L'indépendance belge

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01 January 1918
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s.n. 1918, 01 January. L'indépendance belge. Seen on 30 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/sn00z72357/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : S CENTS) ADMX^ISTEATION ET REDACTION: BTjHEAU A PARIS: ryi«pn| Ifàn JANVIER 4Q40 (3 MOIS, 9 SHILLINGS. TUDOR HOUSE, TUDOR ST.. EKC. 4. 11, PLACE DE LA BOURSE. _ ABONNEMENTS ■ 6 MOIS, 17 SHILLINGS. CONSERVATION PAR LE PROGRES. TELEPHONE: CITY 3960 TELE.: 311-57 et 238-75 E" Vente à Londres à3 h. !» lundi 3t dec. 1917 (l AN, 32 SHILLINGS. LA SITUATION Lundi, midi. La conférence de Brest-Litovsk s'est ajournée samedi jusqu'au 4 janvier, et M. von Kuhlmann et le comte Czernin sont retournés l'un à Berlin, l'autre à Vienne, pour ne revenir qu'à la veille de la reprise des pourparlers. Il est difficile de savoir exactement où en sont les négociations et quels sont les points d'achopement, car il Semble bien que le télégraphe ne nous ait transmis qu'une partie des points qui, notamment, constituaient le programme russe. Celui-ci, à en croire les journaux viennois, comprenait quinze points et non six, comme l'affirmaient les dépêches de l'Agence Wolff. La version de Vienne pan'e de l'évacuation* de tout le territoire russe occupé par les Allemands, de l'autonomie pour la Pologne, la Lithuanie, les provinces lettonnes, l'Arménie, la Bosnie et l'Herzégovine. Les régions de Trente et "de Trieste habitées par des populations italiennes, ainsi que les régions contestées dans les Balkans jouiront d'une autonomie temporaire jusqu'à ce qu'un plébiscite ait décidé sur leur sort. La question de l'Alsace et de la Lorraine serait résolue de la même façon, avec une garantie absolue de la liberté du vote. La Belgique, la Serbie et le Monténégro, complètement restaurés, seraient indemnisés par un fonds international ; la Serbie recevrait un libre accès à la mer, la Roumanie rentrerait en possession de tous les territoires compris dans son ancienne frontière, à condition d'accorder l'autonomie à la Dobroudja et d'abolir les lois d'exception à l'égard des Juifs. La Perse et la Grecs seraient également restaurées et l'Allemagne rentrerait en possession de ses colonies. Tous les détroits, y compris les canaux de Suez et de Panama, seraient neutralisés, le commerce maritime serait libre, les navire» marchands ennemis en affrètement seraient libérés et le torpillage des bateaux de commerce interdit "par un accord international." Aucune indemnité de guerre d'aucun^ espèce ne serait payée et toute taxe de guerre déjà prélevée remboursée. Toute idée de boycottage commercial et d'arrangement douanier spécial serait abandonnée, le désarmement sur terre serait graduel et les armées permanentes seraient remplacées par des troupes de milice. Enfin, les conditions de paix seraient réglées au cours d'uto Congrès de Paix composé de délégués désignés par des corps représentatifs nationaux, et stipulées par les parlements respectifs, les diplomates -s'engageant à ne signer aucun traité secret, des arrangements de ce genre étant, de par leur nature, considérés comme nuls et non avenus. Si telle est la teneur exacte du pro,-gramme russe, il mérite certainement d'être pris en considération au même titre que celui des ouvriers organisés de Grande-Bretagne, car il contribue, dans une grande mesure, à préparer le terrain pour le Congrès de Paix qui, nécessairement, sera convoqué un jour pour liquider cette guerre. En Russie, de grandes manifestations ont eu li-eu dimanche "pour fêter le triomphe des délégués russes à Brest-Li-tovsk" et "pour acclamer la paix générale démocratique." En Allemagne, les avis sont partagés. La presse libérale est d'avis que la cause de la paix a fait des progrès; les journaux conservateurs émettent des doutes sur le résultat final des pouq^arlers; les pangermanistes, qui criaient d'abord à ia trahison, faisaient une mélancolique comparaison