L'indépendance belge

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s.n. 1914, 02 March. L'indépendance belge. Seen on 10 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/5t3fx74r30/
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iO Cjiesxx-iiro-xo©! ÛN ô£i.GiQ'JË 67 A PAfiiS c 85* ANNÉE Lundi 2 et mardi 3 mars 1914 administration et rédaction 1 V„ rue des Sables, Bruielle» BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bourse ABONNEMENTS : édition quotidienne BELSIQUE. Un an. 20 fr. Smiis, lOfr. 3 mois, 6 fr. iUXEMBOiiRg(Sr.-D.) » 28 ir. :5 fr. " 8 fr. ETfiAîlÊEB 40 fr. -•> 22 ir. -« iiff, édition hebdomadaire internationale st d'Outri-merl ,0 1>AGÏS, PARAISSANT J.E MERCREDI Un an !Î5 francs Hlx 1S lraucM L'INDÉPENDANCE BELGE mois émïiqss bas .7C.CB, — sn: p.i&sa fOXSERVâjnûK US LE PBOSBÉS X" O I et est Lundi 2 et mardi 3 mars 1914 Les annonces sont reçues: A BRUXELLES : aux bureaux ciu jou*iwC A PARIS : 11, place rie la Bourse, & LONDRES : chez MM, Jonn-F. Jones & n° Suow Biil, E. C.; à l'Agence Havas, n° 4â3f Cheapside E, C.: et ohez Neyroud & Fils, Ltd, nos 14-18. Queen Victoria Street, et T. B. BrowiKif Ltd. n° 103, Queen Victoria Street, ji AMSTERDAM î chez IS'ijgh & Van Ditmar, Rokin, 2* ROTTERDAM s même lirme, Wynhaven. 113. ® ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et ES3Ç SUISSE, aux Agences de la Maison Rudolf Mosse^ »Jflî ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogler, ù Miia% Turin et Rome. HîSiEVY-YORK : T.B. Browne, Ltd, 7, East42nd Street Édition du matin JLujourâ'hui : Revue politique. LA SITUATION EN ALBANIE. —Les Epi-rotes proclament leur indépendance. — Le mouvement révolutionnaire. £.u Mexique. — L'affaire Benton se complique. — L'es Anglais s'aitoessent à Sir Edward Grey. — M Vergara serait vivant.En Turquie. — Les négociations halo-turques. — Les élections. Eu Italie. — Un combat en Cyrénaïque. Au Portugal. — Incidents au Congo portugais.Lettre de Russie. Notes du jour, par J.-B. Notes d'une Parisienne. En France. — Fin de la grève des mineurs. En Belgique. — Les assurances sociales. Chronique mondaine. Informations financières et industrielles. —« Nouvelles diverses de nos correspondants.Bulletin hebdomadaire de la Bourse de Bruxelles, fi1" page.) Les 'dépêches suivies de la lettre A »ont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heures (îé'-mprs^-nîicliï re"g~êiépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont paru 'd'abord dans noire deuxième édition, publiée à 6 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre O sont celles qui ou; garu d'abord dans noire, troisième écl tion, publiée le matin. BRUXELLES S mars Revue Politique Avant même que le prince de Wied se soit mis en route pour Durazzo afin tl'y prendre le pouvoir souverain quç Essad pacha est venu lui offrir au nom de tous'les Albanais, un coup d'e.théâtre se produit dans ses Etats, qui pourrait singulièrement compromettre l'avenir: l'Epire s'est proclamée indépendante. Coup, de- théâtre est beaucoup dire, car la révolte de l'Epire n'était yua trop prévue. L'Italie et l'Autriche, lie poursuivant que des buis égoïstes, ont absolument exigé que des régions Ue l'Epire essentiellement grecques soient incorporées dans le nouvel Etal felbauais. Non seulement on a arraché Ha la sorte à la Grèce une part de ses conquêtes, mais on a imposé la domination albanaise'ù. des centaines de mille Hellènes qui luttèrent de longues années durant pour leur retour à la mère-patrie. Bien plus, les Albanais ne pouvaient sincèrement désirer l'annexior fle ces régions de l'Epire, car ils savaien' '(juelto ampleur la lutte des races ne tur iderait pas à y prendre, mais l'Autriche et l'Italie tenaient, pour des raisons personnelles, à la création de cette Albanie factice et elles imposèrent leur concep tion étrange, si impolitique, si lourd» 'fia conséquence mauvaise. Dès qu'ils comprirent