L'indépendance belge

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s.n. 1916, 02 August. L'indépendance belge. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/fj29883q4s/
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87ème année.. No 18» L' INDEPENDANCE ROYAUME-UNI ■. ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A paris : MCDf>DCni O JtAIIT 1Q1A f 3 mois, 9 shillings. 1 TUDOR HOUSE TUDOR ST.. london, e.c. 11. PLACE DE la bourse. ivi t «uk fcUt « «V»«J » IÎ710. abonnements : j 6 mois. 17 shillings, f conservation par le progres. telephone : city 3960. teleph. : | 51 i "5 Z et en vente à Londres à 3 h. le mardil août. (i an. 32 shillings. J LA SITUATION. Mardi, midi. Les Zeppelins recommencent à faire parler d'eux. Cette nuit une escadre de .croiseurs aériens est venue visiter la côte est et sud-est, lançant de nombreuses [bombes et survolant sept comtés. A iTheure où nous écrivons on ne connaît -pas encore l'étendue des dégâts qui ont «té commis et on ignore également si des personnes ont été tuées. Il est probable •que c'est avec l'avant-garde de cette» escadre qu'un aviateur britannique s'est (rencontré hier matin à une cinquantaine de kilomètres en mer. Cet aviateur attaqua bravement le dirigeable avec sa mitrailleuse, mais un accident malencontreux ne lui permit pas de continuer ce combat inégal et le Zeppelin-éclaireur disparut. Le retour du beau temps, qui favorise les raids aériens, a provoqué une plus grande activité de la part des aviateurs alliés sur le front. Il ne se passe pas de jour sans que plusieurs appareils ennemis soient descendus et la suprématie que nos aviateurs ont acquise sur l'ennemi est nettement établie. Le dernier ibulletin britannique signale une série de 'raids exécutés au-dessus des lignes de communication et des baraquements ennemis, et au cours desquels sept tonnes d'explosifs ont été lancés. Ces raids ont provoqué d'excellents résultats et on a vu, entre autre, un train, un dépôt de munitions et un aéroplane détruits. En Picardie la journée d'hier a été employée en grande partie par les Alliés à consolider les gains de la veille, et c'est en vain que l'ennemi a multiplié des contre-attaques. Partout il s'est heurté à des lignes de défense inébranlables. Du côté de la ferme de Monacu les Allemands réussirent un moment à faire fléchir les Français, mais une contre-attaque les refoula aussitôt. L'ennemi a beaucoup souffert par le feu d'enfilade auquel il a été soumis par les bat-f teries françaises établies sur la rive 1 gauche de la Somme. Les Anglais ont progressé légèrement au nord de Bazentin-le-Petit et il faut s'attendre à de nouveaux développements dès que le terrain gagné aura été suffisamment consolidé et l'artillerie amenée sur ses nouveaux emplacements. Comme l'a dit hier M. Asquith au dîner offert aux délégués parlementaires des différents Dominions, "la grande offensive est déclanchée et elle sera poursuivie jusqu'à la fin." Les nouvelles de Russie sont de plus en plus satisfaisantes. Malgré la nature marécageuse du terrain et l'admirable système de défense établi par les Allemands sur le Stokhod, les troupes du général Brussiloff progressent rapidement. Des forces russes considérables ont franchi la rivière (barrée par endroits au moyen de fils de fer barbelés), èt ont repris contact avec l'ennemi. Nos Alliés se trouvent, d'après les dernières nouvelles, à huit kilomètres au-delà du Stokhod, et ont passé la rivière sur toute l'étendue de son parcours, entre les lignes Kovel-Sarny èfc Kovel-Lutsk. Le général Linsingen fait un dernier effort pour arrêter l'avance russe sur Kovel, mais il ne peut plus s'appuyer comme jusqu'à présent sur des lignes naturelles relativement faciles à défendre. N^os Alliés annoncent qu'il ramasse toutes les troupes sur lesquelles il peut mettre la main, et jusqu'à des bataillons isolés sont jetés en hâte dans la brèche. Avec quels effectifs les Allemands comptent-ils défendre Kovel si leurs troupes sont^déjà à ce point usées 1 Entretemps, les Russes continuent de faire des prisonniers, tant allemands qu'autrichiens, et dans une des boucles du Stokhod nos Alliés ont pris d'un seul coup de filet tout un régiment hongrois de honved. Sur