L'indépendance belge

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12 October 1915
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s.n. 1915, 12 October. L'indépendance belge. Seen on 07 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8c9r20sq4x/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UN! s ONE PENNY! BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES. (HOLLANDE : 5 CENTS.) ADMINISTRATION ET REDACTION: „ BUREAU A PARISr rUDOR HOUSE, TUDOR ST., LONDON, E.C. i ijAC£j Vo V « c TELEPHONE: CITY 3960. TELEPH.: { 238 75 LONDRES, MARDI 12 OCTOBRE 1915. —œ.. - \ ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS. » , ABONNEMENTS: 16 MOIS, 17 SHILLINGS. - CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. 11 AN, 32 SHILLINGS. ) f SOMMAIRE. LA SITUATION : La Grèce attend les événements.—La Bulgarie viole le territoire serbe.—Les Austro-Allemands sont repoussés près d'Orsova.—Huit mille Allemands tues autour de Loos.—Succès fran= çais en Champagne et en Artois.—Situation inchangée en Russie.—Le tsar Ferdinand croit au succès des Puissances centrales. L'homme qui l'a voulue!—Emile Royer. Note d'une Parisienne. —Marie-Louise Néron. En ces temps de douleurs et d'espoir (XXX). —C. R. Lettre de Hollande.—Dr. Terwagne. L'œuvre de résurrection nationale.—G. V. Une matinée avec le Tsar de Bulgarie. — Armand Variez. En Belgique. L'industrie laitière belge. Echos. Etc. LA SITUATION. Mardi, midi. Il résulte des nouveaux détails par-Venus du front franco-britannique que l'échec subi par les Allemands dans leurs contre-attaques à Loos a été plus sérieux •ncore que ne le laissaient supposer les premiers communiqués. Un rapport officiel évalue Ile nombre des Allemands tués ces jours derniers dans oe seul secteur à sept ou huit mille hommes. Au cours d'un de leurs assauts les Allemands attaquèrent avec trois à quatre divisions sans, cependant , arriver jusqu'aux tranchées britanniques. Les pertes angolaises, au cours die ces engagments, ont été très faibles et à aucun moment il ne fut nécessaire d'avoir recours aux réserves. Les communiqués allemands ont eu soin de cacher cet échec et, plus ingénieux que véridiques, ils ont transformé le revers allemand en un échec britannique, parlant d'attaques britanniques en grande force repoussées avec des pertes énormes alors qu'il n'y a eu aux dates correspondantes, comme le fait remarquer le feld-maréchal French, aucune offensive britannique dans ce secteur. Il n'y aurait pas lieu de s'arrêter autrement à ces mensonges si on ne voyait à l'exemple que fournit la Bulgarie, que ces travestissements de la vérité poursuivent un but bien défini, et font partie de la politique de nos ennemis. Car s'il est vrai, comme l'annoncent les dépêches de ce matin, que le Tsar Ferdinand, en prenant congé des ministres des Alliés accrédités à Sofia, leur a avoué "qu'il avait lié son sorf à celui des Puissances centrales, oest parce qu'il était convaincu qu'elles triompheraient des Alliés," il n'a pu baser son opinion que sur les communications mensongères et sciemment falsifiées de Berlin.Or, c'est avec ces mêmes armes :1e mensonge et la corruption, que nos ennemis nous attaquent à l'étranger, chez tous les neutres, et particulièrement dans les pays susceptibles de se ranger un jour de notre côté. Les hésitations de la Grèce, dont ia cour subit manifestement l'influence de Berlin, la reine de Grèce étant la sœur de Guillaume II, ne s'expliquent pas autrement, et en Roumanie il a fallu créer une "ligue de salubrité politique" pour combattre la corruption allemande qui y travaille au grand jour. Les Allemands sont parvenus, dans certains milieux, à accréditer la légende de prétendues atrocités belges et il ne faut pas s'étonner de les voir, aujourd'hui, essayer d'accréditer les bruits de fausses victoires allemandes et de prétendus échecs alliés. Il ne suffit pas malheureusement, et les Belges en savent quelque chose, d avoir raison ; il faut encore convaincre les incrédules et les sceptiques, et il semble qu'au point de vue de la propagande et de la défense de nos intérêts chez les neutres, comme à tant d'autres points de vue, .nous