qu'ils élaien Sacrifiés, les Epirotes organisèrent 1; résistance, ils savent que la Grèce es obligée de s'incliner devant, la dêcisioi (les puissances et ne peut les secouri: efficacement; ils savent qu'ils , ne peu vent compter que sur leur propre elfor et que l'Europe est si lasse des avent-u res balkaniques — si divisée, d ailleurs par ses propres querelles — qu'elle n in terviendra pas en faveur des Hellène: 'délibérément, sacrifiés aux calculs au s tro-italiens. Tout cela n'a pas empêcha les EpiroteS de s'organiser. Un gouver nement provisoire a élé constitué sou la direction de M. Zographos; un convit national s'est formé pour préparer 1: résistance à l'acceptation albanaise. L centre de cette résistance est. à Argyro ca'slro, où l'on proteste d'avance conir le projet d'évacuation graduelle des trou pes grecques de l'Epire, parce que e mode d'évacuation permettra à la gen darmerie albanaise d'occuper au fur e à mesure les points dont les Grecs s seront retirés. Le gouvernement provisoire épirqt o fait savoir officiellement à la commis sion internationale de contrôle qui ad ministf-e l'Albanie que findépendanc de l'Epire du nord à élé proclamée ; Argyroc-astro, qu'une assemblée consti tuante est appelée à élaborer une Con st-itution définitive; que toute tentativ des forces albanaises pour occupe l'Epire serait considérée comme un aggression. Cela équivaut à une décla ration do guerre civile. Il est cerlaii que les autorités albanaises voudron poursuivra l'occupation et soumettr l'Epire: il est possible même que certai nés puissances les secondent dans cett besogne. Voilà l'aventure mauvaise o la politique de l'Italie et de l'Autriche entraîné l'Europe. Il y a d'ailleurs, cn ce qui concern l'Albanie, d'autres soucis, aussi grave que ceux qui peuvent naître de la rési: lance de l'Epire. Il est écrit que l'Alix nie factice, créée par la diplomatie, sei une nouvelle Macédoine, où l'on verra s reproduire non seulement toutes les lu les entre les différentes races, mais ei coi'e toutes les luttes entre les grand* influences qui usèrent des années dt r'ant l'autorité turque en .Macédoim L'Autriche et l'Italie ss mirent d'aocoi pour créer, à leur profit, une Albaii indép.en.datit^ -et ce résultat atteint, le voici qui se dressent par la force des choses l'une contre l'autre parce qu'il s agit pour l'une comme pour l'autre d affirmer la prépondérance de son influence dans le nouvel Etat- L'indépendance de l'Albanie n'est qu'une foi-mule vide de sens, qui dissimule à peine l'ar-rière-penséd d'un protectorat austro-italien. Au surplus, on a lixé d'avance les sphères d'influence des deux puissances : celle de l'Autriche dans l'Albanie du nord; celle de l'Italie dans l'Albanie du sud. Seulement il se trouve que l'Italie, favorisée par sa situation géographique et par le développement de sa • marine marchande, cherche à étendre son influence dans la sphère autrichienne. La presse viennoise s'indignait ces jours-ci de ce que l'influence "italienne est déjà prépondérante à Scutari. Il y a une question qui risque de déterminer une certaine tension entre Vienne et Rome. L'Autriche assumait, traditionnellement le, protectorat des catholiques en Albanie, à l'époque oit les catholiques avaient besoin là bas. d'une protection spéciale en iaisonV'des procédés dont. l'autorité turque/ usait volon-t-ier à l'égard des chrétiens. Le gouvernement, de Rome considère maintenant avec raison que l'Auiriehe dôit renoncer au protectorat des. catholiques albanais, parcs que, l'Albanie étant placée sous la souveraineté d'un prince chrétien, ce serait porter atteinte aux droits souverains de celui-ci que de maintenir au profit d'une puissance, étrangère un droit de protection sur certains sujets albanais. D'ailleurs, si ce protectorat autrichien était maintenu pour les catholiques d'Albanie, le Sultan pourrait exiger le même protectorat pour les , Albanais