L'indépendance belge

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21 February 1914
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s.n. 1914, 21 February. L'indépendance belge. Seen on 07 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/5x2599zw8r/
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" ~ Cs 6si,sieye ÊT A PARIS G 85» ANNEE Samedi 21 février 1914 ADMINISTRATION ET RÉDACTION 1 « j rue des Sables, Bruxelles BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Boure? ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE 6Î161PE, Un an. 20 fr. 6 mois, 10 fr. 3 moîï, 5fr. iU/ilSB0l)lt£(Sr.-8,) » 28 fr. » i5 fr. » 8ff. niustl' » 43 fr. » 22 fr. iîfe. ÉDITION HEBDOMADAIRE 'Internationale et fOutre-mir! 10 pages, paraissant le mercredi Un an SB francs liix. 1 î» franca L'INDÉPENDANCE BELGE Î-2Û13 ârmoss use/jour, — srs 5>age.i •CWSSS.VA370J: EiE ï£ PKOSBÈa X» 85® • ' ^ ' Samedi 21 février 1915 Les annonces sont reçuest À. BRUXELLES î aus bureaux du jou* aaC Ar PA'RIS : il, place de la Bour5e, À LONDRES ; chez MM, Jchn-F, Jones & Cpf Snow Hili, E. C. ; à î Agença Haras, n° 443, Cheapside E, C. ; et chez Neyroud & Fils, Ltd| ii0814-18, Queen Victoria Street, et T, £. Browa% Ltd, n° 463, Queen Victoria Street. 51 AMSTEPiDAM ; chez Isijgh & Van Ditmar, 2»- 5L ROTTERDAM ; même firme, Wynhaven, 413# '®j ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et 0g SUISSE, aus Agences de ia Maison Rudolf Mosfi^ i|V ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogler, à MilaOj Turin et Rome. i&SEW-XORK': X.B,Biowae. Ltd, t, EjBt4g*StNefai Édition du matin Aujourd'hui : Revue politique. IA QOlSTlÙN DES ILES EX LA ïïtCw-TIERE D'ALBANIE. — Les résultats de la visite du prince de Wied à Londres. — Son séjour à Paria — Les pourparlers gréco-turcs. —La Turquie est pacifique.En Angleterre. — Les débats dans les d-eus Chambres. — Succès électoral du ministère. —■ Incident de frontière aux Indes. En Allemagne. — Les incidents de Saver-ne. — Le budget de la marine au Reicl*-stag.A Haïti. — Nouveaux combats. Lettre d'Espagne. Note- du Jour, par J.-B. Ea France. — Les débats parlementaires. — L'incident Védrines. En Bslgiçue. — La langue d'enseignement. Chronique mondains. Les grands travaux. Les Théâtres à Bruxelles. La Musique à Paris. Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses- de nos correspondants. Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures de l'après-midi; les dépêches suivies de ia lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édiiioi. publiée à 6 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre G sont celles qui on. paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin. ERUXELLES 20 février Revue Politique Les milieux dirigeants ottomans persistent il soutenir qu'il est nécessaire de poursuivre directement entre la Turquie et la Grèce ia solution du problème des îles de la. mer Egée..Afin de mé-, nager l'amour-propre ottoman, ils prétendent que la Porte ne peut s'incliner devant la décision prise par les grandes puissances et qu'elle doit se retourner vers la Grèce, qu'hier encore on menaçait de toutes les représailles. Cette attitude est curieuse quand on se rappelle l'histoire d'hier : la Turquie vaincue se refusa à traiter la question des îles, à Londres, avec la Grèce, parce qu'elle savait parfaitement qu'elle .aurait- dù céder les îles sans conditions, la Grèce occupant effectivement ces îles et étant maîtresse, au surplus, de la mer Egée. Ce fut la Turquie qui suggéra alors l'idée de s'en remettre pour la question des îles à la décision des puissances et l'Europe dut imposer cette solution à la Grèce qui prétendait naturellement poursuivre jusqu'au bout les avantagés que lui assuraient ses victoires. Or, maintenant que, la paix conclue, la décision des puissances n'est pas essentiellement favorable ii la Turquie, celle-ci prétend échapper