L'indépendance belge

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19 November 1914
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s.îèiBfi année. No. 311. L'INDEPENDANCE ANGLETERRE: ONE PENNY. BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES. Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. LONDRES, JEUDI, 19 NOVEMBRE 1914. (Conservation par le Progrès. LE PACIFISME DE L'AVENIR. Un journal bruxellois, qui a reparu | au Hâvre, depuis quelques jours, le " XX me Siècle," écrit, sous le titre: "Les Illusionnés du Pacifisme," un article dans lequel il est dit : "Il importe de dénoncer la manœuvre (l'apologie du pacifisme) car certains pour-! raient se laisser prendre à cette glu, I d'autant que quelques illusionnés du pacifisme entonnent jusque dans des journaux belges exilés des complaintes sur i ce thème..." C'est, évidemment, l'article publié [ par M. le sénateur Lafontaine dans nos colonnes, qui a excité l'auteur i de l'article, M. Paul Crokaert, à écrire ! ces lignes. i" L'Indépendance Belge " ne conçoit pas le pacifisme exactement comme I M. Lafontaine i— mais elle tient à dé-I clarer que le Pacifisme est l'idéal hu-I main, pour lequel il faut lutter sans I désarmer et en possédant des canons de 420... Les peuples intelligents peuvent im-I poser, s'ils le veulent, le pacifisme aux l[ chefs qu'ils se donnent — mais pour cela Il il faut supprimer l'autocratie déguisée, et le régime démocratique réel est le j seul qui puisse arriver à ce résultat. C'est très probablement à cause de CELA que le " XXme Siècle " lutine le pacifisme : il lui faudrait, pour le dé-; fendre, abandonner certains de ses principes—et enlever à des autocrates comme le Kaiser, et autres chefs des ■ partis militaires, le droit de régner ou ■ d'imposer leurs volontés... I Cela ne sourit pas au " XXme Siècle "? ■ Les peuples se dirigeant eux-mêmes, cela Ilç Wcssç? La guerre atroce d'aujourd'hui (dont l'autocratie est responsable) n'était pas nécessaire pour qu'on le sût. _ Notre opinion est nette, répétons-le : ■ on doit imposer le pacifisme—et pour ■ cela les peuples, et surtout les races, [doivent se débarrasser des dirigeants qu'ils ne sont pas à même de contrôler efficacement—c'est à dire grâce à la i" Res publica " exclusivement... A ce prix seulement, on évitera les carnages, le sang, les larmes des veuves .et des enfants : la guerre actuelle doit être la dernière guerre—une guerre de 'liquidation du militarisme. Nous sommes obligés de donner cette [réplique au " XXme Siècle," quoique le [temps ne soit pas, hélas ! aux discussions : mais il ne faut pas que l'opinion [publique soit égarée—car "certains [pourraient se laisser prendre à cette [glu. ...L'Indépendance Belge. I OU EST LE DEVOIR ? ■ L appel du Gouvernement aux volontaires belges. Les articles publiés par " l'Indépen- ■ dance Belge," au sujet du Devoir à ac- ■ remplir par les jeunes Belges, ont pro-Hduit une avalanche de lettres de la part ! ■ de nos lecteurs. I II nous est impossible de les repro- i ■duire—et nos correspondants nous ex- i ■ cuseront: c'est une question de difficul- i ■ te matérielle, et non de mauvaise volon- : ■té. En réalité, " l'Indépendance Belge " j ■ serait heureuse de pouvoir soumettre à ■ aPpréciation générale les multiples dé- . ■tails des opinions qui se font jour. Mais, i |n est-ce pas? à l'impossible nul n'est 1 H est nécessaire, pourtant, ne fût-ce : ■qu a titre documentaire, de faire con- < ■naître les opinions qui ont guidé nos ■correspondants, soit dans leurs ap- I ■ probations, soit dans leurs protesta- i ■ Car, constatons-le tout de suite, les ■ ti\urgences d'opinions sont grandes. i ■ On peut diviser les différents points : ■"e vue en deux catégories : ■ '•"») Les lecteurs qui approuvent l'ap- t ■ Pi! patriotique du gouvernement : ceux- I Blftc,Xposent l116 les jeunes hommes, de < ■ ® ans, qui