L'indépendance belge

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s.n. 1915, 22 May. L'indépendance belge. Seen on 28 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6688g8gg71/
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S6ème année. No. 120 L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY, BU w H £LiGE. CONTINENT s t5 CENTIMES ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAUX A PARIS : IffDOK HOCSE TTTDOR ST.. LONDON. E.C. 11 PLACE LA BOURSE. TELEPHONE: CJTY 3960. TELEPH.: '238-7 5. LONDRES, SAMEDI 22 MAI 1915. (S MOIS. 9 SHILLINGS. ABONNEMENTS: - 6 MOIS, 1? SHILLINGS. I CONSERVATION FAR LE PROGRES. Il AN. 32 SHILLINGS. ) S O M M A I R E. LA SITUATION : Progrès franco-britanniques à Notre-Dame de Lorette et près de La Bassée.—Situation inchangée sur le San.—Les développements de la crise italienne. — Le vote du Sénat. — Incidents austro-italiens.—Agression contre l'ambassadeur d'Italie à Berlin. Civilisation et culture.—Jean de Bosschere. En garde!—Camille Roussel. Ce que l'Afrique du Sud a fait pour les Belges victimes de la guerre.—Lydius. Billet Parisien.—Jean-Bernard. Faits menus, menus propos.—Bob. La question des billets de banque belges.—Champal. Les expositions.—G. Y. Etc. LA SITUATION. Samedi, midi. Malgré l'état peu favorable du tér-ain, les troupes françaises et britanniques ont fait hier de nouveaux progrès m nord d'Arras. Les Anglais ont ivancé à l'est et au sud de Quinque Rue, est-à-dire sur le ligne Festubert-Riche->ourg l'Avoué, tandis que les Français >nt conquis les derniers points d'appui iuc les Allemands possédaient encore ,ur les hauteurs de Notre-Dame de Jorette. De cette position, les Allemands gênaient considérablement l'action ies 'rançais dans les autres parties du ola-eau et à l'ouest de Souchez. A Ablain Saint-Nazaire, les Français mt réussi également à enlever à l'en-lemi la "Route Blanche" par laquelle il ommuniquait avec le village. Au nord d'Ypres, les Allemands vaient pu, à la suite d'une attaque im-létueuse, reprendre pied à proximité du anal de l'Yscr, mais, réattaqués aussi-ôt, ils durent évacuer le terrain conquis. En Galicie, les Russes progressent sur deux flancs, mais les Allemands tien-ent bon dans le centre. La hernie que orme la présence des troupes teutonnes ur la.rive droite du San s'est encore léveloppée et des combats d'une ex-rême violence s'y poursuivent nuit et t)ur. Les Allemands y dépêchent des enforts et le coin qu'ils ont enfoncé iaus les lignes russes s'étend jusqu'à nerriava, à 18 kilomètres de Jaroslav. Le correspondant1- du "Times" apprenti que pour leur nouvelle offensive es Austro-A'lemands disposèrent d'un nillion et demi de baïonnettes et de kOOO canons ou mortiers, et qu'en |uinze jours ils ont lancé plus de trois aillions .d'obus ! On estime à Pétrograd qu'au cours de ette offensive l'assaillant a perdu de un |uart à un tiers de ses effectifs, y com->ris 40,000 prisonniers. Le bulletin de Vienne qui, depuis le iébut de la guerre, se distingue par exagération manifeste des faits qu'il apporte, affirme que depuis le 2 mai e total des Russes faits prisonniers s'est levé à 194.000. alors que le communi-|ué de Berlin n'accuse pour cette pé-iode qu'un total de 104,000 hommes, 2 canons et 253 mitrailleuses. Le sénat italien a adopté à son tour, t à une grande majorité, le projet de loi onférant au gouvernement les pleins >ouvoirs qu'il a sollicités pour faire face i la situation politique. De fréquents conseils des ministres >nt lieu à Vienne et à Rome, et on s'at-end, d'un moment à l'autre, à une déclaration. de guerre. La situation politique est tout au noins curieuse. Depuis le 4 mai, les négociations entre l'Italie et l'Autriche ont rompues, et des deux côtés de la rontière de fiévreux préparatifs mili-aires ont lieu. De nombreux trains chargés de troupes sorti arrivés à Inns-bruek, en route pour la frontière italienne, des officiers allemands ont qui!té Constantinople, se rendant à