à la décision qu'elle-même provoqua. Elle veut négocier directement avec la Grèce parce qu'elle se .considère comme en meilleure posture qu'au moment de la conférence de Londres, tandis que la Grèce, en raison de la rupture de l'alliance balkanique, se trouve dans des conditions plus difficiles pour traiter qu'à cette époque. Ayant fait l'acquisition du dreadnought brésilien en construction en Angleterre, la Turquie peut espérer traîner les négociations jusqu'au moment où ce navire pourrait entrer éventuellement en ligne. Elle réussirait ainsi à intimider la Grèce par sa soudaine supériorité navale.Le calcul de la diplomatie ottomane est sans doute ingénieux, mais il est douteux que la Grèce s'y laisse prendre. A Athènes, on s'est bien gardé de répondre aux avances ottomanes et M. Venizeios, dont le passage à Constanti-nople avait été annoncé, lors de. son retour d'Europe, a soigneusement évité la capitale turque. Aussi la Porte cherche-t-elle un intermédiaire complaisant qui pourrait établir le contact- à ce sujet entre elle et le gouvernement d'Athènes. Elle avait d'abord songé à l'Italie — dont la seule pression eût suffi pour indisposer la Grèce — mais l'Italie est engagée elle-même dans des négociations assez délicates avec la Turquie à propos du Dodécahèse. La Porte, s'est maintenant tournée vers la Roumanie, dont les relations avec la Grèce sont particulièrement cordiales : or, la Roumanie vient de faire savoir à Constantihople, dans la forme la plus correcte et la plus amicale, que tout passage de troupes turques à travers le territoire bulgare en vue d'attaquer la Grèce serait considéré par le gouvernement, roumain comme One violation du traité de Bukarest, c'est-à-dire comme un « e-asus belli ». En d'autres termes, si les Turcs veulent passer par le territoire bulgare pour attaquer la Grèce, la Roumanie entrera en campagne pour soutenir les Grecs. Gela est clair et net; cela est surtout de. nature à ruiner les projets que l'idée d'une alliance turco-bulgare aurait pu faire naître à Gonstanlinople et à Sofia. Dans l'état actuel des choses, la Grèce n'aurait certainement rien à redouter d'un arbitrage roumain dans la question 'dea îles, mais on ne voit pas à quoi rimerait cet arbitrage, puisque la décision prise par les puissances doit être considérée comme définitive. Quant à l'information lancée de Constantinople suivant laquelle, dès que la Roumanie aurait préparé un terrain d'entente, M. Venizeios se rencontrerait avec Djémal pacha pour régler la question des îles, oe>-la répond peut-être aux espérances turques, mais il sera bon d'en attendre confirmation de source grecque avant de l'admettre comme un élément certain d'appréciation de la situation. Où en sont les négociations italo-t-ur-qu-es relatives à l'évacuation du Dodé-canèse par les Italiens ? En principe, cette évacuation doit se faire avant le 3f mars, mais on sait qiie l'Italie prétend que si elle n'a pas restitué aux Turcs les îles qu'elle détenait en gage, c'est que ta Turquie n'a pas rempli jusqu'ici tous les engagements pris par elle dans le traité de Lausanne.. Cette prétention de l'Italie est basée uniquement sur le fait que des officiers et des soldats turcs poursuivent encore la lutte contre les italiens en Libye. Or, il ne t'ait aucun doute que le gouvernement turc est absolument irresponsable de l'action de ces officiers et soldats, qui ne sont plus à son service, et qui échappent à son contrôle. En réalité, Enver bey, ses officiers et ses soldats avaient prêté serment- devant le Senoussi de lutter jusqu'à la mort pour l'indépendance de la Cyrénaïque. Quand éclata l'a guerre balkanique; Enver bey et ses principaux officiers obtinrent du Senoussi d'être' déliés de ce serment-, en considération des intérêts supérieurs de la cause islamique, qui exigeaient leur présence en Turquie même; mais les autres officiers et soldats, quoique