L'indépendance belge

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21 December 1915
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s.n. 1915, 21 December. L'indépendance belge. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/cf9j38md91/
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No, 301 86ème année* L'INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: [5 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS.) ADMINISTRATION ET REDACTION: TUDOR HOTTSB, TUDOR ST., LONDON. E.C. TELEPHONE: CITY 3960, BUREAU A PARIS : il, PLACE DE LA BOURSE LONDRES, MARDI 21 DECEMBRE 1915. TEIEPH,: ' f 3 MOIS, 9 SHILLINGS. ■. ABONNEMENTS: 1 S MOIS, lï SHILLINGS. [ CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. 1 i AN, 3S SHILLINGS. > SOMMAIRE. LA SITUATION : L'évacuation de la presqu'île de Gallipoli.—Activité sur le front franco=belge—Calme sur le front balkanique.—Incident bulgaro-grec et bulgaro-américain.—Les Serbes poursuivis en Al» banie et au Monténégro. Chacun pour tous.—Emile Royer. Lettre de Pétrograd, En Belgique. Billet Parisien.—Jean-Bernard. Echos. Etc. LA SITUATION. Mardi, midi. La grosse nouvelle du jour est l'évacuation partielle de la presqu'île de Gallipoli par les troupes' britanniques, effeo tuée à l'insu des Turcs et au prix de pertes officiellement annoncées comme "insignifiantes." La partie évacuée comprend le littoral de la Baie de Suvla et Anzac, occupés les 6 et 10 août par les troupes australiennes et néo-zélandaises. t j La nou velle n'a pas autrement surpris ceux qui ont été à même de suivre de plus près les développements des événements et qui, depuis longtemps, avaient pu se rendre compte de l'échec inévitable d'une entreprise insuffisamment préparée et exécutée trop tardivement. L'expédition des Dardanelles, que le "Times" qualifie comme étant la "gaffe la plus monumentale" qu'ait à enregistrer l'Histoire d'Angleterre, a coûté des milliers d'existences, plusieurs navires de guerre et un nombre respectable de millions sans qu'elle ait avancé nos affaires d'un pas. Entreprise pour soulager les Russes et menacer Constantinople, elle avait donné lieu aux plus belles espérances, et le ministre. M. Winston Churchill, n'a vas craint, il y a quelque mois, d'annoncer solennellement à la Chambre 'à' Communes qu-'ou trouvait « ia veille d'un événement qui ferait époque dans les annales de la guerre. Mais l'heureux événement ne s'est iamais produit ! Mais si l'évacuation de la Baie de ■ Suvla est l'aveu de l'échec d'un plan mal conçu, il y a lieu néanmoins de se réjouir de la résolution prise. Une faute avouée est une faute à moitié pardonnée, et c'est encore une preuve de force que de convenir d'une erreur. Ce qui importe, c'est que la leçon profite. Toutes les fautes qui pouvaient être commises l'ont été par les Alliés, mais il faut reconnaître que, depuis l'instauration du conseil de guerre mixte, il y a quelque chose de changé. Ou sent qu'il y a une direction de vue nouvelle et l'unité de commandement commence k porter ses fruits. Ce qu'il y a de remarquable, c'est que l'évacuation de Suvla Bay ait pu s'effectuer par surprise et il convient de féliciter hautement les généraux chargés de l'exécution de cette délicate opération.Le dépit des Turcs a dû être grand de fconstater que le nid était "vicie et que l'oiseau qu'on croyait tenir si bien s'était envolé. Les Allemands aussi en seront pour leurs frais, et la grosse artillerie qu'ils sont occupés à transporter dans la presqu'île ne servira qu'à bombarder des tranchées évacuées. Sur le front franco-belge la journée d'hier a été assez active. Les Allemands ont violemment bombardé Ypres et Saint-Jean et, d'une façon générale, tout le front britannique. Les Anglais ont, de leur côté, soumis les positions allemandes à Zonnebeke, Zandvoorde, Gheluvelt et Tenbrielen à un arrosage en règle, auquel les monitors de la flotte ont parti cipé en bombardant la côte belge du côté de Westende. Une attaque allemande à i^roximité des carrières de Hufluch a été repoussée. L'activité des aviateurs a été particulièrement grande et l'état-major britannique ne signale pas moins de 44 combats aériens pendant les dernières quarante-huit