L'indépendance belge

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s.n. 1917, 05 May. L'indépendance belge. Seen on 26 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/g73707xs4s/
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Hé tu- affilée. No 106 L'INDÉPENDANCE AOYAUME-UNI ; ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) UnitINISTEATTON ET REDACTION: „ PAIiIS: i dane STB., HXGH HOLBORN, W.C. 1. PLACE D:E " BOBESB. T-UEPHONE : HOLBORN 1773-4 TELEPH.: ; 233-75 SAMED9 5 MAI 1917. é En vente à Londres à 3 h. le vendredi 4 mai. ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS. ï 30NNEMENTS.-J b MOIS. 17 SHILLINGS. V Conservation par le Pkogkè Il AN, 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Vendredi, midi. L'arrêt des opérations sur le front ritannique n'a pas été de longue durée '( les Allemands ont eu tort de parler le l'échec d'une offensive qui sera re-iouïelée et continuée jusqu'à ce que ("adversaire, battu, désorganisé, s'avoue laincu. L'opération d'hier, qui est la [ua'trième offensive depuis Pâques, s'est [tendue sur un front de vingt kilomè-ïes depuis Quéant jusqu'au Fresnoy, et i permis à nos Alliés de faire des pro- tès intéressants. Le village de Fresnoy été occupé et toute une série de tran-ées allemandes du côté de Bullecourt-buéaut sont tombées aux mains de l'as-feiltant. Dans le secteur d'Oppy également des progrès out été faits et dans [ensemble la journée a été excellente oui' nos Alliés. L'occupation de Fresnoy rapproche un jeu nos amis de Drocourt, qui constitue fe ''terminus" nord de la ligne Dro-kurt-Quéant, embranchement et dédouanent de la ligne Hindenburg, dont S terminus sud (Quéant) se trouve sé-l'eusement menacé par l'avance britan-Sque à Bullecourt. ! L'eunemi attache, naturellement, une stréme importance à garder intacte ette ligne sur laquelle repose tout son fstème défeusif du nord de la France t à chaque assaut livré contre ce rem-art, qui ne réussit pas à le rompre ou le renverser, il pousse un cri de solidement.C'est ainsi que le communiqué d'hier e Berlin annonce triomphalement u "une nouvelle tentative britannique s passer a échoué avec des pertes très ivères pour l'ennemi." II ne parle pas, et pour cause, de ses :opres pertes, mais Sir D. Haig nous >prend qu'elles ont été très iinpor-ntes, aussi bien en tués et blessés l'en prisonniers, dont plusieurs cen-ines sont comptés jusqu'à présent. Les pertes, des deux côtes, ont dû être rieuses puisque plusieurs positions aux virons de Cherisy, le long de la route Arras à Cambrai, ainsi que sur la rive 'oite de la Scarpe, ont changé de mains usieurs fois. Les points occupés par >s Alliés ont été maintenus malgré les rieuses contre-attaques de l'adversaire, ii a jeté dans la mêlée de nombreuses serves en hommes et en artillerie, et-fait que dans tout ce secteur des trou-s de la garde prussienne ont dû large-snt intervenir, indique l'intérêt qu'il attache. Les pertes sérieuses que l'ar-ilerie britannique a infligées à ces trou-'s d'élite, tant au cours des contra-taques que pendant la concentration ■i précédait celles-ci, sont peut-être ce : il y a de plus satisfaisant, au point vue militaire, de ces opérations. Comme le disait hier le critique mili-ire de la "Westminster Gazette" dans i article analytique remarquable, ennemi ne peut corriger la situation tuelle qu'à coups de masses humaines" le rôle de3 Alliés se résume à user le us rapidement possible les réserves 'naines de leurs adversaires. A ce point de vue, la journée d'hier comme d'ailleurs les précédentes et général toutes celles qui ont marqué , ensive das Alliés depuis Pâques — Jte excellente en tant que moyen d'af-îssement de l'ennemi. Le pire qui 1 arriver c'eût été de voir la guerre traîner sans actions décisives, sans