réguliers turcs, appartenaient au Senoussi et le Sultan n'avait- plus le droit- de les rappeler de sa propre autorité. Le Sultan vient , maintenant d'envoyer une mission spéciale auprès du Senoussi, pour essayer d'obtenir de lui que les soldats turcs à son service soient libérés du serment prêté. La mission invoquera à cet effet la nécessité supérieure islamique de résoudre les questions actuellement pendantes en Orient et de faire cesser l'état de crise avec l'Italie. La. mission spéciale conseillera même au Senoussi d'abandonner lui-même la lutte, contre les Italiens. Si ce résultat est obtenu, le règlement de la question du Dodécarïèse sera définitivement facilité et il ne restera plus qu'à déterminer l'accord sur les «compensations» auxquelles l'Italie croit avoir droit- pour les dépenses faites par elle dans ces îles. La Qsisstfofl des lies et ia frontière d'Albanie La visite du prince de Wied à Londres Londres, jeudi, 19 février. On apprend au sujet des résultats politiques de la visite à Londres du prince de Wied qu'au cours de ses conversations dans la capitale anglaise le nouveau souverain d'Albanie a été assuré de l'appui le plus complet pour l'œuvre difficile qui .l'attend dans son nouveau royaume. Le prinoe aurait exprimé son assentiment personnel au point de .vue soutenu ici que la véritable force de sa position se trouve dans le fait qu'il jouit de la coopération, cordiale des puissances en généra). On a assuré le prince que les mêmes considérations s appliquaient tant aux questions financières qu'aux affaires politiques et qu'on pensait-, dans le meilleur intérêt du nouvel Etat, qu'aucune puissance isolée ne devait avoir une influence prépondérante en Albanie.- La discussion relative à la participation des puissances" à l'œuvre albanaise n'est point 'terminée. On dit dans les milieux diplomatiques que l'Autriche et l'Italie sont disposées à se réserver une certaine influence prépondérante en ce qui concerne la constitution de la Banque nationale. On n'espère ■ pas cependant que la concession donnée, à -l'origine par Ismaïl1 Kemal sera• consddéra-.blement modifiée. On.sait qu'elle-avait été donnée à une banque autrichienne et italienne à une époque pendant laquelle Ismaïl Kemal jouait un rôle prépondérant en Albanie. Un fait significatif, c est que, quoique cette concession fût datée du 4 octobre, elie ne fut accordée que deux jours ava-nt qu'Essad pacha eût ' constitué son gouvernement dans le nord de l'Albanie et- douze jours avant la première séance de la commission internationale de contrôle. On conclut de ces circonstances qu'Ismaïl Kemal, qui était absent pour régler cet-té affaire, laquelle au début était virtuellement un monopole, eut-, à la suite des représentations des puissances de la Triple-Entente, à la modifier de telle sorte qu'une participation de 40 p. c. fut offerte aux autres ' puissances, tandis que 00 p. c. restaient h l'Autriche et à l'Italie. Ii n'y a aucune raison de douter que l'esprit de conciliation- manifesté de toutes parts conduira à un règlement satisfaisant de cette question.- Le prince de Wied lui-même est, dit-on, favorable à l'idée dun emprunt garanti conjointement par toutes les puissances et cela sera certainement réalisable lorsqu'une internationalisation pins complète de la banque sera assurée. Entretemps, l'Autriche et l'Italie fourniront une avance de 400,000 livres sterling pour les besoins immédiats de l'administration. 'On présume que cette somme viendra, en déduction de l'emprunt de trois millions de livres sterling, lorsqu'une garantie conjointe aura été établie. On assure que les autres puissances sont parfaitement, disposées à fournir cette garantie à condition que la banque soit internationale et que toutes les dépenses soient assujetties au contrôle de la commission internationale siège à Dwazz?