L'indépendance belge

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s.n. 1916, 29 August. L'indépendance belge. Seen on 12 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/w66930q16w/
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L'INDÉPENDANCE I ROYAUME-UN!: ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: 6 CENTS) IADMINISTBATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS • STOOR HOUSE TUD03 ST.. LONDON. E.C. 11 PLACE DE LA BOUHSE. TELEPHOS1E : CITY 3960. TELEPH • f 3 1 1 "5 7 et , '1238-75. IV3ARDI £9 AOUT 1916. En vents a Londres a 3 h. Is lundj 28 aout. (3 MOIÜ. 9 SHILLINGS. ) ABONNEMENTS 6 MOIS. 17 SHILLINGS. ( Cl 11 AN. 32 SHILLINGS. ) 3NSERVATION PAR LE PROGRèS. LA SITUATION. Lundi, midi. Mefcfcant fin a une situation anormale. 1'Italie vient de déclarer formellement ls guerre a 1 Allemagne. C'est le gouvernement suisse qui a été chargé de trans-mettre au gouvernement impérial la noti fication do la rupture que notre vaillante illiee n est pas embarrassée pour justifier Dans un niémoire explicite le gouvernement italien énumère les principaux fait-f qui 1'ont amené a mettre fin au contrast? violent qui existe entre la situation " de facto" et la situation " de jure " résul-tant de 1'alliance de 1'Italie et de l'Allemagne aveo deux groupes de Puissances en état dcf guerre 1'un avec 1'autre. La nouvelle de la rupture, qui prend date officiellement a partir du 28 aoüt, a provoqué le plus vif enthousiasme dans toute 1'Italie, et les journaux exprinient leur vive satisfaction do la résolution prise par le gouvernement, qui, comme 1? ditle " Corrierodella Sera," écarté toute possibilité de malentendu concernant la participation de 1'Italie a la guerre mondiale. Beaucoup se sont posé la question, a savoir quelles pouvaient bien être les cau-ses qui retenaient 1'Italie et l'Allemagne de proclamer officiellement un état de guerre qui, depuis longt-emps, existait a 1'état de fait. De part et d'autre on a hésit-é pour des raisons politiques et finan-cières au sujet desquelles d'intéressants chapitres seront' pcut-être écrits.un jour De toutes fa9ons, ces raisons étaient sé rieuses, surtout pour 1'Allemagne, dont les intéréts commerciaux, industriels et financiers en It-alie représentent un capi-tal évalué a deux milliards et demi! Mais la raison déterminante qui sem ble avoir retenu jusqu'a présent les deux alliés a trancher le lien qui les attachait depuis trente ans, a été 1'incertitude du lendemain, 1'apprébension des boulever-sement-s économiques que la guerre eu ropéenne entrainera néoessainypeut. L'Italie, £rt*prérr&rit de la rupture au moment oü s'élabore le re-groupement économique des Puissances, donne non seulement une preuve de Pesprit de solidarité qui unit les Alliés et qui se manifeste par la ooopératïon de leur; efforts militaires et financiers, mais elle fait pencher la balance économique, dont les neutres suivent si attontivement les fluctuations. en faveur des Alliés. La barrière économique qui va se dre.s-ser contre les Puissances oentrales après '^3. guerre est renforcée au profit des Alliés et nos ennemis voient un nouveau débouché leur echapper, un nouveau marché fermé a leurs produits. Les souscripteurs au nouvel emprunt allemand dont on signale 1'émission imminente, pourront sedemander avec quoi le Trésor impérial payera les intéréts 'ie<-dettes immenses contractées si 1'industrie ■ et le commerce allemands, frappés d'in-terdit, ne peuvent plus inonder les mar-chés du monde de leurs produits manu-facturés.La déclaration de guerre de 1'Italië aura eucore cette heuréuse conséquence ■ de renforcer sérieusement la flotte rnar-chande de nos Alliés, qui vont