entre la diplomatie de Bismarck et celle de Kuhlmann (qu'ils demandent au peuple de siffler à son retour de Russie) semblent, sans doute sur un ordre venu d'en haut, revenir à des sentiments plus modérés, et le "Deutsche Kurier" constate que les délégués allemands ont représenté, "aussi adroitement et aussi fermement que leur situation le leur permettait, les intérêts de l'Empire. L'agrarienne et pangermaniste "Deutsche Tageszeitung" baisse également de ton et se contente de demander que "l'Allemagne tienne la main à ce que le vote populaire dans les régions occupées ne soit pas "fanatisé" par l'Entente contre l'Allemagne. Le "Vorwaerts" ne croit pas (et pour cause) à la possibilité d'une décision populaire sincère dans les circonstances ac tuelles, en Pologne, en Lithuanie et en Courlande. L'organe des majoritaires socialistes croit que l'aspiration vers la paix générale sera sérieusement affaiblie dès qu'on s'apercevra, à la lumière des faits, que les Puissances Centrales n'ont adopté que la phraséologie, mais non pas l'esprit de la Russie Nouvelle. Le ^Vorwaer^fllBlemafîde qu'une indépendance co^^^K soit garantie aux territoireafin d'éviter que (à la .j^BMHP'iistication du vote) l'Allemagne ne se trouve face à face avec des nations animées de l'unique désir de ne pas oonclure une paix analogue à celle de la Russie ! Constatons que l'organe des socialistes majoritaires (gouvernementaux) se rencontre avec les Puissances Alliées qui, elles aussi, n'ont aucune, confiance dans les gouvernants actuels. Or, c'est là le principal obstacle à une entente rapide entre les peuples actuellement en guerre ! C'est parce que nous ne pouvons nous fier à une Allemagne autocratique, impérialiste, militariste et annexionniste que M. Lloyd George, recevant une délégation du Congrès des Trade Unions, a déclaré qu'en ce qui concerne la Grande-Bretagne, il n'y aurait pas de paix séparée et que les Puissances de l'Entente étaient d'accord pour dire que la paix était impossible tant que les militaristes étaient les maîtres en Allemagne. C'est la même pensée qui a inspiré M. Lansing, secrétaire d'Etat américain aux affaires étrangères, lorsqu'il a annoncé aux journalistes venus pour l'inter-* çve k*= Etats-Unis n'en+-r»».-ont pas en négociations d'aucune sorte "tant-que le poing ganté de fer ne soit déganté, tant que la brillante épée ne soit brisée, et tant que le peuple allemand n'ait avoué les crimes de* ses chefs et offert restauration, réparation et garanties contre une réédition de ces crimes." Quant à la réponse de la France, qui, elle, saigne encore de toutes ses blessures du passé et du présent, elle est péremp-toire. Notre vaillante et généreuse alliée se prépare au suprême sacrifice qu'implique la volonté de vaincre. Elle mobilise sa classe de 1919 et parle de rappeler sous les drapeaux les classes libérées, c'est-à-dire les hommes de 47 ans ! La Grande-Bretagne s'apprête, elle aussi, à faire un effort nouveau et à puiser dans le réservoir, encore largement pourvu, des hommes aptes au service militaire.Ces mesures sont nécessaires, car on s'accorde à dire que le printemps prochain verra les luttes les plus sévères de toute la guerre. L'Allemagne achemine des effectifs nouveaux et un matériel énorme, paraît-il, vers le front occidental et le nom-brede ses batteries lourdes a été considérablement augmenté. Déjà l'ennemi se montre plus agressif et il se prépare manifestement à une offensive de grande envergure. Samedi, une nouvelle attaque allemande, le long du chemin de fer d'Ypres à Staden, a été repoussée (il y a huit jours, les Allemands y avaient progressé sur un front de 70Û mètres), et dimanche c'est au sud de Cambrai, sur un front de près de quatre kilomètres, qu'ils attaquèrent. Ils réussirent à prendre pied., annonce le feld-maréchal Haig, dans deux saillants, mais durent les évacuer en grande partie à la suite de contre-attaques britanniques.Sur le front français il n'y a eu que des combats locaux dans lé secteur au nord du Chemin