L'indépendance belge

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29 October 1918
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s.n. 1918, 29 October. L'indépendance belge. Seen on 06 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/cc0tq5s932/
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L INDEPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNIS 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : TUDOR HOUSE. TODOR ST.. E.O. 4 11. PLACE DE LA BOURSE TÉLÉPHONE: CITY 3960 TELE.: 311-67 et 23S-7S MARDI 29 OCTOBRE 1918 En vente à Londres à 3 h. le lundi 28 octobre p MOIS. 9 SHILLINGS ABONNEMENTS -j 6 MOIS. 17 SHILLING!* Il AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION Lundi midi. La guerre Alors que les Alliés continuent à remporter victoires £ur victoires sur tous les fronts, les armées ennemies commencent à connaître la confusion et le moment ne tardera pas, pour peu que la guerre se prolonge, où elles tomberont en ruines sous les coups redoublés de notre génial généralissime, le maréchal Foch. L'inspirateur de la grande offensive ennemie du printemps, le général quartier-maitre en chef Ludendorff, vient de donner, par ardre, sa démission, rendant ainsi à Hin-denburg, dont il était le " cerveau," la conduite de la guerre allemande. 1 outt-fois, sa retraite ne semble pas devoir modifier le cours des événements et nous sommes convaincu que la disgrâce --d'ailleurs injustifiée— de Ludendorff trouve bien plus ses raisons dans le maquis de la politique de Berlin, que dans l'échec de ses manœuvres malheureuses en Occident. Ce coup de pied de l'âne n'est pas fait en tout cas pour relever le moral des troupes déprimées du Kaiser, qui doit se rendre compte, dès à présent, que la Roche tarpéienne est près du Capi-tole. La situation militaire et politique n'est pas plus brillante .en Autriche, il s'en faut : les journaux de Vienne annoncent, en effet, les préparatifs de la démobilisation des armées et font prévoir l'abdication du jeune empereur. Quand à la Turquie, ses soldats connaissent de nouvelles et sanglantes défaites en Asie, ce qui n'est pas fait pour rehausser son prestige militaire, si compromis par ses récents revers en Palestine et en Syrie. Les derniers communiqués des divers champs de bataille sont des plus satisfaisants. En tT-land^e, l'ennemi- devant notre vaillante armée se maintient toujours sur la rive droite du canal de dérivation de la Lys, où il déploie une certaine activité d'artillerie, en attendant l'heure de la nouvelle ruée, qui doit le rejeter au delà de l'Escaut. Les unités du général Dégoutté, en liaison sur la droite avec nos troupes, ont encore progressé à l'est de la Lys. En dépit d'une résistance forcenée, elles ont emporté le Château Zulte et atteint le§ limites du village du même nom. Après avoir occupé la ferme de Blauwpoort elles ont continué leur avance jusqu'à la route de Waereghem-Anseghem, dans la direction d'Audenarde. Plus au nord, dans les environs de Deynze, nos alliés ont également capturé une ferme transformée en une puissante forteresse, et y ont fait une centaine de prisonniers. Les troupes du général Plumer ont, elles aussi, poursuivi leur avance vers l'Escaut, et ont emporté les villages d'In-goyghem, d'Ooteghem et d'Avelghem. Entre Tournai et Valenciennes la 5e armée britannique a transporté sa ligne au delà des villages d'Odomez et de Maulde. Sur le front entre l'Escaut et la Sam-bre les armées des généraux Horne, Byng et Rawlinson ont continué leur mouvement tournant au sud de Valenciennes, et ont pris les villages d'Artres et de Framars. Plus au sud, en face de la forêt de Mormal, elles ont emporté Englefontaine. Sur ce front les Allemands ont lancé de très violentes contre-attaques, mais ils ne sont parvenus qu'à augmenter le nombre de leurs pertes, déjà très élevées. Nos alliés ont augmenté le chiffre de leur capture de 1,000 prisonniers, au cours de ces diverses opérations.Sur leur droite les armées des généraux Debeney, Mangin et Guillaumat avancent sur l'importante'jonction de Hirson, en enserrant l'ennemi dans le saillant