jOinie année. 243 L' INDEPENDANCE ROYAUME-U!\H : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) * placiADEALAAçDKSE. TELEPHONE : HOLBORN 1773-4 TELEPH.î ] 2 38-75. LUNDI 15 OCTOBRE 1917. v . ► '• * - En vente à Londres à 3 h. le samedi 13 octobre. ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS "I ABONNEMENTS ; -j 3 MOIS. 17 SHILLINGS, rCONSERVATION PAR LE PROGRES. I 1 AN. 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Samedi midi. Pe maréchal Haig entend battre le fer tant qu'il est chaud. Voyant les Allemands en désarroi -et ne réagissant que faiblement, il a voulu poursuivre son succès et cueillir le fruit qui est mûr. ' Malgré l'avis défavorable des météorologistes qui avaient pré divine matinée pluvieuse après une nuit étoilée, le commandant en chef britannique a déelan-ché, vendredi matin, une nouvelle offensive sur 1111 front de,neuf kilomètres au nord-est d Ypres. Les colonnes d'assaut de nos alliés s'é-jjranlaient à 3 h. 25 au milieu de la pluie et atteignirent, avant midi, la première partio de leurs objectifs. Vu la nature du terrain, l'avance ne fut pas poussée plus loin et l'opération ne sera sans doute reprise que lorsque les conditions atmosphériques se seront améliorées. L'attaque'* se fit le long' du. eôteau de Passeliendaele à travers la contrée marécageuse qui, au nord-est de Poelcapelle, s'étend jusqu'à la lisière de la Forêt d'Houthulst. Cette région, baignée' par les ruisseaux Lekkerboterbeek çt Raven-beek, grossis par les dernières pluies, n'est en ce moment qu'un vaste bourbier, et c'est miracle que nos alliés aient pu avancer dans cette mer de boue. Il fut impossible cependant aux troupes chargées de se frayer un passage ■ à travers ce cloaque, d'avancer au même pas, que les groupes qui, à droite et "à gauche, l'encadraient, et forcément la marche dut être interrompue, d'autant plus que la pluie se remit à tomber pendant toute l'après-midi. D'autre part, ■les Allemands, mis sur leurs gardes par l'extrême violence du bombardement qui irécédait ï\>BëiMVe,' TjppOsèrêïïî; ' untf îé-' •istance très sérieuse et balayèrent toute la région attaquée par un feu extraordi-naire'ment bien nourri de mitrailleuses, |ui obligea nos alliés d'user d'une grande circonspection dans leur avance. La lutte) de ce fait, fut des plus âpres, les assaillants mettant leur point d'honneur à extirper dans leurs nids les mitrailleurs défilés dans les trous d'obus et les abris bétonnés, et jamais encore les officiers ne furent à même d'utiliser, comme ils le firent hier, leurs brownings icontre leurs adversaires. Le nombre des. prisonniers lut petit: 1500 au total, mais le chiffre des morts lest indiqué comme ®tant considérable, tes corps-à-corps étaient nombreux et la Baïonnette fut utilisée plus librement que jamais. Xos alliés capturèrent, tant du côté de Passeliendaele que du côté de la Forêt d'Houthulst, de nombreux points fortifiés, fermes-fortins, etc., et le correspondant du "Times" annonce que le butin comprend, entre autre, quatre ca-pons allemands de 7.7. [Des groupes isolés de Tommies avan-pwent, à ce qu'on dit, jusqu'aux premières maisons de Passeliendaele, mais, '1 étant pas -appuyés, ils durent sajis cloute se replier. ^Un des fortins conquis se composait, aux dires d'un Tommy blessé, de dix-"euf corps de bâtiment bétonnés ; d'autres ouvrages capttfrés constituaient de Rentables rues souterraines blindées, wdées de chambres bétonnées et recou-«rteife terre, n'offrant aucune cible ^^W*erie^Tou^e^^ri^e^rgeaien^ [ffwrbe eliropês m le mm occidental Mouvements de troupes en Flandres " importants Mouvements de troupes 0 t'ïu lieu sur la ligne Eecloo-Selzaete, l'Jis la direction d'Anvers. ss trains entiers de matériel et de ""mitions suivaient ces transports: ca-Iln"s || Mitrailleuses en quantité. 