ire rapide des forces vives de l'adver-re et permettant à celui-ci le main tien d'une forte réserve stratégique qui pût lui permettre de rétablir sur n'importe quel front la situation dès que celle-ci serait compromise. Le jour où leurs réserves stratégiques seront épuisées, les Allemands seront à notre merci et rien ne pourra les sauver du désastre. Mais le désastre les attend à la fois du côté britannique et du côté français, et le danger est aussi grave dans la plaine de Douai que sur le plateau de Craonne et en Champagne. Pour le moment, les opérations dans ces deux derniers secteurs sont d'ordre purement local, car il s'agit d'arrondir et de consolider les gains précédents, mais dès que les préparatifs nécessaires auront été terminés — et ceux-ci, on le sait, sont multiples et aggravés encore par les difficultés du terrain — l'action sera reprise sur une plus grande échelle et avec une vigueur nouvelle. Les derniers communiqués français mentionnent, comme opération principale, la capture d'un poste isolé que les Allemands occupaient encore dans la région de Moronvillers (Mont Haut), et où nos amis ont fait 219 prisonniers, dont 9 officiers. En dehors de cela, Paris ne signale qu'un raid dans les tranchées allemandes du Bois d'Avocourt (Verdun) ainsi que dans la région de Braye-en-Laon-nais, d'où quarante prisonniers furent ramenés. Quant aux aviateurs ils sont, une fois de plus, l'objet d'une mention spéciale. Une escadrille française est allée bombarder les usines et la- gare de Thion-ville (frontière luxembourgeoise) ainsi que le champ d'aviation d* Sisonnes. Ce dernier a été soumis pendant deux nuits consécutives' à un bombardement aérien qui a fait des ravages sérieux. D'autres escadrilles bombardèrent les gares de Béthéniville, de Pont-Faverger et de Châtelet-sur-Retourne, par où les Allemands amènent les réserves destinées à alimenter leur front de combat. Enfin, un total de 19 appareils ennemis ont été abattus. Parmi les récentes victimes des sotis-marins allemands se trouve le transport britannique "Arcadian," coulé en Méditerranée le 15 avril avec 214 hommes et 19 officiers (disparus), auxquels il faut ajouter 65 membres de l'équipage, etc., faisant un total de 279 victimes 1 Quant à l'incident du vapeur argentin "Monîe-Protegido," les Allemands reconnaissent qu'il s'agit d'une erreur. Ils se déclarent prêts à payer une indemnité et, dès que les circonstances le permettront, à venir, avec une escadre impériale, saluer le drapeau argentin ! Entretemps, le gouvernement chilien a rompu les relations diplomatiques avec le gouvernement allemand, et le gouvernement brésilien, ayant appris que le ministre du Brésil à Berlin est retenu, a donné ordre d'empêcher provisoirement le Dr Pauli (ministre d'Allemagne) de franchir la frontière. En Grèce les bruits de crise se sont vérifiés. Le roi Constantin a chargé M. Zaimis de constituer un nouveau Cabinet, et l'ex-Premier a accepté cette mission. Il prendra le portefeuille des affaires étrangères, M. Rallis prenant celui des finances. Il est toujours vaguement question de l'abdication du roi Tino, qui ne semble guère rassuré par le "nouveau cours" adopté à Paris en ce qui concerne les affaires de Grèce. LES OPÉRATIONS MILITAIRES U FRONT OCCIDENTAL - a d Lq0mmuwique8 britanniques n -jondres, jeudi midi. — Violents com- a s le long du front Hindenburg, du ^ 1 de Sensée à la route d'Acheville à ^ Capture de fortes positions enne- n es. i- 'iu°i s°ir' — Luttes acharnées, de 'est de Quéant au nord de Fresnoy. P ''mes pertes ennemies. Pénétration £ 's un secteur de la ligne Hindenburg s< ouest de Quéant. Progrès1 dans le voi- n nage de C'hérisy et sur la rive droite e la Scarpe. Prise du village de Fres-ov et de positions ennemies au sud et u nord de