L'indépendance belge

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s.n. 1917, 30 June. L'indépendance belge. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/br8mc8sg2r/
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88ime ano&. No 103 L' INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: ij ACE^FA^BOURSE SAMEDI 30 JUIN 1917. ( 3 MOIS, 8 SHILLINGS. "| 5, DANE STR., ÏÏIGH HOLBORN, W.C.l. ^ALii UJi LA llUUK&a. w . , . .. ABONNEMENTS : J 8 MOIS, 17 SHILLINGS. }-CONSERVATION PAR LE PROGRÈS TELEPHONE : HOLBORN 1773-4 TELEPH.i f la-'f 5. Ve"te à LondreS » 3 h. le vendredi 29 juin. \ i AN. 32 SHILLINGS. J 1 ' *«■ , , LA SITUATION > y Vendredi, midi. i Le dernier communiqué du général Sir D. Haig signale de nouveaux progrès dans la région de Lens. Nos Alliés, avançant au sud de la Souciiez, ont progressé sur un f^ont de près de trois kilomètres et demi. Ils ont atteint les ruines des premières maisons d'Avion, ce qui représente une avance en profondeur d'environ un demi kilomètre. Les troupes canadiennes qui opèrent dans oe secteur,ont rencontré une- résis-' tance plus sérieuse et eurent plusieurs 1 engagements assez vifs avec les détachements ennemis, dont une partie furent faits prisonniers.' Les Allemands continuent leur œuvre dé destruction et de dévastation, et tout indique que la zone que l'ennemi se prépare à évacuer sera transformée en un désert analogue à celui des régions de Chauny et de Roye, qu'il nous a été donné de parcourir. Hier, les Allemands ont fait sauter le pont de Leauvette (Eleu) sur la route d'Arras à Lens, ce qui indique qu'ils se préparent à se retirer au delà de la région inondée. L'inondation a été provoquée par la destruction des berges du canal, dont les eaux ont envahi toute la partie sud des faubourgs de la ville. Pour retarder la poursuite des troupes britanniques et' aussi pour faire le plus de dégâts possible, l'ennemi a abattu les arbres, fait sauter les carrefours des routes et détruit ce qui restait encore des puits de mines. Quant à la ville de Lens, des photogra-jih.ies prises par les aviateurs établissent, que la ville, qu'habitait jadis une population de 40,000 habitants, n'est plus aujourd'hui qu'un amas de ruines. C'est ' un nouveau nom à ajouter à la liste déjà si longue des villes martyres et des villes-. 1 cimetières françaises. Reims et Dunkerque continuent également de faire l'objet de la rage du Boche, qui se venge de ses déboires militaires et politiques sur des innocents. Reims a reçu hier sa ration quoti-diemie de 1,200 obus, dont huit ont at- ^ teint la cathédrale; et Dunkerque a été : bombardée une fois de plus à longue ^ distance! Berlin l'annonce avec une vi-sible satisfaction et ajoute qu'à titre de représailles l'ennemi a bombardé Os- j tende. Nous apprenons, de la même j source, que les Allemands ont bombardé les tranchées britanniques dans les dunes . (secteur de Nieuport) et qu'au sud-est ( de Nieuport (secteur de Rainscapelle ( sans doute), un poste avancé belge a été j détruit. Les symptômes indiquant que 1'-ennemi ] se prépare a la reprise de la bataille ( dans les Flandres se multiplient. Le feld-maréchal von Hinçlenburg, , accompagné de l'amiral Schroeder, vient j de visiter les fortifications établies entre , Bruges et la ligne de l'Yser, et l'évacua- , tion de la population civile d'Ostende a j commencé. Six cents habitants de la ville ( sont arrivés à Saint-Trond, et à Tongres | on attend l'arrivée d'environ 20,000 ha- j bitants des régions de Roulers, Cour- j trai et Menin. i La Belgique, on le voit, n'est pas au bout de son martyre, et il est écrit qu'elle g videra jusqu'à la lie le calice des souf- j frances humaines. £ Le fait que le général Hindenburg 1 a inspecté le front des Flandres en com- e pagnie de l'amiral Schroeder, semblerait c indiquer que les Allemands s attendent g ÔPÊRÂTÎmS NAVALES * « „ r Les moyens de lutte contre les 1 sous-marins