soyons en retard sur nos ennemis. Qu'attendons-nous pour mobiliser, - comme l'a fait l'Allemagne avec tant de e succès, nos écrivains, hommes de let-s très, journalistes, etc., qui ne de-x mandent qu'à servir leur pays dans s le domaine si précieux de la pro- - pagande à l'étranger ? Il n'est s sans doute pas trop tard pour combattre - et battre siir ce terrain, nos ennemis coalisés qui se sont faits du mensonge un s si précieux auxiliaire. k Au sud de Lens les Français ont en-r core progressé sur plusieurs points, et en Champagne ils ont élargi leur front s au nord-est ne Tahure, enlevant aux j Allemands un ouvrage de campagne et e leur faisant une centaine de prisonniers. Sur le front russe la situation n'a pas j changé. Russes et Allemands prennent . tour à tour l'offensive autour de Dvin.sk £ et aux dernières nouvelles de Pétrograd . ce sont nos Alliés qui ont pris le dessus 1 et qui, au sud-ouest dte la ville, ont ex-s puisé les Allemands de leurs tranchées et s les ont poursuivis jusqu'à Lantzesher. Les aviateurs sont très actifs dans ce e secteur, ainsi que du côté de Riga. Dans Je sud, sur les rives du Styr, les . Russes livrent des combats d'une grande 1 violence à l'ennemi, qui a dû reculer sur 2 de nombreux points. Sur le front serbe, les Austro-Alle-» mands ont passé le Danube avec des forces évaluées à une quarantaine de mille t hommes, et leurs lignes s'étendent sur r un front de plus de cent soixante kilo-_ mètres, allant de Graditsche (Danube) r jusqu'à Shabatz, sur la Save. Belgrade j a été évacué après que 6,000 obus ; avaient mis en ruines plusieurs quartiers . de la capitale et pour éviter sa destruc-j tion Complète. Les Allemands disent avoir occupé . également quelques hauteurs au sud de Belgrade, mais ils gardent le silence sur ; les échecs sérieux que leurs troupes ont . essuyés du côté d'Orsova. C'est là pour-; tant le point le plus critique pour les ; Austro-Allemands s'ils veulent arriver j par le chemin le plus court en Bulgarie. A en croire une dépêche du "Times," ( le premier acte d'hostilité de la part de » la Bulgarie contre les Serbes a eu - lieu hier à Gariboghaz, dans la direction . de Kniashevatz, à une cinquantaine de - kilomètres au nord-test de Nish et à une - quiiazaine de kilomètres de 'la frontière i serbo-bulgare. Jusqu'à présent nous n'avons aucune ; confirmation officielle de ce grave inci-; dent. : Quant à l'attitude de la Grèce, elle a . été définie hier à la Chambre par M. : Zaïimis. C'est la neutralité armée, et pour . l'avenir son attitude sera adaptée aux événements en cours, qui seront suivis avec unte grande attention ! Cette politique passive a été com-• battue vivement par M. Vénizélos, qui a ! déclaré que la Chambr'e ne pourra sup-■ porter ®e gouvernement, qu'aussi long-; temps que la politique gouvernementale . ne s'écartera pas des principes de La politique poursuivie par lui et qu'ielle a ratifié par son vote. L'HOMME QUI L'A VOULUE! Les sénateurs et députés belges viennent de recevoir, la semaine dernière, le deuxième Livre gris où notre gouvernement a publié certains documents relatifs à la guerre. L'intérêt de cette publication réside surtout dans les communications faites par M. le baron Beyens, alors ministre de Belgique à Berlin, à M. Davignon, notre ministre des Affaires Etrangères, dont il est actuellement le remplaçant ou le successeur. L'acuité d'observation, le bon-sens et la franchise dont" sont empreintes les notes du baron Beyens en font une importante contribution à l'histoire des origines de la guerre. Dans le livre dont 1' "Indépendance" de samedi a donné l'analyse, M. Beyens trace le portrait de l'empereur Guillaume II, et n'hésite pas à lui imputé'r la responsabilité des malheurs dont l'Europe est accablée. Le recueil diplomatique qui vient d'être publié est comme une confirmation solennelle de son témoignage. Dès le 24 juillet M. le baron Beyens apprécie logiquement et sainement la signification de l'ultimatum adressé par le Cabinet die Vienne à celui de Belgrade. "Il est peu vraisemblable, écrit-il, que les hommes d'Etat austro-hongrois se soient décidés à une pareille démarche, le coup le plus