1,5 trains étaient composés de 40 à 0 wagons chacun et la nuit se compo-pnt même de 60 à 62'Vagons. c» convois de chariots prirent même ^ 1 eûtes venant d'Eecloo et, par les fusées Je Selzaete et Moerbeke, se di- f^erent vers Anvers; Sel'116 esfcath,ille d'avions et deux Zep-l vls passés au-dessus de Selzaete, "'ipeant ver, l'Ouest. de mitrailleuses, et la diversité des moyens de défense estHout au crédit de l'esprit cl'imagination de l'ennemi. Les Allemands 11'ont plus d'autre ressource que de se terrer pour échapper aux bombardements de plus en plus sévères de nos alliés et jl est compréhensible que ceux-ci entendent mettre fin au ravitaillement de nos enneijiis e.n sable, gravier et ferraille qui se fait sur une ■"échelle immense par la frontière liollun-do-belge.Les Hollandais se trouvent, il est vrai, dans une situation très embarrassante, et 011 comprend qu'ils soient intimidés par leur voisin de l'est, mais les Alliés ont des intérêts (trop précieux à sauvegarder pour tolérer plus longtemps une situation devenue intolérable. Dans cette guerre, où il 11e devrait pas y avoir de neutres, ou 011 se-bat pour la cause des neutres, il est inadmissible, à quelque -point qu'on se place, de eonsentiï' à ce que l'Allemagne tire des ressources quelconques des territoires neutres dont seuls les Alliés garantissent l'existence future. Depuis quelque temps, les neutres les plus suspects de germanophilie ont donné aux gouvernements alliés des sujets de mécontentement, et il ést temps que les Alliés montrent lin peu les dents. | La situation sur les autres fronts est. j "grosso modo," inchangée. Sur le front français, l'artillerie reste très active Les Allemands, après un bombardement de trente-six heures consécutives, ont livré plusieurs attaques, en Champagne et sur l'Aisne, mais nos alliés les ont toutes repoussées. Les plus violentes curent lieu clans les secteurs de Souain, Auberive, 'et l'ennemi y utilise de nouveau les bataillons de choc spéciaux, dort .quelques éléments furent capturés par nos alliés. Sur les fronts de Riga et de Galicie, nos ennemis se montrent plus entreprenants, mais ce ne sont là, probablement, que des "démonstrations" destinées à cacher la faiblesse réelle des effectifs dans les secteurs adjacents. Les Russes ont repris le terrain dont les Allemands avaient pu s'emparer aans la région de Spitali, et la situation dans ce secteur est de nouveau rétablie. Le général Dukhonin, le nouveau chef d'état-major général russe, a déclaré, au cours d'une interview, que l'armée russe n'est pas aussi désorganisée qu'on le croit, puisqu'elle immobilise 140 divisions ennemies. Le général ne croit pas à une offensive allemande dans le golfe de Riga et espère que "pour le printemps prochain l'armée, russe sera prête à >e-prendro l'offensive." D'ici là, d'autres forces seront prêtes également, et on peut dire que si l'Allemagne ne parvient . pas à nous arracher la paix avant cette époque, le printemps verra la fin d? la . puissance germanique dans le monde. Entretemps, la situation politique dans les Empires Centraux se modifie rapidement, et les symptômes révolution- : nia ires se multiplient. En Allemagne, des -matelots ont dû être fusillés parce qu'ils ' refusaient de servir à bord des sous marins, et l'équipage d'un torpilleur autrichien, qui s'était échoué s-ur la côte italienne, s'est mutiné et s'est rendu aux ' Italiens. Enfin, l'amiral von Capelle a ' dû être sacrifié aux socialistes indépendants, qu'il avait injustement attaqués 1 et suspectés, et il est de nouveau ques- ! tion de la démission du Chancelier. 