L'indépendance belge

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s.n. 1918, 21 March. L'indépendance belge. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/qr4nk3770f/
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CONSERVATION PAR LE PROGRÈS ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMERO CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE .5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARISr JEUDI 21 IV!ARS 1918 f* TUDOR HOUSE, TUDOR ST., E.C. 4. 11, PLACE DE LA BOURSE. , ABONNEMENTS 6 MOIS, 17 SHILLINGS téléphone*, city 3960 tél.: 311-57 et 238-75 En vente à Londres à 3 hr le mercredi SQ ITIârS 11 ANt 32 SHILLINGS L'A SITUATION «J Mercredi, midi. Le temps passe, le printemps arrive et la grande offensive promise par les Allemands pour le début de l'année 1918 reste toujours à l'état de projet, et rien ne signale l'approche de sa mise à exécution. A part l'activité aérienne qui a été d'une intensité extraordinaire au cours de ces derniers quinze jours, grâce à l'initiative audacieuse des aviateurs britanniques, le front reste généralement d'un calme relatif. Le correspondant du "Times" près du quartier-général britannique, qui confirme cette constatation, dit que même l'artillerie, sur l'ensemble du front, a été moins active que de coutume, à l'exception du secteur septentrional, où les canons ennemis ont été plutôt bruyants. Un grand usage d'obus chargés de çaz a été fait dans ce o o secteur et les pièces à tir rapide de gros calibre ont lancé en masse des projectiles sur certains points loin derrière les lignes. Derrière leur propre front, les Allemands, comme toujours, travaillent cl'arrache-pied aux routes et voies ferrées et construisent de nouvelles positions d'artillerie, des blockhaus, des camps, mais tout cela ne trahit pas l'imminence d'une opération décisive qui, évidemment, serait très hasardeuse pour l'ennemi . Les opérations secondaires continuent cependant à nous tenir en éveil sur toute la longueur du front, et s'il faut en croire les déclarations de certains prisonniers allemands, ces opérations ont pour but principal de "démoraliser" les troupes alliées afin que celles-ci soient incapables d'offrir une résistance sérieuse lorsque l'état-major allemand sera en mesure de déclancher un mouvement de grand style. Jusqu'à présent, fort heureusement, ces coups -de buttoir, auxquels sont employés les bataillons d'élite "teutons, "n'oût doniie aucun résultât de ce genre et ont subi tout au contraire des échecs parfois retentissants. Evidemment, dans des coups précédés d'une préparation soignée et exécutés avec le maximum d'effort, on parvient toujours à s'assurer un avantage, mais la réussite çl'une entreprise ne se manifeste pas par un résultat éphémère. Ce fut le cas pour- les trois attaques qui ont été lancées contre les lignes belges, dont nous avons parlé ici hier. Et, à ce_ propos, signalons que les quelques éléments de tranchée où les troupes de choc teutonnes étaient parvenues à se maintenir lundi, dans la région de Nieuport, ont été repris hier par nos braves fantassins; annihilant ainsi tous les résultats d'une opération qui coûta tant de sacrifices à l'ennemi. Le communiqué de Berlin relate cette affaire en affirmant que les troupes allemandes ont fait plus de 300 prisonniers belges. Sans doute, des attaques de ce genre ne sont pas refoulées sans pertes et généralement des prisonniers sont faits de part et d'autre; mais nous avons le droit de contester l'importance du chiffre cité par l'ennemi, celui-ci nous ayant trop souvent trompé par l'exagération et parfois même par des mensonges flagrants. Qu'il noqs suffise à cet effet, de rappeler l'affaire du mois dernier qui se déroula entre Nieuport et Stuyvekenskerke, au cours de laquelle les Allemands ont affirmé avoir fait 130 prisonniers, alors que les quelques hommes qu'ils avaient capturés avaient tous été repris au cours de notre contre-atta-que. Ce fait et bien d'autres de la même nature, nous permettent de ne plus accepter les déclarations allemandes que sous bénéfice d'inventaire. Les troupes britanniques ont exécuté des raids fructueux à Bois Grenier, au sud d'Armentières, ainsi que dans les éi-vironà de Villers-Guislain et de La Vacquerie, au sud de la route de Ba-paume à Cambrai. Elles