L'indépendance belge

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22 October 1918
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s.n. 1918, 22 October. L'indépendance belge. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/nk3610x028/
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89e année No 249 L'INDÉPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI î t PENNY LE NUMERO continent. . 15 centimes i hollande . ..... 5 cents ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU'A PARIS: TUDOR HQUSE. T0DOR ST.. B.C. 4 11. PLACE DE LA BOURSE TÉLÉPHONE! CITY 3SM TELE.: 311-57 et 23S-7S MARDI 22 OCTOBRE 1918 En vents à Londres à 3 h. la lundi <21 octobre ' -r- ~'i (3 MOIS. 9 BHIIIilNOa ABONNEMENTS J 6 MOIS. 17 SHILLINGS* il AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION La guerre Lundi midi La retraite allemande entre la frontière néerlandaise et la Searpe, soit sur un front de plus de cent kilomètres, se poursuit hâtivement, des combats violents étant ' livrés en de nombreux points. En Flandre le groupe d'armées du roi Albert a réalisé une avance de plus de cinquante kilomètres, sur une étendue d'au moins soixante kilomètres, libérant ainsi toute la côte et la Flandre occidentale sur la totalité de sa superficie. . La manoeuvre ennemie, bien que très habilement conduite sur son aile septentrionale, ne s'est pas faite sans déchets ; le matériel tombé entre les mains de nos soldats à Zeebrugge, Heyst, Knocke et à Leugenboom—où le gros canon qui bombardait Dunkerque, Bergues, La Panne et nos cantonnements a été retrouvé intact—est très abondant. Quant aùx prisonniers, s'il n'y en a pas des masses, c'est probablement que les Teutons ont pu passer à temps en territoire hollandais, où ils auront été vraisembla-belment internés. Dans la journée d'hier nos troupes se sont maintenus en contact avec l'adversaire et ont bousculé ses arrière-gardes. La cavalerie, talonnant l'ennemie, a exécuté plusieurs charges contre des nids de mitrailleuses, capturant des prisonniers et des canons. Au nord nos divisions avancent le long de la frontière et ont dépassé Eede, marchant sur Saint-Laurent, sur le canal Léopold. Plus au sud elles ont atteint une ligne à plus de 2CT kilomètres à l'est de Bruges, libéré un grand nombre de villages et traversé la ligne Moerkerke - Maldeghem - Ursel -Aeltre, ce dernier village, qui est en nos mains, étant à mi-chemirr entre Bru- j ges et Gand. Sur leur droite les unités du général Dégoutte ont emporté d'assaut la ville de Thielt et les hauteurs qui l'entourent, en dépit d'une résistance opiniâtre de la part des Allemands, qui .s'efforçaient de barrer la route de la Lys. A la fin de la journée de dimanche la ligne alliée traversait Lootenhulle et Vyncht, pour rejoindre la Lys à Gremmene (3 kilomètres à l'ouest de Deynze), qu'elle longe en passant par Gotthem et Wielsbeke, pour se souder aux positions britanniques à Oyghem. Les bataillons du général Plumer ont complètement expurgé Courtrai de l'ennemi, transportant leur front à 6 kilomètres à l'est de cette ville. Au sud ifs ont atteint la route de Tournai, et,, bien que toutes les communications avaient été détruites par l'adversaire, ils sont parvenus à avancer presque jusqu'à l'Escaut, dans la direction de Renaix. L'armée du général Birdwood a également réalisé des progrès dans la direction de Tournai, d'où elle est à moins de 3 kilomètres, .occupant la ligne de Ne-chin - Templeuwe - Marquam-Mouchin -l.andas - Bois des Ecluses - Haveluy Denain, ville importante qui a été capturée samedi dernier. De ce côté nos alliés marchent résolument sur Valencien-nes. La Ire armée, commandée par le général Home, a, en effet, pris une nouvelle offensive hier, en conjonction avec des éléments de l'armée Byng, entre De-nain et Le Cateau, et ont forcé le passage