des Dames, dans la région de Verdun et en Haute-Alsace. Une vague de froid s'est abattue sur tout le front occidental et il gèle à pierre fendre dans les Vosges, où l'on enregistre 20 degrés sous zéro. Les opérations sont momentanément arrêtées sur le front italien, et seul le bombardement aérien de Padoue, ville ouverte, est mentionné dans les bulletins traitant du front méridional. En Palestine, le général Allenby a avancé de quelques milles et ses troupes occupent maintenant des positions dominantes à quinze kilomètres ail nord de Jérusalem. La perte de trois contre-torpilleurs britanniques due à des mines ou à des torpilleurs, à hauteur des côtes de Hollande, il y a huit jours (entraînant la mort de 193 hommes) semble avoir joué un rôle dans le remplacement de l'amiral Jelhcoe comme Premier Lord de 1 Amirauté. L'incident '.les contre-torpilleurs, suivant de près les deux raids allemands, constitue un de ces faits qui appellent des sanctions, car il risque de jeter des doutes sur l'efficacité des mesures de sauvegarde prises. il TORE EUROPEENNE SUR LE FBOHT OCCIDEHTAL SUR LE FRONT BELGE Une visite du général Pershing Le général Pershi'ng, commandant en chef des forces expéditionnaires américaines sur le front occidental, a visité le front belge et le roi Albert dans la journée de samedi. Le Kaiser à G and Le " Télégraaf " apprend que le Kaiser se trouvait en Flandre la semaine dernière. Il s'est arrêté à Gand jeudi dernier. , Le même journal signale que les troupes allemandes en Flandre ont été considérablement renforcées. Aux troupes portugaises Le premier ministre et le ministre de l'a guerre portugais ont adressé le télégramme suivant au commandant de troupes .expéditionnaires portugaises en France: " Le gouvernement, au nom de la nation, salue en vous les braves troupes sous votre commandement, qui ont courageusement maintenu le renom portugais, ravivant dans le présent l'héroïque tradition de la race portugaise." IEN PALESTINE 'O Combats en pays accidente Londres, 29 décembre. — Le général Allenby signale que le 28 décembre ses troupes ont continuée à refouler l'ennemi et à avancer leurs lignes sur environ trois kilomètres et sur une larguer de 20 kilomètres et demi. Cette avance leur a permis d'occuper les positions dominantes de Ras-Arkub-es-Suffa (à 6 kilomètres de Jérusalem et à 1,600 mètres de l'a route de Jéricho), d'Anata-Er-Ram (Ramah), de Kulundia (ces deux dernières respectivement à l'est et à. l'ouest de la route de Nablus et à 8 ou 9 kilomètres et demi au nord de Jérusalem) et de Beitunia. Des troupes irlandaises ont rencontré une résistance opiniâtre, qu'elles ont surmontée avec détermination, malgré la difficulté du terrain. Le nombre de prisonniers faits dans le combat du 27 décembre s'élève à présent à 130. Bien que l'ennemi batte généralement en retraite, la nature rocheuse et montagneuse du pays rend la poursuite lente et difficile. Nos aéroplanes ont bombardé avec de bons résultats des troupes et des transports ennemis sur la route de Nablus pendant toute la journée du 28 décembre.* * * Londres, le 30 décembre. — Le général Allenby signale que le 29 décembre ses troupes ont réalisé une nouvelle avance de plus de quatre kilomètres et demi le long de la route de Nablus et ont occupe, après avoir brisé une résistance opiniâtre,la localité de Bireh (l'ancienne Beeroth, à 14J kilomètres au nord de Jérusalem). A l'est de la route d'Hizmed (Azmaoeth), Jeba (Gibeah) et Burkah ont été prises et, à l'ouest de cette route, la crête de Ram Allah (950 mètres de hauteur), ainsi de Khet Tireh, ont été occupées. Dans le centre dé notre ligne, des troupes montées ont avancés jusqu'à Khurbetha Ibn Harith (à plus de 7 kilomètres au nord-ouest du Beth-Heron supérieur) et Deir-el-Kud-dis.Des troupes et des transports ennemis dans les environs de Jufua, Bertin (Bethel) et El Balua (toutes près ou sur les routes cdnduisant vers le nord de Bireh) ont été bombardés et mitraillés par les aviateurs du R.F.C. OPERATIONS NAVALES