ont repoussé, avec pertes des entreprises similaires de l-i part de l'ennemi au nord-est d'Armentières, dans le voisinage de Fleurbaix et à Bois Grenier. Les Portugais ont envahi les tranchées allemandes à l'est dé Neuve-Chapelle et en ont ramené des prisonniers et des mitrailleuses. ' Les troupes françaises se sont distinguées une fois de plus dans un coup de main important effectué vers la fin de la journée de lundj, dans la région de Reims. Un détachement de nos vaillants alliés a pénétré dans les positions allemandes sur la profondeur d'un kilomètre, y détruisant de nombreux abris occupés et ramenant plusieurs prisonniers. Vers minuit, après une vive préparation d'artillerie* l'ennemi a tenté une avance sur les tranchées françaises au nord-est de Sillery (au sud-est de Reims), mais il a été arrêté par un feu nourri des batteries françaises. Le communiqué allemand signale que dans le coup de main qui a été effectué par les troupes de choc du Branden-bourg, près de Juvincourt, dimanche dernier, 20 prisonniers ont été faits au cours d'un rude combat. Il affirme d autre part que les reconnaissances allemandes ont été poursuivies sur la rive droite de la Meuse, 56 prisonniers ayant été ramenés de celles-ci.. Les combats d'artillerie ont été particulièrement violents à l'avant et à l'arrière des positions britanniques dans le secteur d'Ypres, dans lat région de la côte 344, sur la rive droite de la Meuse, entre Bures et Badonviller, en Lorraine et en quelques points des Vosges et de la Haute-Alsace. En Italie, les opérations d'artillerie ont été intermittentes et d'une intensité modérée dans la région des montagnes. Elles ont été plus fréquentes dans la région des plaines de Zenson, sur la Biave jusqu'à la mer. Les duels ont été plus vifs sur le front de Valtellina-Montello. Les avant-gardes italiennes ont repoussé des détachements ennemis en reconnaissance dans le Valtellina et à l'est du lac de Garde, et' elles ont fait des prisonniers dans la vallée de l'Ornic. L'activité aérienne a été très grande tout le long du front' méridional, et sept avions ennemis ont été abattus par les aviateurs alliés, au cours de combats dans les airs. Un télégramme de Pétrograd annonce que le commandant en chef turc a accepté les propositions de paix séparée offertes par le gouvernement autonome du Caucase, avec lequel il était entré en p< urparlers. On ne donne aucun détail sur-les négociations ni sur leurs conclusions.Nous avons donné hier "in extenso" la déclaration des Alliés à l'égard des crimes politiques commis sous le nom de paix allemande,''contre la Russie et contre la Pologne. On sait aujourd'hui que oette note a été rédigée dans une réunion à laquelle assistait M. Clemenceau, M. Orlando et tous les représentants des Puissances alliées. Le ton de la note est très net et la perpétuelle mauvaise foi de l'Allemagne est caractérisée par des phrases cinglantes, qui semblent bien porter l'empreinte de la griffe du "Tigre." Ce n'est pas le discours prononcé par le comte Hertling qui pou.rra annuler l'effet de oette protestation solennelle. Le comte Hertling a aussi abordé !a question de la paix russe, mais en commençant par des insultes violentes que seul un ministre allemand est capable de lancer du haut de la tribune parlementaire. D'après le comte Hertling, l'hypocrisie est devenue, pour les Alliés, une seconde nature. Leur mensonge est brutal. Aussi, "au moment où une main de fer est prête à s'abattre sur un pays neutre (pauvre Hollande !) et où les Alliés se permettent de prétendre à une politique absolument généreuse, toute tentative vers une discussion calme et toute considération objective doivent fatalement échouer (sic)." Et alors, le comte Hertling — sans hypocrisie aucune comme sans mensonge — parlant au nom de cette Allemagne pure de tout crime, de cette Allemagne militaire aux idées si larges, aux aspirations si pures «t si nobles, a démontré dombien c'était da,ns l'unique intérêt des peuples de Courlande, d'Esthonie et de Lithua-nie que l'Allemagne avait accédé à leur vœu de libération. De même c'est par pur désintéressement qu'elle s'apprête à démembrer la Pologne. Bref, le ciel n'est pas plus pur que le fond du cœur du Chancelier allemand. De ce discours reste l'impression que le Chancelier n'est pas bien