A tout instant dans la presse on an- ^ nonce l'invention de l'infallible panacée ^ qui purgera le monde des sous-marins , forbans. Ici, dans les milieux de la marine, on l'attend, on l'espère, on reste sceptique. Songez que, depuis de longs mois, des milliers de cerveaux, parmi les plus puissants, sur mer comme sur terre, travaillent au difficile problème ! — Voyez-vous, me disait un offioier <: supérieur, c'est •'comme pour la fièvre typhoïde* jl n'y a, pas un seul remède, 1 9 c i une action combinée de la flotte et des armées de terre. Si, comme on nous le fait espérer, la nouvelle offensive russe pouvait coïncider avec les opérations dont les Flandres ront être le théâtre, nos adversaires se trouveront, avant longtemps, dans une impasse au bout de laquelle il n'y a que défaite ou retraite. Le généïal Broussiloff a constitué des "bataillons de la mort," dont il fait partie lui-même, et qui se sont engagés à jombattre jusqu'à la mort, et les derniers communiqués ennemis signalent une grande activité d'artillerie sur le front galicien, au nord du Dniester, ainsi que la multiplication des raids russes dans coûte cette région. Simultanément avec ces informations nous arrive, de source* allemande il est iTrai, la nouvelle que le haut commandement allemand aurait arrêté l'envoi de troupes du front oriental au front occidental. Venant de cette ^source, l'information ne nous inspire aucune confiance, bien qu'il n'y ait rien d'impossible à ce :jue l'envoi de troupes qui dure depuis plusieurs semaines, ait cessé, car let rangs de nos adversaires sur le front russe ont certainement atteint «ne "ténuité" dangereuse. Le correspondant de la "Gazette de Cologne" dit que dans les milieux militaires à Berlin on est d'avis qu'une offensive générale russe n'est- qu'une ques-:ion de quelques sgmaines ! Mais quelle importance convient-il d'attacher à de; informations de ce genre, par ces temps le censure, où toute nouvelle est passée sous le crible de censeurs politiques et militaires cpii ne laissent passer que ce ju'ils estiment être sans danger? Il y a d'ailleurs lieu de faire remarquer que, d'après d'autres informations provenant également de source ennemie. 'Allemagne estimerait que le moment est renu pour profiter de la désorganisation lans laquelle se trouve l'armée russe jour lui porter un coup décisif. Certains journaux allemands propo-;ent, étant donné l'échec d'une paix sé-Darée avec la Russie, d'essayer d'arrivei i la conclusion d'une paix séparée avec es provinces russes qui ont déclaré leur lutonomie ou leur indépendance, et ce nrojet explique peut-être dans quel but es Allemands ont renvoyé dans leurs oyors 3,000 volontaires finlandais. Sur le front français le duel d'artille-•ie se poursuit du côté de Hurtebise et. l'une façon plus ou moins intermittente lans tous les autres secteurs au nord de 'Aisne. • Les nouvelles de Grèce indiquent que a constitution du cabinet Vénizélos jd îté bien accueillie dans tout le pays. M. Vénizélos entend instaurer un régime le ferme politique. Tous les fonctionnaires coupables de menées pro-germani-lues seront poursuivis, les auteurs des ivénennents de décembre seront punis et )lusieurs fonctionnaires des affaires ïtrangères ont été relev-és de leurs foncions. La magistrature sera également mrgée de tous les éléments qui ont su-KJrdonné l'honneur de la Grèce aux ntérêts des pro-Germains. Pendant que M. Vénizélos régénère iîisi la Grèce officielle, les troupes alliées >oursuivent l'occupation des provinces grecques. Dans le golf© de Volo (zone de ïâbymros) elles ont saisi 1,500 fusils ;t 12,000 cartouches qui y avaient été :achés par les anti-vénizélistes et anti-■lliés.I—■ 1W 4—i nais des remèdes et jusqu'ici aucun 'est miraculeux. Moyens de protection \ 1 faudrait évidemment aux bateaux des uirasses à l'épreuve des torpilles,il f aurait multiplier et perfectionner les cloi-ons étanches. M,ais