dangereux que leur diplomatie ait jamais risqué contre un Etat balkanique, sans avoir consulté leurs collègues de Berlin et sans avoir obtenu l'assentiment de l'Empereur Guillaume. "Dans une intention pleine d'astuce, le Cabinet de Vienne a attendu pour faire éclater l'orage le moment où M. Poin-car<é et M. Viviàm naviguaient entre Saint-Pétersbourg et Stockholm." Mais, me direz-vous, ce qu'écrivait M. Beyens était simple comme bonjour, et n'importe quel homme un peu sagace pouvait se livrer à d'aussi élémentaires déductions. Ce que j'admire précisément, c'est qu'un diplomate ait eu recours à la plus vulgaire logique. M. Beyens ne s'est pas imaginé qu'il devait savoir ce que les autrés ne savaient pas, et il a vu juste. Le 25 juillet, jÎ écrit à M. Davignon que le gouvernement allemand approuve la démarche du gouvernement austro-hongrois à Belgrade et nie trouve pas que la forme en soit excessive. Il ajoute : « "MM. de Jagoiv et Zimmermann ne parleraient phs ainsi s'ils n'avaient reçu a cet effet le{s ordres de l'Empereur, décidé dans un intérêt de confraternité dynastiqUfe à soutenir jusqu'au bout ■, VAutriche et accessible à la crainte bien e légitime qu'inspirent les attentats contre :- les Persotmes Royales." Le 26 juillet il envoie un rapport par s courrier spécial. Il y est dit : t Des conversations répétées que j'ai ' eues hier avec l'Ambassadeur de France, les Ministres des Pays-Bas et de n Grèce, le Chargé d'Affaires d'Angleterre, résulte pour moi la présomption que l'ultimatum à la Serbie est un coup t préparé entre Vienne et Berlin, ou plu-' tôt imaginé ici et exécuté à Vienne. C'est ce qui en constitue le grand dan-t Ser' La vengeance à tirer de l'assassinat de l'Archiduc Héritier et de la propagande panserbiste r.e servirait que de prétexte. Le but poursuivi, outre ' l'anéantissement de la Serbie et des as-, pirations jougo-slavùs, serait de porter tin coup mortel à la Russie et à la s France, avec l'espoir que l'Angleterre resterait à l'écart de la lutte. t * e L'existence d'un plan concerté entre Berlin et Vienne est prouvée aux s yeux de mes collègues et aux miens par e l'obstination qu'on met à la Wilhelms-r trasse à mer qu'on ait eu connaissance avant jeudi dernier de la teneur de la note autrichienne. e L'intervention de. la Russie paraît r inévitable ; ils ont dû envisager froidement cette complication et se préparer à ) soutenir énergiquement leurs alliés. La g perspective d'une guerre européenne ne s les a pas fait hésiter un instant, si le dé-s sir de la déchaîner n'a pas été le mobile - de leur conduite. ^ Jour par jour, M. Beyens met notre gouvernement au courant de l'état des esprits à Berlin. t Après la remise de l'ultimatum à la Belgique, il est reçu le 4 août, à 9 h. s du matin, par M. de Jagow, mi-r nistre des Affaires Etrangères de l'Empire. Il tient à celui-ci un fier et ferme ', langage, en accord avec celui de la ré-D ponse que la Belgique a faite à l'ulti-j matum. Et entre lui et le ministre alle-1 mand, se poursuit ce pathétique dialogue : ; "Eh bien1 qu'avez-vous à me dire?" i Ce furent (que prononça M. de Jagow), les premières paroles en venant avec ; empressement à ma rencontre. — J'ai à vous demander des explications au sujet de l'ultimatum que le i Ministre d'Allemagne a remis dimanche . soir à mon gouvernement. Je suppose r que vo\us avez quelque chose à ajouter, : quelque raison à donner, pour expliquer i un pareil acte. — V ne nécessité absolue nous a con-. traints à vous adosser cette demande. t C est la mort dans 1 âme que l'Empereur . et son gouvernement ont dû s'y résigner. . Pour moi, c'est la détermination la plus : pénible, la plus cruelle que j'aie eu à . prendre de toute ma carrière. Mais le ' passage par la Belgique est pour l'Allemagne une question de vie. ou de mort. Elle doit en finir le plus rapidement possible avec la France, L'écraser, complètement, afin de pouvoir se retourner ensuite contre la Russie, sinon.'elle sera prise elle-même entre l'enclume et le . marteau. Nous avons appris que l'armée française se préparait à passer par la i Belgique et à nous attaquer sur notre flanc. Nous devons la- prévenir. — Mais, repris-je, vous