iO Centimes GN eSi-QlQUE 27 A PARiS d 85' ANNÉE Vendredi 10 avril 1914 ADMINISTRATION ET REDACTION Ils rue des Sables, Bruxelles BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bourse ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE BELGIQSE. Un m 20 fr. S mois 10 fr. 3 maïs. S fr. UIKEKI0IIH6l6r.-0.) » 28 fr. » 5 fr. » 8 fr. ETRANGER » 40 fr. » 22 fr. » ttfa ÉDITION HEBDOMADAIRE ïlnUrnationile it ifOutre-mirl 10 PAGES, PARAISSANT LE MKP.CREDT Ujû au ss; fraDM L'INDÉPENDANCE X® ÎOO Vendredi 10 avril 1914 Les annonces sont reçues i k BRUXELLES : aux bureaux ciu jou'oM, A. PARIS : ii, place de la Bourse. i à LONDRES : chez MM, John-F. Jones & Cfi, B® a$ Snow Hiil, K, G.; à ïAgence Havas, n° 113, Cbeapside E, G.; et chez Neyroud <£ fik, LtÏL H0* 14-18, Queen Victoria Street, et T. £. Browne* Ltd. n° 463, Queen Victoria Street. %. AMSTERDAM : chez Nijgh & Van ûitmar, .Rokia, 2» âk ROTTERDAM ï même îirme, Wynhaven, 113, -ift ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et E& SUISSE, aux Agences de la Maison Rudolf Moss^ ]tV ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogler, à Milnp Turin et Rome. iàriEW-YORK : T.B, Browne, Ltd, f, East-iS"1 Street ÎHOIS SDTH01SS BAS JQCSi — STT PACTJÎ BELGE CÛSSERYATÏQS PAR LZ PEOCEKa Édition du matin teii. ra.il» 1 K fi'au Aujourd'hui Revue politique. En Allemagne. — Le nouveau règlements! l'usage des armes par la troupe. — Con meutaires. En Turquie. — Les réformes en Arménie. -Nomination d'un inspecteur belge. — 1. révolte des Kurdes. — L'emprunt. Eu Albanie. — Massacre de chrétiens. - Intervention roumaine. Ei! Angleterre. — La dissolution du Parli ment. — Les mineurs. — Les incemfe c riminels aux Indes. En Russie. — I.es incidents de la Lena à 1 Douma. — Ordre du jour de blâme. Aux Etats-Unis. — Le vote dés femmes Chicago. — Le traité avec la Colombie. Lettre de Bulgarie. Notes du jour, par J.-E. En France. —■ L'affaire Rochette. — Le suc eesseur du procureur I'abre. — L'aftair Caillaux-Calmette. — Les dépositions. En Belgique. — L'effort libéral. Chronique mondaine. Les grands travaux. La question des chemins de fer. Tablettes judiciaires, par Camille Roussel. Informations financières et industrielles. -Nouvelles diverses de nos correspor riants. Les dépêches suivies de la lettre i sont celles qui ont paru d'abord dan notre première édition, publiée à 4 heu res de l'après-midi; les dépêches suivie de la lettre B sont celles qui ont pan d'abord dans notre deuxième édition publiée à G heures du soir; les dépêche suivies de la lettre C sont celles qui on paru d'abord dans notre troisième édi .lion, publiée le matin, fgg— — PRITYP.r.I l.'C û O,-r.il Revue Politique ne vue r-oimque M. Asquith a été réélu hier, sans oppo sition membre de l'a Chambre des com inunes, les conservateurs unioniste: iiiayaait pas c-ru devoir engager la lutt< contre lui, et la candidature de l'agita leur irlandais .M.. Làrkins, cloiit il a\ai été question tout d'abord, n'ayant pa été soutenue. En réalité, M. Asqutfh en prenant le portefeuille' de la guerre n'était pas absolument obligé de se re présenter devant ses électeurs. L'usag' veut qu'un député, devenant ministr ou un ministre changeant de porte feuille, se soumette à réélection; mai il. Asquith n'a pris le portefeuille de I guerre qu'en supplément; tout en pre nant la direction du War Office en rem placement du colonel Seely, il reste i son poste de Premier lord de la Trésore rie. En 1873, Gladstone, dans un ca; semblable, ne se soumit pas à réélec tion. Pourtant, le « Premier » a bien l'ai de se conformer à l'usage et de ne pa chercher à éviter une élection partielle d'abord parce que sa. situation électorale en Ecosse était absolument sûre, ensuiti parce que les conservateurs n'eussen pas manqué de provoquer une diversioi à propos de cette dérogation aux usages il n'y a donc rien de changé quant à 1; combinaison ministérielle elle-même, e M; Asquith a