I (gène aonie- No 228 L'INDÉPENDANCE IrOYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE ; 6 CENTS) IITdIIINISTEATION ET REDACTION: H DANE STB., HIGH HOLBORN, W.C.L ■ TELEPHONE : HOLBORN 1773-4 BUREAU A PARIS: II, PLACE DE LA BOUESB. TELEPH ,(311-57 et TELEPH.l {238-7 5. JEUDI 27 SEPTEMBRE 1917. En vente à Londres à 3 h. le mercredi 26 sepl ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS. 1 ABONNEMENTS ; J 8 MOIS, 17 SHILLINGS. [-CONSERVATION par le Progrès. I 1 AN. 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Mercredi, midi. Sous le couvert d'un brouillard épais. L Allemands ont essayé hier de reprenne le terrain perdu à l'est d'Ypres. A uelques heures d'intervalle ils déclan-lièrent deux attaques contre les posions britanniques. Au cours de la pre-jière attaque l'ennemi réussit à écornei îs lignes de nos alliés au nord de ls oute d'Ypres à Menin et au sud dii Bois u Polygone, mais la deuxième fut com-llètement repoussée et les progrès de 'adversaire étaient enrayés. Nos alliés lassèrent ensuite à l'attaque et expul-Lent l'adversaire de tous les points où 1 avait pris pied. Les lignes britanniques sont complètement rétablies sui oute l'étendue du front. Le duel d'artillerie dans ce secteur ontinue. Sur les autres parties du front iritanniqué il n'y a eu que des raids jciuî. Sur le front de l'Aisne et en Champa-ne, il n'y a eu également que des ac-jons d'un caractère local : attaque-sur-riçe allemande contre le Mont Téton, n Côte 304 et Beaumont (Verdun). Au cours de sa tentative contre Beau-jont (rive droite de la Meuse), l'ennemi fait ample usage de projecteurs de ammes, mais sans parvenir à entamei s lignes de nos alliés. Le duel d'artille-ie n'en continue pas moins, tant dans 6 secteur de Verdun que dans celui de Iraonne et de Hurtebise. Le communiqué de Berlin dit qu'au purs des combats de la veille sur la > ivt boite de la Meuse les Allemands conjurait 400 mètres de tranchées franges au sud de Beaumont et que dans secteur de Bezonvaux 350 Français ment faits prisonniers. Rappelons u'entretemps nos alliés ont repris les iositions perdues et que la tentative al-îmande est restée, en définitive, sans jésultat-. Les aviateurs continuent de faire reuve d'une grande aptivité. Dans la journée de lundi les avia-burs britanniques ont mis hors de cornât lîuit appareils allemands, parmi bsquels se trouve celui du lieutenant loss, un des "as" 5u groupe des avia-feurs ennemis, vainqueur, selon les Alle-îands, de 46 avions alliés. .Signalons à ce propos que le capitaine luynaner, le roi des airs français, qui S'a pas abattu moins de 53 admires, est porté manquant depuis le 1 septembre. Il a disparu, paraît-il, à i suite d'un raid au-dessus de la Forêt Houtliulst — un véritable enfer. Le wis de septembre aura ainsi été fatal à eux des meilleurs chefs aviateurs des eux camps. I Tout en poursuivant le travail d'obser-'ation si essentiel pour l'artillerie, les ffiateurs britanniques continuent les sids de bombardement. Au cours de la purnée de lundi ils lancèrent quatre panes d'explosifs sur les aérodromes allemands au nord et au sud de Roulers t dans la région de Cambrai ; sur un nportant centre de chemin de fer à l'est ^Tournai; sur les cantonnements enne-j'ides régions de Lens et de Roulers 1BS' que sur des dépôts de munitions uneniis au nord de Cambrai. Les avia-13rs de la marine bombardèrent l'aéro drome de Varssenaere (cinq kilomètres au sud-ouest de Bruges). Ce sont la des objectifs plus intéres-. sants, au point de vue militaire, que le bombardement de Londres — renouvelé hier soit — et qui n'a fait, selon le premier communiqué publié, que vingt vio-times. Le communiqué allemand affirme , qu'au cours du raid de lundi des