Trieste, la population de Czernowitz a été évacuée, de même celié de Trieste et dans la plupart des districts italiens du Trentin et de 1 ' Istrie. Les autorités militaires autrichiennes ont fait rebrousser chemin au train-poste italien venant d'Udine, ont enlevé les rails et coupé toutes les communications par chemin de fer et par télégraphe entre l'Autr'che et l'Italie. Enfin, à Berlin l'ambassadeur italien a été l'objet d'une agression en pleine rue. Il est vrai que les autorités allemandes ont exprimé immédiatement leurs regrets et ont présenté des excuses, mais tous ces incidents trahissent un état d'esprit .significatif et on peut dire que la rupture diplomatique n'est plus qu'une question d'heures. Quant à l'attitude des Puissances balkaniques, le " Messaggero" r.pprend d'Athènes qu'un conseil des ministres a délibéré sur la question de l'abandon de la neutralité par la Grèce, mais qu'une décision définitive ne sera prise... qu'après le rétablissement du Roi et après les élections! Le correspondant croit que d'ici un mois la Grèce participera à la guerre. Depuis le crime du "Lusitania" 'es sous-marins allemands n'ont plus fait beaucoup parler d'eux. Le " tableau de chasse " pour la semaine finissant jeudi comporte deux navires de commerce d'un déplacement total de 8.173 tonnes . et quatre bateaux de pèche d'un tonnage total de 771 tonnes, soit six navires sur 1,438 qui, pendant cette semaine, sont entrés dans les ports britanniques ou les ont quittés. Malgré ces résultats, réellement médiocres si l'on considère que l'Allemagne a la prétention d'exercer, un blocus effectif des côtes, britanniques, on continue, à Berlin, à se faire des illusions ridicules sur ses effets. La " Neue Correspondenz," organe du ministre de l'Intérieur, parlant de la dernière Note des Etats-Unis, dit que la réponse à cette Note — qui sera remise incessamment — sera conforme aux vœux du peuple allemand. Celui-ci veut porter le coup mortel au commerce britannique, parce que la Grande-Bretagne veut affamer cinquante millions de femmes et d'enfants en Allemagne! " Ce n'est pas la Note américaine," continue l'organe ministériel, " qui changera notre objectif et les Etats-Unis s'en apercevront bientôt! " Ce langage menaçant, fait pour impressionner le publie allemand, n'est qu'un bluff de plus, car On ne peut raisonnablement considérer les gouvernants teutons comme assez fous pour provoquer délibérément un conflit avec 'a République é'oilée.au moment même où l'Italie va grossir le nombre des Alliés. CIVILISATION ET CULTURE. RÉFLEXIONS. beaucoup de Belges n ont pas vécu vee, dans le cœur, de l'aversion na-urelle pour notre ennemi. Certains nt attendu cette guerre pour connaître abominable voisin. Combien nombreux, 'arnii ceux-ci et ceux-là, les citoyens 'ui ne voient 'dans le Barbare que le destructeur de leurs maisons et l'assas->n de leur fils ! Ce n'est pas suffisant. c_ ressentiment personnel ne peut être lu une infime partie de notre vindicte, est l'élément égoïste de notre colère. 1 nous faut être solidaires. Avec toute lotre race, avec son passé, son présent t son avenir, nous devons nous lever de °ute notre puissance et ne point faiblir. ^'otre travail de défense morale sera 'ur, parfois déchirant. Un tel travail ncombera à tous, à ceux qui ont atteri-jusqu'en 1914 pour connaître le euton, comme à ceux qui n'avaient ucuné illusion sur cet autocrate lupide. Parmi ces derniers on compte ""esque tous les écrivains et les artistes "%es. Des volumes furent publiés pour ious montrer la menace de Berlin. Les •figes qui pensent et qui lisent seront l0«c les soldats de la cause sainte. Cependant, il nous faudra aussi la collaboration des autres, de ceux qui n'ont pu encore sé former une image exacte de Ce que représente, au milieu de l'Europe, l'Allemagne d'aujourd'hui. Aux journaux et aux conférences, à ces deux truchements modernes de vulgarisation, revient le rôle de faire.. 