remarquablement réuss à se tirer de la passe dangereuse où 1: retraite forcée, du colonel Seely l avai engagé. Maintenant que le projet du « liomi rule » a été volé en seconde lecture dans les conditions que nous avons si gnalées, l'attention se reporte entière ment sur les moyens qui subsistent d prévenir la guerre civile dans l'Ulster 11 n'y a que deux issues possibles : l'es clusion de la province protestante d l'Irlande du régime autonome ou la dis solution du Parlement et le recours à d nouvelles élections générales. Puisqu le gouvernement libéral ne peut admet tre, pour les raisons exposées par M Asquith, l'exclusion totale et définitiv de l'Ulster du «home rule », on tend ; croire que la dissolution se fera à bre délai. Le ci Standard » prétend savoi que de nouvelles élections auront liei au mois de juin, c'est-à-dire après qu le « home rule » sera défmitivemen adopté, mais avant qu'il ait été appli que à l'Irlande, de telle sorte que s l'épreuve électorale devait amener ai pouvoir un gouvernement unioniste, i pourrait encore agir-utilement. Que cel: soit dans l'espoir des conservateurs, oi ne peut en douter, car voilà deux an qu'ils demandent à tout propos et hor; do propos de nouvelles élections: mai: certainement les libéraux ne s'y résigne ront. que s'ils sont acculés à cette extré mité par des nécessités politiques tapé rieuses. La presse anglaise et française consa cre d'importants articles au dixième an niversaire de la conclusion de l'Ententi cordiale. Ce fut dans la première quin zaine du mois d'avril 1904, en effet qu'intervint, entre Paris et Londres l'ac cord qui réglait avec la plus grande pré cision toutes les questions inlernatio nales où les intérêts anglais, et françai! pouvaient se trouver en opposition Grâce à cet. accord, la France et l'An gleterre ont pu agir en parfaite entent* dans tout le vaste domaine intèrnatdo mil: elles ont pu. selon l'expression dt «Times», constituer «un boulevan conscient, et formidable contre loque tous les.efforts, toutes les combinaison tendant à restreindre la liberté politiqui ou inorale d'une autre nation viehdron échouer». L'histoire de ces dix derniè 2* res années, depuis la première cri: marocaine jusqu'au bouleversement c 1 Orient européen, a constamment il ir montré que l'Entente cordiale est u i- puissant instrument de paix, un éii ment indispensable de l'équilibre dar - la vieille Europe. A toutes les heure a de crise, on s'est efforcé' de différen côtés de rompre cette entente, d'ébrar - 1er la réciproque confiance des deu pays; d attirer l'un dans des combina !- sons internationales où l'autre eût él s sacrifié; de contraindre l'autre à se ri signer à des rapprochements humilianl a pour sa dignité et dangereux pour 1 sauvegarde de ses plus légitimes inti à rets. Toutes ces tentatives échouèrer piteusement et se tournèrent contre le influences qui s'y risquèrent. La Triplf Entente s'est, formée comme conséquer - ce .logique de l'Alliance franco-russe c e de l'Entente cordiale, et elle s'affirm aujourd'hui comme une force politiqu que nul ne peut méconnaître et sans 1 collaboration de laquelle toute œuvre in ter-nationale serait vaine; L'Entente cordiale n'eut jamais pou but l'isolement d'une autre grande puis - sauce; elle n'eut jamais pour but la pr< - paration d'une guerre générale,comme o l'a parfois prétendu cà et là. La preuve e , est que, pas plus en France qu'en An gleterre, oïl ne désire la transformat io: ^ de l'Entente cordiale en alliance oll'en s sive et défensive. Les deux puissance . ont étroitement partie liée sur le terrai: s diplomatique, et il n'est pas nécessair qu'elles aient de même étroitement pai fie liée sur le terrain militaire pour qu . leur action internationale soit, vraimen 3 efficace. L'Angleterre ne serait pas en t fraînée de fait dans un conflit venan . à surgir entre la France et une autr puissance, et la France ne devrait au cuii appui à'l'Angleterre