éta-i blissements situés au cœur de Londres ont été bombârdés ainsi que les villes de : Douvres, Southend, Chatham, Sheerness i ainsi que Dunkerque. Les escadrilles françaises ont lancé dix tonnes d'explosifs sur les gares de Cambrai, Luxembourg, Longuyon, Brieulle, etc., tandis que les aviateurs italiens bombardèrent les gares autrichiennes dans la vallée de la Bazza et sur le Ca'rso. La guerre dans les airs prend, comme on voit, un développement considérable et qui, selon nous, est loin d'avoir atteint son maximum d'intensité. L'entrée en lice des Américains réservera très probablement des surprises désagréables, à ce point de vue, à nos adversaires. Ceux-ci comptent, depuis hier, un ennemi de plus: l'Argentine, dont le Parlement a décidé, par 63 voix contre 16, de rompre les relations avec l'Allemagne, ' malgré les excuses présentées en dernière heure par la Wilhelmstrasse. L'attitude de l'Argentine est logique, [ car que valent les excuses d'un gouvernement qui a donné ou ratifié l'ordre de couler les navires argentins "sans laisser de traces" 1 Les révélations américaines., qui constituent le plus terrible dossier qui ait jamais été dressé.contre une nation civilisée, prouvent bien qu'il 'n'est pas possible de traiter avec les fourbes et les assassins qui dirigent l'Allemagne. Le rapport de l'amiral Dewey — chapitre nouveau des révélations diplomatiques du gouvernement de Washington — fournit la preuve, s'il en fallait encore, de la préméditation de cette guerre qui devait n'être qu'une étape vers la conquête de la Grande-Bretagne, des Etats-Unis et de l'Amérique du Sud. En présence de la duplicité de nos ennemis, il est vraiment drôle d'entendre le Kaiser traiter de rénéga) le Roi Ferdinand de Roumanie, qui s'est joint aux ennemis de là vertueuse Allemagne. "Nous ne savons ce que Dieu nous réserve," a dit le Kaiser ('Lokalanzeiger') "mais quoi qu'il arive, nous pouvons regarder le monde en face avee confiance. Nous n'avons pas voulu cette guerre, et si elle est prolongée, la faute n'en retombe pas sur nous. Soyons confiants en Dieu et dans nos armes pour battre l'ennemi."En fait d'hypocrisie il serait difficile de faire mieux, et plus le.Kaiser parle plus il montre qu'il est d'une espèce dont la race doit disparaître si l'on veut que le monde jouisse jamais de la paix. La situation en Russie est inchangée. Au point de vue militaire, nos alliés, malgré de violentes contre attaques allemandes, ont maintenu leurs gains de la veille dans la région de Riga et l'ennemi n'a pas progressé au delà de la Dvina. Au point de vue politique, signalons la réélection du général Kaledin comme hetman des cosaques du Don, et l'ajournement à jeudi du congrès des Soviets. U AFRIQUE ORIENTALE la retraite allemande coupée l.^n communiqué du War Office publié "er s°ir dit que la moitié des forces j'emandes en Afrique Orientale était 1 usée en deux groupes dans la partie ""' orientale de cette colonie, l'hinter-tod des ports de Kilva et de Lindi. Le ftjupe septentrional, le plus près de ^a> forcé de se retirer devant la co-line britannique principale, trouva sa ^,e barrée par l'infanterie nigérienne. PVn Combat sévère, l'ennemi ayant '} de lourdes pertes, se dispersa en . "s détachements et fuit au sud de la jl"if -^berukuru, située à environ 80 tk ]'6^'e,S aU noi<;' c'e 'a vaHée du Lu-• !.' °ù se trouve le groupe allemand «ndional. à 1 ouest, dans ,1a région dont Mahenge (à 392 k. au sud-ouest de Dar-es-Salaam) est le centre, les .Allemands sont refoulés, à l'ouest et au sud-ouest par les troupes britanniques, et au nord-et au nord-est par les troupes belges ; les Belges menacent également la ligne de communication entre Mahenge et les forces allemandes dans