, qui y développent des senti- ] : ments anti-britanniques et anti-français ; parmi la population musulmane, ce qui > occasionne à la France des ennuis et de» 1 ï dépenses considérables pour protéger la 1 j frontière septentrionale du Maroc fran- J çais. L'Espagne aurait l'intention de ■ commencer au printemps prochain une ! campagne pour la pacification de toute ! la zone espagnole. etats-unis ! — L'ensemble du programme naval des Etats-Unis comprend la construction i de 787 navires de tous types, depuis le super-dreadnought- jusqu'au chasseur de , sous-marins. Le coût total est estimé à ' 5 milliards 750 millions de francs. — La ville de Philadelphie a adopté f Arras, sur la désignation de M. Ribot. • Cette municipalité se chargera de Ifi re- ' construction de la vieille cité, ancienne ! capitale de l'Artois. — Trois hommes ont été arrêtés à 1 New-York pour conspiration*clans l'af- f faire des explosions qui ont détruit, des j bateaux dans le port de New-York en j 1916. La police affirme que ces hommes sont responsables de dégâts s'élevant à une somme de Fr. 25,000,000. FRANGE ! — A la troisième et dernière séance i du Conseil général de la Conférence des parlementaires inter-alliés qui s'est te-, nue jeudi à Paris, la résolution suivante a été adoptée: "Vu l'état d'incertitude qu'a provoqué dans les milieux de l'-En-tente, l'absence prolongée d'une politi-, que résolue en matière économique,_ la ' Conférence fait un appel urgent et solennel aux gouvernements alliés, afin que les principes adoptés par la conférence inter-gouvernementale de juin 1916 soient mis en action." Grande-Bretagne — Le correspondant du "Daily Mail" à Sydney mande que Jim Larkin, l'agitateur et leader ouvrier irlandais, quitta récemment les Etats-Unis pour l'Australie, sur un navire qui devait faire sa première escale à Auckland, en Nouvelle-Zélande, mais le capitaine, suivant des ordres qu'il avait reçus, débarqua Jim Larkin à Pago-Pago, dans les îles Samoa. Jim Larkin protesta, mais en vain, auprès de l'administration américaine des îles. Il est probable que Larkin, ainsi laissé - en çlétresse au milieu du Pacifique, retournera en Amérique, l'accès de l'Australie lui étant interdit sous peine de déportation immédiate. — La Fédération des Mineurs du Sud du Pays de Galles a,- par une forte ma- 1 jorité, décidé de ne rien faire pour fa-, voriser le recrutement. Il sera procédé à 1 un vote sur la question de décréter une grève générale au cas où le Gouvernement persisterait dans sa politique de "combing out." (Le combing ou pei-gnage consiste à promener le peign^ parmi les hommes qui se dérobent au service militaire.) grege La santé de M. Vénizélos avait donné quelques inquiétudes ;une consultation -de médecins a établi qu'il n'y a aucun dang.er. M. Vénizélos prend quelques jours de repos. italie — M. Giolitti, président du Conseil > provincial de Cuneo a adressé un télégramme dans lequel il se dit heureux i d'informer le président du conseil que ' l'assemblée qu'il préside, d'accord avec tous les Italiens, fait des vœux pour la victoire des armes italiennes" et le triom-. plie de la justice et de la civilisation. : Le jour même de l'envoi de ce télé-, gramme, le journal de M.- Giolitti, ]a ■ "Stampa," dit que la volonté nationale [ rejette avec J.outo son énergie les rêves : futiles et belliqueux de la presse interventionniste, ce qui signifie exactement k contraire de ce qu'il dit dans sa dépêche.pays-ras — Le correspondant du- "Times" à Amsterdam apprend que le procureur de la couronne a conclu -à l'acquittement de M. Schroeder, rédacteur en chef du "Telegraaf." Le jugement sera donné dans quinze jours par le tribunal de Bois le Duc. Une dépêche de La Haye dit que l'ex-, portation des Pays-Bas, de papier de tous genres, exception faite pour le . papier d'inprimerie, a été interdite. A l'exception du "Telegraaf" d'Ams- • . terdam, et de quelques autres journaux, . toute la presse néerlandaise publie trois fois par semaine de grandes annonces pour le septième emprunt de guerre allemand. Le journal sspaliste, "Het Yolk,"' cependant, à la suite des protestations de ses lecteurs, a été obligé ■ de cesser la publication de ces annonces. ; RUSSIE — La "Russkaya Volya" dit que le . général Alexeieff représentera, la Russie comme délégué militaire à la Conférence inter-alliée de Paris. >suede — Une dépêche de Stockholm à Co-j penhague dit que le ministre des affaires étrangères a fait une déclaration au sujet des négociations qui ont eu lieu entre les gouvernements allemand et suédois en ce qui concerne l'importation de : grandes quantités de céréales et de pommes de terre. Un accord est intervenu, aux termes duquel la Suède importera > une très grande quantité de pommes de s terre à l'usage du bétaiL I ggènie année- No 243

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