engagée dan ? une guerre; mais il est évident que. ei cas de conflit continental ou général l'Angleterre pourrait être amenée à in tervenir en faveur de la France pou Sauvegarder ses propres intérêts et s: ! propre influence, comme la France pour rait être amenée à intervenir en faveu de l'Angleterre, tout affaiblissement d< cette puissance devant avoir pour consé quence son propre affaiblissement. C'es cette remarquable souplesse de l'ornu de l'Entente corcUale qui fait sa valeu: politique, qui la fait préférer à une al liance proprement! dite.. L'expérience faite elï ces dix dernières années a pleî nement confirmé les vues d'Edouard VI et du marquis de Landsdowne, de M Loubet et de M. Delcassé, qui jetèren les bases de l'Entente cordiale, et, il n'« eut pas un instant dans l'histoire de ce: dix années où les deux pays eurent i regretter leur rapprochement. C'est 1; une précieuse garantie pour l'avenir di ce groupement européen, qui est. ni groupement de paix et de progrès poli tique. ; Nouvelles de l'Étranger ALBANIE Intervention roumaine ' Vienne, mercredi," S avril. ^ On mande .de Bukarest à la « Nouvel! 1 Presse libre » : Ces jours derniers, un actif échange di [■ dépéclies. a eu lieu entre le ministre d • Roumanie à Durazzo et le gouvernement 1 d'une .part, et entre le prime d'Albanie e ' le roi de Roumanie, d'autre part. 11 s'a ' gissait du désir du gouvernement albanai de voir ia Roumanie intervenir auprès d< la Grèce pour mettre fin d'une façon éner gique à toutes les difficultés qui s'opposen à la pacification de l'Albanie méridionale Le gouvernement roumain a déjà entrepri discrètement des démarches auprès du ca Muet d'Athènes en vue d'une solution pa c-ifique des difficultés gréco-aSvanaises. (a) Massacre de chrétiens Athènes, mercredi, S avril. Certaines informations assurent que 1; gendarmerie albanaise a désarmé les lia ' bitants de Coritza. Les Albanais musul J mans auraient i>énétré hier dans Coriizà et j. la gendarmerie aidant, ils auraient, aujour d'hui, commencé le massacre des chrétiens | I-o gouvernement hellénique, informé d , ces faits, a attiré immédiatement l'atten , tion des puissances sur les graves con séquences que comporterait la conduite de: j Albanais. [ Les rebelles désarment Durazzo,. jeudi, 9 avril. 1 D'après les plus . récentes nouvelles de | Coritza les rebelles qui se. trouvaient en ] core dans cette localité ont mis bas le-' armes. 5 Le gouvernement est maitre de la situa - tion. La rebellion-de Coritza peut être consi dérée comme entièrement réprimée. (a La situation à Coritza Durazzo, jeudi, 9 avril. Le préfet de Coritza est arrivé. Le commandant des troupes albanaise: à Coritza a demandé au gouvernement <Je: renforts parce qu'il a appris que des insur gés épirotes se concentreraient à Lusci man dans le but de tenter une nouvel!* attaque contre Coritza. (b) ALLEMAGNE L'usage des armes par les troupes [ Berlin, mercredi, S avril, i Le nouveau règlement traite dans soi I chapitre premie:' de l'usage des armes e I vertu du propre droit de l'armée. Ce chap 3 tre, qui est nouveau, établit le droit et 1 > devoir des militaires de faire usage de leur I aimes si cela est nécessaire pour empêche qu'on no mette obstacle £> leurs obligation . iMlillOï ;e de service ou lorsqu'il s'agit de prévenir d le attaques contre les troupes ou contre d j- propriétés militaires. Des cas de tégitii: il défense sont en outre mentionnés. ;- l e. deuxième ohapijoôe traite de l'ernpj s des troupes pour la suppression des ttec ■S dres intérieurs et pour l'exécution des lo. s A la tête de ce cliapitixs est posé le prinoi' i- que c'est, le premier de leurs devoirs po x les autorités civiles de supprimer les rtfet i- eues intérieurs c.'