de la Selle. Après avoir capturé les villages dans la vallée de cette rivière, et avoir refoulé l'ennemi de Solesmes, nos alliés se sont établis à l'est de la Selle sur le plateau qui surplombe la vallée de la Harpie. Au cours de ces opérations les Allemands, qui opposèrent une résistance obstinée à nos avances, ont subi des pertes sensibles et ont abandonné plus de 2,000 prisonniers, ainsi que des canons, auxYnains de nos alliés. Les troupes britanniques et américaines coopérant en conjonction avec la Ire armée française entre Le Cateau et l'Oise, ont continué leur avance avec succès. Les unités du général Rawlin-son ont progressé de huit à treize kilomètres à travers une contrée particulièrement accidentée, défendue par l'ennemi avec ténacité. Elles ont complètement déblayé le plateau à l'est de la Selle, capturé de nombreux villages et fait plus de 1,000 prisonniers, prenant également plusieurs canons. Sur leur droite les 27e et 30e divisions du 2e corps d'armée américaine ont réalisé ces trois derniers jours une fort belle avance entre Montbrehain et Saint-Souplet, surmontant une résistance d&erjuinée et epieort«mt jj.lusieu.rs 1 villages et bois solidement organises, tout en faisant plus de 5,000 prisonniers, pour atteindre le plateau à l'ouest du canal de la Sambre, à près de huit kilomètres de Saint-Souplet. Les troupes du général Debeney ont obtenu ces jours derniers des succès très substantiels sur le front de l'Oise, progressant à grands pas vers Guise, position qui occupe une place prépondérante dans la géographie militaire de la France. Dans la soirée de samedi l'ennemi avait été complètement rejeté sur la rive orientale de la rivière, et nos alliés avaient atteint le canal de l'Oise, d'Oisy à Hauteville, et en face de la forêt d'Andigny, occupaient les filages cj'Etreux et de Venerolles, au nord de Guise, cette position se trouvant ainsi débordée. Sur son aile droite la première armée française a continué la poursuite des troupes allemandes battant en retraite entre l'Oise et La Fère. Ribemont et l'importante position de Villers-le-Sec sont tombés entre ses mains, et plus à l'est elle a dépassé Fay-lez-Noyers et Catillon du Temple, pour enflanquer Guise par le sud. Entre l'Oise et la Serre î'armée du général Gouraud a encore étendu ses gains en dépit du mauvais temps. A-l'est de Verneuil elle a traversé le Chaltrud et s'est établie sur les crêtes à l'ouest de Grandlup, maintenant toutes ses positions, nonobstant de violentes contre-attaques.La 10e armée française a attaqué les positions dites de Hunding jusqu'aux marais de Sissonne, au nord-est de Laon. Sur une étendue de cinq kilomètres cps lignes, réputées imprenables, pou: vues ^'inextricables réseaux de fils de fer barbelé et de nombreux fortins, ont été brisées par nos alliés, qui, maîtrisant une résistance désespérée, ont réalisé une avance de 1,200 mètres d'arts ces parages. Entre Sissonne et Château Porcien la lutte n'a pas été moins vive. Des attaques partielles ont permis aux troupes du général Gouraud de faire de très sérieux progrès vers la route de Sissonne à Le Selye, qui a été atteinte, et d'enlever plusieurs ouvrages fortifiés. Plus à l'est nos alliés ont occupé Bethancourt et la région entre ce village et Nizy-le^Comte. A l'ouest de Château Porcien ils ont également atteint les positions Hunding, qui ont été attaquées après une brève préparation d'artillerie. A la suite de cet assaut les unités françaises ont occupé la crête au nord de Saint-Germainmont et ont enlevé 700 prisonniers à l'adversaire. Dans la région de Vouziers la bataille a encore fait rage sur les hauteurs à l'est de l'Aisne et nos alliés ont enlevé la ferme, Macquart. A l'est de Vouziers ils ont atteint les approches de Perron et progressé dans la région de Lande l'es et de Falaise, capturant 20 