'a lumière dans ces esprits trop nonchalants. Cette guerre aura fourni des milliers de documents diplomatiques et militaires, bourgeois et aristocratiques. Malgré son système de mensonge, jamais un peuple n'aura mieux fait son autobiographie, ni avec une plus vigoureuse inconscience. Nous avons pu voir qu'ici au moins l'Allemand ne mentait point, et que, en effet, l'économie morale et industrielle de son pays était basée uniquement sur la culture. Cela est bien vrai, encore que cette culture ait l'effet bizarre que nous connaissons.La superstition de '.'efficacité de la seule culture ou de_ l'universalité allemande est une première erreur à détruire. Pour n'être nullement victime de. cette superstition, il suffit de savoir ce qu'est la culture. La culture n'est qu'un outil de ia mémoire, comme la fourchette n'est qu'une unité du couvert. La culture, comme lu fourchette, s'achètent. Seuls, les kliots ou les polissons ne peuvent en faire l'emplette. Voyez le nombre infiniment réduit de 'ceux qui échouent aux examens universitaires. La culture d'un peuple est son instruction, rien de plus. Qu'était donc l'Allemagne auparavant? Pendant le millier d'années que les autres pays vivaient dans la pleine splendeur de leur génie, que faisait l'Allemagne? Maintenant, ils se mettent«à nous imiter, et tout de suite ils crient et hurlent qu'ils ont fait une découverte et que les Allemands possèdent une intelligence d'une espèce plus élevée que célle des autres peuples. A quoi Henri de Régnier a répondu gentiment : " Chacun est bien libre d'avoir de soi une opinion même excessive et on ne discute pas avec un voisin qui prend d'abord le soin malveillant de s'armer jusqu'aux dents pour vous débiter ses rodomontades." Oui, comme des nègres qui prennent des grades universitaires, ils ont de la culture, mais dans mille ans ils ne seront pas dans une civilisation semblable à celles .qui font la gloire éternelle de la Grèce, de l'Italie, de la France. Et c'est là le précipice qui se creuse entre la culture et la civilisation. La culture est à la portée de tous les peuples qui croient y trouver le bonheur ou la satisfaction de leur égoïsme. La civilisation est l'état spirituel des rares peuples qui ont pu placer leur idéal hors d'eux-mêmes, c'est-à-dire dans le cœur de l'humanité. L'ne sensibilité "cultivée " au cours de longs siècles, une profonde conscience de soi ont donné à ces peuples le respect humble de l'homme et de^ la vie. Ils ne sont pas aveuglés par quelques philosophies purement scientifiques. Leur élan chevaleresque est toujours de charité. Chaque unité formant ces peuples naît dans la lumière. L'homme n'est point seul, il est un chaînon de la chain^>plen-dide de sa race. L'ouvrier, autant que l'artiste, a dans 'e sang ce dépôt merveilleux du passé, cette chose que ne peuvent comprendre les Barbares qui , ne la sentent pas chanter harmonieusement dans leur âme, cette civilisation qui est aussi indéfinissable que le don de l'inventeur ou du poète, mais dont l'effet depuis longtemps a fait -naître un chant de haine là-bas, avant celui de Lissauer, l'Allemand. Les peuples qui constituent la Belgique ont toujours participé de la civilisation çelto-làtine, la civilisation des cathédrales et des hérauts de la liberté. C'est pourquoi nos enfants, en naissant, sont d'harmonieuses créatures civi'i-sées ; oui, ils naissent dans la lumière. Ce n'est donc point ni à la France, ni à nous que lés Teutons doivent apporter les trois cailloux de leur culture. Ces trois cailloux stériles ont été pris à nos propres vastes falaises de la Meuse et à nos sublimes monts de la Savoie. Hélas ! en passant le Rhin ces cailloux ont perdu leurs vertus et leurs couleurs originales. Quant aux pierres précieuses de notre sol, elles ne se dérobent' point, toutes les épées, tous les acides failliront à les extraire ou les dissoudre. Si, dans mille ans, il possèdent de.; trésors propres, nous aimerons en eux des hommes dignes de ce nom. Mais aujourd'hui notre