«nt qu'ils prennent ( é développement et de maintenir la trènqu > lité publique, que 1.: troupe.i:'a y; - à cc S pérer à cette r.:i.o et.i-C c!v:t ; ■ être a a pelée sii^ij- :î;.joi-t û.nvs.le but de v^iorc i- la police, car la dirietien des ««ares â't t dre doit toujours dans ce cas demeurer h s mogène. Pour ce motif K &-.t ensuite prascj que lorsque la terç-e, à la réquisition d - autorités civiles, prête i ailes-ci «âa âppi t la décision et la direction des mesures q e devront être prises reviennent exù'msiv e ment au commandic-anent des tjpuipas ju a qu'à ce que l'ordre soit rétabli. Celte ppe . cription est conforme aux conventions n litaire.s. r Le troisième chapitre règle rinterveiiti( _ indé.peiKlante de la troupe en. cas <\& gu&r ou d'état de siège et dans les cas de dà il gers menaçant l'Etat. Dans le cas de da i gers menaçant l'Etat la troupe a 1s droit . le devoir, même sans réquisition des aul 1 rites civiles, d'intervenir par elie-mOme s . y a péril pressant pour la sécurité publiqi g t que les autorités civiles, par suite de ci ^ constances extérieures, sont iricàpablei- i 3 formuler cette réquisition. * * * k La « Gazette de Yoss », libérale, est d'av que l'ordre de cabinet de 1820 est écarté pt j te nouveau règlement et que les débats c , Reichstag ont eu plus d'effet qu'on ne l'a J rait cmu. Le « Berliner Tageblatt », radical, r j pense pas que le l'enouvellement d'un co: llit entre les pouvoirs civil et militaire se l écarté par ce règlement dans lequel on r „ trouve, dit-il, l'esprit de l'ordre de cabin ( de 1820, si la forme est changée. Le « Vonvaarfcs », socialiste, dit ; Il seri p Me que ces règlements sont très éiàstiqm ; et aucunement de nature à epipêcher le r ^ tour d'incidents « à la Saverne ». k La « Gazette de la Croix », conservateu , constate que c'est un recul vis-à-vis des r , glemicnts en vigueur jusqu'aujourd'hui . doute que les autorités compétentes puissti , donner une explication suffisante des ,rt-sons pour lesquelles on a fait abandon di r règlements qui assuraient la sécurité c l'Etat. j La « Deutsche Tages Zeitung », agrarieJ , ne, dit que ces règlements ne cliangeint pr grand'choses à l'état actuel. ( La « 'Germamia », organe du centre, est l me que c'est l'ordre de cabinet de 1820 q: » a servi de modèle, qui a même été rend ( pins strict par. la fixation du droit de so; veràtoetié des militaires. Enfin le « Lokal Anzeàger », gouvern mental, écrit que l'ordre, de cabinet de 18; n'a pas trouvé place dans le nouveau règl ment. L'autorité militaire ne doit plus il tervenir de son propre chef si elle trow que le pouvoir civil tarde trop 'à: réolami son aide. Par'.contre, son i nten-eii.tion pei se produire sans réquisition "du pouvoir c vil e.n cas de danger pressant pour la séei rité. publique et lorsque- le pouvoir civil e: hors d'état d'ordonner cette réquisition, (i Le nouveau statthalter d'Alsace-Lorrain Strasbourg, mercredi, '8 avril. J Dons les couloirs du Parlement on a; | sure que la nomination du nouveau Stat 1 hàlter, qui doit succéder au comte de W. de), est chose faite depuis quelques jour: ' Le candidat dont i! est question-serait ] ' pr.nce de Ratibor. et Corvey. Ce prince o< " cupe des fonctions modestes ..dans l'adm ' .nistratron prussienne. (a) s Le droit de vote en Prusse Francfort, jeudi, 9 avril. I.e correspondant berlinois de la « Gr zette de Francfort » confirme que le goe vernement soumettra au- Landtag, au cour de celte session législative, u:i projet d loi sur le droit de vote.. La date du dépé i de ce projet et lo contenu de celui-ci dt - pendront de la composition du ministèr - prussien à cette époque, car il est probabl , qu'avant que ce projet apparaisse des r< - maniements soient effectués dans la com position de ce ministère. (b) — Les deux Chambres et le Sénat d " Parlement d'Alsace-Lorraine se sont ajour ' nés mercredi. U n'y aura -plus de séance avant le 3 novembre prochain, à l'effet d permettre au nouveau gouvernement d< mieux se mettre au courant de la situatioi , du pays. Le Sénat avant de se séparer défi ^ nitivement a voté l'impôt sur la plus-valu | immobilière. (a