quoi? Remettra-t-n en chantier toutes les unités qui exis-ent? On parle aussi de systèmes de essies, de chambres à *ir que l'on rem-lirait au moment critique pour em-lécher les navires atteints de couler à iic; on parle de gaz, de fumées, les ren-ant invisibles, d'atmosphères électri-ues pour les isoler... Oui, oui... Tout el'a n'est guère pratique... "Il suffirait, je crois, pour diminuer es pertes, d'appliquer strictement et de coordonner toute une série de mesures déjà existantes : filets d'arrêt, filets de dragage, avions, hydravions, microphones sous-marins... Il faudrait copieusement saupoudrer de mines les eaux territoriales neutres pour barrer le passage aux pirates qui, eux, ne respectent pas les neutres ; surveiller de près certaines côtes que vous savez, où l'espionnage en faveur de l'ennemi et son ravitaillement se pratiquent en grand, avec les complicités les plus avérées,, les plus puissantes. Il faudrait, toutes les fois que c'est possible, faire voyager les transports et les convois de nuit, les arrêter dans les ports pendant la journée. "Il y a encore l'armement clés navires de commerce. Notez qu'à oe point de vue nous sommes plus avancés que nos amis les Anglais. On peut dire que la presque totalité de notre flotte marchande a ses canons. Ils sont d'un modèle plus ou moins nouveau, plus ou moins effectif, mais ils existent. Le sous-marin doit en tenir compte; il ne peut plus attaquer qu'en position submergée, ce qui-est plus difficile pour atteindre le but; et au lieu de tirer à obus, il doit user de torpilles. Or il "fie peut en. transporter qu'un nombre limité, et cela coûte cher : au moins 12,000 francs par torpille! "Mais enfin et surtout, .il faut multiplier les patrouilleurs, les * chalutiers, les drifters, les destroyers, toute _ la flotte légère; que la mer en soit littéralement couverte. Chaque fois que le bandit remonte à la surface pour respirer, il faut qu'on l'accueille à coups de canon; il faut empêcher son ravitaille-: ment. Il faut, s'il n'est pas coulé, qu'il crève de faim comme un rat muré dans son trou, ou d'asphyxie comme une grenouille au fond de sa mare ! C'est là, je le répète, que, sans recourir au miracle, se trouve la solution. "Déjà les Américains nous envoient des bateaux nombreux, hardis, pleins d'enthousiasme neuf; chaque jour des unités nouvelles prennent la mer. "Attendons, nous aussi, et avec confiance. Nos marins, vous le voyez, ne se paient pas de mots." La perte du " Mongoîs'a" La compagnie péninsulaire et orien taie annonce que l'accident survenu ai "Mongolia"—qui heurta une mine ai large de Bombay—a entraîné la mort d< 1 trois passagers, de huit matelots et de 14 indigènes appartenant à l'équipage Ces personnes ont été victimes de l'ex plosion. Les 450 autres passagers ei hommes d'équipage sont sains et saufs Les passagers pour au-delà de Bombay , ont pris place à bord d'un autre paque-: bot de la compagnie. OPERATIONS AERIENNES Les derniers bombardements de Bruges Le "Telegraaf" apprend que les dégâts faits à Bruges par les récents bombardements aérie(ns sont considérables, mais qu'ils sont presque entièrement confinés aux bâtiments du port. L'hôtel de la Marine, qui se trouve dans ces parages, est en ruines. Tes kamarades neutres D'Edmond Larskine, dans le " Matin " d< Paris Les partisans d'une réunion de l'Internationale voulaient faire arbitrer le conflit mondial par' des juges intègres et non suspects de partialité: les social-d'émocrates des pays neutres. Toute cette ingénieuse combinaison s'écroule après le coup de tonnerre de l'affaire Grimm. Le cas Grimm n'est point isolé: Grimm est pris en flagrant délit aujourd'hui comme Greulioh l'a été hier, comme d'autres comparses de la même intrigue le seront demain. Les députés socialistes au Conseil national suisse doivent être félicités d'a-1 voir désavoué les honteuses manœuvres de leur collègue: il faudra savoir si le socialisme