pouvoir disposer librement des nombreux trano-atlantiques allemands qui s'étaient réfugiés dans les ports italiens, alors neutres, au début de la guerre. Enfin, le geste de 1'Italie, indique aussi que la question serbo-italienne a été heureusement "solutionnée," ne Signalons !a conféreni convoquée par le roi Ferdinand de Rot manie, et a laquelle participent les pe sonnalités politiques les plus éminent du royaume danubien, dont le Roi désii connaitre Popinion au sujet de la situi tion générale. Ajoutons, a titre documentaire, que conseil des ministres rouma-in a. augmenl de deux cents millions de lei (francs) li crédits extraordinaire? pour 1'armée, po tés maintenant a 600,000,000, et qu< d'après un journal suisse, les dernièn classes roumaines non encore ntobiliséi or.t été appclóes sous les drapeaux et c La présenoe des üuJgares a Kavall: dont ils ont occupé tous les forts sai un, met en facheuss posturs le gouve nement grec i ■ Les représentants des Puissances allié* ont sondé M. Zaimis sur les intentioi du gouvernement grec a 1'égard t 1'envahisseur 'bulgare et' ont obtenu c lui 1'assurancs, a ce qu'affirme un téL gramme des Central News, que les coi suis alliés, dans les districts envahis o menacés-, ront en sécurité. Anx dernières nouvelles, les navires c guerre alliés bombardaient les forts c Kavalla et 50,000 personnes acclamaien a Athènes, M. Vénizéloij, qui a prononc une allocution dans laquelle il a invil les manifestants a envoyer une délég; tion au Roi, pour lui dire qu'il a été ! victime des personnes qui lui ont fa . croire en une victoire allemande, [ M. Vénizélos, qui demauc le mamtien au pouvoir de M. Zaimi, pour lequel il réclame une autorité pol tiquë entière, estime que le Roi aecüei lera favórablement la derr.ande de ses si jets, et a ajouté que, dans le cas coi traire, lui (Vénizélos) fera de son raieu> Enfin, au moment ds mettre soi presse, on annonce (Central News) 1 présenoe a Athènes de M. Pachitch, ] premier ministre serbe, et 1'envo par les habitants de Verria, d'un télt gramme au Roi, lui demandant de se mei tre a la tête de 1'armée et de délivre la Macédoine de 1'envahisseur. Un autre télégramme invite M. Za mis a abandonner la neutralité et adopter une politique nationale. On le voit, la situation dans les Ba kans prend une tournure nouvelle et 1 censure ne verra certainement aucun ir convénient a ce que neus disions qu nous tounions avec confiance les yeu vers 1'orient d'oü nous nous attendoi: a recevoir d'excellentes nouvelles. La situation militaire sur tcus le frents est des plus satisfaisantes. Ell peut se résunier eh une phrase: progrè partout et perspectives réjouissaiites. En Picardie, les Anglai3 ont pris d nouveau 200 mètres de tranchées alle mandes au nord de Bazentin le Petit; Verdun les Pranyais ont repoussé troi attaques enpemiea contre le Bois du Cha pitre et uné autre en Lorraine; a 1'oues de Riga, les Russes ont rompu les réseau: allemands de première ligne, et dans lc Carpathes ils ont occupé la cóte 1,129, 1'est de Kovula (secteur de Jablonika) enfin, dans les Balkans, les Serbes on repoussé six attaques bulgares, et le Anglais bombardent les positions bu! LA NEUTRAL1SATION DU RHIN. Question d'actualité. C'est la question de 1'heure, le p blème capital pour 1'avenir de 1'Euro] Depuis quelque temps elle a été mis< 1'ordre du jour et elle est en ce monn 1'objet de pourparlers encore vag\ mais qui se préciseront a mesure. Neutraliser le Rhin! Le problème présente sous deux aspects différen 1'un purement économique, le secon< la fois éoonomique et politique. Sous deux aspects il est pareillement imp tant pour la Belgique et deman.de qu 1'examine chez nous avec tout autant soin et d'attention que la question < Communications ferroviaires. Chcm de fer, fleuves et canaux sont les arte et les veines oü circule le sang d'un pa La santé du corps social dépend de bonne cir<^lation. Après la rude saigt qui nous a été infligée, il y aura lieu veiller tout particulièrement a'la rétal lc plus normalement possible. A ce po de vue les idéés et les projets qu 'on si ï?cre, qu'on examine, sont pour no d'une importance vitale. Un précédent. 