l'hinterlanet Kilva-Lindi., Le communiqué belge Un communiqué publié par le ministère des colonies belges au Havre, dit que dans le combat entre la colonne du lieutenant-colonel Huyghe et les forces allemandes défendant les approches de Mahenge, un mouvement enveloppant a permis aux Belges de capturer trois officiers européens et une demi-compagnie de troupes indigènes, ainsi que deux mitrailleuses et d'importants" dépôts de murfitions. OPERAT!OMS NAVALES Regrets britanniques au Danemark La Légation danoise à Londres a re çu une note du gouvernement britanni que au sujet de la violation de la neutra lité danoise par des forces navales bri tanniques au large de la côte de Jutlani le 1er septembre 1917. Le gouvernemen britannique exprime ses regrets sin cères et offre une indemnité pour le; dommages qui auraient pu être causés —Reuter. Il s'agit de l'action au cours de la quelle des forces britanniques légère' surprirent et attaquèrent, quatre ba teaux pêche-mines allemands, qui fureni poussés au rivage et défruits. OPERATIONS AERIENNES DEUXIEME ATTAQUE SUR LONDRES Deux bombes font vingt victimes Mardi, 9 h. 40 du soir. — Ce soir, l'estuaire de la Tamise a de nouveau été l'objet d'un raid aérien ennemi. Le; côtes du Kent et de l'Essex ont été traversées en divers points et quelques bombes ont été jetées. Aucune victime n'est encore signalée, Un des appareils ennemis est parvenu à atteindre l'extrémité gad-est l'ao" glômération de Londres, où deux bombes ont fait vingt victimes. Un quartier populeux bombardé Dans un des quartiers survolés pai l'appareil ennemi qui a atteint Londres hier soir (mardi), cinq bombes ont été jetées dans cinq rues différentes, bordées de petites maisons ouvrières. Dam iJine de ce^ rue.s, la bonifie ne fit pas explosion et par conséquent ne' fit aucun dégât. Dans une autre rue, il n'y avait heureusement presque personne et il n'j eut aucune victime, bien qu'il eut asse: bien de dégâts matériels. Mais dans les trois autres rues, en plus des dégâts matériels faits aux maisons de nombreux ouvriers, plusieurs victimes furent à déplorer. Le total de celles-ci ne peut pas encore être établi au moment où le "Times" reçoit ces lignes, mais au moins trois personnes furent tuées et huit ou dix blessées.' L'ATTAQUE DE L'JNDI 15 tués, 70 blessés Mardi, 11 h. 45 du matin.—Les derniers rapports relatifs au raid de lundi soir, signalent que le groupe d'appareil ennemis qui s'approcha de Londres a été refoulé par le feu des batteries de la défense aérienne, un seul d'entre eux, ou deux au plus, parvenant à franchir les défenses. Le total des victimes dans toutes les régions survolées par les avions ennemis, signalé jusqu'à présent à la police, est de 85, dont quinze tués. Les dégâts matériels ne sont pas grands. La version allemande Le communiqué de Berlin relatif au raid de lundi soir dit : Hier soir nos aviateurs ont attaqué l'Angleterre. Des bombes ont été jetées sur des bâtiments militaires et des entrepôts au cœur de Londres, ainsi que sur Douvres, Southend, Chatham et Sheerness. Des incendies ont révélé l'effet produit par les projectiles. Tous nos appareils sont rentrés indemnes. Dunkerque a également été bombardé. LA NOTE DU PAPE ÏT LA BELGIQUE M. Ribot, dans le magistral discours qu'il a prononcé devant la Chambre lors de la discussion de la déclaration du gouvernement Painlevé, et qui lui a valu un large succès sur tous les bancs, a déclaré notamment ce qui suit: "... Nous ne nous laisserons pas leurrer. Nous avons nos raisons de ne pas répondre à la note du Pape ; la Grande-Bretagne et l'Italie ont été d'accord avec nous, et aussi Péti'Ograd. Malgré le haut caractère du Pape, devant lequel nous nous inclinons, nous n'avons