0PEMTI8SÎS NIVALES * ( Les navires suédois en Grande=Bretagne Quatre bateaux battant le pavillon suédois et actuellement dans les ports britanniques ont été réquisitionnés par le Gouvernement du Royaume-Uni. Ces bateaux appartiennent en toutou en partie à des armateurs britanniques, et la mesure a été rendue nécessaire par le fait que suivant les ordonnances'de la : Cour des prises allemande, le Gouvernement peut traiter ces bateaux comme s'ils étaient britanniques. Les ports du Pérou Le Pérou a offert l'hospitalité de ses ports aux navires de guerre britanniques. La flotte marchande allemande Le Reichstag a adopté un projet de loi en. faveur de la reconstruction r)« la. i flotte marchande allemande. Les deux fractions du parti socialiste ont voté contre le projet. LA iotilebie da^s la FLOTTE allemande ' Démission de l'Amiral von Capelle 1 L'amiral von Capelle, secrétaire pour . la marine allemande, aurait,> suivant .' une information publiée par la presse - allemande,, offert "sa démission. En rendant publique, à la tribune du , Reiclistag, la nouvelle de la mutinerie t dans la flotte*' il outrepassa les i.nten-f tions et les instructions du chancelier t de l'empire. Les marins ont refusé de servir dans les sous=marins Des infqrmations venues'de IJollande, disent que les marins allemands ont refusé de servir *à bord des sous-marins et qu'à la suite'de ce refus, plusieurs d'entre-eux ont été fusillés. €es exécutions ont eu lieu avant la mutinerie de Wilhelmshaven. • • * Un torpilleur autrichien s'est rendu à l'Italie Un torpilleur autrichien a jeté l'ancre sur la côte italienne, le 5 octobre dernier. L'équipage mutiné, ayant t maîtrisé ses officiers, s'est' rendu aux ., Italiens. • ' ' t LA ëûrt DE miss CAVELL Un anniversaire , C'était hier 12 octobre le second anui- - versaire de la mort de Miss Edith Ca-t vell, et une réunion avait été organisée à 1 A.oîian Il.i'î. ' îïfe G-astOil de L.,val, qui s'était chargé de la défense de l'hé-' roïque nurse, non sans encourir de ce chef de sérieux risques personnels, ré-l péta la triste histoire du martyre de 3 cette noble victime des Huns. Si Miss Cavell avait été une Chinoise, ou peut-t être même une Française ou une Belge, , dit Me de Levai, elle n'aurait pas été s fusillée, mais la haine des Allemands pour l'Angleterre était à ce moment à' \ son apogée et il leur fallait une victime anglaise. La défense de celle-ci fut ijné comé-, die, car .son avocat 11e fut pias autorisé . à lui parler, à la conseiller, ni à pren-, dre connaissance d'aucun dossier. Me de , Levai apprit, et il croit à la véracité de f cette version,que les Allemands obtin-rent la plus grande partie des informa-. tions ù charge de Miss Cavell par une , somnambule qu'ils endormirent et qui parla dans son sommeil. D'après Aie de Levai la. condamnation à mort était ab-t soiument injustifiable, même d'après les lois allemandes. Avant 'de mourir, Miss Crvell écrivit une note pour sa mère; "Je vais mourir . à 7- heures du matin, 12 octobre .1915. . A ma mère." Elle signa "Edith Cavell" . et fut fusillée. Il est inexact qu'elle s'évanouit au moment de subir .son sort.' Elle était . parfaitement calme. Elle dit: "Je dois .pardonner, même à mes ennemis; je t dois mourir sans haine, mais je suis . heureuse de mourir pour mon pays." . Cette tragédie, a dit Aie de Levai, a mis . sur le nom d'Allemand une tache que rien 11e pourra jamais effacer. Dans une 1 école d'infirmières en Belgique, il y a' ' une niche actuellement vide; mais chacun sait.