heures. Le nombre considérable de reconnaissances aériennes et ie tra .sport constant de troupes sembleraient indiquer que l'ennemi prépare un mouvement offensif de grande envergure, mai- au quartier-général britannique, on e t enclin à croire qu'il ne s'agit là que d'un bluff et que tout ce mouvement n':: pour but que de nous donner le change sur ses intentions réelles qui, pour le moment, sont rien moins que bel-1 liqueûses. Cette opinion est partagée également par le colonel Rumsky, l'émi-nent critique militaire russe, qui estime que les Allemands ne sauraient en auoun cas affaiblir leur front oriental au profit du front occidental, et nous sommes d'autant plus disposé à le croire que le transfert de l'armée russe concentrée à la frontière roumaine est probablement le prélude d'opérations plus actives en Galicif. Le dernier communiqué français signalé une recrudescence d'activité de Pari i lierie en Artois, en Champagne et en Argonne, ainsi qu'un bombardement r,êi'<.' la gare de Mulhouse, Dans les Balkans la situation reste sta-tionnaire. Pas un soldat bulgare ou allemand n'a franchi jusqu'ici la frontière grecque et l'avis commence à prévaloir dans les milieux militaires à Athènes et à Salonique que les troupes austro-ger-mano-bulgares abandonneront toute nouvelle poursuite. Il serait prudent pourtant de ne pas trop s'y fier, car les hésitations actuelles de nos ennemis peuvent parfaitement s'expliquer par la nécessité d'un regroupement de leurs forces, d'autant plus nécessaire pour les Bulgares que ceux-ci ont perdu dans la campagne de Serbie au delà de cent mille hommes. D'ailleurs, des incidents peuvent se produire à tout instant, susceptibles de précipiter les événements. Déjà deux faits assez graves sont signalés, ayant trait, l'un à un échange de coups de fusils entre Grecs et Bulgares à la frontière d'Albanie, l'autre à l'insulte du drapeau américain par un officier bulgare. L'arrivée sur la scène de troupes turques ne manquerait pas de compliquer encore une situation déjà fort difficile et nous ne désespérons pas de voir nos ennemis en venir aux mains à propos du partage, éphémère d'ailleurs, du butin serbo-macédonien. En Albanie, on signale les progrès du groupe bulgare qui s'efforoe de couper les Serbes de leur ligne de retraite vers Scutari, et au Monténégro les Autrichiens continuent, au milieu des plus grandes difficultés, la poursuite des tronçons épars de l'armée serbe du nord. On affirme à nouveau, de bonne source, que les pertes de nos Alliés n'ont pas été si graves qu'on le croyait et qu'une fois ravitaillés en vivres et en munitions, ils pourront de nouveau participer à la lutte. - CHACUN POUR TOUS. Aux funérailles des victimes de la catastrophe du Havre, M. Henry Carton de Wiart, notre ministre de la justice, a prononcé un émouvant et fort beau discours. Il a dit notamment : " En quelques minutes, en quelques secondes, plus de cent soldats belges sont morts, en victimes du travail, en serviteurs de la Patrie. " Notre pensée évoque leur image. Je les vois, ces bons ouvriers de chez nous, que le premier appel de la mobilisation avait surpris dans leurs tâches pacifiques, solides ouvriers de nos forges ou de nos charbonnages, accourus de ces ruches bourdonnantes de Flandre ou de ^ allonie, de cette belle vallée de la Meuse, de ce pays noir du Hainaut, tous trépidant de cette activité indus-'rielle qui était une de nos richesses et r't' nos fiertés. Je les vois, ces bons fils 'le nos cités et de nos campagnes, avec ieur allure un peu fruste, et leurs phy sionomies énergiques et réfléchies, telles qu'un Constantin Meunier aimait à les traduire. Jclesentcnds,avec l'àccentrude ou chantant de leurs provinces flamandes ou wallonnes. Un jour, dans notre pays si calme, où on croyait à la parole donnée, l'odieux parjure de l'Allemagne éclata brusquement, comme un coup de foudre. Ce jour-là, ils apportèrent leur chair et leur sang à 1a Belgique, simplement, sans réserves. Eux aussi, ils firent leur devoir de soldats dans cette lutte inégale et si dure pour le sol national défendu pied à pied pendant plus de deux mois, puis dans l'héroïque Campagne de l'Yser. Quelques-uns, blessés à ia guerre, tous choisis