suisse rejette aussi loin de lui les doctrines dont Grimm s'était fait le propagateur. Car ce n'"était pas un mince personnage que M. Robert Grimm: député au Conseil national, directeur de la "Berner Tagwacht," il était aussi, en sa qualité de président d© la commission socialiste internatio m nale de Berne, le grand pontife du zinn-merwaldisme.Le scandale Grimm a été précédé de toute une série d'affaires du même ordre dont le groupement est bien significatif. En dehors de la déoision du congrès de Lugano (27 septembre 1914), rappelons: (1) L'ambassade du même Robert Grinnnn allant porter à Milan, à la veille de l'intervention italienne, aux socialistes "officiels" germanophiles les enexmrage-ments et les félicitations non pas de la Sozialdëmokratie suisse (ce qui eût déjà été une démarche peu impartiale), maisi de la Sozialdemokratie de l'empire allemand.(2) L'intervention de Hernnann Greulioh, de Zurich, se présentant, le 16 mai 1915, devant le congrès des socialiste? "officiels" italiens réuni à Bologne, et mettant à la disposition de ce parti, dont il déclarait connaître les difficultés financières, la somme de Fr. 200,000 pour intensifier la propagande antinationale. Ce don royal—et même impé-, rial—était apporté par un certain Natha'n, intermédiaire putatif d'une certaine dame de Chicago, qui, conformément aux plus nobles préceptes de l'Evangile, n'a jamais voulu |aire connaître sa charitable et mystérieuse personne.(3) La démarche du même citoyen Greulioh en faveur de deux révolutionnaires russes, Zouraboîf et Perazitch qui, sur la simple recommandation du : social-démocr/ite germano-suisse, reçurent de l'Oberste Militârbehôrde de Berlin des passeports leur permettant, non seulement le passage de Suisse en Danemark par l'Allemagne, mais le séjour à Berlin. Cela se passait avant la révolution de Pétrograd ; (4) Depuis cette révolution, le passage ; par l'Allemagne de plusieurs équipes de réfugiés russes "défaitistes" a été, en dépit de la protestation formelle des comités d'émigrants, négocié et organisé par Grimm et par Fritz Platten, secrétaire "du Parti suisse, rédacteur des "Feuilles volantes Internationales" et metteur en scène de la conférence internationaliste de Zimmerwald. M. Milioukoff avait, il y a trois mois, interdit à Grimm l'entrée du territoire russe: le leader de la démocratie nationale n'avait- pas dénoncé, au péril de sa | liberté et de sa vie, la trahison des St-ur-• mer pour laisser le champ libre à la tra-! hison des Grimm. Quand M. Milioukoff eut quitté le pouvoir, les socialistes du Soviet obtinrent de son successeur que Grimm fût accueilli en Russie; ils ont racheté leur imprudence en dénonçant a leur pays et au monde els machinations de celui qui avait abusé de leur confiance. Depuis l'expulsion ignominieuse de Grimm, le zimmerwaldisme' est flétri dans son chef et son inspirateur. ' - M. Hoffmann et la Belgique Le Journal de Jura," après avoir exprimé son indignation à l'égard de la conduite de M. Hoffmann, raconte les faits suivants: Quand le ministre de Belgique à Berne, 1 honorable M. do. Oj'ootc, vint apporter au gouvernement helvétique la protestation du gouvernement belge contre l'irruption des troupes allemandes en Belgique, M. Hoffmann, qui le reçut en sa qualité de ministre des affaires étrangères de la Confédération, enregistra la protestation sans trouver un seul mot de ' compassion ou de sympathie à exprimer envers ce malheureu-x petit peuple qu'on assassinait. Le baron de Groote- sortit du cabinet de M. Hoffmann les larmes aux yeux. Nous avons connu le fait aussitôt, et aussitôt aussi le conseiller fédéral Hoffmann fut jugé par nous. "Par la suite, nous avons su que M. le conseiller fédéral Hoffmann avait favorisé un échange de correspondance entre M. de Bulow, alors à Lucerne, et certains milieux de Rome, où l'on intriguait contre l'entrée en guerre de l'Italie. Cet échange de correspondance