sont en Angleterre ac- ■ |UP emeat, se trouvent dans l'impossi- 1 ■ de rendre des services par leur tra- ■ car celui-ci constitue une concur- i ■ !,llce Pour les travailleurs anglais: dès 1 ■ 01 \ mieux vaut qu'ils s'engagent à l'ar- i ■mee que de flâner; pourquoi ne pas cré- ; ■ j disent ces correspondants, des camps c ■ i '.llS,ruction (sous la direction d'officiers j ■ ' ?cs invalides), dans lesquels les jeu- 5 nés hommes pourraient apprendre le métier militaire en attendant d'être envoyés au front. Pourquoi, ajoutent d'autres, peut-on voir des hommes d'apparence solide être sans engagement militaire, alors que de nombreux soldats, qui ont été blessés au feu, qui ont laissé leur femme et leurs enfants en Belgique, sont eux, renvoyés au front, dès leur rétablissement physique. Enfin,d'autresajou-tent qu'il est pénible de voir des jeunes gens belges ne pas prendre les armes alors que les Français restent sous les drapeaux jusqu'à 48 ans. (b) Les lecteurs de la seconde catégorie sont ceux qui désapprouvent l'appel aux armes—pour des raisons diverses que l'impartialité nous oblige à exposer objectivement, et simplement pour que toutes les opinions, quelles qu'elles soient, et d'où qu'elles viennent, ne soient pas étouffées. Quelques-uns de ces lecteurs disent que les Belges ont déjà donné le meilleur d'eux-mêmes au Devoir patriotique, et qu'il n'est pas juste qu'une petite nation sacrifie toute sa génération, la génération qui constitue l'avenir. D'autres estiment qu'en faisant ce qu'elle a fait la Belgique a proportionnellement accompli tout son devoir. D'autres encore se préoccupent des questions de famille : les enfants à nourrir, les mères veuves à ne pas abandonner, les sœurs que la misère guette si le frère, seul soutient, s'en va ; puis il y a la question de maladie insoupçonnée, etc... On le voit, les questions soulevées sont complexes : il est nécessaire, pour éviter tout malentendu, d'y répondre—en tenant compte de toutes les opinions, et aussi, de toutes les mentalités... * * * Qu'est la guerre actuelle?, Pour la Belgique aussi bien que pour les Puissances alliées? Est-ce une guerre de conquête? Non. C'est une lutte pour la justice, pour le Droit et pour la démocratie. Dès lors, les questions que soulèvent certains correspondants, en ce qui concerne le " devoir accompli " dès à présent, par la Belgique, sont inopportunes ; les questions de Justice et de Droit ne peuvent jamais être abandonnés—et la lutte doit se poursuivre jusqu'à bout .. Peu importent les résultats douloureux : la victoire peut n'être obtenue qu'à un prix terrible-—mais rien ne doit faire reculer devant le but à atteindre. A chacun de faire son devoir— tout son devoir. Et si, sur sa route, l'on aperçoit des jeunes gens qui omettent ze devoir, il faut leur rappeler la grandeur du sacrifice à accomplir. Les charges de famille? Eh oui ! Il faut en tenir compte — mais dans la mesure où le devoir commande qu'on en Lienne compte. N'y a-t-il pas, sur la ligne de feu, des milliers de soldats qui 3nt femmes et enfants? Ceux-là n'ac-:omplissent-ils pas le sacrifice indispensable?Alors? Ceux qui songent à leurs devoirs familiaux avant de songer à leurs devoirs îumanitaires, ignoreraient-ils donc la justice? Pourquoi y a-t-il des soldats, ayant :harge d'âmes, qui sont au feu — alors que d'autres jeunes gens n'y sont pas? 3ela est-il juste? Pourquoi de telles considérations familiales pour les uns et pas jour les autres? Que les jeunes gens valides s'enrôlent ;elon le vœu du gouvernement et dans es conditions indiquées par lui: c'est eur devoir; c'est leur Devoir—un mot ivec lequel la discussion n'est pas possible. La seule question à poser est celle-:i : — Suis-je en état d'être un soldat va-ide — et non une charge pour l'auto-"ité militaire? Un point, c'est tout. Nous comprenons, comme tout le nonde, hélas ! en