pour leur mérite technique, on leur assigna, dans l'effort patriotique, une tâche nouvelle qui, sous un chef intelligent et expérimenté, semblait les rappeler à leurs métiers d'antan. Et ce fut un autre coup de foudre ! Et les voici autour de nous, dans ces cercueils anonymes, chefs et soldats, Flamands et Wallons, membres confondus et dispersés, mais réunis dans la mort, comme ils le furent dans le travail et le devoir militaire." Notre classe ouvrière a donc payé un nouveau tribut à l'héroïque défense de notre pays et s'est créé de nouveaux titres à la reconnaissance des dirigeants. Il faut espérer qu'il lui en adviendra une autre récompense que celle indiquée par certains journalistes officieux qui ne craignent pas de parler d'une diminution des pouvoirs de la représentation populaire à cette heure même où tant d'hommes meurent pour la liberté. Ils nous invitent d'ailleurs à ne voir là qu'une manifestation de l'Union sacrée. A quelle sauce ne mettra-t-on point celle-ci? Les ouvriers occupés aux établissements du Havre sont des soldats, nous dit M. Carton de Wiart, choisis pour leur mérite technique. Certains d'entre eux ont été blessés à îa guerre, c'est-à-dire qu'ils sont des soldats réformés. Tous reçoivent des salaires modiques, leur permettant de pourvoir à leur subsis-stanoe, sans plus. Leur effort industriel est ainsi devenu une prestation militaire, et ceci peut nous aider à concevoir la justice sociale en temps de guerre. Je pose en principe que toute fortune ou tout accroissement de fortune acquis et conservé en parei.' temps, n'est dû qu'à l'iniquité, et n'est donc pas légitime. Tous les citoyens se doivent tout entiers à l'Etat. Dans un pays 6g: litaire comme la France, tous les hommes valides sont à l'armée. Il en résulte pour beaucoup d'entre eux l'impossibilité de s'occuper de leurs affaires, et, oonséquemment, la ruine. Est-il admissible que d'autres citoyens que leur âge ou leurs infirmités éloignent du front, et qui. sont ainsi dispensés de faire à la p trie le sacrifice suprême, en pi'ofttent pcV gagner de l'argent, le plus souvent au détriment <îe la collectivité, et pour acquérir un capital qui leur permettra, après la guerre, d'être les maîtres de ceux qui reviendront des tranchées, et de les faire travailler à leur profit, puisqu'ils en pourront faire des salariés. Mais voici peut-être une extension de cette iniquité. Des soldats que leur mérite technique a désignés au choix de leurs chefs, et d'autres qui ont été blessés et ne sont plus aptes au service de l'armée, sont employés dans l'industrie pour la fabrication des armes et des munitions, mais leur qualité de soldat permet d'exiger leur main-d'œuvre à bas prix. Je suis persuadé que les travailleurs du Havre donnent de tout leur cœur tout leur effort. Il faut pourvoir de munitions les camarades qui sont dans les tranchées. Il faut enfoncer les lignes allemandes et libérer le pays. Pour que ces travailleurs produisent le plus possible on ne fait pas appel à leur intérêt individuel, mais à leur patriotisme, à leurs sentiments de solidarité. Je trouve que c'est bien... à une condition : c'est que l'on soit sans complaisance aucune pour l'esprit de lucre, où qu'on le rencontre.Je me demande pas l'impossible. Je sais que dans l'état actuel des choses l'on, ne pourrait appliquer intégralement le principe que tout citoyen se doit, corps et biens, à l'Etat. Mais il faut y tendre. C'est évidemment ce principe qui • a inspiré au législateur du Royaume-Uni l'impôt de 50 pour cent sur les profits de guerre, dont je me figure que la perception n'ira pas d'ailleurs sans difficultés.Mais sî les administrations civiles et militaires se pénétraient davantage de l'illégitimité de tout profit de guerre, les finances publiques des Etats belligérants y trouveraient leur compte, et bien des abus seraient évités. A plusieurs reprises la Chambre des Communes a retenti de plaintes provoquées par les profits énormes que certains marchéis ont procurés à des cocon tractants de l'Etat. La semaine dernière un député, M. Simyan, a dénoncé à la tribune du parlement de France, un certain nombre de marchés scandaleux. Une première sous-commission des marchés n'ayant pas