formé par l'Oise, le Peron, la Serre, la Souche et l'Aisne. De violentes actions se sont développ>ées entre ' Oise et la Serre, où la première armée française à traversé le Peron, ainsi qu'entre Sissonne et Château Porcien, sur l'Aisne. Sur leur gauche les troupes françaises ont capturé Boheries, Poix et Macquigny, et leurs éléments avancés se sont transportés jusqu'aux limites de Guise, point stratégique d'une importance capitale. Plus au sud elles approchent de la route de Guise à Maries, tenant la ligne approximative de Bois de Bertaignemont, Landifay, Bertaigne-rnont, ouest de Faucouzy, Monceau-le-Neuf et Montigny-sur-Crecy. Sur le Iront de la Serre elles ont occupé Crecy- ►— sur-Serre. A l'ouest de Château Porcien l'ennemi a été contraint d'abandonner la partie des positions dites de " Hun-ding," qu'il gardait toujours entre Herpy et Recouvrance. L'armée Debeney a capturé plus de 3,700 prisonniers, ainsi qu'un nombreux matériel, comprenant au moins 20 canons, depuis le 24 octobre, alors qu'entre Sissonne et Château Porcien nos alliés ont fait plus de 2,500 prisonniers dans les journées de vendredi et samedi. Leurs progrès continuent sur toute la ligne et leurs trophées augmentent constamment.Sur le front de l'Aire et de la Meuse les troupes de la première armée américaine ont soutenu des combats particulièrement sévères, les Allemands dépensant des efforts d'autant plus désespérés qu'ils connaissent l'importance de chaque pouce de terrain perdu de ce côté, la Meuse étant pour eux la suprême ligne de résistance avant l'invasion de l'empire. Au nord de l'Aire nos alliés ont organisé les positions qu'ils ont conquises vendredi et occupent à présent toute la partie méridionale de Bois de 'Bourgogne. La bataille au nord de Verdun, qui se poursuit depuis deux mois avec une rare acharnement, a permis à l'armée dA général Liggett de faire, de-pu;- le 26 septembre, plus de 20,000 prisonniers, et de prendre 150 canons, près de 1,000 mortiers de tranchée, et plusieurs milliers de mitrailleuses. A l'ouest de la Meuse nos alliés ont brisé une puissante contre-attaque lancée par l'ennemi entre Banthevilte et le bois des Rappes. A l'est du fleuve il y a également eu des rencontres sanglantes dans la région de Bois-Belleu, de sérieux pro-g.c* étant réalisés de ce côte par les valeureux Sammies. Sur le front de Woevre, occupé par !a deuxième armée américaine, il y a eu de très vifs duels d'artillerie. • En Italie, l'offensive alliée se développe très favorablement. La 10e armée italienne, à laquelle les détachements britanniques apportent une précieuse collaboration, et confiée au commandement de lord Cavan, a traversé la Piave à hauteur de l'ile de Grave di Papadopolli, et se trouve à présent bien au delà du fleuve, ayant fait plug de 3,000 prisonniers en deux jours de combat. Sur le front du Trentin les unités franco-italiennes ont, elles aussi, marqué de brillants progrès, çn dépit d'une résistance opiniâtre de la part de l'adversaire, qui lança de puissantes et persistantes contre-attaques sur l'Asolonè et le Pertica, ainsi que dans le saillant du Solarolo. Dans ces secteurs nos alliés ont fait jusqu'à présent plus de 4,000 prisonniers et leur avance continue. En Serbie les armées d'Orient poursuivent vigoureusement l'ennemi, nonobstant une résistance souvent décidée et des conditions climatériques particulièrement défavorables. Le 25 octobre les troupes serbes ont atteint les hauteurs de Kragnievatz. Dans la vallée de la Mo-rava nos alliés sont arrivés aux limites méridionales de Cuprija, à 96 kilomètres au sud du Danube. Les Austro-Allemands ont mis le feu à la gare et aux dépôts de Kragnievatz, et il se confirme qu'au cours de leur retraite les Huns, fidèles à leurs traditions barbares, commettent des atrocités de tout genre et pillent tout sur leur passage. Ainsi que nous le disions plus haut, les Turcs se trouvent en bien mauvaise posture en Asie. Alep et tout ce qui restait de la Syrie ont été conquis par les troupes alliées conduites à la victoire par le général Allenby. La cavalerie britannique, accompagnée de