musulmans et, le patriarche, œcuménique pour les Albanais orthodoxes. Jusqu'ici, le gouvernement de Vienne refuse de céder sur ce- point important qui iie peut manquer d'alimenter les polémiques austro-italiennes relatives aux affaires albanaises. On le voit, la situation du prince de AVied se présente connue devant être assez difficile dès le début. Il devra louvoyer avec une extrême prudence entre l'influence italienne et, l'influence autrichienne; il aura à faire face à la résistance de l'Epire; il aura à organiser totalement le nouvel Etat, et il ne peut trop compter, pour. tout cela, sur la sincérité de la collaboration doa Albanais .musulmans qui regrettent qu'un prince chrétien leur ait été imposé. Des hommes au génie politique éprouvé courraient le risque de se-perdre dans une telle aventure et l'on ne peut qu'admirer le courage et la bonne volonté avec lesquels le prince de \Vied s'y engage. Situation en Albanie L'indépendance de l'Epire Valons, dimanche, 1er mars. Là commission de contrôle a reçu aujourd'hui un télégramme de Corfou, signé Zografos, dams lequel on l'informe que, d'après la décision prise il' y a quelques jours à l'assemblée d'Argyro-castro, les Epirotes ne i»coiMiaUror-t jamais la suze-^ eraineté albanaise et qu'ils constitueront L en lipire un Etat. autonome. Même si la I, Grèce retire ses troupes de l'Epire, la po-! putotion locale opposera à la gendarmerie . albanaise, qui fera son apparition dans 1 leur pays pour occuper ces territoires, tou-t tes les difficultés possibles. D'autre part, l'Agence Havas publie la dépêche suivantes de Janina, Ie' - mars : 1 On confirme que les délégués épirotes, ; réunis à Argyrocaslro, ont proclamé l'in-. -dépendance des -provinces méridionales de l'Albanie, ont décidé de former un gou-1 vainement provisoire et ils ont adressé 3 un,message à la commission internationale de contrôle pour l'informer de-cette pro-x ciamation et l'aviser en même tem-ps qu'ils ^ considéreraient comme un acte d'hostilité . toute incursion des forces albanaises sur 3 leur territoire. 1 D'autre part, le « Temps » dit que c'est 3 le 27 février que M. Zografos, ancien gou-. verneuc de l'Epire, a télégraphié à la com-(j mission de contrôle 'pour l'informer de la » proclamation de l'indépendance de l'Epire du Nord. 3 La dépêche ajoute que te gouvernement . provisoire, qui a été constitué, restera en . fonctions jusqu'à ce que l'assemblée c-on-3- stituante, dès maintenant, oiwoquée, ait i élaboré une constitution définitive. Le gouvernement provisoire invite la . commission de contrôle, dans l'intérêt dï 3 la paix en Albanie, y empêcher toute in-;■ tervention, des autorirtés ràiiitatas alba-e, na-ises. (a) Nouvelles de l'Étranger i ALLEMAGNE Le comte Berchtold à Munich Munich, .'lundi, 2. mars, e Ce matin, le comte Berchtold a rendu vi s site au président du conseil. :- Lo roi et-la reine de Bavil-re ont reçi l- dans , les premières haores de l'après-mid a le comte et la comtesse Berchtold. Apre; e cette cérémonie, un Jjanouet a eu lieu ei t- l'honneur du ministre des affaires étran i- gères d'Autriche-Hongrie. (l>) ANGLETERRE j Mort de lord Minto e Londres, dimancJie, 1er mars. ■S Lord, Minto est mort ce matin- ffi) Contre-torpileur avarié Londres, lundi, 2 mars. La coque du contre-torpilleur ci Lave-rock », qui a touché, les rochers de Skel-mortie, dans la . baie de la Clyde, serait gravement, endommagée. . (b) Attentat suffragiste Londres, dimanche, i« mars. Quetcpies do-rnmïiges ont été causés 'ce soir, ù 9 heures; par l'explosion d'Une bombe dans l'église Saint-Jean l'EvangéHste,' dans le quartier de Westminster. On attribue cet'-attentat aux- -suffragettes. (a) ' — George Lansburg, ancien membre de la Chambre des communes et syndicaliste connu, annonce 'que le comité 'ouvrier a télégraphié à la Fédération ouvrière du Trànsvaal poar 'lui demander si' elle voulait que loin Mann visite