un autre point, ils ont fait prisonniers 21 officiers et 914 hommes avec des mitrailleuses ! En Galicie, dans le secteur de Brody, les troupes du général Sakharoff, poursuivant l'ennemi, ont atteint les rivières Grabuki et Sereth. En se retirant, l'ennemi a bombardé Brody et les passages sur la Boldurovka, dans le but de gêner l'avance des Russes. Les communiqués russes ne mentionnent rien de nouveau au sud du Dniester ni dans les Carpathes. Vienne parle vaguement d'une attaque russe repoussée sur les hauteurs à l'est de Kirlibaba (Carpathes), et le comte Tisza, revenu de son voyage d'inspection dans le nord, reconnaît que ''des forces russes ont réussi à franchir la frontière hongroise, mais qu'elles n'ont pu atteindre aucun district habité et ont été refoulées dans les bois !" L'aveu a dû kti coûter cher, car il" y a quelques semaines encore il affirmait que plus jamais les Russes ne passeraient les Carpathes et que la Hongrie était à l'abri de toute invasion ennemie ! L'optimisme du Premier Ministre hongrois est si peu partagé par la population des districts menacés que plus de 100,000 réfugiés de ces contrées sont arrivés à Budapest, où leurs récits sur l'imminence de l'invasion russe ont provoqué la plus vive panique. La " Nouvelle Presse Libre," de Vienne, ne semble pas rassurée non plus sur le cours des événements. Elle constate que Brussiloff continue son offensive, qu'il reçoit toujours encore des réserves fraîches, et, ajoute-t-elle en matière de conclusion, il saura les utiliser ! Il faut avouer que la situation des Austro-Hongrois n'est pas enviable. Leurs alliés allemands ne sont plus en mesure d'éviter le désastre qui les menace, et les semaines prochaines vont peut-être sceller le sort de la monarchie dualiste. On annonce que l'état-major hongrois fait sauter les ponts sur le Bug pour arrêter l'avance russe sur Lemberg. Les communications par chemin de fer sont arrêtées (affirme un télégramme d'Amsterdam aux Central News), tout le matériel roulant étant transféré à Cracovie. L'ordre d'évacuation aurait été donné aux habitants de Przemysl et de Jaros-law. et Cracovie regorge de réfugiés (90,000 dit-on) et Lemberg de blessés. En Allemagne, la situation empire journellement, et il faut croire que des événements graves sont attendus puis-qu'à partir d'aujourd'hui personne ne peut plus entrer en Allemagne où quitter le pays sauf en ^as de nécessité absolue ! C'est le commencement de la fin. Le blocus des Alliés était déjà dur à suppor ter, comment les Allemands supporteront-ils le blocus intérieur que le gouvernement vient de décréter ? Rien de particulier à signaler des autres fronts, si ce n'est l'arrivés d'une force turque assez importante (12,00C hommes, dit-on), à proximité du canai de Suez. MITTEL-EUROPA. il. Nous avons indiqué, dans un articl précédent,* combien les pays appelés : participer au Zollverein austro-germano turco-bulgare, et spécialement l'Allema gne, se trouvaient dépendants des mar chés de l'Entente et tributaires de 1: [ clientèle de certains neutres comme le Etats-Unis. On peut ainsi juger des en I traves apportées à l'exécution du proje de " Mittel-Europa " par la difficulté d' trouver des débouchés compensateurs Mais il est encore d'autres obstacles, noi moins malaisés à surmonter : ils résul tent de la contrariété des intérêts exis tant au sein même des natioûs qui se raient englobées dans cette union doua uière. On ne fera pas entendre facilemen raison aux agrariens de Prusse, qui dé fendront âprement les droits qui les pro tègent non seulement contre le blé russe ^lais aussi contre le grain hongrois. L Hongrie, de son côté, craint la concur l'ence redoutable que lui fera sur le mar ché allemand l'agriculture balkanique, .■> elle ne redoute pas moins l'éliminatio: ! Voit l'Ai IndÔDencUttce Belse ^ du 25 juillet. de son industrie naissante au profit de? 3 grosses firmes germaniques. Comment, i d'autre part, le? filateurs de Bohême ne - s'inquiéteraient-ils pas de l'envahisse- - ment éventuel de leurs marchés par le; produits textiles de la Saxe ? 