autos-blindées, est entrée dans Alep samedi, après avoir brisé une faible opposition. Les quelques 12,000 hommes commandés par le général allemand Liman von Sanders se retirent vers le nord. La capture d'Alep coupe la principale ligne de communication avec Constantinople, aux armées turques combattant en Mésopotamie. Ces armées auront désormais à battre en retraite vers la capitale ottomane, via Trébizonde. Entretemps, elles continuent leur recul vers Mosoul, avant su les talons les forces du général Marshall, qui avancent des deux côtés du Tigre. Les Turcs semblent être solidement retranchés sur le plateau au nerd du l.es-ser Zab, qui a été traversé par nos allies. Des détachements britanniques sont entrés à Kirkuk. La politique 1 L'Allemagne a accusé réception de la î dernière Note du Président. Elle fait remarquer au Président les e changements profond^'qui ont été apportés dans l'organisation constitutionnelle s de l'Allemagne. Ce sera un gouverne-c ment émanation du peujple, qui détient le - pouvoir légal, d'accord avec la Consti-£ tution, à laquelle le parti militaire reste s soumis. s Le gouvernement allemand attend donc s les propositions d'un armistice qui amè-t nera une paix de justice répondant à - celle que le Président a toujours invoquée dans ses diverses manifestations. - De fait, le Reichstag a voté à une forte - majorité la prédominance et le contrôle ■ du pouvoir civil sur le pouvoir militaire. ■ Le " cédant arma togae " appliqué en s Allemagne, c'est une véritable révolution " morale que souligne encore la mise à la 1 retraite de Ludendorff. • * ♦ En Croatie et en Slavonie c'est la ré-volte. Agram est pavoisée aux couleurs du nouvel Etat yougoslave et un comité national exerce son autorité sur tout ce pays, qui se libère de la domination au-j trichienne. A Vienne tout le ministère a démissionné; l'on signale le suicide du Dr Mickl, chef du cabinet civil de l'eijipc-reur, et l'on annonce publiquement un ordre de démobilisation de l'armée. ^ A Budapest le comte Karolyi, soutenu y par les Radicaux et les Social-Démo-{_ crates, a institué un comité national, qui ~ reconnaît les groupements polonais, slaves, tchèques et austro-germain. En même temps ce comité demande la révi-s sion des traités de Brest-Litovsk et de Bucarest, exige, la paix immédiate et l'application à la future Europe du programme du Présidé''1 Wilson. * • ; De tout quoi il résulte que la semaine qui commence verra sans doute apparaître les préliminaires de la paix de l'a'io-" minable guerre qui a coûté tant de sang. ; 'Une importante réunion de tous les Al-~ liés se tient en ce moment à Paris; les " premiers ministres, aussi que M. le colo-j- nel House, ami et représentant du Pré-^ sident Wilson, y assistent ; nous pouvons > avoir confiance dans leurs délibérations. 1 — - , ,| OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité britannique Du Quartier général : 1 Le 25 : nuages et brouillard ; 4f tonnes t de bombes lancées sur divers objectifs j ennemis ; 3 appareils allemands détruits et 3 désemparés; 3 appareils britanniques manquants. Le 26: 8£ tonnes de bombes lancées, notamment sur d'importantes stations - de chemins de fer; 8 appareils ennemis - détruits et 3 désemparés; deux ballons t ennemis incendiés; 9 appareils britanni- - ques sont manquants. * 30,000 aviateurs au 1er juillet prochain D'après des renseignements réunis par le colonel Arnold, du service aéronautique militaire à la commission de la Chambre des représentants, le nombre d'aviateurs entraînés et brevetés disponibles pour l'armée américaine dépassera 30,000 au 1er juillet 1919. t POUR LES POPULATIONS BELGES LIBEREES 5 Le roi d'Angleterre a envoyé £100 t et la reine £50 comme suite à un - appel fait par le National Committee for ; Relief in Belgium pour l'achat d'habille- - ments pour les populations de France et t de Flandre. Le British National Com-' mittee a reçu la lettre suivante de M. s Poland, directeur pour l'Europe de la - Commission for Relief in Belgiurrf dont - M. Hoover est président. > Dans le sillage de l'avance victorieuse - de nos armées en France et en