ANGLETERRE La dissolution du Parlement Londres, mercredi, 8 avril, i Le « Standard » déclare pouvoir annonce que le gouvernement s'est décidé définitiv-nient en faveur d'une dissolution du Parle ment en juin, probablement vers la. fin t mois. ' Les élections générales auront lieu r-! jidttet. (a) Les mineurs i Sheffieid, mercredi, 8 avril. La décision de lit conférence du cliaibor tenue à Londres de s'ajourner encor'e .un semaine cause "un vif mécontentement dan le sud du Yorkshire, où non seulement le mineurs,, mais les milliers d'ouvriers de diverses corporations comptaient qu'un i solution interviendrait aujourd'hui. Les m i neurs, dans les charbonnages de Sheffiel - et de Doncaster, sont tout à fait opposé ? à la grève, et il est fort possible que si ai 5 cun accord n'est conclu de nombreux oi r vners reprendront le travail sans demar s der la parmission du comité exécutif, (a) ! du matin es es Incendies criminels aux Indes le Calcutta, mercredi, 8 avil. Un certain nombre d'incendies, dont 1< oi causes sont inconnues, se sont récemrnei :r- produits à Calcutta. Deux grands hanga: .s. du port, remplis de marchandises, ont é >e détruits aujourd'hui. (a) '[ CANADA lu Protestation japonaise j'" Victoria (Colombie britannique), 5 avril. Le consul général japonais à Vancou\>: P" a protesté auprès du conseil de la ville coi 61' tre l'obligation d'ouvrir des écoles partic-i Hères pour les petits Japonais. Le consul ajoute que de pareilles vexations ne pou „4' raient avoir sur les relations du Cana<la i ;f du Japon qu» des résultats regrettables. (■: iS — La Chambre des communes s'ajourr au 14 av.il en raison des fêtes de Pique; [î (a) i — Le lieutenant général Sir H.-C. Sek; ter est nommé adjudant général, à la plac ' u: général Ewarts, démissionnaire en ra ^ s°n «les événements de l'Ulster. (a) | ARGENTINE 0- La visite du prince Henri de Prusse il Buends-Ayres, mercredi, 8 avril, le Le prince Henri de Prusse a offert, r- bord du « Cap Trafalgar » un banquet a le président de ia Plazza et aux autorité; Tous les ministres étaient présents sai le ministre des affaires étrangères, actue lement indisposé. Des toasts cordiaux or IS été. échangés. L'élite de la société argentin ir et de la colonie allemande y assistaient, L M prince fera demain une excursion à bor du yacht présidentiel. Il assistera dans 1 soirée à un dîner à la légation allemand 1 et à une réception au Club allemand, pui il s'embarquera à bord du croiseur « Cat: ^ marca » pour se rendVe à Montevidéo. (a) 1 BRÉSIL 1- — Les journaux annoncent que le prés g «lent s'embarquerait le U avril pour l'Ei e- r°Pe- (a) CHINE r, Les « Loups blancs » >t Shanghaï, mercredi, 8 avril. H résulte d'une enquête faite dans la ri i- g ion dérastée par la bandé des « Loup s blancs% » que le général de cette band ;e n'est pas xénophobe. Si des étrangers or: été tués ou blessés dans certaines localité i- telles que Liuanchu et Laoho-Kan, ce n'es 5 pas sur son ordre. La bande s'avance su l'ouest, à travers le Shen-Si et le Siou-For i- (a) COLOMBIE u i- Le traité entre la Colombie et les Etats-Unis -* La légation de Colombie à Bruxelles , ÏO reçu.la dépêche suivante : Bogota, mercredi, S avril, i- Mardi a été signé le traité entre la C< e lomhie et les. Etats-Unis réglant les diff: ■r cultes suscitées par la séparation du di! it parlement de Panama en 1903. Ce traité t- été signé, pour la Colombie, par le minis i- tre des affaires étrangères, M. Francisco *t José Urnitia, et les plénipotentiaires sp< L) ciaux MM. Marco-Fidel Suarez, Nicola Esguerra, Rafaël Uribe Uribe, 'José-Marie Gonzalez Valaneda, Antonio-José Uribe, e pour les -Etats-Unis par M. Thaddeus-.A i- Thomson, envoyé extraordinaire et minis t- tre. plénipotentiaire en Colombie. Les Charr bres colombiennes ont été convoquées e: session extraordinaire pour -le 1er mai pou e examiner ce pacte et le ratifier. New-York, mercredi, 8 avril. l" Suivant un télégramme de Bogota, 1 texte du traité entre la Colombie et le Etats-Unis ne sera publié qu'après Pâques Ce traité, par lequel les relations amicale entre la Colombie et les Etats-Unis son rétablies, accorde à la Colombie une indem nité de 125 millions de francs, payable e: * six mois, et assure à la Colombie certain t privilèges commerciaux pour la traversé du canal de Panama. 