devoir est non pas seulement de repousser l'égorgeur, mais de perpétuer le souvenir de ses crimes et de ses mensonges, dont le principal, dont le chef de tous, est d'avoir voulu substituer au respect de notre civilisation. de la croyance en leur misérable jouet périssable, leur culture. Car, dès avant la guerre, ils ont partout magnifié la mécanique, le texte écrit, le système érigé en principe, l'administration en dogme, l'armée en corps de prêtres sacrificateurs. Et toujours il méprisaient et tentaient de détruire les qualités du cœur, l'intuition de la charité, l'amour de. la création vivante, le génie. Toutes ces qualités, apanage de l'individu libre, s'insurgent contre l'impérialisme mortel, cet impérialisme qui est un terrible "gaz asphyxiant" dans le domaine moral. Gardons-nous ! Ne croyons ni à la culture, ni aux savants allemands, ni à la " mission " de l'Allemagne, dont on nous parlait, dit Henri Albert, avec un sérieux imperturbable. Cette mission, c'était pour nous le placement de leurs marchandises. Comment ce peuple d'imitateurs, d'accapareurs, de contrefacteurs, a-t-il pu s'imaginer que le destin l'avait choisi pour dominer l'univers et rêver d'une humanité nouvelle, dont il dirigerait les destinées? Génial dans l'organisation de ce qui ne lui appartient pas; habile à utiliser les trouvailles, •faites»par se-s-voisiris•;■emprunteur, mais qui ne restitue jamais ; savant compilateur et faiseur de fiches ; démarqueur entêté, laissant aux autres les recherches pour ne se servir que des aboutissants avant de duper le monde entier, il s'est fait illusion à lui-même. Bilan : de l'autre côté du Rhin cinquante ànnées de culture frelatée et hypocrite ; de. ce côté du Rhin : des siècles de culture et de civilisation. La culture appliquée comme un marque sur la face du rustre crue! est pour nous un piteux vernis. La civilisation, dont se garde bien de parler le sombre savant teuton, est 'l'âme, la vie même, d'un ' peuple à travers tous les siècles, c'est sa ' gloire intérieure, son indépendance, son honneur et son génie, et sa pitié, et son admiration pour l'effort gratuit de l'homme. , JEAN DE BOSSCHERE. EN GARDE! Samedi.—L'exemple de l'Italie, préférant la lutte pour la libe'rté et pour- l'indépendance aux miroitements faux des promesses de la force teutonne, sera suivi bientôt par d'autres nations.. C'est la victoire des peuples conscients et honnêtes, et c'est la volonté de ceux-ci qui s'avère : les événements des jours actuels, c'est la puissance du "moral" •contre le "physique." Et c'est aussi une-preuve pour !es peuples, que lorsqu'ils veulent ils peuvent. Ce n'est pas nouveau.Vax popidi, vox Dei, et pourtant, soment, les peuples oublient de faire entendre leur voix, du moins de la faire entendre pour réclamer les respect des principes qui lui sont profitables... A l'heure actuelle, tandis que les peuples se donnent tout entiers à la défense contre les Teutons, contre la minorité militariste dont le but réel est d'attenter aux libertés démocratiques, tandis que les soldats meurent sur les champs de bataille, on peut constater que, déjà, certaines idées réactionnaires se répandent, et que des clans se forment pour tâcher de canaliser les opinions au profit de ces clans... C'est le moment, dès à présent, non pas de discuter, mais de crier au public : — En garde ! En garde) oui, contre les idées qu'on répand au sujet de l'avenir de nos populations — quand ces idées ont leurs sources dans une réaction quelconque ou dans des préoccupations sectaires. L'opinion publique doit se garder des idées que l'on glisse dans l'opinion, lorsque ces idées ne sont pas marquées par la préoccupation essentielle, celle que l'on peut résumer, pour les esprits simplistes, par la question suivante : — Ces -idées se préoccupent-elles, :t i sont-elles de nature à empêcher les t guerres dans l'avenir? Lorsque, dans des revues ou des jou'- < naux le public voit répandre telle ou < telle opinion, c'est