Flandre, s et immédiatement derrière les lignes • allemandes, il y a de trois à quatre cent > mille vieillards, femmes et petits enfants, i qui ne possèdent littéralement rien que - ce qu'ils ont sur le corps. Beaucoup sont sans souliers, peu possèdent des couver- , tures de lit, et tous ont besoin de vête-. ments. L'hiver approche rapidement, - et le temps manque pour faire de nou- - veaux vêtements; c'est pourquoi, avec . l'approbation des gouvernements fran çais et belge, nous prions instamment le Comité National for Relief in Belgium de nous procurer des vêtements neufs ou usagés, des costumes, des vêtements de dessous, des pardessus, des imperméables, et des chaussures pour les hommes, les fefnmes, et les enfants de Belgique et de France. Des souliers pour petits enfants sont spécialement demandés, et il y a de pitoyables demandes de couvertures.LES DERNIERES DEFENSES DES BÛCHES Dans le Brabant On travaille activement, depuis quelque "temps, le long de la ligne de légères hauteurs au pied desquelles passe le canal de Bruxelles à Charleroi, et en particulier entre Hal et Nivelles. Les Allemands créent là tout un système de retranchements fortifiés, et cela en prévision d'une évacuation prochaine et forcée des Flandres et de la côte et en vue de tenter d'arrêter la marche des Alliés sur une nouvelle ligne de défense. A certains endroits, ces nouvelles tranchées sont disposées sur une profondeur très considérable et constituent plusieurs lignes successives de fortifications. L'embranchement de voie ferrée qui relie Tubize et Braine-l'Alleud a en ce moment un trafic des plus içtenses, par suite des trains de matériel qui y circulent sans cesse. A Braine-l'Alleud, dans une seule journée, il n'est pas passé moins de sept trains dont presque tous les wagons étaient exclusivement chargés de fil barbelé. La forêt, qui s'étendait entre Braine-le-Comte, Hennuyères et Henriyont, a été entièrement rasée; et les milliers d'arbres qui la constituaient sont transportés au delà du canal et sciés pour servir à l'édification de nombreux abris souterrains. Sur le canal lui-même, il y a un passage incessant de bateaux, dont beaucoup amènent du gravier et1 du sable destinés également aux travaux militaires.Il paraît que, du côté de Bornival, les Allemands ont installé une fabrique de ciment bétonné. L'esclavage Tous ces travaux sont effectués par de nombreuses équipes formées de nos malheureux compatriotes de la partie de la Flandre qui borde la côte; les pauvres gens, parmi lesquels se trouvent des pêcheurs, qui paraissent encore plus dépaysés que les autres, sont occupés aux terrassements, au sciage des arbres, à la construction de routes militaires et de chemins de fer à voie étroite, etc. Us sont logés dans les localités voisines des endroits où ils travaillent; et c'est ainsi qu'on rencontre en ce moment à Braine-l'Alleud, à Ittre, à Huleux, à Bonquières et dans toutes les autres localités de ce coin du Brabant des gens de Lisseweghe, de Zuyenkerke, de Dudzeele, des pêcheurs de Heyst, de Zeebrugge et de Knocke, de Blankenberghe et de Wen-duyne.Par suite de la pénurie de "matériel humain" qui règne dans l'armée allemande, le nombre d'hommes qui les gardent est excessivement restreint; deux soldats seulement pour une centaine de travailleurs. Mais, par contre, à proximité des principaux chantiers, sont placées des. mitrailleuses, et c'est sous oette menace continuelle que travaillent nos compatriotes réduits en esclavage. Sur la Meuse Des informations sûres nous permettent de dire que les Allemands sont en train de quadrupler le nombre des ponts existant actuellement sur la Meuse en jetant sur le fleuve entre la frontière française et Liège de nombreuses passerelles, des ponts de bateaux, etc. Entre Namur et Dinant, les diverses ééluses de la Plante, de Taillefer, de Rivière, de Houx, de Bouvignes ont été transformées en véritables passerelles assez larges et assez solides pour permettre le passage des canons, des caissons et des autos; on a doublé les ponts de Profondeville et d'Yvoir et élargi le pont du chemin de fer près du