êtes, sur une frontière de 200 kilomètres, en contact , direct, avec la France. Quel besoin avez-. vous, pour vider votre qiuerelle, de faire , un détour par notre pays ? — La frontière française est trop fortifiée et noii'S sommes obligés, je vous le répète, à agir au plus vite avant que la Russie ait. eu le temps de mobiliser son armée. — Contrairement à ce que vous pensez, la France nous a promis formellement de respecter notre neutralité pourvu que vous la respectiez vous-même. Qu'auriez-vous dit, si, au Heu de nous faire spontanément cette promesse, elle nous avait adressé avant, vous la même sommation, si elle avait exigé le passage à travers notre pays et si nous avions cède à ses menaces ? Que * nous étions des lâches, incapables de défendre notre neutralité et indignes de vivre indépendants ? M. de Jagow ne répondit pas à cette question. ■— Avez-vous, coniinuai-je, quelque chose à nous reprocher? N'avons-nous pas toujours rempli correctement et scrupuleusement envers l'Allemagne comme envers les autres Puissances garantes les devoirs que nous imposait la neutralité de la Belgique? N'avons-nous pas été pour vous depuis la fondation de notre royaume des voisins loyaux et sûrs? — L'Allemagne n'a aucun reproche à adresser à la Belgique, dont l'attitude a toujours été très correcte. — Ainsi donc, pour reconnaître notre loyauté, vous voulez faire de notre pays le champ de bataille de votre lutte avec la France, le champ de bataille de l'Europe et nous savons ce qu'une guerre moderne entraîne de dévastations et de ruines ! Y avez-vous pensé? — Si l'armée belge, répondit le secrétaire d'Etat, nous laisse passer librement sans détruire les chemins de fer, sans faire sauter les ponts et les tunnels et se retire su'f Anvers sans essayer de défendre Liège, nous promettons non seulement de respecter l'indépendance de la Belgique, mais encore de vous indemniser des pertes que vo-,us awrez subies. — Monsieur le secrétaire d'Etat, ré-pliquai-je, le g ouvertement belge, con-scient de ses devoirs envers tous les garants de sa neutralité, ne pouvait faire à une pareille proposition que la réponse qu'il a faite sans hésiter. Toute la nation approuvera son roi et son gouverne-nuenlf. Vous devez /'econnaître vous-même qu'une autre réponse était impossible.Conimle je le pressais de parler, M. de Jagow, devant mon insistance, finit par dire : — Je le reconnais. Je comprends vofre réponse, je la comprends comme homme privé, mais comme Secrétaire d'Etat je ' n'ai pas d'opinion à exprimer. Puis il me répéta son chagrin d'en être arrivé là, après tant d'années de relations amicales. Mais une marche rapide à travers la Belgique était pour l'Allemagne une question de vie ou de mort. Nous devrions à notre tour le comprendre.Je répondis aussitôt : " La Belgique aurait perdu l'honneur si elle vous avait écouté et une nation pas plus qu'un particulier ne peut, vivre sans honneur. L'Europe nous jugera. D 'ailleurs, ajou-tai-je, vous ne prendrez pas Liège aussi facilement que vous le croyez et vous allez avoir en face de vous l'Angleterre, fidèle garante de notre neutralité.", A ces mots, M. de Jagow eut un haussement d'épaules qui pouvait être interprété de deux façons. Cela signifiait : "Quelle idée! C'est impossible," ou bien : " Le sort en est, jeté, nous ne pouvons plus reculer. " Le lendemain 5 août, M. le baron Beyens se rend à la Wilhelmstrasse, afin de réclamer ses passeports, conformément aux instructions du Gouvernement belge. Il est reçu cette fois par le sous-secrétaire d'Etat, M. Zimmermann, qui lui répète, à peu de chose près, ce que M. de Jagow lui a dit la veille. Le ministre de Belgique à Berlin, tire de tout cela cette conclusion : "J'ai conservé de cet entretien l'impression que M. Zimmermann m'avait parlé avec sa sincérité habituelle, que le Département des Affaires Etrangères, dès l'ouverture du conflit austro-serbe, avait éllé partisan d'une solution pacifique et qu'il n'avait pas dépendu de lui que ses vues et ses conseils n'eussent, pas prévalu. ]e crois même aujourd'hui, contrairement à cc que je vous ai écrit dans le premier moment, que MM. de Jagow et