* , Le prince de Wied à Paris Paris, jeudi, 19 .février. Le prince de Wied accompagné de son secrétaire, le comte Armstrong,' a quitté Paris ce soir à 10 heures s© rendant à Neuwied. Son Altesse a été saluée à la gare du Nord par le baron Stuers, ministre des Pays-Bas ; M. de Lahovary, ministre de Roumanie ; lo secrétaire de l'ambassade • d'Allemagne et un attaché de l'ambassade italienne. (a) La Porte est pacifique Constantinople, jeudi, 19 février. Lo « Tanine », organe semi-officieux, dans un long article sur la question les îles, dit ; Certains journaux étrangers prétendent que la Porte dans sa réponse aux puissances laisse entrevoir qu'elle est disposée'a prendre une attitude belliqueuse, alors que d'autres organes attribuent à la Turquie une attitude complètement pacifique. Ces deux jugements ne sont pas conformes à la réalité. La Porte est entièrement pacifique. El-le ne veut pas être un .élément de trouble pour l'Europe. Si Chio et Mitylène présentent un intérêt .vital pour la Turquiej. k paix et la tranquillité lui sont encore plus indispensables. Résoudre les questions pendantes entre la Turquie et les puissances, demander leur appui matériel et moral pour mener à bonne fin lés réformes intérieures, telle est' la politique que veut suivre la Porte. Les- puissances peuvent être certaines que la Porte, comptant sur la justesse ' de ses droits, vise uniquement à résoudre- la question .des îles pacifiquement, voulant ainsi contribuer de tout son pouvoir au maintien de ' la paix. (a) tavelles de FËtranger ALLEMAGNE LES INCIDENTS DE SAVERNE Une note officieuse Berlin, jeudi, 19 février. -Une note officieuse annonce qu'il ne faut pas conclure des déclarations faites hier la commission dite de Saverne par le gouvernement que. celui-ci pense à discuter avec le Kelseiitag les conditions et les cas où la puissance" militaire peut intervenir-dons les troubles intérieurs -sur réquisition des pouvoirs civils, cette question étant dans chaque Etat confédéré réglée par la Constitution. De ce que le gouvernement est prêt- à donner à la commission, des renseignements sur-son cas particulier, - on ne doit pas canclure qulil soi^ prêt, à laisser mettre en discussion le pouvoir et le commandement. Les organes libéraux reproduisent cette note sans commentaire. La u Post » et la u Taeglîsehe Rundschau », organes conservateurs, se montrent-' satisfaits de cette explication. La « Gazette de la Croix » l'accueille avec satisfaction, mais se demande en quoi s'inspira la communication qUe le gouvernement a cru devoir faire, si ce n'est de fournir à la commission matière à discussion. -La « Deutsche Tages Zeitung » dit que le gouvernement est prêt à donner des explication,s à la commission et qu'il ne pourra guère se refuser à discuter avec elle. La n Morgen Post » écrit que cafte note heurte de front l'opinion des six septièmes du Reichstag. C'est à celui-ci, dit-elle, à le dire au cours de la discussion du budget de la guerre, comme il en a le droit et comme c'est pour lui le moyen légal. Enfin, le « Vorwaerts » dit : Si la majorité à la moindre notion' du sentiment du droit-, elle ne peut se trouver satisfaite par ces explications et elle doit travailler avec énergie à mettra une digue aux excès de. pouvoir de la camarilla militaire., (a) L'Empereur à Cortou Berlin, jeudi, 19 février. Il parait désormais certain que l'Empereur fera cette année un voyage à Corfou. 