l"Afriq.aG'.du'.Sud, pour l'aider dans son couvre d'organisation pendant que tes chefs déportés se. trouvent en Angleterre. La Fédération a accepté en demandant que Tom' Mann parte immédiat em en t. Il est possible - que Larkin , et Ben Tillet, s\Tnd'icalistcs. .bien connus, accompagnent Tom Mann dans l'Afrique du Sud. (a) AUTRiCHE-HONGRiE Les négociations tchèques-allemandes Prague, lundi, 2 février. Los députés allemands de .Boh&ne,- réunis Mer en assemblée plénière, ont rejeté les propositions que le gouvernement avait présentées comme lis-j pour les nouvelles négociations tchèques-allemandes. ,(b) CHINE Dissolution des assemblées provinciales Pékin, dimanche, l«r m.irs. A la suite d'une décision du conseil'.id'ad. minisiration les .assemblées provinciales ont été . fermées par une ordonnance du Président. On donne comme motif qu'elles n'ont pas fait de travail utile. La solution de la question ■ relative au maintien fuiui de ces corporations est différée 'juSqn'an.1 moment, oii seront élaborées les lois sut l'administration provinciale. ' (a) Le u Loup blanc » s'échappe Pékin,' dimanche, 1" mars. Le brogand- surnommé' « Loup'blanc », aveu un millier de bandits à, cheval, s'ea échappé alors que lés Chinois. cherchaieni à le cerner. La. bande fuit vers l'ouest et cherche à regagner les montagnes d« l'Henan, d'où elle provient. (a) ESPAGNE Un navire allemand attaqué par des Kabyles Madrid, lundi, 2 mars. Les journaux publient une dépêche d'Aï-gésiras suivant laquelle un vapeur aile mand dont on ignore ' nom s'est échoué sur la cûte marocaine a été attaqué pai des Kabyles. Le croiseur « Estramaduras > et trois canonnières espagnoles mouillés S Algésiras sont par'is immédiatement sui les lieux.: Les détails manquent. (a) ETATS-UNIS L'aîfaire Benton Washington, lundi, 2 mars. La département d'Etat annonce que 1( départ de la commission qui doit examine] le cadavre de M. Benton a été ajourné jus qu'à ce qu'on se Soit mis d'accord avec '.; général Carranza. Celui-ci a, en effet, de claré ' que l'affaire devait être réglée avei lui par la Grande-Bretagne et non par le: Etats-Unis, ce qui a suscité une nouvelti complication. (b) Orages et neiges "Now-York, lundi, 2 mors. Un violent orage a éclaté sur la régioi comprise entre Pittsbùrg, Bufîalo et le'Mai ne oriental, interrompant les voies ferrées les télégraphes et les téléphones. De nom breus navires sont en détresse. Plusieurs se sont échoués -sur la- côte. La neige es tombée en abondance sur New-York. Uni couche de 30 centimètres recouvre les voies Quatre personnes ont .péri aux environs di la ville. (a) GRECE Les prisonniers bulgares à Salonique Sofia, lundi, 2 mars. On annonce ici que les autorités de Salo nique ont remis hier en liberté 47 Bulgare: dont uû prêtre, qui étaient détenus à la pri son des Comitacljis. On ajoute que de nom breux Bulgares restent encore en prison. (a) ITALÎE Un combat en Cyrénaïque Benghazi, lundi, 1er mars. Les troupes de Benghazi, sous la condui te du général Anieglio, ont attaqué le 2 février le camp ennemi installé è. Sole: dilua, qui romprenait 2,500 hommes. Le troupes it-aliennes.se sont avancées en deu: colonnes: La colonne Neomartini s'est dirf -géo sur le'camp ennemi par la plaine, et 1 colonne Lalini, formée par des askari; s'est approchée par les hauteurs. - L'artillerie de l'adversaire a- ouvert u feu de courte durée sur les Italiens.1 L'cr ne-mi était préparé à la défense sur les liai leurs do Soleidima,. mai» il ne s'attenda pas à être attaqué dans deux directions. ; L'élan des1 troupes et l'action etïirace tl [ l'artillerie italienne ont provoqué .une viv ; panique parmi l'ennemi, qui a pris Menti t la fuite. Du Côté italien, deux askaris ont été tué et 11 blessés. Les indigènes ont eu 235 morts .et pli sieurs centaines de blessés. Les troupe italiennes ont brûlé deux campements < ont recueilli une grande quantité d'arme Le général