se faisait'par la valise diplomatique suisse, c'est-à-dire sous le couvert de la légation suisse à Rome. M. Hoffmann, rendu at-: tentif à ce travail, répondit dédaigneusement qu'il n'offrait rien de répréhen-; sible. Si nous n'avons pas, à l'époque, révélé publiquement la chose, ce" n'est . point par peur d'être taxé d'antipatrio-; tisme, c'est simplement parce que personne ne nous aurait cru»'4 J MJT0UR de la GUERRE ALLEMAGNE — La réserve d'or de la Banque im->ériale allemande vient de diminuer ['environ 95 millions de francs, ce qui trouve l'exportation été fortes qualifiés d'or pour soutenir le cours du mark, ja presse hollandaise annonce que la A iegman's bank a reçu 25 millions d'or, [ui ont été transférés à la Banque des 'ays-Bas et il est probable que d'au-res banques ont reçu également certaines [•uantités d'or. L'effet s'en est d'ail-eurs fait sentir immédiatement en Rolande, où le cours du mark a remonté lier d'un florin par 100 Mk, rattrapant linsi le cours de 34.15. 3RESIL — Le gouvernement a annulé les dé-rets proclamant la neutralité du Brésil lans la guerre entre les Alliés et l'Allemagne.— M. Pauli, ex-ministre d'Allemagne iu Brésil, et M. von Sanden, ex-ninistre en Bolivie, accompagnés de 36 .ttachés et fonctionnaires allemands, ont arrivés à New.vYork, en route pour Amsterdam. FRANCE — Pour la seconde fois depuis le dé-mt de la guerre, l'académie française a uvert ses portes pour recevoir un nou-el immortel. M. Alfred Capus, l'auteur drama-ique, rédacteur en chef du "Figaro," uccède ati fauteuil de M. Henri Poin-aré, le mathématicien. M. Capus a prononcé l'éloge de son prédécesseur et 'est Maurice Donnay qui a répondu, 'armi les spectateurs, le général Per-hing et Je maréchal Joffre. Le prési-lent Poincaré occupait son fauteuil l'académicien. Les journaux annoncent la forma-ion d une nouvelle ligue politique sous e nom de Ligue républicaine, que cer-ains milieux envisagent comme l'indication d'une scission dans le parti radial-socialiste. Aucun programme n'a en-ore été rédigé, mais le "Petit Journal" lit que la ligue a été créée en vue de >ermettre à la démocratie d'exercer sur a vie sociale et politique du pays répu-ilicain un contrôle et une action patrio-ique. L' "Homme Enchaîné" dit qu'à 'intervention de M. Caillaux, le retour le l'Alsace-Lorraine à la France a été nscrit au programme de la ligue. Le 'Figaro" dit que M. Ôaillaux fera con-îaître le programme de la ligue à une irochaine réunion. ïR AN DE-BRETAGNE — Les nominations suivantes ont été aites par le Premier ministre avec l'ap-irobation du Roi : Président du Local îovernment Board (intérieur), M. Hayes pisher, M.P. (conservateur); secrétaire larlementaire du Local Government iîoard, M. Stephen Walsh, M.P. (tra-•ailliste) ; secrétaire parlementaire du National Service, M. Cecil Beck, M.P. libéral). ÏRECE — Le cabinet grec dont nous avom tonné hier la con^position, a été modifié omme suit : Premier ministre et ainistre de la guerre, M. Vénizélos; ntérieur, M. Rep.oulis ; justice, M. ^sirotmokos; -affaires étrangères, M. 'olitis; marine, l'amiral Condouriotis ; inances, M. Négropontés; économie lia-ionale, M. Papanastasiou ; instruction m'blique, M. Dingras; ravitaillement, I. Embirikos, et communications, M. Spirides. Les ministres de l'agriculture et du ecours aux réfugiés n'ont pas encore ' ité désignés. ÎUSSIE — Le Gouvernement Provisoire a pu-ilié un arrêté fixant au 30 septembre la late des élections pour l'Assemblée Con-tituante et au 13 octobre l'ouverture de ette assemblée. — Les journaux russes disent que plus le 3,300 soldats allemands et 100 officiers irisonniers dans différentes parties de a Russie se sont échappés par la Fin-ande, en mai dernier, eWils ajou-ent que les Finlandais n'auraient ;uère prêté assistance pour les re-lapturer*

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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