canons. A l'est de Vandy le village de Chestre a été occupé et dépassés sur une distance consi-dérable, l'ennemi perdant ici plus de 400 prisonniers et 10 canons. Au nord de Verdun la Ire armée américaine a encore été très sévèrement engagée dans des combats sanglants. A l'ouest de la Meuse elle a continué sa pression à l'est de Batheville, et elle a fait une centaine de prisonniers au cours* d'une action locale dans le bois des Rap-pes. Sur tout ce front les Allemands ont amené des renforts très importants, parmi lesquels des divisions d'élite, dans le but de contester pas à pas le terrain qui couvre sa iigne de retraite, sur laquelle se prépare une nom elle manœuvre de recul. Fin Italie nos alliés ont exécutés de nombreux raids fructueux et ont repoussé deux attaques ennemies à Monte Corme, dans le Vallarsa. En Albanie les troupes du général Fer-rero poursuivent leur avance sur les talons des Austro-Hongrois, en dépit du mauvais état des routes, et ont déjà couvert une distance de plus de 96 kilomètres depuis le début de leur offensive. En Serbie les divisions alliées ont encore progressé vers le nord. Sur leur aile droite les troupes franco-serbes ont occupé Kniajevatz et marchent sur Zaichchar. Dans le centre les Serbes ont forcé la passe de Bevan au nord d'Alexi-natz, capturant deux canons de montagne, et ont occupé Sokobanja, tandis que leurs éléments avancés atteignaient Trestenik. Au porc! de Noyibazar t'eçiiemi, pour suivi par les unités franco-grecs, fuit sur Ivralievo. La politique La réponse du gouvernement allemand au Président Wilson n'est pas encore publiée ; elle ne sera remise vraisemblablement qu'aujourd'hui. Le retard apporté à cette remisé démontre quelles discussions elle a dû soulever dans l'entourage du Kaiser. Par contre, le Président a répondu à la demande de l'Auînrhe-Hongrie. Il expose que depuis la réception de cette demande les événements ont marché ; il rappelle que le gouvernement des Etats-Unis a reconnu le conseil national tchécoslovaque ; bref, le Président déclare qj'il n'y a pas lieu d'agréer la demande d'armistice.En 1864 la Prusse, ayant déclaré la guerre au Danemark, s'empara des duchés d'Holstein et de Sleswig, mais il fut stipule dans le traité de paix que par un plébiscite les populations de ces duchés pourraient décider si- elles appartiendraient ou au Danemark ou à la Prusse. Naturellement la Prusse se garda bien de donner satisfaction à ces populations et jamais le plébiscite ne fut organisé. Aujourd'hui le Danemark revient sur cette question et juge que le moment est venu de régler cette affaire en même temps que beaucoup d'autres, et le gouvernement danois a^nvoyé une N(jte dans ce sens au gouvernement allemand. Ce serait encore le démembrement de ce côté. Jwmir mm: vx&Mmumiikwmj.i iswn 308 LE FRONT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE (Du témoin oculaire.) Partout dans ks communes et les villes libérées Ses drapeaux"belges sont arborés par les habitants qui portent des rosettes tricolores. Les façades des maisons sont garnies des portraits du Roi et de la Reine, ainsi ' que les vitrines des maga- , sins, .dont les propriétaires s'efforcent de constituer un étalage patriotique par des pièces de calicot dont les couleurs forment les couleurs belges, ou par des boîtes de bonbons affectant la forme de l'ancien-bonnet de nos carabiniers. On se demande où tout cela fut caché pendant quatre ans et conservé malgré las perquisitions de3 boches. Partout l'enthousiasme des habitants est grand. Ils racontent avec force détails les exactions et les vices allemands, et dénoncent quelques individus qui firent du commerce avec l'ennemi ou qui avantagèrent hypocritement l'accaparement des vivres pour l'expédition en Allemagne, et demandent que des mesures soient prises contre ces traîtres. Un soldat