la question ci-dessus 1 qu'il doit se poser tout d'abord. c Et pour être à même de se tenir en 1 garde contre toute idée fausse ou réactionnaire, que l'opinion se dise donc que ) les facteurs essentiels des guerres, ce 1 sont les trois éléments suivants : < L'autocratie. c Le militarisme. i Le protectionnisme. : Que toute idée nouvelle qui, aujour- ( d'hui, est jetée sur le marché des pro- i positions en faveur du "rétablissement de la Belgique," de la "Belgique de demain ou de 1' " Europe de demain," soit atteinte par ces pierres de touche : si ces propositions contiennent ces ' éléments d'autocratie, de militarisme ~î mal compris ou de protectionnisme, elles 1 sont dangereuses pour le bien-être pu- 1 blic, et peuvent ramener des tragédies ( comme celle qui se produit en ces temps : néfastes... , < En garde contre ceux qui, partisans s des satisfactions d'ambitions' person- f nelles où de sectes, pourraient vouloir tromper l'opinion—et mener celle-ci à de nouvelles tragédies ! En garde contre tout ce qui est de nature à permettre des guerres... < Si les peuples, une fois de plus, se r "laissaient faire," comme ils se sont f laissés faire si souvent par les gouverne- * niënts intéressés, tout le sang' versé t serait du sang perdu, tous les'héroïsmes l et toutes les forces vives se seraient r donnés en vain. Et peu de temps 1 passerait avant que, de nouveau, 1 js pays fussent en armes, que les familles ' fussent dégarnies — et que le sang ' coulât. ( En garde, donc! CAMILLE ROUSSEL. \ FÊTES DE PENTECÔTE Londres et La Campagne offrent des charmes. ET MOTOR-BUS LUNDI PROCHAIN MÊMES SERVICES QUE LES r DI MA N C HES. i • Les tarifs ordinaires sont aussi réduits que les plus bas prix des autres moyens de communication. La dépense est si minime, que personne ne doit hésiter à passer une journée agréablement. The Lan (ion Générai Omnibus Ce., Ltd., Electric Ratlway House, Broadway, Westminster, S.W. 34 DE QUE L'AFRIQUE DU SUD A FAIT POUR LES BELGES VICTIMES DE LA GUERRE. Johannesburg, 21 avril 1915. Par le précédent courrier j'ai relaté un ncident, qui ne serait en lui-même que janai e; sans intérêt s'il n'était aussi le ouchant témoignage de l'accueil bien-eillant que les membres d'un des grands ■lubs de Johannesburg (l'Unionist Party l'-lub) savent réserver à tout appel qui eur est adressé au nom de vos infortunés: :ompatriotes, réfugiés en Angleterre, en ;'rance, en Hollande. L'incident en question a été choisi >arce que j'en ai été le témoin et qu'il me jaraissait se prêter par ses détails au lévfcloppemeht d'une sorte de chroni-jue, mais, sans lui enlever rien de sont mportancç, je tiens à remarquer qu'if l'est, qu'un cas entre mille survenus dans' l'autres circonstances et dans d'autres nilieuk. La sympathie pour les Belges est unanime. Ce n'est pas tel ou tel parti, telle ou elle classe, telle ou telle race qui s'est; >lus particulièrement distingué dans le nagnifique élan des sympathies en fa-, eur des veuves et orphelins de Belgique. Chaque section de la communauté sud-, ifricaine a donné toute l'assistance (u'elle pouvait. Il faut qu'en retour elles .oient toutes confondues dans le même entiment de reconnaissance. A qui revient l'initiative des fonds de secours belges. Ainsi que j'ai indiqué la semaine: lernière, c'est à M. J. L. Van Lier que evient l'honneur d'avoir le premier ap->elé l'attention et la compassion du pu-ilic sud-africain-sur ceux de ses comparâtes que la mort d'un époux, d'un >ère, d'un .frère ou d'un fils tombés glo-ieusement pour la défense de leur pays i laissés dans la plus extrême détresse. S Voici la traduction de la note que M. .'an Lier communiquait à la presse de 'Afrique du Sud, à la date du 21 août lernier : " .To fais a-vec confiance appel aux populations » .'Afrique du Sud eu faveur des veuves et o: ibelins do Belgique, victimes du terrible uonfîii

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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