'O- L'idée de la neutralisation des eau: >e. du Rhin n'est pas, d'ailleurs, nouvelk : a El!e a déja refu un commencement d'exc =nt cuticJn, il y a plus de quarante ans. Avan ics la guerre de 1870 et dans le but de favc riser son expansion industrieUe, 1'Alk s® mag-ne s'était entendue, en 1868, ave ts ; la Hollande pour écarter toute entrave 1 a 'a navigation. Par un arrangement e 'cs date du Ier octobre 1868, les deux Etat pr_ avaient convenu que la navig-ation sur I on Rhin et sur les bouches du fleuve serai «« libre dans les deux sens, de Bale jusqu' nier, pour les bateaux de tous les pays lns pour le transport des marchandises c res des personnes, sous réserve des clause ys. et conditions pratiques stipulées dan ja cette convention. En fait, eet arrange 'ée ment n a jamais été strictement observ de et il y a eu, il y a encore, de fréquente >ür controverses entre les deux Etats su int son application. g" Qu'adviendra-t-il après la guerre? 1 us ©st peu vraisemblable que 1'Allem.agn consente a ouvrir la Rhin sur son terri toire a toutes les nations. Nous en se rons certainement exclus, commc 1; France et 1'Angleterre. C'est une ques tion qui ne peut nous laisser indifférents En Suisse, également, on s'inquiète trè. :e vivement du sort reservé a la conventioi i- germano-holland'aise de 1863 et des modi r- fications qui y seront vraisemblablemen is apportées, qu'on ientera tout au moin •e d'y introduire. Depuis queiques moi i- déja, on discute la question dans le, journaux et los cereles économiques, tan e dc !a partie alémannique que de la parti< :é fomande de la Confédération. Ces dis >s cussions et ces polémiques ine doiven r- pas .rester inconnues chez nous. De tou i, tes parl.s, on demande en Suisse, que lor: ;s de.s ïvgociations de paix, le gouverne ;s ment helvétique intervienne trés éner n giquement en fa\eur de la neutralisatioi des eaux du fleuve. Notre politique de navigation flu via'.e," écrit la " Schweizer Export Revue. ' dans un .irticle intitulé " De if freie Rhein "—qui rêve de voir le la< r. de Constance devenir le port princlpal d< 1'Kurope centrale, ne repose pas sur ui terrain solide aussi longtemps que la neu tralisation absolue du Rhin n'est pas ut ,R fait accompli. Chaque centime employi ls a la création de la navigation intérieun ie cs'- gaspillé si 1'accès a la nier du Nor< [e n'est pas libre pour nous, si la porte qu conduit a la überté de la mer le réseai !_ intérieur suisse de navigation peut, er u tout temps, nous être fermé par 1'Alle ■magne. e La " Zuricher Post " appu'e absolu 6 ment ces considérations et recommandi t la formation d'une ligne suisse de navi gat:on Bale-Rotterdam. l,a " Tourval ' £ de Cenève et la "Gazette de Lausanne' t. signalcnt les efforts qui se font dans c< a sens,non sans une certaine méfiance ; car [j., il y a, vous le savez, un autre projet trè: vaste visant la création d'une autre voit navigabje, celle du canal du Rhin ai e Rhóne, dont toutes les études 'sónt ter-niinées et que la I' ance parait disposé? j_ a mettre rapideme " a exécution. [_ 11 semblc, a en jugvr par !