allemand, trouvé caché chez une femme de mauvaise vie à Ostsnde sous les vêtements de civil et se prétendant déserteur, fut fusillé suivant les prescriptions de la convention de La Haye. Ostende a peu souffert du bombardement. De nombreux hôtels et villas de la digue portent des traces d'obus. Les troupes d'occupation, composées de marins, commencèrent l'évacuation le 13 octobre, faisant sauter les canalisations de la distribution d'eau, les fours à coko de Zandvoorde, l'usine électrique d'Empain après l'enlèvement des machines utilisables. Lee hommes de 17 à 45 ans reçurent l'ordre de p-artir avec les Allemands par la voie du canal et embarqués sur des allèges. La majorité de ceux-là parvinrent à rester cachés malgré la feuille des maisons ; les autres sont revenus presque tous, s'étant échappé0 en oours de-route. Tout le bétail et les chevaux ont été enlevés par les Allemands. Tliifcrrout fut pour ainsi dire épargné parles aviateurs alliés. Les Belges, pen- ' dant cette offensive, démolirent seulement la gare et Je railway. Les Allemands, en battant en retraite, ont bombardé la ville durant la journée de mercredi, et cette localité en a beaucoup souffert. Avant l'évacuation, le? Boches firent sauter la grande église par esprit de destruction'certes, mais aussi pour piller, car pendant la nuit ils réveillèrent les habitants sous prétexte de les prévenir et les expulsèrent ensuite des-maisons environnantes, qu'ils pillèrent complètement avant l'explosion,« dont l'instant exact était connu par leurs offioiers. Sur les murs de nombreuses affiches ellema.ndes montrent le régime de l'oppression, ordonnant sous de fortes peines de livrer toutes les céréales, le bétail, les porcs, le tabac et les navets. A -Ml i i i â i i si h a i a a i s i g a @ i i ï i : a s a a a a a ja a ai a a HaiiBRiBisn IHIIBHBIIHB ■ ElfiHIRRIRBBn i ■ ' ■' i , 1 1 ' ' "m ■ ■ ■ - - ■ ■ ... , ssca AYEZ EN MAINS VOS. TICKETS Les voyageurs eVitent du retard pour eux-memes et pour d'autres voyageurs en ayant en mains leurs tickets, et ainsi n'occasionnent pas d'encombrement près des ascenseurs ni près des barrières. C'est une mesure de bonne intelligence prise dans i'interet du public. Biectric Railway House, Broadway, Westminster, S.W. 1 a b h « ■ i a a » a ai bPë~'b a ~a a i a m a a a coté d'une affiohed'un cinéma allemand, une autre affiche prémonitoire annonce que quatre Belge?, nominalement désignés ont été abattus à coups de fusil par les gendarmes allemands parce qu'ils n'obéirent pas immédiatement à l'ordre s'arrêter. m le front macédonien Toute la Grèce libérée Le oommuniqué grec suivant-a été publié: ''La réooeupation de la Macédoine orientale, jusqu'à la limite de notre ancienne frontière, a été complétée aujourd'hui. Ainsi les provinces helléniques qui avaient tant souffert pendant leur sujétion temporaire au joug bulgare détesté ont été libérées." LES EVENEMENTS m RUSSIE Sur le front mourman Les forces alliées opérant de Kem à la Mer Blanche, à 480 kilomètres au sud du port de Mourmansk, ortt maintenant expulsé les patrouilles ehnemies de la Ca-rélie centrale et méridionale et les ont refoulées au delà de la frontière finlandaise. Dans oes opérations une grande quantité de bombes, de munitions et de matériel ont été capturés. Sur le front d'Arkhaugel, les forces alliées ont occupé Kadish, sur l'Youtsa, à 80 kilomètres au sud de son confluent avec la Dvina, et ont avancé d'environ dix kilomètres vers le sud, le long du chemin de fer. La campagne tchéco-slova-que La situation des troupes tchécoslovaques dans l'Oural a été sensiblement améliorée par l'arrivée de détachements tchèques ç-nvoyës de Sibérie orienta-le. Nos alliés ont fait quelques progrès dans la région d'Ekaterinbourg. En d'autres pointe, cependant, les Tchéco-Slovaques ont été forcés de se retirer et il