ce village. Capture de plu-eurs centaines de prisonniers. Cinq éroplanes ennemis abattus et 5 forcés descendre. Une machine britannique lanque. ES COMMUS!iQUg3 FRANÇAIS Paris, 14 heures. — Capture d'un oste allemand aux environs de Mont [aut (Moronvillers). Résultat : 219 pri->nniers, dont 9 officiers. Des détache-lents français ont pénétré dans les' tranchées ennemies dans le Bois d'Avocourt (rive gauche Meu^e). Paris, 23 heures. — Recrudescence d\: bombardement de Rein s. Actions d'artillerie sur l'Aisne et en Champagne. Quatre aéroplanes ennemis abattus el 15 forcés à descendre endommagés. Bombardement aérien de la station el d'usines à Thionville, du camp d'aviation de Sissonne et de diverses autres stations. LES COiMMUKiQUBS ALLEMANDS Sur le front d'Arras une nouvelle tentative faites par les troupes britanniques pour percer nos lignes a échoué avec de fortes pertes pour l'ennemi. Vandalisme prémédité Déjà de nombreux documents ont étt publiés sur les destructions systématiques opérées par les Allemands dans la zone qu'ils ont évacuée. Voici toutefois un ordre qui apporte quelques précision; accablantes sur la mentalité des barbares. Nous en publions les passages les plus significatifs : Le commandant des pionniers dirigera la destruction des localités. 11 donnera les ordres nécessaires aux équipes désignées Les dernières grandes destructions dans Grévillers, Biefvillers, Aubin et Avesnes commenceront à l'heure x plus 2 La destruction de Louverval, Demi-court. Boursies, commencera le troisième jour de marche, à 7 heures. D'autre part quelque» jours avant la retraite il y eut une réunion des gradés au 82e landwehr. Un dr? gous-officiers qui v assistaient prit quelques notes, sans doute pour se souvenir des instructions quH- devait transmettre à ses hommes. Et voici ce que nous avons trouvé sur'son carnet: "Formellement défendu de s'entretenir avec les Français. Détruire toutes les adresses militaires. Empoisonnement de l'eau. Bombes incendiaires. Déserteurs seront punis après la guerre. Détruire adresses militaires des morts. Arbres fruitiers, n'en rien écrire à sa famille." Cette dernière recommandation est caractéristique. Les Allemands ont craint de soulever la rSprobation de leurs propres ruraux lorsque ceux-ci apprendraient comment des arbres fruitiers ont été volontairement arrachés et détruits par pur vandalisme, sans aucune utilité militaire. Sm LES AUTRES FRONTS Il n'y a rien d'impoitant à signaler sur les fronts méridional, russe et macédonien.OPERATIONS RAVALES Encore un transport coulé Amirauté, jeudi.—Le transport britannique "Arcadian" (8,939 tonnes), ayant des troupes à borda a été torpillé par un sous-marin ennemi dans la Méditerranée orientale le 15 avril dernier, et a coulé en cinq minutes. Sont signalés manquante et présumés noyés : 19 officiers, 214 sous-ofliciers et soldats, 44 hommes de l'équipage et deux civils. Steamer américain, torpillé 33 survivants du steamer américain "Rockingham" sont arrivés dans un port irlandais. Le navire avait été attaqué à la fois par deux sous-nlarina; il avait réussi par d'habiles manœuvres à échapper pendant quelques temps, mais l'un des> sous-marins parvint à le dépasser et à lui lancer un torpille. 