sûr que l'Allemagne gardera ses conquêtes et sa nervosité doit répondre à quelques préoccupations.De Russie on annonce les dispositions prises par les Allemands pour aller occuper Pétrograd et s'y installer, ce qui était prévu depuis longtemps. Cette mainmise allemande sur la capitale réveillera-t-elle l'énergie du peuple russe, de la masse saine et nationale? On aimerait à le croire. Naturellement, l'intervention du Japon viendrait, très efficacement permettre de se faire jour à ces sentiments de résistance à l'esclavage ullemand. Mais il y avait nombre d'obstacles moraux à cette intervention, et l'iuterview d'une haute de l'attac autorité russe que nous donne, d'autre général j\ part, notre correspondant de Russie, ex- division, pose bien complètement le côté psycho- 11 é^ait ti logique de cette question d'un si grand revue. Il intérêt. du choco Les négociations de paix entre la Rou- ses- Nou manie et les Austro-Germains conti- teille de 1 nuent. D'après le correspondant viennois cours. Il de la "Tâglische Rundschau," le district nous pou de Kot-hin, en Bessarabie septentrionale, nous n'y serait réuni à la Bukovine et toutes les même no' hauteurs d'importance stratégique corn- division, mandant les passes vers la Roumanie se- poser à raient cédées à l'Autriche-Hongrie. nouvelle D'autre part, la Roumanie recevrait encore, d non seulement les districts de Bessarabie — Aloi que la Russie lui a enlevés en 1878, mais — Lé encore une extension de territoire assez Zande, 1< considérable au delà du Pruth. cogne, q D'un autre côté, comme équivalent à des Deu> l'acquisition de la Dobroudja par la Bul- Kloosterl garie-, la Turquie demande à cette der- Reigersvl nière une rectification »de frontières sur vaient att la Maritza inférieure, qui entraînerait — Con la restitution de la ligne de chemin de — Il y fer Andrinople-Dedeagatch, cédée à la "stosstru Bulgarie en 1915 Cette demande serait mitrailleu vivement appuyée par les Puissances en tête 1 Centrales. de fer ba D'après un journal turc, reproduit par serelles s la "Vossische Zeitung," la Turquie de- encore s'; mande aussi Makou et Kotour, dans le pont du coin extrême nord-ouest de la Perse. notre noi Malgré les affirmations publiées hier, venaient la Hollande n'a pas encore donné son biniers," approbation aux propositions des Alliés, puyés pai La presse allemande, furieuse de consta- signaleur ter que si oette convention est appliquée lier, ' ' de: les Alliés disposeront d'un nouveau ton- de T.S.F. nage considérable, menace la Hollande, geurs, de et la "Kôlnischo Volkzeitung" déclare communi que l'acceptation de la Hollande serait jj ne i une grave violation de sa neutralité. La tage. Hollande sait ce qq'.elle doit faire, et nul La p0S doute que la convention avec les Alliés en éventa sera rai lise. appuyées ' En Espagne, le ministre de ia guerre kerke, â a donné-' sa démission, et la retraite de Pommier, tout le ministère a suivi et la situation vekenske .est toujours fort troublée. ment; le; i i i ii ' m ii—iiMinm menaient LA GUERRE EUROPEENNE 2» ^ , amené ai SUR LE FRONT OCCIDENTAL pontage • parvinren SUR LE FRONT BELGE des Deux mes qui ) Le combat de Reigersvliet na a v'cc Je voulais savoir si l'attaque du 6. <;leux ^orr . tpr np nnl mars contre Reigersvliet était, dansl'in- . • maior y/f tention des Allemands, un coup de main J en force ou si elle avait un but offensive " A " défini. Les nombreux prisonniers que ' ' , r *. . r • , , rent enle^ nous avons faits m ont fourni tous les ■ ■ ■ net se ma renseignements que je désirais. j lieuten — En raison des opérations de grande . . , envergure qui seraient en préparation '. ' sur le front occidefltal ; me dit l'un d'eux ^ ^ oui me semble plus particulièrement in- ., • Ç 1 | 1 1 O T" 1 t S telligent, on desire chez nous créer sur ^ £75 l'ensemble de ce front une atmosphère d'inquiétude en exécutant contre vous de s'ul nombreux coups de main et des attaques . , de détail. Mais pour "notre affaire," il y avait une intention nettement précise. g Les ouvrages belges de la "Inselstel- c'.u^', 1 m ,.-1^ i ,iv , , . sixième a lung, 1 îlot entre 1 V ser et le ruisseau . ... , % ■ v . ■ ■ 1 j . mitrailleu du Reigersvliet reunis par des înonda- x cv 1 11 /-> 1 nous mai tions entre Stuyvekenskerke et Oud- , I P TTIO' Stuyvekenskerke, au S.S.O. de la bou- , . ,, cle de Tervaete, tiennent de trop près ,rn'ra £ sous leurs feux non seulement notre ' S. &!