ë*s'argument; échangés de part et d'autre dans cette polémique, que 1'Allemagne pourfait se montrer plutöt accom,mc<lante dans une s certaine mesure, qu'elle accepterait torn a au moins la liberté dé la navigation sur le e Rhin en faveur des Etats avec lesquels elle a tout intérêt a ne pas se brouille.-. ; particulièrement la Suisse. Une solution dan^ereuse. r Or, cette solution du problème serail grosse de conscquenees pour nous. l^s ligne Bale-Rottendam détournerai! a d'Anvers une énorme partie du trafic dc la Suisse et des pays qui devront par ls i_ suite se servir de son intermédiaire. a Toutes les marchandises qui transitenl par le Gothard, le Simplon et le Loetsoh-e berg pour aboutir a Bale >s'aehemine-x raient désormais versja Hollande au lier s de passer comime autrefois par ches nous. s II suffit de ces queiques indications e pour faire mesurer 1'importance de la s question. Le second afipect de celle-ci est plus e extraordinaire encore. Je veux pariet ^ de la neutralisation a la fois économique 11 et politique du bassin du Rhin. Celle-c: s aurait une toute autre portée au point de - vue non seulement de notre avenir, mais t de celui de to-ute 1'Europe exxidentale. s En réajité c'est la qu'est la solution du s eenflit qui a bouleversé si profondément ^ 1'Europe et dont personne encore ne peul i prévoir les incalculable.s conséquences, s: t 1'on ne réussit a en rendre le renouvelle-3 ment imposs:^ile. Quels sont les véritables centres de la Puissance industrielle, sur le continent europeen? Ils sont, pour ainsi dire, tous r situés dans une mème rég-ion que com-mandent trois grandes voies fluviales, le Rhin, 1'Eseaut et la Meuse avec leyrs affluents. De ce réseau fluvial sont tri-butaires les charbonnages de la Belgi-c que, du nord de la France, et de la West-phalie ; les g-isements de fer, de zinc et de - cuivre de 1'Ardenne beige et fran^aise. 'i de l'Alsae:e et du Luxembourg; les een- - tres industriels de la vallée de la Meuse. . de la vallée de la Saar, puis en Alle-c tn3?ne Essen, Driesbourgf. Cologne, 'a Crefeld, Düs.seldorf, Mannheim, et plu; n haut Bale et Zurich cn Suisse, sans par-s Ier des nombreux centres producteurs de e 1'Allemagne du Sud en relations plus oi t moins directes avec le Rhin. C'est ur ^ prodigieux ensemble de foyers de pro- duction dont Ie déigorgement se fait del; ^ facon la plus naturelle et la moins coü-s teuse par les ports d'Anvers et de Rot-s terdam oü les eaux du Rhin, de la Meuse et de 1'Escaut se confondent dans ur ^ estuaire immense, s Neutralisation économique. r Un économiste trés averti faisait re-marquer récemment dans la " Gazette de 1 Lausanne " (13 juin) que si toute cette e région était neutralisée militairemen.t, c« - serait un grand pas accompli vers un< - paix durable, mais que si elle était neu i tralisée aussi éoonom i que ment, le pas se - rait définitif. Et il ajoutait : "La val . lée du Rhin est le grand centre industrie 3 de 1'Europe continentale. Ses ressource: ï naturelles sont immenses. Mises en va - leur par une actiori officielle, alles on t facilité la préparation militaire de 1 'Alle magne. Retirez a celle-ci la faculté dt i grouper ces industries et de disposer d< s leurs produits nationalement ou égoïste t ment, vous n'entraverez en aucune ma : nière le développement économique di - pays, mais vous éviterez que ses ressour t ces servent k des buts militaires. E - c'est la 1'essentiel." 