château de Poilvache. A Namur même on remplace la passerelle qui était près du confluent de la Sambre par un large pont en bois avec revêtements métalliques. Il y a aux environs de Huy deux ou trois ponts de bateaux ; à Seraing, le pont suspendu n'étant, sans doute pas considéré comme suffisant ou comme assez solide pour le passage des lourds trains d'artillerie, les . Allemands en préparent un autre, oui doit être lancé incessamment un peu plus loin. Deux autres passerelles sont en construction entre Flémalle et Jemeppe. Bref, tout est prêt pour permettre à des forces considérables d'opérer rapidement la traversée du fleuve et de se replier en cas de besoin sur la rive droite, comme derrière un fossé protecteur. De plus en plus, les Allemands se préparent soigneusement à évaouer dans un délai peut-être assez prochain la majeure partie de la Belgique. LA RETRAITE SE LUDENOOSTF Une dépêche de Berlin dit que le Kaiser a acoepté la démission du général Ludendorff et a décrété que le Régiment d'infanterie Bas-Rhénan no 39 que Ludendorff a commandé sera dorénavant appelé le. régiment Ludendorff. Ludendorff est la troisième grande figure militaire qui diaparait depuis le commencement de la guerre. Feu le général von Moltke dût se retirer à cause de l'échec du plan de campagne original allemand. Von Falkenhayn, qui lui succéda en décembre 1914 comme chef d'état-major, s'en alla en août 1916, après l'échec de la grande bataille de Verdun. Ludendorff disparait à son tour, la fameuse offensive allemande entamée sous ses auspices en mars dernier ayant conduit l'Allemagne à son situation actuelle. LES GRIMES ALLEMANDS A la longue liste des crimes allemands il faut ajouter ceux-ci: A Bruxelles, les Allemands ont arrêté ■ en juillet M. Tan Lancker et l'abbé Gc-rôme, sous prétexte d'esp'onnage; M. Pètre, conseiller communal à St-Josse et M. Marcel Desplet sous prétexte qu'ils auraient favorisé le trafic des fausses cartes de pain pour' des évadés français; Mlle Juliette et Gabrielle Vautier sous prétexte d'espionnage. M. Joseph Brughmans, inspecteur principal du ministère du travail, a été arrêté au début de juin et conduit à la prison de Louvain. Il y a un an que M. Brughmans avait démissionné pour rester fidèle à son roi et à son pays. A Bruges les Boches ont arrêté en mars le frère Jacques et le frère Jean Berckmans de l'ordre des Xavériens et les ont condamnés à 7 ans de travaux forcés sous prétexte d'espionnage; ils ont condamné dans le même mois à mort M. Knapen, ex-capit"aine de l'armée belge ; on ne sait si l'exécution a eu lieu ; ils ont condamné M. Jean Muyle, professeur au collège de St-Louis, et sa sœur à 8 mois d'emprisonnement et Mme Diclerk à 6 mois. M. Jean Gerelle, étudiant à Bruges, a été condamné en mars à 4 ans de déportation.A Wilrijk, les Boches ont mis en prison Mlle Voets, sous prétexte qiî'elle aurait conduit des jeunes gens à la frontière. M. Remy De Block, cultivateur à Bourg-Léopold, a été arrêté le 23 août; il a pu s'échapper le jour même et. passer en Hollande. Son frère avait été tué le 9 juin par un ooup de feu à l'épaule et des coups de baïonnette. Deux jours après un autre de ses frères a été arrêté et a été mis en prison à St-Gilles, où il est encore. Un autre de ses frères encore a été arrêté, a fait 8 mois de prison et a été relâché. AUTOUR DE LA GUERRE ALLEMAGNE — Le correspondant du "Times" à La Haye apprend que l'agent des usines Krupp à La Haye a reçu un télégramme lui disant de ne plus envoyer d'ouvriers à Essen, une grève ayant éclaté aux usines Krupp. BELGIQUE — Le gouvernement belge quittera définitivement Le Havre à la fin de cette semaine pour aller s'établir en territoire belge reconquis. DERNIERE HEURE Le communiqué britannique Lundi, 10 h. 15 matin. Une contre-attaque déterminée a été livrée hier à Famars et a été repoussée après un combat dans les rues, au cours duquel de nombreux ennemis ont été tués. Nous ayons amélioré légèrement nos positions sur la lisière de la forêt de Mormal et au nord de la forêt de Saisines. 69e année No 255

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