1 Ne parlons que pour mémoire de l'op-3 position certaine des nationalités non " germaniques ni magyares mal enchas-t sées dans la mosaïque austro-hongroise 3 et toutes prêtes à s'en détacher. Mais, • à leur tour, la Bulgarie et la Turquie 1 ne doivent-elles pas se demander avec in-" quiétude où elles trouveront des débou-" chés nouveaux pour remplacer les mar-" chés européens qu'elles ne manqueraient " pas de perdre. Il suffit d'indiquer, à cet égard, que le montant des marchandises k vendues par les Bulgares aux Alle-" mands, aux Autrichiens et aux Turcs. - soit 35 millions de francs environ, n« forme qu'un peu plus du tiers de leur; 1 exportations totales qui s'élèvent à 93 - millions; et quant aux Turcs, ce n'est - apparemment point en Allemagne ni en t Autriche, où ils écoulaient avant la 1 guerre pour 89 millions seulement df marchandises, qu'ils narviejidraiant à combler le déficit de 245 millions de francs qui est le chiffre auquel montaient leurs exportations en France et en Angleterre. Enfin, l'Autriche elle-même doit se faire peu d'illusions sur le sort qui lui est réservé sur les marchés turcs et bulgares où, pour certains articles, elle avait pris quelque avance sur l'Allemagne, si elle permet à celle-ci de s'introduire dans la place à la faveur d'un régime douanier avantageux. Ce ne sont là que quelques-uns des éléments du problème que soulève la formule de "Mittel Europa," sur laquelle les cercles officiels germaniques avaient fondé tant d'espoirs au point de vue de l'expansion économique de l'Allemagne. Mais ces indications forcément sommaires suffisent déjà pour montrer les difficultés de réalisation, disons plus, le peu de chances de succès d'un projet qui heurte de front tant d'intérêts opposés et quasi-inconciliables. Ce n'est pas à dire que la faillite probable de ce plan ambitieux fasse renoncer l'Allemagne à sa politique d'hégémonie mondiale. Ce serait mal connaître son esprit de suite opiniâtre et d'obstination têtue, qu'un échec n'est pas fait pour décourager. Mais, pour atteindre le but qu'elle vise, elle semble plutôt, à l'heure actuelle, vouloir recourir à d'autres procédés, spécialement'à une organisation strictement disciplinée de la production, et elle laisse provisoirement dans l'ombre, sauf à le reprendre utilement plus tard, le projet d'union douanière entre les empires du centre et leurs alliés balkaniques, comptant sans; doute sur l'avenir pour briser les résistances dont certaines paraissent bien pour le moment irréductibles.Qu'on n'y se trompe pas cependant et qu'on ne chante pas victoire trop vite ! Ce Zollverein n'était, pour l'Allemagne qu'un des moyens de porter au maximum le rayonnement de sa puissance industrielle et commerciale. Jl se rattache- au surplus à sa conception politique générale, qui tend à la suppression des petites nationalités et à leur absorption par de grands Etats puissamment outilles et centralisés : on se souvient à ce propos des suggestifs entretiens de M. Cambon ^ et de M. von Jagow, où le secrétaire | d'état allemand dévoila sans détours les m desseins de conquête de son gouvernement. Mais, à défaut du levier que lui fournirait le Zollverein pour exercer ..e j contrôle sur le marché mondial, l'Aile- j magne aura recours à ses anciennes méthodes de pénétration. Elle n'a pas en- ( core complètement abandonné l'espoir > d'obtenir, sinon des accroissements terri-toriaux à l'est et à l'ouest, du moins des garanties économiques; elle compte re- J couvrer et même étendre son ancien pire colonial. Mais quand bien même ^ elle verrait s'effondrer l'un après l'autre tous ses " buts de guerre," elle n'en poursuivra que plus âprement l'applica- ^ tion de ses procédés coutumiers d expansion. économique. Elle donnera plus de cohésion encore à ses syndicats industriels, elle accroîtra la puissance de ses trusts et Kartells de production ou de vente, elle recourra à ses pratiques habituelles de " dumping/' elle multiplies# les branches de ses services d'exportation. . . . Profitons des leçons de 1 expe-rience, et sachons, à notre tour, trouver dans le groupement et l'association une force que vainement nous demanderions j aux efforts isolés de l'individualisme. Il nous appartient de déjouer les manœuvres de l'ennemi en dressant bloc tiontre bloc, en opposant contre-organisation ti|-fensive à organisation offensive, pour