11 serait possible aussi qu'il aille à Athènes rendre sa visite au roi Constantin.: (a) Le prince de Wied Neuwied, vendredi, 20 février. Le prince de Wied est arrivé. (a) Affaire d'espionnage Leipzig, jeudi, 19 février. M. Sclinilzler a été condamné à 5 ans de prison pour espionnage et Kossler à neuf nïois pour complicité., (a)- Ls procès Ivlielzynsky Meseritz (Posnanie), vendredi, 20 février. Les débats du procès intenté ' au comte Mielzynski, ancien -membre du Parlement-allemand, ont commencé -aujourd'hui. Le hui-s-clos a été prononcé pour toute la durée du procès. Le médecin du comte Mielzynski a pris place à côté de lui. Le prévenu, qui a déjà été .condamné précédemment pour outrages et qui parait affaissé et parle d'une voix faible, est accusé d'avoir, dans la nuit du 20 décembre 1913* tué intentionnellement sa femme et le neveu de cette dernière, avec cette circonstance atténuante qu'il a été vivement exaspéré par eux, sans qu'il y eut de sa faute, et qu'il a été poussé subitement à commettre son crime. Le verdict sera, probablement rendu de. main. (b) AU REICM3TAC .'Fin de la séance de jeudi Le secrétaire d'Etat, amiral von Tirpitz, dit: v « Les mauvais traitements ont. diminue. Leur nombre, qui était de 3.9 pour 10,000 hommes en 1909, est tombé à 3.4- en 1912. h- Ççfljî Vtratraçtioa l'f<juij>age du « L. I. », on a procédé avec la plus grande prudence. Le pilote était un technicien émi-ne-nt. La faute ne peut être imputée qu'à un remous, excessivement violent. » Dans la construction du « L II », on n'a rien prescrit qui n'ait été prescrit par la -Société Zeppelin.. » En ce qui concerne les rapports avec la maison Kru-pp, on a établi que, dans la marine, il ne s'était produit ni trahieon, ni incorrections militaires durant la période d'activité de Brandt. » Quant au prétendu Syndicat des armements, il ne s'agit pas de la formation d'une entente contre la 'marine. Le reproche quie nous a adressé M. Noskes d'être opposés à la limitation des armements est injustifié. Naturellement, nous construisons un certain nombre, de vaisseaux pour appliquer la loi sur la flotte. » ** » M. Erzbergar, du Centre, prend la parole. On ne peut pas. songer à une réduction du -programme naval. La discussion d-e la question du désarmement ne peut être que le signal de discordes. Pour des. raisons nationales allemandes, il ne peut pas y avoir d'entente au sujet de la marine allemande. Ce n'est pas l'Allemagne, mais 1 Angleterre qui a provoqué la- fièvre des armements. Nous nous sommes tenus-au rapport de 10 à 10. L'Angleterre ne l'a pas fait. En ce qui. concerne la question du désarmement, il fat.it qu'une proposition officielle soit faite •à l'Allemagne. Les accidents aux dirigeables n'ont, rien, à voir avec le type rigide. Notre marine a •fait partout à l'étranger honneur au nom allemand. Elle a, à 'Scu-tari, en particulier, produit une excellente impression. Il n'en est vtue plus regrettable que lors de là visite des navires de guerre allemands à Smiill-en, l'amiral américain Devey ait fait paraître des articles contenant des attaques tendancieuses contre les officiers allemands'. Le secrétaire d'Etat, amiral von Tirpitz, déclare à ce propos : « Autant que nous sachions, la correction parfaite de l'attitude de l'arniral allemand et des officiers allemands sera démontrée par la suite. » La suite de la 'discussion est. renvoyée à demain.; ' ' (a) Séance de vendredi A une question sur l'état sanitaire de l'armée •illéinahd.e, le commissaire du gouvernement rèi>omi qu'il est satisfaisant et' inêm-i sensiblement meilleur 'dons les derniers' Vuois. que pendant la periode correspondante de 1912 et de 1913? On continue ensuite la discussion en deuxième -lecture du budget de la marine. Le aeput-é liasserman, national-hbérai, estime que la détente politique intematio nale n'est pas si réelle que certains optimistes le croient. L'amiral von Tirpitz se félicite que. tous les orateurs aient reconnu ia néceissité de montrer le pavillon allemand dans les eaux étrangères. Cela fut impossible jusqu'à présent pour des raisons stratégiques nécessitant la concentration de la flotte dans les eaux nationales, mais ce nouveau service est une .nécessité non seulement économique, mais militaire. Il est indispensable- pou e l'Allemagne, a joute . l'orateur, d'être en relations plus étroites avec les peuples océaniques. Le but à atteindre maintenant, c'est de