* qu'après la guerre 011 y placera une statue de Miss Cavell. , l'incident H0LLAND0 - bbitanni0ue Une déclaration officielle néerlandaise Le ministre des affaires étrangères a fait la déclaration suivante : Le gouvernement néerlandais ne peut satisfaire le désir britannique d'arrêter le transit de sable, de gravier, et de j moellons que lorsque le gouvernement britannique établira que les matériaux eij question, noncfbstant les déclarations des' autorités allemandes et les investigations des officiers néerlandais, sont employés dans un but de guerre. Le ministre néerlandais à Londres a été chargé de demander au gouvernement britannique 'de cqmmuniquer au gouvernement' néerlandais toutes les preuves qu'il pourrait posséder à ce sujet, jû-, Les raisons du gouvernement britannique Le gouvernement britannique est décidé à considérer la question du passage de sable et de gravier par les voies navigables hollandaises, comme, étant très sérieuse. Des statistiques montrent que les matériaux qui sont envoyés en Belgique occupée dépassent en quantité toutes les proportions de ceux qui y étaient envoyés en temps de paix, et il est clair que ces matériaux sont en grande partie employés par l'ennemi. Les représentations faites à ce sujet par la Grande-Bretagne près des Pays-Bas restèrent sans résultat, et clans ces conditions, le gouvernement britannique a considéré qu'il ne pouvait plus accorder, des facilités spéciales pour l'envoi de dépêches commerciales hollandaises par les câbles sous le contrôle britannique. Il est à remarquer que l'usage des câbles britanniques est une concession qui ne peut être réclamée comme un droit, toutes les dépêches qui sont transmises par eux, devant être considérées comme bénéficiant d'une faveuï. AUTOUR de la GUERRE ARGENTINE Neuf Espagnols <5nt été arrêtés à Buenos-Aires. Ils sont accusés d'avoir participé à un complot révolutionnaire. Un certain nombre d'armes à feu et de bombes pour détruire les trains, ainsi que de nombreuses affiches incitant à la violence ont été trouvés. AUTRICHE-HONGRIE •— Le Dr von Seidler, chef du cabinet autrichien, a informé le leader polonais M. Daszynski de ce que le gouvernement autrichien était, prêt à faire droit aux demandes polonaises relatives à la Galicie, y compris le rétablissement du pouvoir civil. Ces concessions permettront au cabinet von Seidler d'avoir une majorité au Parlement et de faire voter le budget. BELGIQUE » •— La dernière réquisition ei^ Belgique,, dit le "Times," s'applique à tous les articles -de cuivre, laiton et bronze, tant au dehors qu'à l'intérieur des maisons et autres bâtiments. Elle comprend 28 genres d'articles et objets, jusqu'aux numéros de vestiaires ! BULGARIE — Le Kaiser est arrivé à Sofia, où une grande réception a été organisée en son honneur. ESPAGNE — L'Espagne n'a gu^re occupé jusqu'ici que de dixième de la zone qui lui a été attribuée au Maroc, les neuf-dixièmes sont livrés aux intrigues allemandes, qui y développent des sentiments anti-britanniques et anti-français parmi la population musulmane, ce qui occasionne à la France des ennuis et des dépenses considérables pour protéger la frontière septentrionale du Maroc français. L'Espagne aurait l'intention de commencer au printemps prochain une campagne pour la pacification de toute la zone espagnole. ETATS-UNIS — L'eiïèemblo du programme naval des Etats-Unis -comprend la construction de«?87 navires de tous types, depuis le super-dreadnought jusqu'au chasseur de sous-marins. Le coût total est estimé à 5 milliards 750 millions de francs. — La ville de Philadelphie a adopté Arras, sur la désignation de M. Ribot. Cette municipalité se chargera de la/reconstruction de la vieille cité, ancienne îàpitale de l'Artois. — Trois hommes ont été arrêtés à New-York pour conspiration dans l'af-'aire des explosions qui ont détruit des jateaux dans le port de New-York en 1916. La police affirme que ces hommes ;ont Responsables de dégâts s'élevant