Amaglio a reçu les fêlici-. . lions, du gouvernement» JAPON Conspirateurs condamnés Tokio, dimanche, 1" mars. Sur 150 indigènes de l'Ile Formose accusés de conspiration, 53 ont été condamnés à des peines de travaux forcés variant de G à 15 ans. L'instigateur du complot a été condamné à mort. (a) MEXIQUE L'AFFAIRE BENTON La légation du Mexique à Bruxelles vient de recevoir du ministre des affaires étran-? gères de la République la dépêche suivant* : « Après confirmation du meurtre du ■sujet britannique .Wladiméi- Benton par Francisco Villa; auquel celui-là s'était adressé en 1 demandant que ses biens ne fussent pa-s confisqués par les rebelles,- le gouvernement mexicain- a envoyé une note .circulaire aux légations étrangères et au gouvernement de Washington faisant ressortir que la civilisation impose la nécessité d'einpèclier que les rebelles mexicains ne reçoivent, diçs armes des Etats-Unis, parce que'sOus un prétexte politique ceux-là commettent des délits, tandis que le gouvernement fait des sacrifices immenses pour garantir les intérêts et les personnes des nationaux et'des étrangers.' » (a) Complications New-Vork, dimanche 1er mars. Suivant une dépêche de Xogaiès, le général Caraiiza, chef des ccnstitutionnalistes au Mexique, a-envoyé deux notes au gouvernement de Washington dans lesquelles il refuse de donner ^es renseignements à M Bryan- au sujet de la mort de M. Benton sous prétexte que celui-ci est sujet anglais, mais il promet de faire une enquête au sujet de la disparition de l'Américain Gustave Baitcli. (a) El-Paso, dimanche, 1er mars. Le voyage à Chihuahua de la commission qui devàit.'laire une enquête sur les circonstances de la mort de M. Benton a été subi-' tentent ajourné ou abandonné, presque au moment où les membres de la commission devaient prendre placé dans le train, ('.es derniers déclarent, que le département d'État à.Washington n'a pas fait connaître les motifs de cette décision. Les Anglais protestent Mexico,- .dimanche, -1er- mars. Un grand 'meeting de sujets anglais a eu . lieu hier soir. A l'issue de Ce meeting, une dépêche a été envoyée à Sir Edward Grey, demandant au ministre britannique de faire tous ses efforts auprès de. ses collègues du gouvernement anglais pour que ce dernier fasse procéder à'l'enquête la plus-minutieuse sur ; l'affaire Bc-nton. (a) M. Benton a été fusillé Washington, dimanche, lar mars. Selon un avis reçu hier son- au cercle officiel, M. Benton, qui était sans armes, a été fusillé dans les bureaux du général Villa. M. Benton avait dù attendre pendant deux heures hors du bureau avant d'être reçu par le général Villa. Quand il entra dans le bureau, i-1 reçut un coup de feu dans l'estomac. 11 paraît qu'il a reçu plusieurs coups de revolver dont le premier était morteJ. (a) Washington, lundi, 2 mars. , A la. suite d'une longue conférence qu'il . a eue hier avec le président Wilson, M. Bryan s'est rendu chez l'ambassadeur d'An-, glet-errl et lui a. annoncé que le départ de la [ commission chargée de procéder à l'examen , du cadavre de M. Benton a été ajourné. ' L'affaire Vergara Mexico, dimanche, 1" mars. Le général Guarjardo, commandant fédéral à Pietras Negros, annonce dans une dépêche adressée au département de la guerre que M. Vergara, le sujet, américain, qui aurait été pendu il y' a plusieurs jours à Hidalgo, s'est en réalité échappé des mains des fédéraux depuis une semaine et a re-, joint les rebelles. (a) t Les constitutionnalistes - Paris, dimanche, l,r mars. Lé « Matin » publie une deipêche du gé-i néral Yi-lla disant que les troupes constitutionnalistes sont en excellente santé et s: préparent à marcher sur Esparando. Il ajoute que la Banque d'Etat au capital de 10 millions de pesos sera ouverte. Les autorités de la province de Chihuahua ont re-• connu le général Carranza comme chef, (a; PERSE La situation Téhéran, dimanche, I" 'mars. L'agitation U Kazeroum n'est