réaliser ce que la loi: navale a prévu en ce sens pour avoir uns représentation navale convenable dans les eaux étrangères. (b) ANGLETERRE Indisposition de M. Lloyd George Londres, jeudi, 19 février. M. Lloyd George, qui souffre de la grippe, a quitté sa chambre, hier, afin d'aller à la Chambre des communes, mais son état est devenu ensuite si grave qu'il a dû rentrer chez lui et se coucher. Cette nuit, sa température dépasse 102° Fahr. (a) Election partielle Londres, jeudi, 19 février. M. Mastemman, membre du ministère, ayant été nommé'à un nouveau poste ministériel, devait se présenter conformément à-la loi à la réélection dans la circonscription de Bjethnall-Green. li a été.battu'par 2,820 voix données à son concurrent unioniste, le major Sir Mathews WS-son. M. Masterman n'a obtenu que 2,804 voix. La nouvelle a été reçue à la Chambre des communes par une tem-pêt-e d'acclamations unionistes. La défaite a été causée par l'intervention des socialistes- dont le candidat a recueilli 310 yoix. (a) CHAMBRE DES COMMUNES M. Asquith propose la ■ clôture des débats sur l'adresse. L'adres-se est adoptée par 285 contre 1,08 voix.: I (a) CHAMBRE DES LOROS •Lord Lamsdowne demande la nomination dune commission d'enquête sur le cas de lord Murray. Il n'y a jamais eu, dit-il, de spéculation boursière moins indiscutable que celle à laquelle les actions américaines d'une compagnie de télégraphie sans fil ont donné lieu. On ne pouvait pas concevoir de tribunal plus mal choisi qu'une commission de la Chambre des Communes pour l'étude de cette affaire. Le rapport de la commission de la Chambre des Communes est inadmissible, surtout en cc qui concerne lord Murray, qui n'a jamais comparu devant cette commission. Lord Crewe répond que le gouvernement ne s'opposera pas ù->la nomination d'une commission par la Chambre des Lords, mais il déclinera toute responsabilité à. ce sujet. Aucun nouveau fait né pourra être apporté devant cette commission. Lord Ampthiïl déclare qu'il demande la nomination d'une commission et quil n'a. en vue que l'honneur de la Chambre. La Chambre des Lords décide à ma-ins levées qu'une conjrnission sera nommée. >} Incident de frontière^ aux Indes Calcutta, , vendredi, 20 février. Une dépêche publiée par 1' « Eng-li/shman » annonce que lundi soir une grande force indigène a franchi la frontière et attaqué le pont et le blockhaus d'Attock. La poliûe aj'ant résisté, les assaillants battirent en retraite après un combat de- plusieurs heures, abandonnant plusieurs tués et quelques blessés. Le lendemain, la même force exécuta un feu contre le régiment de Sussex, qui faisait des manœuvres près de Pes-ha-var. Le résultat de cette affaire est inconnu, mais des ambulances sont parties à Peshavar.: L'artillerie est prête à intervenir.Delhi, vendredi, 20 février. Le bruit concernant l'attaque contre le pont d'Attock a été exagéré. Quelques Bud-rnachis ont bien, il y-a quelques jours, tiré sur le poste, mais il n'y a eu ni mort ni blessé, ni d'un côté ni de l'autre. (a) AUTRiCHE-HOMGRiE L'empereur François-Joseph On mande de Munich à la « Presse-Associée » : Los dernières nouvelles, venues de Schoenbrunn à Munich, au palais Léo-pold, au sujet de la santé de l'empereur François-Joseph, semblent être un peu moins bonnes que celles de là semaine dernière. Sans être positivement malade, le vieux souverain, qui peut vaquer sans trop de difficulté à ses occupations habituelles, est obligé, par ses médecins, à prolonger son séjour sous un ciel bleu plus clément que celui de Vienne. On a parlé d'Abbazia. Ces jours derniers, on'parlait plutôt de Me-' ■ ran, dans le Tyrol. Au palais Léopold, on dit qu'il s'agit d'un simple séjour de quelques semaines dans ce coin ensoleillé du Tyrol. Rien n'est encore décidé. Et, d'ailleurs, - il est fort possible que l'empereur François-Joseph se décide tout simplement à rester chez lui à Schoenbrunn. (aj