à me somme de Fr. 25,000,000. FRANGE — A la troisième et dernière séance 3u Conseil général de la Conférence des parlementaires inter-alliés qui s'est tenue jeudi à Paris, la résolution suivante a été adoptée: "Vu l'état d'incertitude qu'a -provoqué clans les milieux de l'Entente, l'absence prolongée d'une politique résolue en matière économique,_ là •Conférence fait un appel urgent et solennel aux gouvernements alliés, afin (pue les principes adoptés par la conférence intergouvemementale de- juin 1916 soient mis en action." G II AND F-R R ET A G N E — Le correspondant du "Daily Mail" à Sydney mande que Jim Larkin, l'agitateur'et leader ouvrier irlandais, quitta récemment les Etats-Unis pour l'Australie, sur un navire qui devait faire sa première escale à Auckland, en Nouvelle-Zéla'nde, mais le capitaine, suivant des ordres qu'il avait reçus, débarqua Jim Larkin à Pago-Pago, clans les îles Samoa. Jim Larkin protesta, mais en vain, auprès de l'administration américaine des îles. Il est probable que Larkin, ainsi laissé en détresse au milieu du Pacifique, retournera en Amérique, l'accès de l'Australie lui étant interdit sous peine de déportation immédiate. — La Fédération des Mineurs du Sucl -du Pays de Galles a, par une forte majorité, décidé de 11e rien faire pour favoriser le recrutement. Il sera procédé à u-n vote sur la question de décréter une grève générale au cas où le Gouvernement persisterait dans sa politique de "combing ont." (Le combing ou pei-gnage consiste à promener le . peigne parmi les hommes qui se dérobent au service militaire.) GREGE — La santé de M. Vénizélos avait dofiné quelrjues inquiétudes ;une consultation de médecins a établi qu'il n'y a aucun danger. M. Vénizélos prend quelques jours de repos. ITALIE M. Giolitti, président du Conseil provincial de Cuneo a adressé un télégramme dans lequel il se dit heureux d'informer le président du conseil que l'assemhlee qu'il préside, d'accord avec tous les Italiens, fait des vœux pour la victoire des armes italiennes et le triomphe de la justice et- de la civilisation. ^ Le jour même de l'envoi de ce télégramme, le journal de M. Giolitti, Ja Stampa,' dit que la volonté nationale rejette avec toute son énergie les rêves futiles et belliqueux de la-presse interventionniste, ce qui signifie exactement le contraire de ce qu'il dit dans sa dépêche.PAYS-BAS — Le correspondant du "Times" à Amsterdam apprend que le procureur de la couronne a conclu à l'acquittement de M. Schroeder, rédacteur en chef du ''.Telegraaf." Le jugement sera donné dans quinze jours par le tribunal de Bois le Duc. Une dépêche de La Haye dit que l'exportation des Pays-Bas, de papier de tous genres, exception faite pour Té papier d'inprimerie, a été interdite. A l'exception du "Telegraaf" d'Amsterdam, et de quelques autres journaux, toute la presse néerlandaise publie trois fois par semaine de grandes annonces ' pour le septième emprunt de guerre allemand: Le journal socialiste," 'Het Y.olk," cependant, à la suite des protestations de ses lecteurs, ,a été obligé de cesser la publication de ces annonces. RUSSIE — La "Russkaya Volya" dit que !e général Alexeiefi représentera la Russie comme délégué militaire à la Conférence inter-alliée de Paris. SUEDE — Une dépêche de Stockholm à Copenhague dit que le ministre des affaires étrangères a fait une déclaration au sujet des négociations qui ont eu lieu entre les gouvernements allemand et suédois en ce qui concerne l'importation de grandes quantités de céréales et de pommes de terre. Un accord est intervenu, aux termes duquel la Suède importera une très grande quantité de pommes de terre à l'usage du bétail. v

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