5 Je ne sais si cette question a été sou- " levée au Congrès économique des Puis " sances de 1'En.tente; mais s'il faut er 1 croire 1'Économiste de la " Gazette de Lausanne,'' elle aurait été fortemerit dis- " cutée a Paris, oü elle aurait rencontre " des partisans et non de,s moindres ! S'il cn était véritabiement ainsi, il fau- ; drait s'en féliciter, car la neutralisatior - économique et militaire du Rhin abolirai; 1 d'un seul coup le protectionnisme allemand, sur lequel les armements de 1'Al- | lemagne ont reposé jusqu'a présent. De : plus, il rendrait impossible ce Zollvereir ■ des Puissances centrales, du Mittel-Eu- ! ropa, dont rêve l'Allemagne et que le boycott des marchandises allemandes, le | protectionnisme a outrance des Etats oc- - cidentaux et autres mesures analogues, - envisagées jusqu'ici a Paris et a Londres, - rendraient au contraire inévitable. Champ d'actioo a élargir. II est évident que l'Allemagne et 'ses alliés ne se laisseront pas imposer béné-volement une telle mesure. C'est une raison de plus pour que tous les efforts ten-dent vers la réalisation de cette idéé et nous, Beiges, nous devons en particulier la préconiser dans notre intérêt mêma. j Nous ne pouvons nous dissimuler, en ef-. fet, que si bienv-eillants qu'ils soient a notre égard, nos voisins et chers alliés ont des intéréts trop divergents des nó-tres pour qu'une entente satisfaisante pareillement pour tous puisse s'établir entre ( eux et nous. La neutralisation économi-. que du bassin du Rhin résoud toutes les difficultés, en instaurant la libre concur-. rence, le libre jeu des forces industrielles et commerciales sans porter atteirrte h aucun intérêt particulier. En ce qui nous concerne, nous Beiges, il s'agira non seulement de relever la ruine dont notre pays-est couvert, mais de réparer aussi les détériorations incalculables infligées . par les modernes barbares a notre outil-! lage économique. II faudra aussi rétablir et élargir si possible le chanfp d'action . de notre commerce et de nos industries. C'est ce qu'il importe de ne pas perdrc . de vue. MAURICE KUFFERATH. LETTREDU CONGO. I Le Sultan Mopoié — Sur ie ] ment concertées — Les I Les conséquences morales (De notre correspondant.) i Le sultan Azande Mopoié, notre an- ■ cien ennemi, qui en 1911, après avoir ' été battu par nos troupes, se réfugi i dans la partie des territoires .qu'il pos,sjédait ■ au nord du Bomu (Congo franfais), non loin de la frontière du Soudan anglo-cgyptien, a de nouveau fait parler de lui. Sa conduite en territoire francais ayant laissé a désirer comme chez nous, nos voisins résolurent d'arrêter Mopoié, mais il fit résistance, attaqua Ie groupe des quarante tirailleurs commandés par deux sous-officiers, qui devait pre>céder a son arrestation, le disper sa, et se por-tant sur le poste francais app>elé Mopoié Bangezegino, 1'incendia, après un pillage en irègle. Les Francais perdirent trois tirailleurs, des armes, queiques munitions et la caisse. Les deux Européens et le reste de la garnison passèrent le Bomu et par-\ inrent a notre poste de Bangaro Bomu. Le capitaine Lebouc, commandant la circonsoripftion du Haut Bomu, ayant; ses effectifs trop dispersés, fit appel au concours des Alliés britanniques. et beiges pour infliger un prompt chatiment au handit. L'événement surveno.1 le 12 février, ar-riva k la connaissance du Commissaire de District du Bas Uélé a Buta le 20 du même mois. Avec une promptitude réel-lement déconoertante ce haut fonction-naire, M. Landeghem, parvint a réunir le 10 mars, a Bangaro Bomu, donc pres-qu'en face de Mopoié Bangezegino, une compagnie de 200 hommes. II ne lui avait pas fallu plus de 20 jours pour ame-ner a 450 kilomètres de Buta a la dis-position du capitaine I^ebouc un effectif supérieur a celui qu'il avait demandé. Pour celui qui connalt la région ce résul-tat constitue un véritable tour de force. Les troupes ainsi réunies et organi-sées a Bangaro furent confiées au com-mandement du commandant Fredricksen qui re<;ut ipour instructions de se mettre sous les ordres du