pas cal méei Les renforts ne sont pas encore arri vés. Mme Oh 1 son a réussi à quitter la ville ,et est actuellement en route pour Ghiraz Le cadavre du commandant Ohlson n'; j pas encore été retrouvé, Aussi a-ton l'es poir que ced officier n'est pas mort, (a) \ PORTUGAL Troubles dans le Congo portugais i Lisbonne, lundi, 1« mars. , Des nouvelles d'Angola apportent sur le; ■événements qui se sont passés à Sain', ■î Jean-Baptiste (Congo) les renseignement: ,- suivants : Des actes de révolte s'étant pro l- doits contre la souveraineté portugaise ai t Congo, près de Sao Salvador, et sur d'au très points de la région, les autorités por e ■ tug'aises prirent, dès le mois do novembre e des mesures de répression et eurent re •t cours à la troupe, qui fut chargée de main tenir la souveraineté portugaise dans 1: s région soulevée. ■ 11 semble que le point d départ de la révolte ait été Sao Salvador i- Les indigènes, retranchés dans l'immeubl ■s de Saint-Jean-Baptiste,attaquèrent les trou 't pes du gouvernement, ainsi <psf -les autori tés portugaises. On attend l'arrivée, à Sa Salvador du gouverneur, qui enquêtera su t les. évéhements qui viennent de es défiM 1er et qui demandera 'des explications aux Pères de la mission, dont l'immeuble a servi, à leur insu certainement, de retranchement aux indigènes. La prétendue détention d'un des missionnaires, le Père Bows-kill, doit probablement se borner à une invitation qui lui a été faite de demeurer parmi les autorités portugaises jusqu'à l'arrivée du gouverneur. Cette affaire n'a aucun rapport, 'avec le recrutement de la main-d'œuvre, indigène dans l'Ile de Sao Thomé. La révolte des indigènes doit se rattacher au désir de ceux-ci de se soustraire au payement des impôts. Les mesures nécessaires sont prises pour la pacification de la région. (a) SERBâE Incident de frontière serbo-autrichienne On mande de Belgrade au « Temps » : Le préfet, du département d'Ouchitze vient d'aviser télégraphiqubmen.t le ministre de l'intérieur qu'un incident s'est .produit avant-hier à la frontière serbo-autrichienne.Plusieurs habitants des ' communes de Veliki et de Lecluiik, qui étaient allés dans l'îlot d'Aditza, sur le Danube, appartenant à la Serbie, pour y ramasser du bois, furent entourés par m certain, nombre de gardes-frontière autrichiens, venus dans l'Ile à bord d'un canot à. vapeur, et sommés de s'e rendra sans résistance. Les gardes-frontière transportèrent les paysans en Bosnie, où ils furent mis en état d'aitestalion par les autorités autrichiennes.Le gouvernement, serbe a décidé de remettre uine note énergique au gouvernement austro-hongrois. ' (a) TURQUIE Mort .de Saïd pacha Constantiruople, dimanche, :1er mars. Saïd pacha, président du Sénat, est mort aujourd'hui a l'âge, de "7 ans. Saïd pacha a joué un grand rôle politique. Il fut huit fois grand-.vézi-r, donc cinq fois soius Ab-dul-Hamid et trois fois depuis l'établissement de ta Constitution. (a) Constaiumop-e, lundi, 2 mars. Ce matin ont eu Heu les obsèques solennelles de Saïd pacha, président du Sénat. Deux princes impériaux, représentant le Sultan, le grand-vézir, le ministère tout entier, une délégation du Sénat, les hauts dignitaires de l'Etat, le corps diplomatique y àsisistaient Lue foule considérable se pressait sur le parcours du cortège. Les honneurs militaires ont été rendus. Le Sultan a fait présenter ses condoléances à la "famille. L'inhumation a eu lieu à la mosquée d'Eyoub. La presse locale consacre ce malin de longs articles au défunt. (a) Les négociations turco-italiennes Rome, samedi, 28 février. Le u Giornale d'Italia » éniumère les conditions posées par l'Italie " à 'l'évacuation du Dodécanès-e, savoir : La concession du chemin de fer d'Adalia; la concession des travaux du port d'Adalia; des garanties; 1e contrôle commercial du Dodécanèse et, enfin, des mesures destinées à réprimer les dernières résistances turques en