pas à ré pondre à toutes ces invitations à des conversations... Nous verrons la réponse que feront les Empires Centraux, réponse que l'on annonce comme imminente. Nous avons répondu, nous, par l'intermédiaire de la Grande-Bretagne, en nous associant à ses propres déclaration-, que tant que les Empires Centraux n'auraient pas mis à jour leur pensée intime et n'auraient pas dit ce qu'ils veulent, ce ' qu'ils peuvent consentir, nous n'avions pas à parler, d'autant plus que dans ' cette note papale même, les déclarations ' concernant, la Belgique étaient loin de ' satisfaire la conscience universelle. Le ministre des affaires étrangères de " la République a confirmé ainsi officiellc-' ment la note Reuter déjà publiée et disant la décision prise par les Alliés de r.€ pas répondre au Vatican jusqu'à nouvel ' ordre. Le gouvernement belge, c'est ceitain, ' ne pouvait concevoir d'attitude plus c< a-forme à nos intérêts. Après avoir accuse réception de la note vaticane, en te) mes corrects, déférents, comme l'exigeait le haut caractère qui s'attache à la personne du Pontife, il n'a pas pondu sur le fond. LES REVELATIONS DES ETA7S-UB1S La préméditation allemande La série des révélations se poursuit aux Etats-Unis. Au Sénat le sénateur Lewis _a rendu public pour la première fois le texte complet de la prédiction faite par le capitaine von Goetzen, de la marine allemande, à l'amiral Dewey, â Manille en 1898, prédiction aux termes de laquelle l'Allemagne dominerait le monde pour la prochaine génération. Il a été souvent fait allusion à cette prédiction au cours jeles 19 dernières années, mais toute sa portée n'avait pas été révélée jusqu'ici. D'après ce que dit l'amiral Dewey dàiîs sofl i'àppbr{~ofïk-iel,'vo.iï Goeizefîse serait exprimé comme suit : "Dans une quinzaine d'années, mon pays commencera une grande guerre. "Nous serons à Paris environ deux mois après la déclaration des hostilités. Cet acte ne sera que le premier pas vers notre objet réel: l'écrasement de l'Angleterre. Quelqixes mois après avoir terminé notre tâche en Europe, nous prendrons New-York, et probablement Washington, et nous les garderons quelque temps. Nous mettrons votre pays à sa place réelle par rapport à l'Allemagne. Nous n'avons pas l'intention de prendre une partie quelconque de votre territoire, mais bien de prendre un billion de vos dollars à New-York et ailleurs. C'est nous qui prendrons soin de la doctrine de Monroe et nous disposerons de l'Amérique du Sud suivant noâ désirs. N'oubliez pas la date: dans quinze ans d'ici." Le sénateur Lewis a fait connaître au Sénat que cette déclaration fut communiquée par l'amiral Dewey à son gouvernement. Il a ajouté: Je n'ai jamais compris pourquoi mon gouvernement n'a jamais permis la publication de ceci. Je n'ai jamais compris pourquoi cela n'a pas été nettement révélé au pays et à ses citoyens qui ont pu avoir des doutes' sur ce qui est leur devoir. Plusieurs sénateurs ont fait opposition à la guerre et tenté d'entraver l'action du gouvernement, bien q-ue le plan de l'Allemagne pour l'écrasement de l'Amérique ait été. établi d'une manière concluante par cette révélation et par d'autres. Le sénateur Lewis conclut en disant qu'en présence de ces faits, tout Américain qui élèverait la voix pour critiquer la participation des Etats-Unis à la guerre se prête délibérément à la dé-fensfe de l'empire allemand.