évi- , ter d'être pris au dépourvu au moment du grand essor économique qui marquera l'ère nouvelle que porte dans ses flancs le futur traité de paix. JULES COUCKE. LETTRE D'AUSTRALIE. La campagne do 1914. Sydney, juin. 1916. Les, amateurs de littérature de guerre ^l'expression française. voir même anglaise, sont bien à plaindre dans notre beau pays d'Australie: alors qu'il doit certainement se publier des volumes à la douzaine concernant les faits et gestes de.s armées alliées et les multiples, événements de la guerre, nous ne trouvons presque rien chez les libraires d'ici. Je me suis laissé dire qu'il existe chez tous nos amis des services de propagande merveilleusement organisés. Auraient-ils oublié l'Australie dans leurs distributions de documents? Ce qui manque principalement ce sont les études, les développements et les éclaircissements sur la période des premiers mois de guerre, celle dair« laquelle l'armée belge a joué un rôle décisif et spleudide, et qui est déjà entrée dans le domaine de l'histoire. Les dissertations sur les malheurs de la Belgique ont produit tout l'effet que l'on en pouvait attendre. Si l'on veut maintenir l'attention du monde sur notre brave petit pays—et l'attention du monde ne demande que cela—il importe de clairement exposer l'histoire de la cam.pagne de 1914 et de faire à notre vaillants et héroïque armée la part qui lui revient légitimement dans l'exposé de nos gloires vis-à-vis des peuples alliées et neutres. . . . Qui nous donnera une bonne histoire de la Belgique en guerre, tra duite en plusieurs langues, qui apprendra à nous admirer après tant d'autre; publications qui ont appris à nous secourir ? Tristes nécessités électorales. Il est certain que les initiatives de charité pure envers les Alliés se ralentissent beaucoup ici, comme partout ail leurs. Nos frais de guerre ont augmenta dans d'énormes proportions. Les taxer grèvent lourdement tous les budgets, et s'il reste quelqu'intention charitable on se fait réflexion maintenant que " charité bien ordonnée commence par soi-même.': Quelques-uns donnent malgré tout encore pour les Belges, et c'est vraiment admirable. Mais les mouvements philanthropiques ont maintenant pour objectif le confort de nos troupes et l'aide au* blessés qui nous reviennent nombreux des divers champs de bataille continentaux Chacun de nos bataillons a maintenant son comité spécial, et beaucoup de bon; patriotes ne font rien autre que s'occupei des troupiers. Malheureusement cette attitude n'est pas imitée par Punanimits de la population. C'est ainsi que le part ouvrier ne manque pas une occasior de mettre des bâtons dans les roues di char militaire. Ne vient-il pas d'affirmei à Melbourne par une majorité de plus dt deux cent mille voix son opposition ai , service universel ? Le gouvernement qu. dépend de ces voix a vraiment fort à faire pour concilier notre participation active à la défense de l'empire avec les nécessités électorales. Il est temps que M. Hughes, notre " premier," que vous avez pu apprécier à l'œuvre, maintenant rentre pour mettre ordre à tout cela, c'est le seul homme capable pour le moment de faire entendre raison à nos démocrates à tous crins. Une autre question qui a donné lieu ici a de multiples difficultés depuis ces derniers temps est celle de la boisson. 1 La vente des alcools. 1 D'accord avec les brasseurs, notre fameux ministre Holman restait sourd à tous l-eïs appels et ne prétendait pas mettre en vigueur à Sydney les mesures restrictive concernant la vente des alcools J qui ont dciïné à Londres en particulier de si bons résultats. Il s'en est suivi des événements assex fâcheux sur lesquels il vaut mieux ne pas insister, à la suite des quels le gouvernement central prit la décision énergique de décréter illico la fermeture à 10 heures de tous les bars de l'Australie! Jamais ville n'eut un aspect plu» morne et plus perdu que la bonne ville de Sydney devant cette " séche-r.esse " inattendue! Holman, au parlement, avait prétendu imposer la ferme- i ture à 10 heures au plus tôt, sous l'im- < pulsion de la haute brasserie. Voyant , maintenant le public approuver sans restriction la fermeture hâtive, il tente de provoquer un compromis et propose