Trois destroyers britanniques coulés L'Amirauté annonce la perte de trois destroyers britanniques qui ont été coulés-par mines ou par torpilles pendant un temps brumeux au large de la côte 1 néerlandaise, dans la nuit du 22 au 23 décembre. Les pertes s'élèvent à 13 officiers et 180 honlmes. Le "Telegraaf" annonce que les trois destroyers britanniques auraient été'toi-pillés au large du Hoek van Holland. OPERATIONS AERIENNES Padoue bombardée Padoue a été survolée pendant deux nuits successivement par des aviateurs autrichiens, qui ont jeté des bômbes sur différents quartiers de la ville, tuant 16 personnes et en blessant 60 autres. La plupart des victimes sont des femmes et des enfants. Des dégâts ont été faits aux , églises de Carmelites et de St-Valentin. Deux hôpitaux ont également été endommagés.Le raid britannique sur Mannheim Dix aéroplanes en deux escadrilles ont accompli le raid du 24 décembre sur Mannheim. Ils ont jeté 18 bombes — deux de 230. livres et 16 de 112 livres — alors qu'ils se trouvaient à une hauteur c!e 4,300 mètres. Deux bombes ont été jetées sur Ludwigshafen et plusieurs autres sur les usines de munitions entre Mundeheim et Rheingonnheim, où des conflagrations se sont produites, ainsi qu'en témoignent des photographies prises par les aviateurs. Un semi-officiel de Berlin relatif au bombardement de Mannheim dit ou'aucun dégât militaire n'a été fait, mais que deux personnes ont été tuées et une douzaine d'autres blessées, parmi lesquelles plusieurs prisonniers de guerre français. Le même communiqué annonce . qu'un des appareils britanniques a été abattu dans le Paîatinat et que-ses '< pants ont été faits prisonniers. Cette perte a été annoncée dans,un des premiers communiqués britanniques. Raids britanniques Quatorze aéroplanes allemands ont été abattus par les aviateurs et les artilleurs britanniques dans les journées de vendredi et de samedi ; neuf de ceux-ci sont tombées dans les lignes britanniques et les cinq autres dans les lignes allemandes. Dans la même période, trois appareils britanniques ne sont pas rentrés. Plus de 100 bombes ont été jetées sur des aérodromes ennemis au nord de Lille dans la journée de vendredi. Samedi, des bombes ont été jetées sur l'aérodrome ennemi d'Ingelmunster et sur des cantonnements allemands à Staden et ailleurs. Succès français Dans la nuit du 28 au 29 décembre, les pilotes français ont bombardé' les gares de Mezières-lez-Metz et de Thion-ville, ainsi que les établissements ennemis dans la région de Vouziers et de Rethcl. Trois aéroplanes allemands ont été abattus dans la journée du 29 décembre, dont un par le feu de l'artillerie anti-aérienne française. Un Zeppelin en flammes On signale du Jutland à la presse de Copenhague qu'un Zeppelin est tombé en flammes dans la Mer du Nord, dans la soirée de vendredi. Le dirigeable allemand était accompagné de .deux avions. L'un de ceux-ci a été retrouvé détruit dans la mer. On ignore le sort du second appareil ennemi. AUTOUR de la PAIX L'accord provisoire de Brest=Litovsk Un télégramme de Brest-Litovsk arrivé à Amsterdam via Berlin, dit qu'une base d'accord a été établie pour une série de points importants ; à côté des ques- < tions politiques, des questions légales et i économiques ont été réglées d'une ma- ; nière satisfaisante, sous réserve d'appro- 1 bation par les autorités respectives. Ci- : tons parmi celles-ci : Un accord a été i établi au sujet de la reprise des relations i réglées par traités et interrompues de- ■ puis la guerre. Légalement et économiquement aucun des pays en cause ne ■ sera traité par un des autres d'une manière plus défavorable qu'une tierce contrée, qui ne peut se prévaloir de droits par traité. Les lois de guerre doivent être abolies et les intéressés rentreront en possession de leurs droits antérieurs ou seront indemnisés. Les règles définissant les frais de guerre et les dommages de guerre ont été définies dans quelques détails. Un accord a été con clu au sujet des dommages subis par les civils en