Zimmermann disaient la vérité quand ils nous assuraient à mes collègues et à moi qu'ils n'avaient pas coiwiu à l'avance le texte même de l'ultimatum adressé par l'A utriche-Hongrie à la Serbie. Un pouvoir supérieur est intervenu pour précipiter la. martche des événements. C'est l'ultimatum de l'Allemagne à la Russie envoyé à Saint-Pétersbourg, au moment m'ême où le Cabinet de Vienne montrait des dispositions plus conciliantes, qui a déchaîné la guerre." Tel est le jugement porté sur les causes immédiates de la catastrophe la plus affreuse qui ait bouleversé l'humanité, par un diplomate dont les événements ont justifié par ailleurs les prévisions. Le "pouvoir supérieur" est cause de tout. Cela n'innocente point ses complices, depuis de Bethmann-Hollweg et de Jagow, jusqu'à ce social-démocrate qui, à la Maison du Peuple de Bruxelles, déclarait que les questions d'honneur pour les peuples, c'était de l'idéologie bourgeoise. Mais il n'en est pas moins vrai que L'animation de Londres. L'animation de Londres nous captive tout, et l'histoire de ses palais, de ses églises, de son fleuve, de ses marchés, et de ses nombreuses curiosités et vues englobés dans ses limites, a été l'objet d'une publication spéciale. L'UndergrounB avec ses artères invisibles, qui transportent de plus en plus chaque année les habitants d3 Londres, est également décrit dans ces ouvrages. Une série de brochures, traitaut des principaux aspects de la Métropole, va sortir da presse. Chaque brochure contiendra da nombreuses vues inédites, ainsi que des descriptions intéressantes et curieuses. Les églises de la Cité Les marchés de Londres Les deux brochures —Les Eglises de la Cité et les Marchés de Londres—sont publiées pour les .obtenir gratuitement, adressez-vous aux chefs de station de l'UndergrounD ou écrivez à : The Advertising Manager, Electric Railway House, Broadway, Westminster, S.W, 94 illllllllllllllllllllllllllllllllllllllillllllllllllllllllllllllllil ces millions de cadavres qui ont jonché et joncheront encore les champs de bataille, ressusciteront dans l'Histoire pour former un effroyable cortège à la. mémoire de Guillaume II, le Maudit. Les peuples ne voulaient pas la guerre* Lui l'a voulue. A ses côtés travaillent contr'e la justice et la liberté son cacochyme compèra d'Autriche-Hongrie, l'empereur François-Joseph, et Ferdinand de Cobourg, tsar de Bulgarie,, que ses ambitions dynastiques poussèrent en 1913 à trahir ses alliés. D'autre part, le Hohenzollerrt de Bucarest et Tino, le beau-frère, qui règne à Athènes, semblent enclins à mettre leur esprit de famille et leurs intérêts dynastiques au-dessus de la volonté da leurs peuples. Ainsi se marque tous les jours davantage le caractère du gigantesque conflit ! c'est la lutte des démocraties de l'Europe occidentale contre la barbarie du pouvoir personnel. Le grand souffle révolutionnaire de 1789 va-t-il expirer au pied des légions du Kaiser, ou parviendra-t-il à les abattre et à passer sur elles, pour achever de porter à travers le monde le si idées égalitaires et fraternelles? Guillaume II, champion de l'assassinat, s'efforce à tuer la pensée de notre époque. Tout le sang et tous les os de ses grenadiers poméraniens n'y suffiront pas. C'est elle qui triomphera. Et la cer-t'tude de. sa victoire nous est un gage de la restauration du royaume constitutionnel de Belgique, que les sujets de l'empereur d'Allemagne, conscients de l'injustice qu'ils commettaient, ont momentanément écrasé. Mais tandis que le représentant de notre pays à Berlin avertissait notre gouvernement du crime qui se préparait, que faisait notre ministre à Paris? Quelles instructions recevait-il? De quelle façon les suivait-il? Le Livre gris ne nous édifie guère à ce sujet. Nous y voyons seulement que notre représentant près la République française avertissait M. Davignon, "le 31 juillet," qu'à Paris on se montrait très inquiet de la situation ! A moi, Courteline ! Mais que de tristesse dans les drôleries de notre temps! EMILE ROYER, ' Député de Tournai-Ath. S6ème année. No. 241 k

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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