ETATS-UNIS Le péage du canal de Panama Washington, jeudi, 19 février. Le président Wilson a déclaré aux députés et sénateurs convoqués par lui qu'il comptait faire abroger l'exemption des droite de péage accordée aux caboteurs américains au cours de la- session parlementaire parce que, dès cet automne, les vaisseaux commenceront à passer par le canal de Panama .sans al tendre l'ouverture officteUv ' llx|e ou moins de janvier. D'ailleurs, l'opinion générale en Europe semble être que l'exemption serait une violation des traités internationaux. (a) HAÏTI incident franco-haïtien Port-au-Prince, jeudi, 19 février^ Dei conflits continuent à éclater fréquemment entre la police locale et les soldats de l'armée révolutionnaire, qui ne Cessent' de trouhler l'ordre et de commettre des violences.' Deux Français, parmi lesquels !e vice-consul de la légation de France, ont ' été l'objet d'attaques, mais ils n'ont pas été blessés. Le ministre de France a aussitôt fait des démarches énergiques auprès- du gouvernement haïtien pour faire rechercher et punir les coupables. D'après des nouvelles officielles, les troupes du président -Zamor entourent le Cap-Haïtien. (a) Nouveaux combats Le Cap-Haïtien, jeudi, 19 février. L'année rebelle du sénateur Théodore a subi de graves défaites, l'une à la Grande-Rivière, l'autre à Lizbee. Le général Paul, commandant les rebelles, a été tué. Le sénateur Théodore refuse de quitter le Cap-Haïtien. Il élève des fortifications. Les troupes battent en retraite vers la ville. (a) JAPON Le scandale naval Tokio, vendredi! 20 février. En attendant que la commission d'enquête relative, aux scandales navals communique ses conclusions à la Diète,, les perquisitions se poursuivent et s'étendent aux domiciles des officiers supérieurs des stations navales de Vokosuk-a et Kure et au dépôt de Tokuyama. On s'attend à -des révélations sur les usines de briquettes. (a) A la Chambre des pairs Tokio, vendredi, 20 février. Au cours de la discussion des crédits navals à la commission du budget de la Chambre des pairs, le ministre de la marine a déclaré qu'à la suite de la guerre avec la Russie l'empire japonais s'est étendu à la Mandchouric et. à la Corée, ce qui a rendu nécessaire l'augmentation des forces navales qu'il entretient dans ces parages. (a) MEXIQUE La protection des étrangers Juarez, jeudi, 19 février. Le général Villa a téléphoné au général américain Scott qu'il ■ consentait à établir à Torreon une zone neutre pour'les étrangers et les non-combattants, (a) PORTUGAL CHAMBRE DES DSPUTE3 L'amnistie M. Bernardin-o Maebado, président du conseil, présente un projet d amnistie s'ap-pliqua.nt à tous les individus jugés et condamnés pour délits politiques qui sont détenus ou expatriés, sauf aux chefs. Ceux-ci seront bannis. Les accusés, non encore jugés, seront soumis à un jugement, mais, dès maintenant, ils seront mis en liberté. L'amnistie s'applique, outre les crimes de rébejlion, à ceux contre la loi de séparation, aux menaces de désobéissance envers les autorités, aux abus de pouvoir, aux délits de presse, Elle ne s'étend pas aux indivi dus qui firent usage de la dynamite ou commirent des attentats contre lés pe-rsonnesj Sont également compris dans l'amnistie les individus qui commirent le crime de déser< tien en outre du crime de rébellion, mais les. officiers et les sous-officiers seront ex« clus de l'armée. La Chambre a voté l'urgence et la dis« cussion immédiate. Les orateurs démocrates se sont montrés favorables à la proposition. Les orateurs de droite, au contraire, dô« sireraient une amnistie encore plus large. M. Bernardino Machado a déclaré ne pas poser la question dé cabinet. (a). ,t Après une séance de nuit, la Chanïb'râ a voté, par 102 voix contre 24, le projet d'amnistie présenté par le gouvernement* .