obtenu communication des pièces avait démissionné pour protester contre l'impossibilité où on la plaçait de ■remplir son mandat. Mais M. Simyan put ensuite réunir les éléments d'un dossier édifiant. "L'Humanité" commentant ses révélations, écrit : "Tout cela, remarquez-le, s'est produit en l'absence du parlement. Il a suffi de six mois de dictature impersonnelle et naturellement irresponsable, pour abriter ces nids de fraude et de complaisanceîs coupables de toute nature. Les commissions arrivèrent trop tard pour les détruire. "Vite ! qu'on procède au nettoyage des immondices accumulées pendant l'absence du parlement, au redressement des stupidités avalisées par des ministres que dupent les compétences des bureaux." Pour la Belgique, le Parlement n'est pas réuni ; il ne saurait l'être ni complètement, ni régulièrement. Les parlementaires qui sont hors du pays n'ont été tenus au courant de rien, et certains d'entre eux sont traités avec désinvolture par l'autorité militaire. Espérons que les collaborations dont s'est entouré le gouvernement en dehors de tout contrôle ont du moins été judicieusement et prudemment choisies, et qu'elles ne lui occasionneront pas de trop graves mécomptes. Dans tous les cas, comme nous venons de le voir, le gouvernement belge estime qu'une fois leur entretien assuré, les-citoyens n'ont droit en ce moment à aucun profit. Ce n'est évidemment pas pour les ouvriers seulement qu'il a adopté cette règle, et bien des choses vont changer sans doute! La devise "Tous pour un, un pour tous," va-t-clle donc avoir une autre réalité que son inscription sur les murs de nos maisons du peuple? EMILE ROYER, Député de Tournai-Ath. LETTRE DE PÉTROGRAD. La vie publique en temps de guerre. (De notre correspondant.) L'aspect de la cité. L'étranger qui arrive au Pétrograd est étonné d'y constater une vie publique normale, du moins en apparence. Sans les nombreux lazarets qu'on découvre dans les rues et les files de blessés qui circulent en ville, accompagnés de dames de la Croix-Rouge, on ne se doute rait pas que le pays supporte depuis seize mois une guerre terrible, que des millions de soldats sont au front, opposant jour et nuit leurs efforts à ceux de l'ennemi et que d'autres millions de soldats, à l'autre front, forment une barrière formidable arrêtant la poussée du même ennemi. Des millions de réfugiés des régions envahies se sont dirigés vers le Nord, le Centre et le Sud, mais, à Pétrograd, ils se sont fondus rapidement dans la masse. On procède en ce moment au recensement de la population de la capitale. Le chiffre marquera certes une forte progression sur celui du recensement antérieur. On aurait constaté, dit-on, des augmentations de 30 à 50 p.c. dans quelques quartiers. Pour comprendre ce calme et cette vie normale, il faut tenir compte des distances énormes qui séparent Pétrograd de Dvinsk et de Riga, dont l'ennemi, malgré ses tentatives répétées, malgré ses sacrifices considérables de vies hu- ! maines, n'a pu s'emparer. La Dvina : coule en effét, entre ces deux villes, à cinq kilomètres de la Néva. Après la retraite de Pologne et l'évacuation de Érest-Litovsk, de Kovno et de Yilna, il y eut une alerte à Pétrograd et à Kiev, mais elle ne fut pas de longue durée. Grâce à l'arrivée de renforts sérieux et de munitions, les armées du Nord, du Centre et du Sud-ouest ont réussi à arrêter l'offensive de l'ennemi et celui-ci, en divers points, a dû battre en retraite en éprouvant des pertes sérieuses, pertes peut-être plus dures encore que celles subies en avançant. Dans la capitale créée par Pierre-le-Grancl aux bords de la Néva, il y a un peu plus de deux siècles et peuplée déjà de plus de deux millions d'habitants, 1a circulation sur la voie publique est devenue particulièrement intense dams les grandes artères du centre et de quelques quartiers. Les tramways. La taxe des tramways est restée fixée au même taux : cinq kopeks pour une section déterminée du parcours. Le tarif est minime. Mais l'encombrement est tel que l'emploi de ce moyen commode de locomotion est devenu d'une réelle difficulté. D'après .un règlement de la préfecture affiché dans chaque voiture, le nombre des voyageurs autorisés à rester debout Dans le vieux Londres. No. 9.