14 hommes sont manquants. Chalutier hollandais torpillé L'équipage du chalutier hollandais "Westland," torpillé sans avertissement mercredi dernier dans la soirée par un sous-marin allemand, au large de Terschelling, a été amené à Yumin-den.OPERATIONS AER8EKKES Un Zeppelin survole !a Hollande Une dépêche d'Amsterdam aux Central News dit qu'un Zeppelin a passé la frontière hollandaise hier matin, survolant la province de Frise, « LA LIBERTE RUSSE De Pierre Mille, dans le "Temps": Que nous ne connaissions guère no; alliés, pas plus d'ailleurs qu'ils ne nou: connaissent, rien n'est plus certain: lf Russie est loin. Et comme nous ne les connaissons point, il paraît difficile d< répondre avec une certitude suffisant* 1 aux questions que tout le monde se pose Mais il y a des soldats russes en France Ceux-là, on les voit, on les touche ; or peut plus aisément distinguer commenl ils agissent et quel» mobiles les font agir Voici un hôpital qui contient plu sieurs salles réservées aux blessés russes Leur chef administratif est un Russe dont le grade militaire est élevé. Les blessés reçoivent les soins d'une infir mière russe. Bien souvent le médecin i admiré la conscience ardente, la gravite pieuse avec laquelle celle-ci remplit se" fonctions. Le matin où vient d'éclatei la grande nouvelle ce médecin entrt dans les salles. Il cherche des yeux 1 infirmière et ne l'aperçoit point. Enfin, il la découvre dans la salle d'opérations, étendue sur une chaisf , longue et fumant une cigarette. — C'est l'heure de la visite, dit-il doucement. Vous plairait-il de prendre le carnet et de m'accompagner? — C'est une question! répond l'infirmière. Comme vous le savez, nous sommes en révolution. La Russie est libre. — Alors 1 — Alors, dois-je, ne dois-je pas?... Mon devoir est d'examiner... Il est manifeste qu'elle réfléchit profondément sur ce problème en terminant sa cigarette. Puis elle se lève, disant : — Allons ! Je dois... Ces blessés sont des frères qui souffrent. Ensemble ils commencent la visite. Un soldat russe est assis paisiblement au pied de son lit. Le portrait du tsar, qui la veille encore en décorait le chevet, a été arraché et déchiré en petits morceaux.— Eh bien, petit frère, dit le médecin, comment vas-tu ? Montre-moi cette jambe... Tu es guéri, je m'en vais te signer ton exeat. — La Russie est libre, répond le soldat. Ne sais-tu pas que la Russie est libre? Alors, je ne dois m'en aller que si je veux, et si mes camarades le veulent... Camarades, dois-je m'en aller? Il me semble que je boite encore un peu. Non, tu ne boites plus, Porphyre Dimitrievitch, disent les uns. — Mais si ça lui cqnvient de rester? objeotent les autres. La discussion devenant oonfuse, le médecin les invite de lui-même à voter. A la presque unanimité des voix, il est décidé que Porphyre Dimitrievitch rejoindra le front. Il se déclare parfaitement satisfait. Voici maintenant un autre blessé, nouvel arrivant. Il n'a pas été gravement atteint. Un éclat d'obus lui a déchiré le cuir chevelu, mais il a été "commotionné." Ainsi qu'il est d'usage, le médecin ordonne une purgation. Mais l'infirmière n'inscrit pas encore l'ordonnance sur le carnet. — Dois-je me purger ? interroge le blessé, se tournant vers ses camarades. La plupart n'ont pas d'opinion. Mais quelques-uns, dont la mésaventure de guerre fut analogue à la sienne, out de l'expérience-. — Ca fait du bien, ou il n'en est jamais résulté de mal. Purge-toi, frère! Sur quoi, le blessé accepte la purgation.Ainsi fonctionne l'hôpital. Rien n'est plus déconcertant, même pour des Français, qui n'ont pas d'ordinaire une admiration superstitieuse pour la discipline. Et il est même bien clair que dans un hôpital français soumis à ce régime, il n'y aurait plus de discipline du tout. Mais voici la constatation du médecin : — Je me demandais ce qui allait arri ver, dit-il, et je n'augurais pas grand'" -ehose de bon. Mais ces Russes font aujourd'hui—tous ces Russes, infirmières, infirmiers, blessés—dix fois plus qu'ils ne faisaient auparavant. Ils n'obéissent plus, ils prétendent du moins ne plus obéir: mais ils se donnent, ils se donnent éperdûment... Après une perte de temps, il est vrai, consacrée à des palabres naïves. Et il y a chez eux, après ces palabres, une espèce d'enthousiasme, de dévouement, d'ardeur collective. Ils se réjouissent