est peu probable qu'ils puissent se maintenir sur leurs positions actuelle®. Leur ligne passe près de Kungur, sur la voie ferrée de Perm à Ekaterinbourg et de là se dirige vers l'est sur Krasni-Ufinsk', passe au nord et à l'ouest de l'Ufa pour rejoindre ia jonction de* voies ferrées de Tashkend et de Tcheliabinsk, un peu à l'est de Sa-mara. Il a été jugé indispensable de laisser d'importantes garnisons tchèques en Sibérie occidentale, ce qui réduit forcément lès contingents disponibles pour tenir la campagne en Russie d'Europe. AYÏS AUX BELGES e- " Il est plus que certain que la poste est rétablie au fur et a mesure de l'avance de nos troupes. Nos concitoyens peuvent donc se risquer à envoyer des correspondances dans le pays délivré, mais il est de toute nécessité d'indiquer sur les adresses : "Poste militaire belge." A LA CHAMBRE NONCROESE "Nous avons perdu la guerre!" Le comte Tisza, pariant à la Chambre basse de la Diète hongroise, a dit: Nous devons franchement admettre que nous avons perdu la guerre; non pas que nous ne soyons plus capables de faire payer cher à l'ennemi sa victoire finale, mais nous avons perdu la guerre en ce sens que nous ne pouvons plus espérer la gagner; c'est pourquoi nous tâchons d'arriver à une paix dont nous pourrions accepter les conditions, et je ne puis donc qu'approuver notre offre, faite d'accord avec notre alliée l'Allemagne, sur la base des 14 points du Président Wilson. Le comte Karolyi déclara que l'opinion publique était unanime pour demander une Hongrie indépendante ~et libre. Il attaqua la politique étrangère de la monarchie, qui amena la guerre mondiale par son ultimatum à la Serbie. Le-comte-Karolyi déclara avoir appi-i~ du Dr Muehlon, ancien directeur _ de -Krupp, que la diplomatie autrichienne avait délibéré sur le texte de l'ultimatum en présence de l'empereur d'Allemagne, qui déclara qu'il montrerait au monde entier qu'il n'était pas une marionnette et qu'il frapperait l'univers de terreur. Herr von Jagow, qui était alors ministre des affaires étrangères, ne prit pas part à cette discussion, afin de pouvoir l'affirmer plus tard; et prouver ainsi que l'Allemagne n'avait pas pris part a la composition de l'ultimatum. Le comte Karolyi ajouta que la situation aurait encore pu être sauvée en 1914 si la proposition britannique d'un règlement amiable avait été écoutée. ww/a1, r.wiw wmi ;• » ■z.t » r.g n-r^ vTXKrarPOTPTW. g' •rrpfw.vTVS AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE —r Un télégramme de Strasbourg à la "Gazette de Cologne" annonce15que le ■bourgmestre de Francfort, le docteur Sduvander, a été définitivement nommé stattha-lter d'Alsace-Lorraine. AUTRICHE-HONGRIE — Le comte Burian, ministre anstro-bengrois des affaires' étrangères, a remis sa démission à l'empereur. DERNIERE HEURE Le communiqué britannique Lundi, 10 h. 55 du matin. Le nombre de prisonniers capturés dans nos opérations au nord de Le Cateau dépasse actuellement 3,000. Les positions ennemies le long de la Selle étaient d'une grande puissance naturelle et furent défendues avec résolution, l'ennemi offrant une grande résistance dans des villages et le long de la ligne de chemin de fer. Les tanks* malgré l'état du terrain, rendirent à certains endroits de grands services. L>ans la soirée, certains points où l'ennemi résistait encore furent nettoyés par des opérations locales. Une autre attaque ennemie venant de la direction. de B,omeries fut repoussée avec de fortes pertes pour l'ennemi. Au .nord de .Denain nos détachements avancés ont continué à pousser de l'avant, en contact avec l'ennemi ; ils approchent le village de Saint-Amand, à 8 kilom. au nord-ouest de Valenciennes, et la ligne de l'Escaut au nord de Tournai.

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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