Cyrénaïque, (a) Les élections Constanlin-ople, samedi, 2S février. La liste des 11 candidats du comité est élue à la presque unanimité. Actuellement, il y a 53 députés élus : tous sont partisans du comité. L'ex-ministre Djavid bey est élu aux Dardannelles; Chukrl bey, ministre île l'instruction publique, est élu à Castamo-niurn. L'ouverture du Parlement est attendue au commencement d'avril. (a) Le mariage d'Enver pacha Constantinople, lundi, 2 mars. On annonce pour jeudi prochain le mariage d'Enver pacha, ministre de la guerre, avec une nièce du Sultan. (a) Lettre de Russie LA SUCCESSION DE M. KOKOVTSEFF PËTERSEOURG, 23 février. En Russie tout passe rapidement et on oubli© bien vite; ce qui la veille faisait l'objet de toutes les conversations tombe le lendemain dans l'oubli des temps. M. ICokovtseff, aujourd'hui comité, a été, à ce qu'on dit, plus étonné que tous de ce qr.i lui arrivait. Do toute façon, le rescrit, pour si flatteur qu'il fut, le rescrit impérial n'en a pas moins | été d'une concision très claire, tandis que celui nommant son successeur était empreint du ton confidentiel et confiant • que l'on prend pour parler à un nouvel " intendant bien recommandé et qui doit rétablir l'ordre après l'inconcevable négligence du premier. Mais c'est quand les gens sont partis qu'on les apprécie davantage. On pourrait bien en faire la remarque par, la s..ite. . Le remaniement ministériel qui vient \ d'être effectué ici a eu au moins le mé-. rite de rompre la monotonie des der-' nières semaines. La grande agitation " passée, il est assez à craindre que tout retombe dans le même ordre, et ceux qui se montrent plus sceptiques ne sont pas ceux qui ont le moins raison. L'in-' compatibilité de la direction des finances et de la présidence du conseil a ' amené à faire choix d'un oublié de la 1 veille qui ne s'intéressait plus guère aux 3 questions politique® et dont personne ■ n'avait plus enteindï parier depuis bien- 2 tôt dix ans. Le nouveau président n'occupera, dit- - on, ses fonctions qu'à titre provisoire, 1 en attendant le rétablissement de .Vi. - Krivoçhéiiie, que l'on désignait depuis - longtemps déjà pour ce poste et. que ga santé relient maintenant à l'étranger. Quoi qu'il en soit, on nous annonce pour le 23 février une déclaration du nouveau président du conseil à la Douma. Ce ne sera par la première fois que M. Goi'émykine aura ce plaisir, il a déjà eu l'occasion de se présenter ainsi à la première Douma, de funesU mémoire. Ce sera, en somme, une petite, distraction qui ne fera de mal à personne et qui permettra de se prolonger au mirage, de parlementarisme, que la presse de droite semble, avec empressé ment, prendre pour la réalité et dont les partis avancés sont moins dupes. En effet, quelle déclaration peut, en somme, faire le nouveau président dit conseil? Confirmer, en le complétant du haut de la tribune, ce qui a été difs dans le réécrit, c'est-à-dire renier, en là bannissant, la politique tenue par son prédécesseur; c'est bien risqué, ou tout au moins bien hardi, étant donné que cette politique constitue la base même du budget, autour duquel on se livrera encore à de virulentes discussions et k d'éloquents discours, mais qu'il faudra, bon gré mal gré, avaler comme on n fait pour les autres et tout comme, ou fera pour les suivants. L'a fin de la session arrivera et l'on se séparera en laissant le nouveau pré« sident exercer ses fonctions dans un cabinet peut-être plus uni qu'autrefois,-mais où le nouveau ministre des finances restera sans doute assez perplexe devant sa table de travail, où s'étaye-ront les cartons verts contenant lespro* jets de réformes financières dont il faudra étroitement s'inspirer en dressant le budget devant être présenté aux commissions à la rentrée. Le nouveau ministre devra, tant bien que mal, tenir compte du principe qui est l'essentiel du rescrit : le budget ne doit pas rester dépendant