~f f t . d accès i ligne défensive, mais encore nos com- . & . .. , 1 >t r T , mitrailleu munications de 1 Y ser. Le commande- arcjeur ment (allemand) décida de supprimer cet inconvénient. f '3!'"16, C1 A A Oud-SI — Quand? de rinfar — Je né pourrais pas vous le dire ., • exactement. Toujours est-il que la 214e ar 1 C'rK ,. . . ' , . parapets division prussienne, une des bonnes uni- , rnnsspiirs tés allemandes, et qui avait participé à ng j la contre-attaque de Cambrai, fut envo- ' pt ^ yée dans la région au nord de Dixmude , . vers la mi-février. A l'ouest de Zande, CS un bataillon au repos fut chargé de cons- j es ^ truire une position semblable aux avan- v Q[ cées belges. La reproduction était faite oersvllet d'après une documentation photogra- ^ ,, - 1 ■ • • * 1 ' cl G 1 â I* rH"G phique prise par avions. Les tranchees, ; - les défenses accessoires étaient tracées. ' ■ T , • • . , , des main; Les abris etaient représentes par des yej tonneaux. Les troupes thoisies pour participer à l'attaque ont subi durant plu- sieurs jours un entraînement spécial, at ur S dès le 2 mars elles ont été familiarisées dans leurs rôles respectifs sur le terrain Perte préparé de Zande. On ann -— Vous avez "répété" l'attaque com- sans nom me au théâtre? . "Diane" — Oui, quatre jours durant. La veille déré comi [ue le 5 mars, à 10 heures, le Iercker, qui commande la 214e est venu assister à l'exercice, es content. Il nous a passé en nous a distribué des bonboni, lat, des cigarettes, des saucis- P s avons reçu chacun une bou- h /in ! Il nous a adressé un dis- Ie nous a dit qu'il comptait sur v r prendre le Reigersvliet, que resterions pas, que le soir S1 js serions relevés par une autre u la 50e, que nous irions nous re- ^ l'arrière et qu'il y aurait une e distribution, plus abondante u g "delicatesçes" ! •s? " ■ ]r 5 mars noufc sommes partis ds c :s uns pour le château de V' • { ii devaient attaquer la Ferme f : Pommiers, les autres pour a loek, qui devaient attaquer le Cl iet, d'autres encore qui de-aquer Oud-Stuyvekenskerke. ibien étiez-vous ? g avait bien 400 hommes de q ppen," avec 9 officiers et 1C a- ses. Des pionniers marchaient t; :s uns devaient cisailler les fils d 'belés, les autres jeter des pas- si ir les fossés débordés, d'autres a apprêtaient à faire sauter un le Reigersvliet qui devait devenir t: jvelle ligne de défense. Puis ei les "grenadiers" et les "cara- q flanqués de mitrailleurs, ap- d ■ des soutiens et suivis par des e s munis de lampes dites "Blin- j ; téléphonistes, des opérateurs ' , des porteurs de pigeons voya- s groupes chargés d'établir les :ations... n'en fallait pas savoir davak- ition du Reigersvliet se déploie- ^ il, les deux branches extrêmes , à droite à Oud-Stuyvekens- ^ giuch'e a la Ferme ' dès Deiix 5. L'attaque contre Oud-Stuy- ?' rke fut repoussée énergique- !c ; trois groupes d'assaut qui la ^ laissèrent des blessés dans nos t1' accessoires, que nous avons été Ul Les pionniers, qui avaient château de Vicogne quatre ™ le passerelles et d'éléments de pour traverser l'inondation, a' t à prendre pied dans la Ferme ^ Pommiers, mais des 43 hom-entrèrent, personne ne retour-gne ; presque tous furent tués ; ^ mes sortirent indemnes de l'en-:re artillerie que commandait le Sf rhavert ; ils furent pris avec 71 blessés. Quant au Reigersvliet 1 sait que les petits postes fu-,'és, que le commandant Bren-intint dans la tête de pont, que sc int Van den Houvel vint le re- a' jue le major Jones, avec ses 01 démontés, mena une contre-rillante et que, à 17 h. 50, notre ™ était complètement rétablie. : soldats d'élite, 125 sont entre n 3. Presque tous les autres sont ■ le terrain. Une douzaine seu-es hommes de soutien, ont pu 9 officiers qui menaient l'atta-nt prisonniers, le cadavre d'un . été recueilli et enterré. Des 10 Ie ses mises en ligne, 9 sont chez ^ ntenant. -dant de la contre-attaque fut :. Les chasseurs passaient par iupes sur l'unique passerelle al :n plein soleil, sous le feu de& te ses ennemies, avec une belle P( lie, le major Jones parmi eux, ^ la bouche, la badine à la main. :uyvekenskerke des camarades 'c terie, malgré les trombes, de cf allemande, se hissaient sur les se pour les acclamer : "Hardi les ce ! Tapez dans le tas ! Par-as ratez pas !" 