11 ne confère au: n Etats-Unis ni station do charbon, ni min " sur le littoral de la Colombie. Il ne donn. pas d'exemption de droit de péage, que ré : clamait la Colombie pour ses vaisseau: passant par le canal de Panama. Il ac . corde les bons offices des Etats-Unis pou le règlement des questions pendantes entr i l'Etat de Panama et la Colombie et établi - des frontières entre ces deux Etats conlor 3 rnément à la loi de 1855. (a) ; ETATS-UNIS Mariage d'un petit-neveu de Bonaparti ? New-York, mercredi, 8 avril ) M. Jérôme-Napoléon Bonaparte, petit-ne veu. de Napoléon I", a épousé aujourd'hu m™ Blanclie Strebough, femme divorcée di M. Pierch. (a) Le vote des femmes r Chicago, mercredi, 8 avril. Les femmes ont voté pour 'a premier j fois à Chicago. Neuf d'entre elles se pré sentaient comme conseillers municipau: rj contra M. John Goueghlin. Celui-ci a éti réélu à une majorité de 4,000 voix. Mai: on accuse les agents électoraux de l'éh d'avoir ouvertement acheté des votes. D'au tre part, certains des individus faisant 1; traite des blanches ont poussé les prosti e tuées au scrutin en véritable troupeau i s l'effet de maintenir l'état de choses existant s Dans les petites agglomérations qui avoi s sinent Chicago, environ un millier de bar: e avaient été fermés pour faciliter le vote de: femmes. d Dans les localités qui n'ont pas été attein s tes par les libéralités des concurrents, te - femmes n'ont pas perdu du terrain. Excep - té a Chicago, on peut dire que 70 p. c. de: - votes féminins constituent une condamna tion du commerce des alcools,. (a) GRECE M. Streit à Coriou j M. Streit, ministre des affaires étrangè s res, partira pour Corfou pour rendre vi ^ site à l'empereur Guillaume, à la fin di cette semaine. (a) ITALIE AU SENAT Rome, mercredi, 8 avril. Le Sénat discute le projet relatif aux dé r penses de Libye. Le ministre des affaire. . étrangères a prononcé à cette occasion ur . discours dans lequel il a revendiqué touti i sa part de responsabilité dans les actes di . cabinet précédent. Il a rendu hommage i t l'attitude de l'Angleterre et de la France ) voisines de l'Italie dans l'Afrique d'il Nord concernant la contrebande de guerre. Il ; ajouté que la Tripiice est et reste une bas< 5 solide de la politique étrangère de l'Italie fje ministre a constaté l'importance des ré sudtats atteints grâce à l'accord intime e _ solide entre l'Italie et l'Autriche-Hongrie qu a a assuré l'équilibre dans l'Adriatique par . la création de l'Albanie indépendante. D'autre part, l'accord entre l'Italie et l'Angleterre a facilité nos premiers pas ver: le développement des intérêts économique; en Asie-Mineure et dans la Méditerranéf orientale.' Grâce à la fermeté et à l'esprit di sagesse dont elle a fait preuve pendant e i après la guerre de Libye, la nation italien i ne est aujourd'hui un facteur plus impor tant dans la politique internationale qu'ell< f ne l'était auparavant. (a t JAPON Mort de l'Impératrice douairière Tokio, jeudi, 9 avril. t L'état de santé de l'impératrice douairiè , re du Japon serait très critique. ; Les membres de la famille impériale son partis en toute hâte pour le palais de Nu mazu. Un bulletin officiel déclare que l'Impéra frioe souffre d'une crise cardiaque soudai ne, et qu'à 1 h. 40 son état était sérieux.