de la progression do l'alcoolisme en Russie, en d'autres termes que la vente, continuellement croissante des alcools, ne constitue pas l'appoint nécessaire pour l'établissement du budget. Mais, quoi que l'on dise et que l'on écrive, ce dernier dépassera toujours trois milliards et demi de roubles et le pays continuera d'acheter tout ce que les alambics de l'Etat fourniront d'alcool. Renoncer aux revenus que peut fournir cette consommation n'est pas chose aisée même pour un ministre, des finances, et, à moins qua la fabrication des alcools cesse d'être un-monopole gouvernemental, la « direction principale de la vente des boissons fortes » versera encore, cette année et les suivantes, les quelque 900 millions qui se seront acheminés vers la capitale en sommes plus ou moins considw râbles, envoyées par les débits des vil< les et des villages. Comment faire alors? Dans Fimpos> sibiilité où il se trouvera de refuser, !g nouveau ministre aura la mine comrj quement piteuse du monsieur qui ai1 honte de montrer tout ce qu'il a involontairement gagné au jeu. Il est à prévoir quo ce n'est pas seulement l'année! prochaine qu'il su trouvera dans cette position, car, si mauvais que soit l'héritage qui lui a été laissé, il est tout de même en bon état. Il faudra en tenir compte; le Trésor continuera tacitement de défendre ses intérêts et de montrer ses nécessités, et, quoi qu'il soit dit sur la nécessité d'abaisser la consommation, ce ne sera que des mots sans con' séquences immédiates. Le rescrit n'est que l'expression d'une bonne volonté, sans aucune signification pratique du moins immédiate; l'Empereur, en l'édictant, s'est fait l'écho suprême des discussions du conseil, et- lorsqu'il dit qu'il a pu constater le tableau de la misère publique causée par l'alcool, c'est dire qu'il a été convaincu par les descriptions qui lui ont été faites complaisamment et ont contribué à lui remettre en mémoire quej les toits des maisons, aperçues de la fenêtre de son wagon, manquaient quelquefois de chaume. Il n'empêche que sans aller, comme Haroun-al-Kaschid, se promener incognito dans ses Etats pour voir ce qui s'y passe, l'Empereur conserve à un degré supérieur à tous 'a souci de la prospérité nationale et de lài santé publique, il le montre en insistant tout spécialement sur l'aide matérielle à apporter aux paysans pour leur faci-> liter le développement de l'agriculturei et en augmentant leurs preifits diriger, la consommation vers un autre point. C'est à peu près l'expression de ce que tout le monde désire, mais n'en constitue pas moins une mesure à longue.portée dont la réalisation et les résultats ne peuvent être que l'œuvre d'un travail continu nécessitant beaucoup de temps. En attendant, aucun homme politique avisé ne peut renoncer aux ressources qu'il possède déjà sans avoir, en mains les moyens de les remplacer. Et, d'ailleurs, en ne considérant que le côté purement moral de la chose, est-ce que la fixation dés bénéfices que réclamait le comte White signifierait-la cessation de la consommation ? C'est partir d'un faux point de départ que le soute* nir. A ce qu'il ressort de tout ce qui a été dit on est surtout confus de voir tout ce que les spiritueux rapportent à l'Etat et sans adopter le maximum de 800 millions préconisé par le comte White on se propose de soutenir largement les société de tempérance et d'augmenter le budget de l'instruction publique, en présumant qu'une élévation du niveau intellectuel fera atteindre le résultait.La chose, pour sembler incontestable à beaucoup, n'en porte pas moins en soi rien de rationnel, et- c'est être très naïf que de distiller el'une main des tonnes d'alcool pour dispenser de l'autre des bons conseils et, toute une littérature scolaire. La nature et le penchant ont encore bien des chances de

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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