—Times. L'INCIDENT GERMANO-ARGENTIN La Chambre argentine veut la rupture avec l'Allemagne Après une séance qui se prolongea toute la nuit, la Chambre argentine a approuvé, mardi matin, par 53 voix contre 18, une résolution en faveur d'une rupture immédiate des relations diplomatiques avec l'Allemagne. Il est probable que le gouvernement acceptera cette résolution après quelques jours de délai. Vers la guerre On dit que le gouvernement, une fois les relations rompues, a l'intention d'aller T)lus loin et d'envover un contingent de troupes ax-gentines en Europe. Il est difficile d'affirmer si la mobilisatipn des forces militaires et navales, qui s'effectue pour le moment, est due à la grève des cheminots ou à la situation internationale. Il est probable que les deux raisons ont motivé celle-ci et il se pourrait qu'une décision de rompre avec l'Allemagne fournisse en même temps la solution de la grève, car l'argent allemand sert apparemment à soutenir les chefs du mouvement gréviste et à garantir le paiement des dettes faites 'par les grévistes.Autrement la situation est mauvaise : tous les transports sont paralysés, la pénurie des vivres se fait déjà sentir, les prix augmentent et les employés des tramways et les débardeurs menacent de joindre la grève. CES ANNEXIONS. CES INDEMNITES I La querelle à propos de la résolution de paix prise par la majorité du Reichs-tag il y a quelque temps devient de jour en jour plus violente en Allemagne. Les nationaux-libéraux ont pris actuellement une attitude nettement hostile, déclarant, à une réunion du parti, qu'ils considèrent que cette résolution constitue un grand danger pour le développement futur du peuple allemand. Us déclarent que l'Allemagne doit obtenir des annexions à l'est et à l'ouest, des sauvegardes pour la situation de. ses colonies et une indemnité de guerre. Le meeting a p lot esté aussi contre 1' "impudente" intervention du Président W il son ; a repoussé la discussion de la question d'Alsace-Lorraine aussi bien . maintenant qu'au moment des négociations de paix et a exprimé sa désapprobation au sujet de l'établissement du système parlementaire ou de l'autonomie pour l'Alsace-Lorraine.AUTOUR de la GUERRE BELGIQUE •— Les "Nouvelles" de Maestricht annoncent qu'une grave ocîilision de trains s'est produite sur la ligne de Bruxelles à Nivelles. Il y a 19 tués et 40 blessés. ESPAGNE •— Une dépêche Reuter de Madrid nous apprend qu'un arrêté royal a été publié, rappelant .M. le marquis de Villa-lobar, ministre d'Espagne à Bruxelles. Nous ignorons jusqu'à présent, la raison de cette mesure. GRANDE-BRETAGNE •— A partir, du 15 octobre, le prix du premier mille en taxi sera porté à Londres de 8d. à ls. — M. Oppenlieimer fonde à Brighton. une taillerie de diamants où il compte employer de 1,000 à 1,500 soldats bri- ' tanniques mutilés. — Les soldats britanniques e'étant plaints d'être obligés lorsqu'ils viennent en congé d'empoiter avec eux tout leur équipement de tranchées, le "Times" fait connaître que la raison en est qu'en cas de menace d'invasion les soldats en congé seraient immédiatement appelés. ITALIE — Une réunion de l'Association interventionniste de l'Italie septentrionale, tenue à Milan, a adopté une résolution demandant un changement radical dans la politique suivie par le ministère de l'intérieur, la constitution d'un cabinet de guerre, et répudiant pour les interventionnistes toute responsabilité ultérieure danS la politique du gouvernement actuel. . > RUSSIE •— Des rumeurs circulant en Russie au sujet de l'intention des Alliés de faire une paix séparée avec l'Allemagne au détriment de la Russie, le ministre des affaires étrangères et le ministre de la guerre ont formellement démenti ces bruits. SUEDE — D'après les résultats connus des élections législatives la situation des partis est la suivante : Social-démocrates (groupe Branting), 80; socialistes d'extrême gauche, 10 ; libéraux, 58 ; conservateurs, 51 ; association nationale, 3 ; association des navsans. 9

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