(a Tokio, jeudi, 9 avril. L'Impératrice douairière est morte, (b) MEXIQUE A propos de la prise de Torréon New-York, jeudi, 9 avril. Un télégramme du Juarez annonce que lé général Carranza déclare avoir expulsé ' les Espagnols de Torréon parce que oeux-c ; ont participé au mouvement en faveur di _ général Huerta. Le général Carranza ajoute j que si, après enquête, il se trouve des Espa gnols n'ayant pas pris part à ce mouvement, i.l leur sera permis de retourner è Torréon. Le général Villa annonce qu'il s'est emparé des quatre principales banques de Torréon. Les banquiers en ont retiré l'argent et les titres lorsque le général Velasco a évacué la ville. Le général Villa déclare 1 qu'il a agi ainsi dans un but de représailles Lorsqu'il occupa Torréon pour la première fois, explique-t-il, les amis des rebelles sou- ■ strivirent une somme de deux millions de ■ pesos dont, ils employèrent le quart en achat • de titres sur Londres, Paris et Berlin, afin « de raffermir le crédit du général Villa, mais ■ lorsque celui-ci commença sa campagne ■ dans le nord, les fédéraux prirent posses- ■ sion des banques qui refusèrent alors de 1 faire honneur aux signatures des rebelles, i (a) MONTÉNÉGRO L'emprunt international Cett-igne, mercredi, 8 avril. [ Les représentants des grandes puissan- • ces ont remis au gouvernement monténégrin une note collective approuvant le principe de l'emprunt international promis. (a) ROUMANIE Visite impériale allemande démentie Berlin, jeudi, 9 avril. On mande de Bukarest que ddns les rni-| lieux politiques de cette ville on raconte que la présence du ministre de Roumanie à Berlin, Dr. Beldiman, coïncide avec les préparatifs d'une visite impériale à Buka-; rest. D'après les renseignements de la « Gazette de midi », la nouvelle que l'Empereur projetterait une visite à Bukarest est inexacte. Par contre, il serait exact que M. . Beldiman profitant de son séjour à Bukarest pour faire part au gouvernement roumain des vues des milieux compétents sur la situation balkanique. (b) RUSSIE La langue polonaise Saint-Pétersbourg, jeudi, 9 avril. La Douma d'Empire a décidé d'accepter une interpellation adressée au ministre de l'intérieur touchant les mesures prises par le gouvernement de Minsk contre le droit de la population polonaise de faire librement usage de la langue uaternelle. I<e rapporteur a cité le cas où la police avait exigé d'hôteliers et- de confiseurs l'interdiction d'enseignes rédigées en polonais et d'inscriptions dans la même langue sur des boites, cartons, cornets de papier, etc. (a) A la commission du budget Saint-Pétersbourg, jeudi, 9 avril. A la séance de la commission du budget de la Douma, le ministre des finances, sans s'opposer à l'allocation d'une somme de 28 millions de roubles pour l'amortissement des emprunts, que demande la commission, a attiré l'attention des membres de la corn-mission sur l'opportunité de n'employer qu'avec mesure les disponibilités du Trésor qui peuvent être nécessaires pour les besoins militaires. (a) A LA DOUMA Ordre du jour de blâme La Douma a adopté par lit; voix contre 64 un ordre du jour présenté par les octo bres tes qui est ainsi conçu : « Considéran que le gouvernement n'a pas pris en temp opportun des mesures radicales pour ami iiorer ia situation des ouvriers et réglerner: C ter leurs rapports avec;la société de ia Le ' na; que l'adjoint du ministre de l'intérieu L dans ses déclarations a émis des doutes ai sujet de la régularité des poursuites judi claires contre le capitaine de gendarmer! Trekht-kenkoff en essayant de démontre qu'un jugement d'açeiuittement serait pro - noncé en faveur du capitaine, ce qui a mon s tré clairement que le ministre de l'intérieu i continue à mépriser l'opinion publique et i e ignorer les intérêts île la grande masse «1 i la population, la Douma estime que les dé i clarations du ministre du commerce ne dé -, chargent pas son ministère du reproche d'à , voir négligé de prendre des mesures qu 1 auraient pu éviter les événements' du 1 5 avril 1912 et ne tient pas pour satisfaisan tes les déclarations de l'adjoint du ministr - de l'intérieur. t Les ociobrislcs .t l'opposition ont voté ce 1 ordre élu jouri Los 04 voix .hostiles sont le r voix de droite et des s ;fi:\;gès nationalistes (a SUÈDE s 3 La santé du Roi s Stockholm, jeudi, 9 avril. 