ces tristes temps, les .ouffrances des mères — et les angoisses des fils... Mais le Devoir? Faut-il ;tre égoïste — et ne pas penser aux souf-rances du voisin, qui possède les mêmes :harges et qui est au feu, lui?... Il faut accomplir le Devoir — dès que a force physique le permet. Ce qui se joue, en ce moment, dans le :hamp de guerre, c'est la liberté, c'est a dignité, c'est la possibilité pour des 1 nillions d'hommes de ne pas être as-;ervis à la caste militariste — c'est le lroit de penser, c'est le droit de vivre c >our la démocratie... Le droit de vivre ■ >oar la démocratie ! C'est-à-çlirç, l'a- ' , boutissement de toute une civilisation— et le respect de notre dignité, à tous, tant que nous sommes. Et c'est dans ces conditions qu'une minorité de Belges (une minorité, appuyons sur le mot) discute le Devoir ? Ah ! quelle tristesse, s'ajoutant aux autres tristesses ! Qu'importe si nos jeunes Belges voient d'autres jeunes gens ne pas accomplir le même devoir qu'eux-mêmes? Là n'est pas la question: le dc\oir implique la préoccupation unique du devoir — et c'est en ceci qu'est la grande force morale, cette force qui soulève les montagnes et qui vainc... C'est le cœur serré qu'on pense, oui, aux victimes de cette guerre — et a toutes les douleurs qui se créent... Hélas ! nous vivons dans la douleur : faut-il que celle-ci ne se repartisse pas avec justice? Que les jeunes gens répondent et leur réponse ne fait pas de doute : " Nous sommes, diront-ils, pour la Justice ! " CAMILLE ROUSSEL. P. S. : Parmi les lettres reçues nous en détachons deux qui touchent au fond de la question. Dans l'une il est écrit : Je suig âgé de 2o ans, j'ai rempli mes obligations militaires, par le tirage au sort. Enfant unique, mon père est actuellement atteint d'infirmité et d'affection cardiaque. Il est ruiné par la guerre, je suis donc soutien de famille. Mon pins grand désir est de servir mon pays. Croyez bien que j'ai Je cœur de prendre un fusil et d'aller venger mes frères assassinés ! Je me trouve entre ces deux alternatives: ou bien obéir à l'appel de mon gouvernement et occasionner la mort de mon père, ou me conserver pour mes parents et ne rien faire pour mon oays. ce qui est rudement difficile et profondément démoralisant î Què dois-je faire ? Où es mon devoir ? C'est là une question de conscience individuelle—à laquelle nous ne pouvons répondre. Un autre correspondant nous écrit : Moi, i ai tout quitté dès le 4 août pour m'enrôler clans iecc<rps des volOnfahrèâ. Je suis licenc'é définitivement pour blessure à l'ennemi. On ms laisse sans le kou. Que pensez-vous de cela? Nous pensons que cela est inadmis- sïihlr NOTES DU JOUR. Comment on peut museler la presse étrangère. Bordeaux, 15 novembre. Combien je voudrais que vous puissiez lire des lettres qui m'arrivent des pays neutres. De Portugal, d'Italie, de Roumanie, de Norvège et de Danemark. Partout c'est un superbe élan de sympathie et même un peu plus pour la France. La formidable campagne de presse de l'Allemagne pour obscurcir la vérité produit malgré tout une impression certaine et arrête quelques hésitants. On a peine à croire qu'une grand nation ait recours aux mensonges persistants avec une telle obstination. Non seulement les Allemands répandent à profusion leurs communiqués déshonorants par l'agence Wolff, mais encore ils arrêtent les articles qui leur déplaisent. Depuis longtemps j'envoie une lettre hebdomadaire à un grand journal de Scandinavie ; or mon traducteur de làjbas m'écrit d'avoir à suspendre cette collaboration. Il m'avise que le ministre d'Allemagne a demandé au ministre de l'intérieur d'intervenir auprès du journal pour qu'on ne raconte pas comment ces voleurs de grand chemins, ces coupeurs de bourse et de mains d'enfants, ces fusil-leurs de femmes se conduisent. Le ministre de l'intérieur a cédé à ces suggestions ; la démarche a