-UN COIN DE LA CITE. En Taoe d'OId Bailey, se trouve l'église du St. Seyulchre fondée à l'époque des Croisades, et dont les constructions sont intimement liées à celles de la vieille prison. L'église contient encore la cloche qui sonnait dans la courde ïa prison. John Smitli, troisième président de Virginie, et que la haine de ïa tribu avait voué à la mort, mai3 qui fut sauve par Pocahontas, y e3t inhumé. Dans G-iltspur Street, est située la maison du véilleur, datant de 1791, et un peu plus loin, on pénètre dans Cock Lane. fameuse, dans le temps, par «on revenant. C'est ail coin, qu'on appelait Pie Corner,que s'arrêta le fameux incendie de la cité, commémoré par îa statue dorée d'un garçon. Au bout de la rue, sont installés les marchés de Sruithfield, dont les comptoirs regorgent de viande et de volaille pour la Noël. C'était, au moyen-âge, le terrain des tournois, des champs de martyre, et des lieux d'exécution. Un passage, le long de maisons origiuales au bout de " Little Britain " donne accès à •' Saint-Bartholomew-the-Great," lapins ancienneéglisede Londres, et le plus beau modèle d'architecture normande. La dépouille de Kahere, le constructeur de l'église et fondateur de l'hôpital voisin, a été inhumée dans le sanctuaire. Autour de l'église, du côté des bâtiments de l'Old Priory, on rencontre Saint-Bar -tholomew's Close, fréquenté par Washington Irving, où Franklin avait ses ateliers, et où l'on voit encore, dans des passages tournants, de nombreuses vieilles maisons. Dans " Cloth Fair ' ' vers le nord, se trouve "Dick Whittington," la plus ancienne, taverne de la cité, fermée maintenant et qui disparaîtra bientôt, de même que beaucoup de vieux pignons. Les services Nos. 7, '8. , 17, 22, 23ai , 25, 25a", 50f veis GîHspur Street. * Les dimanches seulement, f En semaine excepté les samedis après-midi, The London General Omnibus Co., Ltd., Electric Railxray Honse, Broadway, Westminster, S.W. 94 flillllllHillIIHIIlillIllIllHlIllHIIIUlllIlIlllilHHllilllIiil sur les plates-formes d'avant et d'arrière et à l'intérieur est strictement fixé. A l'intérieur, il est de six. Il n'est pas rare d'en compter le double et 3e triple et,, comme le percepteur circule pour distribuer les billets et donner le signal du départ après chaque arrêt, la sortie des voyageurs assis ou debout devient d'une complication extrême. Les transports par camions et par autos-camions entre les usines et les gares et les magasins ont pris une grande importance et viennent compliquer la circulation1. Les trottoirs des grandes artères et' des rues du centre sont encombrés de passants pressés et de promeneurs qui le sont infiniment moins. Des élégantes de freinte à cinquante... automnes portent des robes de fillettes. En été, c'était parfait, à condition qu'il n'y eût pas trop d'embonpoint. Mais les froids venus, ces élégantes se chaussent volontiers de hautes galoches, assez larges du haut, afin de pouvoir y entrer facilement les bottines, et l'on peut apercevoir parfois un bout de jambe entre la robe et la galoche. Cela produit un effet bizarre. Les élégants, de leur côté, ont un penchant prononcé pour, les bottines à empeignes plus ou moins claires tranchant nettement sur le cuir des bottines et sur le pantalon, foncé, qu'ils portent assez court ou retroussé. Le regretté Jules I-Iuret, dans ses pittoresques récits de voyage en Argentine, avait constaté, à Buénos-Ayres, " le triomphe de l'empeigne." Ici l'élégant pénètre parfois dans un wagon-restaurant ou dans une salle à manger en se passant un petit peigne dans la barbe ou les cheveux, après quoi il remise son peigne, tel quel, dans une poche de son vêtement; c'est le triomphe et le règne à la fois du peigne et de l'empeigne. Les restaurants. Aux heures des repas les restaurants sont généralement bondés. Dans les établissements en vogue, il est prudent de retenir une place ou une table; sinon on risque de devoir attendre quelque temps avant d'en obtenir une. Dans divers restaurants, des orchestres font rage, certains établissements en possédant deux. 11 paraît que des clients ont besoin de ce bruit continu

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