17 h. 50 vous aviez repris tous , mon major? £ îous avaient assez rasés ! 'e achements de chasseurs à che-it pris part à la reprise du Rei-ont été cités à l'ordre du jour e. Le —me régiment de chas-leval recevra prochainement ; de Sa Majesté le Roi un nou-ird. a : d( ■RATIONS NAVALES l d'un sous=marin français once officiellement qu'on est tii •elles du sous-marin français ]a : on croit qu'il doit être consi- ne perdu. OPÉRATIONS AÉRIENNES Mannheira bombardée Les aviateurs britanniques ont jeta lus d'une tonne d'explosifs sur Mann-eim, lundi dernier, en plein jour. C'est l troisième- fois qu'ils attaquent cette ille depuis l'automne dernier. Huit touches directes ont été obtenues 11- l'usine de soude badoise, provoquant ne immense gerbe de fumée noire et ! anche. Deux explosions' ont également ;é observées sur les_ docks et une dans ne autre grande usîne. Les aviateurs britanniques ont été at-iquée par deux formations ennemies. A i suite d'un combat, deux appareils al-mands ont été mis hors de combat et ;s autres ont été mis en fuite. Tous les ppareils britanniques sont rentrés de itte expédition. Un splendide bilan Le sous-secrétaire de l'Aviation a si-tialé hier à la Chambre des Communes ue depuis le mois d'octobre dernier les dateurs britanniques ont exécuté 38 at-iques effectives en Allemagne, au cours asquelles ils ont jeté 48 tonnes d'explo-fs. Au cours de ces raids en territoire .lemand, 10 appareils britanniques seu-ment ont été perdus^ malgré l'augmen-ition croissante de la défense aérienne memie.. Toutes les attaques britanni-ues ont été concentrées sur des objectifs 'importance militaire. ]|||nmi 11 II —MfiiWBBMBRMMWSMWHBMBWMiBWU -ES^AFFAÏRES D'ESPIONNAGE EN FRANCE Arrestation da capitaine Ladoux Vous avons annoncé que le capitaine ouchardon avait décidé de poursuivre capitaine Ladoux. Ces poursuites aient attendues. Depuis la publication ;s rapports Casella', Ladoux avait été ivertement attaqué pour le rôle qu'il a tué dans la plupart des scandales ac-[ellement en instruction,devant la jus-;e militaire. Le capitaine Ladoux est 1 soldat de profession et son fils est Scier. Il occupait la Chaire de théorie ilitaire à l'Ecole normale supérieure, u moment où la guerre fut déclarée il fait de nombreuses relations dans le onde de la finance et de la politique, ce moment, il était directeur d'un jour-il et il avait l'intention de se présenter la députation. Il était également l'ami : Rosenberg et de Bettelheim et fit de m mieux pour protéger Rosenberg rsque ce dernier fut chassé de la Bourse : Paris en juillet 1914. Peu après, on trouve Ladoux, à la tête .1 2e bureau, chargé du service des ren-ignements au ministère de la guerre, ?ec son ami Pierre Lenoir sous ses ■dres. Comment Ladoux- devint un des inti-es du sénateur Humbert, on l'ignore, y a une grande analogie entre la car-ère de ces deux hommes et l'amitié en-e eux devint telle qu'il fut question que adoux serait nommé secrétaire général \ "Journal" après la guerre. Lorsque irvint le différend entre M. Humbert et enoir, Ladoux, suivant Mme Lenoir, ta Lenoir par-dessus bord et usa de ute son influence en faveur de M. harles Humbert. La part de responsabilité de Ladoux ins les scandales doit être fixée mainte-ît par la justice militaire ; on peut tou-fois faire remarquer qu'il s'attribu.i ;ndant longtemps le mérite d'avoir isi à Bellégarde, le fameux chèque uval du "Bonnet Rouge," bien que ut le mérite de cette action revient au pitaine Bessière. Le capitaine Ladoux trouvait à Annemasse au moment de tte affaire et il reprocha vivement au pitaine Bessière de s'en être mêlé. En-1, Ladoux est responsable de la non-ansmission du rapport Ca'sella par le : bureau, ainsi que le signala. M. Pain-vé, le 8 mars dernier, à la' Chambre :s Députés. LA LIGUE DES NATIONS La question de la Ligue des Nations fait l'objet d'un débat à la Chambre :s Lords. Lord ParmoOr a déposé une otion approuvant le principe d'une igue des Nations et de la constitution un tribunal, dont les décisions de-aient être exécutées sous peine de sanc-)ns adéquates. Lord Loreburn appuya' motion. Lord Lansdowne, dans un Suite à la 4e page 89e annéa

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