été faite, et le journal n'a pas su résister. Provisoirement, on ne dira plus les horreurs de ces bandits."M. X..., notre directeur, m'écrit le traducteur, est au fond désolé ; les lecteurs étaient friands de ces côtés anec-dotiques qu'on savait vrais puisque vous les cautionnez, et ils vous connaissent. Mais il n'a pas pu refuser, sous peine de se brouiller avec le ministère, qui est apeuré et tout en détestant les Allemands, n'ose pas le montrer tant il :raint leurs pernicieux projets. Ne dit-on pas que l'Allemagne, à plusieurs reprises, a menacé d'envoyer des bateaux? En attendant, ces coquins, grâce à des barques empruntant le drapeau neutre, sèment des mines sur nos côtes qui renient toute navigation impossible." Voilà les procédés. Ce sont pourtant des populations qui , Dnt la haine justifiée de l'Allemagne, qui , voudraient nous savoir vainqueurs. ( " Si voug saviez, m'écrit encore mon < I correspondant, avec quelle fièvre nous attendons les dépêches, pas celles de la menteuse agence Wolff, nous savons que ce ne sont que des mensonges, maiscelles qui sont transmises par vos communiqués que nous avons reconnues sincères et loyales. Quand les Alliés remportent un avantage vous verriez les visages s'épanouir et parfois les yeux s'emplir de larmes. Ah ! quand vous nous annoncerez la victoire, ce sera une fête pour tous et ceux même qui tremblent en ce moment devant l'Allemagne menaçante seront les premiers à applaudir ; ne les blâmez pas trop, les Allemands répandent chez nous l'or, la corruption, la terreur. " Ajoutez à cela que la Scandinavie, le Danemark, la Norvège, la Suède, tous ces pays sont remplis d'espions; chaque habitant notable, chaque homme politique, chaque journaliste important, est épié, soumis à une surveillance étroite, et s'il est sympathique à la France, on organise autour de lui un véritable siège ; on l'intimide en menaçant ses intérêts matériels, on lui dépêche des personnalités influentes, on le neutralise. C'est incroyable, mais nous en avons des témoignages irrécusables. Toutes ces manœuvres retardent non pas les sentiments d'amitié pour nous; mais leur manifestation. On sait que s'ils étaient vainqueurs, ces gens-là seraient capables de tout, et on attend que la vérité pénètre enfin, on attend le mot net qui annoncera la bonne nouvelle, on attend la parole d'émancipation qui libérera les petits pays de la terreur de ces gens sans conscience, sans foi, et sans scrupules. TEAN-BERNARD. LETTRE J3U HAVRE. 15 novembre. Notre armée, déjà si éprouvée autour de Liège, autour d'Anvers, a subi sur l'Yser—pourquoi le cacher ?—des pertes relativement importantes. Elle est néanmoins tout aussi redoutable qu'au début de cette bataille parce qu'elle compte à présent des troupes complètement aguerries, et que chaque soldat combattant a désormais lame et l'entraînement d'un vétéran. Elle s'est d'ailleurs renforcée d'unités éparpillées au début de la lutte et qui ont été ramenées au front rééquipées et fondues avec d'autres. A Anvers déjà une réorganisation avait été improvisée. Sur l'Yser, c'est un: reconstitut'on totale, pour ainsi dire, qu'il a fallu faire, de régiments, de divisions d'armées même. De sorte qu'il ' est très difficile d'obtenir des renseignements sur les soldats. Le service qui avait été organisé fonctionne de façon boiteuse et il n'en peut être autrement. De même pour les malades et les blessés, qui ont dû être évacués un peu partout, sans que les formalités administratives aient pu toujours être accomplies. Il est donc désirable que chacun se pénètre des difficultés spéciales auxquelles ces improvisations successives, dans les circonstances tragiques, en terre étrangère, doivent faire face. Patience et indulgence. Il a fallu également, pour des raisons que l'on comprendra, licencier une partie du personnel civil du ministère de la guerre, et les