(a), RUSSIE A la Douma A la Douma, la commission des finance^ s'est déclarée en faveur de la su-ppressioil ■ du passe-port dont sont obligés de se mu? ni-r les personnes se rendant à l'étrange!"., La taxe y afférent serait cependant con&éi* vée. ,a)j En Finlande Helsingfors, Vendredi, 20 février. Le parti suédois a présenté hier un projet d'adresse touchant les personnalités finlandaises actuellement dé-tenues à Saint-Pétersbourg. Ce projet porte la signature de' représentants d'autres partis. Les socialistes démocrates ont présentà à la Diète un projet de pétition à l'effet d'ob< tenir le rétablissement de la légalité en Finlande. \ Le parti vieux finois a également présenté un. projet de. pétition tendant à oe qu'il ne soit pas donné suite au projet instituant te) russe comme langue officielle en Finlande.- -(a) — On mande de Saint-Pétersbourg : L'ordonnance relative, à 'la visite des navires étrangerl dans les ports et les eaux russes, concerne exclusivement les navires d$ guerre. (a) TUROUÏE La mission militaire allemande Saint-Pétersbourg, jeudi, 19 février.i T.a u Gazette de la Bouts» » a, annoncé S? départ do la mission militaire allemande de Turquie. D'après des renseignements reçus à Saint-Pétersbourg, il s'agit seulement d!ï départ; d'un officier. *** Berlin, jeudi, 19 février. On dit que le, lieutenant Strempel ne re»--vient en Allemagne que pour.raison de santé. Après un congé de trois mois, il reppen< dra à Constantinople ses fonctions de sous^ chef d'état-major.. (a) Lettre d'Espagne {De notre correspondant) Le retour du Roi et de la Reine. — La diâ. solution des Coriès. — L'attentat contre l'ancien préfet conservateur. — Campa» gne des lVïauristes contre M. Dato, MADRID, 15 février. Ls R,oi et la Reine sont de retour di Séville, où ils ont passé plusieurs semaines au palais royal de i'Alcazar. Le président du conseil, Senor Dato, est également revenu à Madrid dans la train royal. Il était resté à Séville une semaine sur l'invitation du Roi, ma;s ill dut se loger chez le général Delgado, vui l'insuffisance des installations à l'Alca* zar. Les conservateurs, qui s'intitulent « mauristas » et qui ne perdent pas un seul prétexte pour créer de petits ennuis au gouvernement Dato, ont trouvé à retire à la forme de l'invitation du: Roi pour son premier ministre, sans doute parce qu'elle était autographe et des plus aimables- Ni le Roi ni son ministre n'ont perdu leur temps pendant cette courte absence, car ils ont signé plusieurs décrets importants, entre autre le décret prononçant la dissolution de la Chambre et de la partie élective du Sénat-, fixant les dates de l'élection à la Chambre au 8 mars et celle.au Sénat su 22 du même mois. Le décret dit que les nouvelles Cortès se réuniront à Madrid le 2 avril. *** Les journaux ont signalé ces jours-cï le bruit d'un attentat contre la personna du Roi. La vérité.est que juste avant le départ de Leurs Majestés pour Séville, les agents spéciaux envoyés dans cette ville pour, seconder les autorités locales découvrirent, non seulement dans les villages près de Séville, mais aussi dans la capitale de l'Andalousie, plusieurs anarchistes suspects qui furent aussitôt arrêtés. L'instruction à leur charge n'est pas encore close. Le Roi et la Reine auparavant avaient toujours emmené avec eux à Séville tous leurs enfants, mais cette fois seuls les deux petites filles, les « Infantas », les ont accompagnés. Le prince des As-ttiries, héritier du trône, et ses frères, Don .laimo et Don Juan, sont, restés au palais de Madrid, confiés aux soins de la reine-mèse Doua Christine. A Séville Leurs Majestés titrent très bien accueillis:; partout où Elles se présentèrent. Elles se mêlèrent librement, à la, foule, souvent môme sans escorte, ce qui ports à croire que la police de sûreté avait bien déblayé le terrain avant leur arrivée, La Reine visita les kôpi-

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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