capitaine francais et de prendre lui-mème la direction des opérations si elles venaient a se dérouler sur notre territoire. On envisageait que Mopoié poursuivi par les Francais et les Anglais aurait pu revenir chez nous. Le 16 mars 1'offensive comimencait bientót couronnée d'un succes complet. Mopoié fut défait et prit la fuite ; blessé. Poursuivi il fut tué queiques Hfaut Bomu — Opérations vive-:roupes alliées — La victoire — et politiques. ■— i Dans ces opérations, les troupes beiges eurent la part prépondérante. Les forces de Mopoié se eximposaient de 150 fusils pmrfectionnés, 300 pistonniers et de norrabreux lanciers. 11 convient de féliciter le commissaire de district Landeghem. C'est a sa <x>m-préhension immédiate de 1'importance de eet événement et a la rapidite d'exécution du plan concerté que 1'on doit eet heureux résultat. Le capitaine Lebouc, des troupes colo-niales francaises, aidé de son sergent-major Beaslas pour 1'organisation de 1'offensive dans son territoire et le major White de Tambura, du conjtingmt bri-tannique, firent d'excellente besogne. Le e»mmandant des troupes belees, Fré-drioksen, a déployé beaucoup >ae courage, de décision, et d'énergie. II faut citer aussi les agents militaires Léroy et de Villegas, qui se somt distingnés; mentionnons de même la ctxupération efficace du commissaire du district du Haut Uélé au succès de cette affaire. La .destruction d'un poste a toujours des conséquences extrêmement graves pour la situation politique générale. Mopoié, en incendiant le poste francais, sa-vait a quoi il s'exposait. Mais a qui vou-lait 1'entendre, il avait dit que les troupes francaises et beiges étaient occupées ailleurs et que nous ne pourrions réunir les hommes nécessaires p>our le battre. Beaucoup 1'ont cru et eet exeimple aurait pu entrainer dans ces régions un soulè-vement général. II fallait donc agir avec énergie et sans perdre de temps. C'est ce qui a été fait et les rebelles ont vu sur-gir une troupe bien organisée qui leur a infligé une défaite telle que 1'impression. dans toute cette partie du Haut-Congo, , aura été considérabie. Tandis que nos braves compatriotes et non moins vaillants alliés expurgent le Sud-Ouest, 1'Ouest et 1'Est Africains de la présenoe des odieux Teutons, voila cette région du Nord nettoyée de tout élément suspect et hostile. L'affaire Mopoié a donné en outre 1'occasion de dé-montrer la parfaite entente des Anglo-Franex>-Belges et ceci contribuera a frap-per utilement l'esprit des indigènes. En tous cas et a notre point de vue, le dennier vleil "Avingura" a disparu et avec lui, espérons-le, eet esprit retrogra-de et combatif au plus haut degré et qui, pendant les vingt-cinq années d'occupa-tion de 1'Uélé, nous causa de'si nombreux soucis. E. LA VI E DE PARIS. Paris, le 25 aoüt 1916 Les morts des jeunes. — Jean Delp< — Le vicomte Charles de Fontenay Les espoirs brisés. Dans chacun des courriers des P siens se trouvent queiques nouvelles apportent un peu de tristesse et deuils nouveaux. Tous les jours dis raissent quelques-uns de ces vaill; jeunes hommes que nous avions vu : • _, graodir... et &'épanouir a la i- dans toute la beauté de leurs vingt ans. >ch. Ce matin c'est une lettre de père qui .— m'apprend la mort, dans la Somme, de ce malheureux Jean Delpech, le fils cadet arj. de l'ancien sénateur de 1'Ariège, et qui qU; est tombé glorieusem^nt dans les tranigs chées, après avoir obtenu la Croix de pa- guerre. Je 1'avais connu collégien et tnts n'avais pas voulu croire aux méchantes nai- histoires qu'on avait habilement ramas- vie sées coAtre lui aux heures dos polémi- _ .j 87ême année. No 204

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