un-référendum pour le mois prochain sur la fermeture à 9 heures, espérant ménager ainsi l'opinion publique et ses puissants " amis " de la haute brasserie. La lutte est terrible: les brasseurs dépensent l'argent sans compter, raccrochant leur espoir à la fermeture à 8 ou 9 heures. Mais je pense bien que la partie saine de la population ne se laissera pas faire et que le referendum imposera la fermeture des débits à 6 ou 7 heures... Ce qui sera bonne besogne. Les produits allemands, s On me signale enfin de divers côtés des tentatives nombreuses de maisons de ■ commerce plus ou moins neutres tentant : de se substituer à d'anciens fournisseurs nettement boches, pour continuer après » la guerre à nous placer, sous étiquette anodine, les produits de la "douce" Ger-, m,anie... Ces malices, toutes cousues de fil ■ blanc qu'elles soient, pourraient eepen- • dant réussir de-oi de-là.. A la Confé-\ rence des Alliés d'ouvrir l'œil et le bon i et de convenir d'un bout de traité qui facilite l'identification d'origine des mar-i chandises importées chez noUs et dans i les pays de l'Entente. Il faut poursuivre • et tuer le commerce allemand jusque > dans ses derniers retranchements, si l'on i veut abattre la force militaire des em-i pires centraux. H, S. iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiimn Facilitez le Service des Hotor^Bus en ionnant votre coopération. Un grand nombre de nos receveurs manents sont actuellement au fronti et leurs fonotions sont assumées par des remplaçants dont les capacités ne peuvent être aussi grandes que celles de ceux qui ont eu des années d'expérience. Non» demandons donc la coopération des voyageurs dans nos efforts pour maintenir le fonctionnement parfait des servioes. L CET EFFET 1. Préparez le montant exact du ticket. 2. Indiquez clairement une destination connue en donnant le montant. 3. Avancez vers l'intérieur du Bus lorsque toutes leB places assises sont occupées. 4. Permettez aux voyageurs de descendre avant que vous ne montiez. 5. Descendez ou faites arrêter un bus pour autant que possible aux arrêts. 6. Faites place aux soldats blessés qui désirent prendre le bus. 7. Assurez-vous avant de monter que c'est bien le bus qu'il vous faut. The London General Omnibus Co., Ltd., Electric Railway House, Broadway, Westminster, S.W. 94 lllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll LA VIE DE PARIS. ^'héritage de Mlle Melba. — Quelques pseudonymes do célébrités. — M. de Monteu change de nom. — Un Ministre de l'Instruction Publique qui n'est pas bachelier.—M. Etienne et Guillaume II.—"L'AIsace-Lor-raine, jamais!"—Une lettre inédita de Gambetta.—Réponse de M. Paul Dcroulède à Jules Ferry. Paris, le 28 juillet 1916. Rien n'est trompeur comme un nom. 2uand on applaudit dans les concerts la :hanteuse de l'opéra, Mlle Melba, celle que le prétendant duc d'Orléans venait adis visiter en se déguisant en domestique, qui aurait pu se douter qu'il s'agissait d'une demoiselle Mitchell, australienne?Mlle Melba est en effet la fille de M. David Mitchell, riche propriétaire de l'Etat de Victoria (Australie), qui vient de mourir laissant une fortune de sept millions et demi, qui sera partagée également entre ses sept enfants, et Mlle Melba hérite pour sa part de plus de un million. Pourquoi Mlle Mitchell. voulut-elle s'appeller Melba quand elle monta sur le plancher de l'opéra? Qui nous dira pourquoi Poquelin prit pour l'illustrer le nom de Molière? Pourquoi M. Thibaut a-t-il voulu s'appeler Anatole France? Nous avons une liste de pseudonymes, mais nous m'avons pas les raisons de ces changements. Nous savons que M. Jean Drault de la "Libre Parole" s'appelle A. Gendrot, que M. Franc-Nohain est Maurice Legrand à l'état civil, que M. Jules Guesde s'appelle en réalité Basile, Henriot le caricaturiste - est Henri Maigrot, et Théodore-Henry, Henry Yvôn. Polybe du " Figaro" c'est M. Joseph Reinach, Mermeix c'est Gabriel Terrail ; M. de' Noussane est toute simplement M. Rossignol, et M. Nozières, Fernand Weyl ; Georges Mon-torgueil est né Octave Lebesque, Georges de Peyrebrune Mme de Judicis

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1843 to 1940.

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