officiers qui se trou\ aient encore ici vont partir pour le front. Le bureau de correspondance établi à Sainte-Adresse sous le patronage de nos " mi-nistresses" et que dirige avec beaucoup de zèle et de méthode Mme Hvmans supléera, dans la mesure du possible, à des organisations auxquelles la fatalité empêche le gouvernement de songer. Le principal, c'est que notre armée :ontinue à être un instrument sérieux, ;apable d'une action efficace. Pour cela, il faut des hommes, du matériel, des instructions, des munitions 1 st de l'argent. Nous ne manquons de rien, à cet égard. Nous avons trente-rinq ou quarante mille jeunes gens dans les camps d'instruction. Il nous manquait des fusils : mais nous en avons déjà reçu vingt mille, et les autres sont m chemin. La question des munitions i été parfaitement réglée avec le gouvernement français. Pour ce qui est de 'habillement, on s'en occupe avec zèle. Un seul entrepreneur italien s'est engagé à fournir, dans un délai très ;ourt, dix mille paires de chaussures, lix mille capotes, cent mille chemises "tç, Le colonel Ecjpain, qui a organisé " EVERYMAN " Journal international de Littérature, de Politique, et de Science sociale. Directeur - Rédacteur en Chef : Charles Sarolea. " EVERYMAN " est le meilleur hebdomadaire à dix centimes publié dans (l'Empire Britannique. " EVERYMAN " publié chaque semaine un supplément belge spécial et est l'organe de la politique de reconstruction belgo-britannique. " EVERYMAN " est l'organe de la " Belgian-British Reconstruction League." " EVERYMAN par la propagande de M. Charles Sarolea, a déjà réuni 800,000 frs. (Huit cent mille francs) pour les victimes belges de la guerre. LA BELGIQUE HEROIQUE Album et Volume commemoratifs de l'Epopee Belget Publié sous la direction de Charles Sarolea. L'Edition française (Georges Crés, Paris, 1.25 frs. paraîtra 1q 20 novembre. L'Edition anglaise (1.25 frs,) (paraîtra le 15 novembre.) Parmi les collaborateurs, il nous suffira de mentionner : H.A.FISHER.Vice- MAURICE WIL- Chanceller de MOTTE. Illniversite de HiLAIRE BELLOC. Sheffield CANON BARBY. Ancien Ministre f^EBOHM ROWN-des Finances. 1 Kb*1 ROLAND DE MONSEIGNEUR MARES, Redac- H. R. BEMSON. teur en chef de Professeur "i'Independance EMILE LEGOUIS. pmi? F FAfUFT PIERRE MILLE. EMILE FAGUET, Senateur de 1A ca de mie n * n ^ u *vc c Frnnmico N Ï* E S- MAIIHirF MAF- TOURN ELLES TERLÏNCK.MAE CONSTANT. E. BERNARD RENE BAZIN, SHAW. de l'Academie CHARLES SARO- Française. LEA. Comte GOBLET s. k. CHESTER- D'ALVIELLA, TON. Ministre d'Etat. Concours Belge. Cinq mille francs de Prix. I. Un prix de 2,500 francs est attribué à l'auteur du meilleur mémoire (en français ou en flamand) et un prix de 500 francs sur le suj t suivant : —" La reconstruction de la Belgique après la guerre." Les candidats étudieront les moyens les plus efficaces pour soulager les misères et réparer les ravages causés par la guerre. Les manuscrits devront être remis le 15 janvier 1915. Ils ne dépasseront pas 40,000 mots. Le secrétaire du jury s'efforcera de renvoyer les manuscrits non couronnés sans d'ailleurs assumer aucune responsabilité en cas de perte. Le jury décernera également un second prix de 500 francs. II. Un second prix de 500 francs est attribué à lau'eur du meilleur travail sur le problème du Réfugié Belge. {Mêmes conditions que tour le Prix 1.) II. Un prix de 500 francs est attribué à l'auteur du meilleur travail sur chacune des questions suivantes : 1. Les conditions de la paix future. 2. Comment la Belgique a sauvé l'Europe. {Mêmes conditions que tour le Prix 1.) [V. Un prix de 500 francs est attribué à 1 auteur du meilleur mémoire sur la question suivante: — "Est-il possible où désirable d'établir dans le Royaume-Uni 99 des colonies belges agricoles 2"

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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