dehors de la zone de guerre. Un accord de principe a été conclu au sujet de la libération réciproque et le renvoi des prisonniers de guerre et des civils internés, ainsi qu'à la restitution réciproque des navires marchands. Des préparatifs ont été fai! j pour la prompte reprise des relations diplomatiques et consulaires. Sur le terrain économique il y a eu accord complet au sujet de la cessation immédiate de la guerre économique, la reprise des relations commerciales et l'établissement d'un échange organisé de§ marchandises. La base des relations économiques pour l'avenir a été établie. En ce qui concerne les territoires occupés, les Russes avaient proposé de retirer leurs troupes de toutes les parties, occupées en Autriche-Hongrie, Turquie et Perse, tandis que les Puissances Centrales retireraient les leurs de la Pologne, de la Lithuanie, de la Courlande et autres parties de la Russie, et de pér-mettre ensuite aux populations de ces pays de décider de leur union avec l'un ou l'autre empire ou de leur indépendance. En attendant que la décision de ces populations soit connue, elles seraient administrées par des représentants de la population locale, élus démocratiquement. La,date de la démobilisation de l'armée serait fixée par une commission militaire spéciale. L'Allemagne fit alors une contre proposition disant en substance : (1) La Russie et l'Allemagne déclarent -mettre fin à l'état de guerre ; les deux pays sont résolus à vivre dans l'avenir en paix et amitié. Sous la condition d'une réciprocité complète envers ses alliés, l'Allemagne serait prête, dès la conclusion de la p.iî av<\ ! ; R < :ssic cl la démobilisation de l'armée russe accomplie, à évacuer ses présentes positions et le territoire russe occupé, pour autant que celà ne soit pas en opposition avec le 2o ci-après. 2o Le gouvernement russe ayant, d'accord avec ses principes, proclamé pour tous les peuples habitant l'Empire russe le droit de décider de son sort, y compris le droit de séparation complète, prend connaissance des décisions exprimant le vœu de la population et demandant pleine indépendance politique et séparation de l'Empire russe pour la Pologne, la Lithuanie, la Courlande et des parties de l'Esthonie et de la Livonie. Le gouvernement russe reconnaît que, dans les circonstances présentes, ces manifestatiorfS doivent être considérées comme l'expression de la volonté du peuple et est prêt à en tirer les conclusions. Comme la situation dans les districts ici visés n'est pas la même que pour les autres territoires visés à l'article 1, une commission spéciale discutera et fixera l'époque et les , détails d'un plébiscite à y tenir pour ratifier les proclamations de séparation existantes, sans qu'il soit exercé aucune pression militaire. La délégation russe prit connaissance de la contre-proposition allemande, insista pour obtenir le retrait des troupes étrangères au cours du referendum, mais consentit néanmoins à la nomination de la commission spéciale en question.LES EVENEMENTS EN RUSSIE z—^ L'intervention chinoise Les troupes russes désarmées à Khar-bine, en Manchourie, ont été déportées. Les Chinois s'occupent actuellement de la situation le long de la voie ferrée. Irkutsk en feu Suivant un télégramme de Kharbine un violent combat se développe à Irkutsk entre la garde rouge d'une part et les cadets et les cosaques d'autre part. La garde rouge a assassiné un agent du Consulat français et deux autres sujets français. La ville est en feu et la population meurt de faim. Les maximalistes envoyent des renforts de Krasnojarsk. AUTOUR DE LA GUERRE FRANCE —- La Chambre des Députés a adopté dimanche la loi du Sénat, transformant cette chambre en haute cour. Il Semble probable que la cause de M. Malvy passera devant cette cour,'dans le courant du mois de janvier. L'affaire Bolo viendra vraisemblablement devant le conseil de guerre de Paris en février. 89e année No 1

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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