2 I.' « Altenbladet » dit que la cause origi t- naire de la maladie du.roi Gustave est m carcinome. (b) Le Roi opéré 5 Stockholm, jeudi, 9 avril. ) L'opération qu'a subie de Roi a commen cé ce matin à 10 h. 1/4 et s'est terminée : midi. Elle a parfaitement réussi. (b) Les élections Stockholm, mercredi, 8 avril. D'après les résultats des élections connu jusqu'à présent le parti de la défense a ob tenu 14 sièges, les- socialistes l'3 et les ii béraux U. L,-s socialistes.ont perdu un siè ge; les libéraux en perdent 3. (a TURQUIE Les réformes en Arménie Inspecteur belge Coiistantinople, mercredi, 8 avril. On croit que Le choix du conseil des mi nistres pour la nomination des inspecteur: généraux des réformes en Anatolie se por tera sur . M. De Guise (Beige), e i ïe colonel norvégien Hoff. Le pre "• miiT aura clans ses attributions les zone; l de Trébî'z onde, Erzsroum et Van; le se corn Biarbékir et Harpout. [ Aujourd'hui "sonti arrivés quatre nouveau: . officiers français qui doivent être affectés i ^ la gendarmerie. (a La révolte des Kurdes Constantinople, mercredi, 8 avril. Le ministre de l'intérieur communiqui deux télégrammes signés par des cliefs no | tables de la région de Bitlis, blâmant k conduite du cheikh Selim Mollah.qui prenc la défense de la loi du Cheriat et poussi l'élément kurde à se soulever contre le gou vernement. (a [ L'emprunt 1 Constantinople, mercredi, 8 avril. , Selon des informations de source sûre, 1< ' ministre des finances Djavid beyt qui st trouve à Paris pour négocier un emprun ; t'Ui«c, a m'ait été appelé tél 6g raplnque m en t par le cabinet, ù venir à Constantinople,mè ( me si les négociations de l'emprunt ne son pas terminées entièrement. Djavid bev a té légraphié qu'il arriverait ici le 15 avril I espère qji'à cette époque l'émission del'em prunt sera définitivement décidée. (a Oificier allemand condamné baint-Petersbourg, jeudi, y avril. L'officier de réserve allemand Mischev -ky a été condamné à trois mois de forte resse à \ arsovie pour avoir, volé sans au torisation au-dessus d'une enceinte forti fiée. L'accusation d'espionnage avait éti retirée. Le consul allemand a offert utw caution de 300 liv. st. (a; ^ Le boycottage des industriels allemands Francfort, jeudi, 9 avril. La « Gazette de Francfort ^ reproduit ur décret du ministère de la marine russe qui décide que les industriels allemands avani , reçu des. commandes du gouvernement russe devront déposer une sorte de caution « pour éviter à l'avenir l'arrestation des fonctionnaires russes en Allemagne »« La « Gazette » ajoute : Ce, décret tend à un boycottage formel de l'industrie allemande au dehors et constitue en tout cas un objet de discussions diplomatiques, car il va, à rencontre de l'égalité des droits de l'Allemagne et des autres Etats garanties par son traité de commerce avec la Russia et il est une démonstration du très mau< vais état d'esprit de la Russie contre l'Allemagne. Comme sous peu le ministère de la guerre, où l'humeur germanophobe est « particulièrement prononcée, va passeï* d'importantes commandes^ il est à craindre que le décret du ministère de la marine ne se répète alors. (b) Lettre de Bulgarie (De noire correspondant.) L'ouverture du Sobranié. Le discours du trône. SOFIA, 5 avril. Louverture du Sobranié a eu lieu jeudi dernier, à 3 heures de l'après-midi, en l'absence du,roi Ferdinand et en présence de tous les députés et des ministres plénipotentiaires étrangers. L'absence du Roi était très significative, car pendant que so déroulait la cérémonie parlementaire, 011 vit le Pioi se promener avec son adjudant à quelques pas du Parlement autour de l'église Alexandre V-vski. où il resta près d'une heure. Cette indifférence du Pioi à l'égard .du

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