comme des enfants d'être libres; puis ou dirait qu'ils ne se retrouvent eux-mêmes qu'en absorbant . leur volonté dans la volonté générale, j Mais ce n'est pas tout: on sent que le fond de leur nature est un immense dé-, sir de plaire. Quelque chose comme un , désir féminin ...La situation de l'officier , administrateur est très curieuse. Théoriquement il n'est plus rien, parce qu' "il ne doit plus y avoir d'officiers." En réalité, il est maintenu, parce qu'il a été décidé "qu'il était bon." Depuis qu'il ne doit plus donner d'ordres, on s'ingénie à prévenir ses désirs. La conception de la liberté chez les Russes est une conception de logique primitive, celle d'une liberté pure, absolue, individuelle. Ceci posé, ils éprouvent tout de suite un désir passionné d'approbation Ils sentent alors un besoin de se donner, de se donner tous en-semble, beaucoup plus impérieux encore que celui d'affirmer cette liberté solitaire.C'est entre ces deux rôles qu'évoluera la société russe. Elle doit finir, espérons-le, par être attirée vers le second. AUTOUR BE La BliEHBE ALLEMAGNE -— Les déménageurs allemands continuent leur œuvre. Les "Nouvelles" apprennent de Liège qu'au cours de la semaine dernière trois bateaux chargés de meubles et de pianos sont passés par Liège. Ces objets ont été évidemment pris à St-Quentin et sont envoyés en Allemagne.— Le journal "Maasbode" de Maes-tricht signale que de graves émeutes se sont produites la semaine dernière à Berlin et que la foule avait une attitude si menaçante que des mitrailleuses durent être employées pour la disperser. Il convient de dire que l'information du journal hollandais n'a pas reçu confirmation.— Une lettre écrite par un Landwehr et reproduite par la "Koelnische Volk-zeitung" nous apprend que la ration de pain du soldat allemand au front a été réduite d'un tiers, afin qu'une plus grande ration puisse être accordée aux ouvriers employés dans les usines à munitions.ARGENTINE — Le gouvernement argentin a reçu une note du gouvernement allemand exprimant des regrets pour le coulage du bateau à voiles argentin "Monte Prote-gido" et disant qu'une escadre impériale saluera le pavillon argentin, à la première occasion, en signe de respect. BRESIL — Le gouvernement brésilien n'ayant pas reçu de nouvelles de son ministre en Allemagne, a refusé à M. A. Pauli, ambassadeur allemand au Brésil, la permission de traverser la frontière. — Le Dr Lauro Mûller, ministre des affaires étrangères, a donné sa démission.CHILI — Une dépêche de Berlin dit que le ministre du Chili en Allemagne a demandé ses passeports et a annoncé la rupture des relations diplomatiques entre l'Allemagne et le Chili. GRECE — A la demande du Roi, M. Zaimis a accepté de former un nouveau ministère. Ceci a évidemment pour but de donner le change aux Alliés, car, quoi que fasse M. Zaimis, il ne saurait changer les dispositions germanophiles du Roi. — Le "Journal de Genève" publie sur les affaires de Grèce un intéressant article, d'où nous extrayons ces lignes : Le roi songerait, dit-on, à se retirer lui-même. Le 23 avril, vieux style (6 mai), jour de la Saint-Georges, fête onomastique de son père et de son fils, le roi Constantin serait décidé à abdiquer au profit du diadoque. Ce prince ferait appeler M. Vénizélos à Athènes et rétablirait l'unité du royaume. Le plan est hardi. Qu'en penseront les intéressés? M. Vénizélos n'acceptera certainement pas sans poser des conditions et l'on doit supposer que les Alliés feront de même. Ce qu'on sait du prince Georges, élève des écoles militaires allemandes, le prépare mal à prendre le contre-pied de la politique royale. Il paraîtrait plutôt disposé la continuer.

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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