L'indépendance belge

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s.n. 1917, 31 August. L'indépendance belge. Seen on 19 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/s17sn0259p/
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I! INDEPENDANCE BELGE ROYAUME-UNI : ONE PENNY CONTINENT: 16 CENTIMES (HOLLANDE: 5 CENTSÏ ADMINISTRATION ET REDACTION: pïïrp'n/r i^nriptu VENDREDI AOUT 1917 f 3 MOIS, 9 SHILLINGS, "I _ , S MNE STR , 1IIQII JÎOLBOIIN, W.C.l. PLACE DE LA BOURSE. d1 U 1»W. ABONNEMENTS'. 6 MOIS. 17 SHILLINGS. [CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. T£L£PHOïS!E : HOLBORW 1773-4 TELEPH.! { 2 38-7 5. E" Ve"te à LondreS à 3 h. le jeudi 30 août. 1 AN. 32 SHILLINGS. J LA SITUATION * Jeudi, midi. 1 Le Président Wilson n'a pas perdu de temps à rédiger ha réponse à la note papale sur la paix. Le document, publié hier, est digne du grand démocrate et de l'honnête homme qu'est M. Wilson, et on peut dire qu'il se fait, dans sa réponse, l'interprète des peuples et des gouvernements alliés. Contrairement à Benoît XV qui, avec I une pitié vraiment exagérée, passe-4'é-1 onge sur le passé, M. Wilson commence, en bon juge, par remonter à l'origine du crima teuton, à sa préméditation et à son exécution; il n'a garde d'oublier le sang des innocents qui a youilé à flots et montre l'Allemagne militariste, matée sans doute mais point vaincue, toujours au pouvoir. Tant que c'est ce pouvoir qui dirige les destinées dé l'Allemagne, une réconciliation réelle est impossible, et la paix telle que la voudrait le Pape provoquerait nécessairement une ligue permanente et hostile de nations contre l'Allemagne. Les Etats-Unis, dit le Président, ont subi des outrages intolérables et la paix ne saurait être basée sur la parole d'un gouvernement d'intrigants, mais doit être fondée sur les droits des peuples. Or, la parole les dirigeants actuels de l'Allemagne ne vaut que si elle est l'expression de la volonté du peuple allemand lui-même, et sans cettê garantie populaire tout engagement avec l'Allemagne, tel que le désarmement, serait chimérique. Pour cette raison, ajoute M. Wilson, il nous faut attendre une expression plus claire des intentions des grands peuples des Empires Centraux. Puisse Dieu faire qu'elle se fasse bientôt et qu'elle soit de nature,A rétablir la confiance de tous les peuples, partout le monde, dans la foi publique et la possibilité d'un paix durable.En somme, le Président Wilson place la question de la paix sur son véritable terrain. Une paix diplomatique qui lie solutionnerait rien, qui ne serait qu'un compromis, une période transitoire entre la guerre actuelle et la guerre de demain — déjà envisagée par nos ennemis — est possible en ce moment, mais la paix à laquelle aspirent les pacifistes éclairés, les véritables amis dn régime démocratique, 11e l'est pas tant que le peuple allemand,- instrument de dirigeants mégalomanes et sans scrupules, n'a pas fait lui-même l'effort nécessaire pour se libérer du joug de ses maîtres. * Malheureusement, le peuple allemand n'est pas encore éclairé sur ce que le monde attend de lui, et ses dirigeants s'entendent à-merveille pour empêcher la vérité de se faire jour. La trituration des textes des documents officiels des gouvernements et des hommes d'Etat alliés n'a pas d'autre but que d'empêcher la lumière de filtrer à travers les barreaux de la prison allemande et à retarder le plus possible l'heure où le peuple, trompé sciemment par le Kaiser, le gouvernement et les classes dirigeantes, établira lui-même les responsabilités et châtira, comme ils le méritent, les criminels dont l'ambition a déchaîné la catastrophe. En attendant, le meilleur moyen pour aider la lumière de se faire dans les esprits des peuples austro-allemands — dont la coopération est indispensable à l'établissement d'une paix durable — est de leur prouver la fausseté de la théorie de la force primant le droit dans le monde. Ce n'est qu'en écrasant le militarisme prussien (source de tout le mal) sur les champs de bataille que le peuple allemand, aiguillé sur la voie dangereuse de la "Realpolitik" (basée sur la force et la domination) se rendra compte qu'il a fait fausse route et que la doctrine allemande de la Force, puissance souveraine, ne peut mener qu'au désastre. PourTinstant-, l'Allemand ne comprend que la Force, et il est superflu dej vouloir raisonner avec lui, puisque nos arguments ne parviennent pas jusqu a lui. L'Allemand ne nous comprendra réellement que lorsque ses armees seront battues, et c'est pour cela que, ^ tant qu'une Révolution allemande n'aura changé la situation, nous ne pouvons nous laisser divertir des opérations mili taires. Celles-ci continuent de se dérouler d'une manière satisfaisante, et chaque jour qui passe fait ressortir plus nettement la certitude de la victoire. Sur le front occidental la situation est inchangée et les communiqués alliés ne signalent que des succès locaux:raids britanniques fructueux à Gouzeaucourt, Hulluch et Langemarck, et attaques allemandes repoussées dans les secteurs d'Oosttaverne et de Verdun. Disons en passant que dans la région de Beaumont, où se concentre actuellement l'activité des Français, nos alliés ont fait en quatre jours 1,470 prisonniers dont 37 officiers, ce qui porte à plus de 10,000 le nombre total des prisonniers faits dans la région de Verdun. Nos amis italiens ont encore accru le nombre de leurs prisonniers d'un mil lier, et le général Cadorna, dans son dernier communiqué, annonce de nouveaux progrès sur le Plateau de Bain-sizza, où la lutte se poursuit avec un< grande âpreté. Les arrière-gardes autrichiennes ont été obligées de céder devant la poussée de nos alliés et ceux-ci attaquent maintenant l'ennemi, qui s'est retiré sur une ligne de défense préparée préalablement. Il se défend avec désespoir et les péripéties de la lutte sont suivies avec anxiété par la population autrichienne. Mais la région de Gorîzia n'est pas la seule d'où une grande activité est signalée. Le Mont Hermada et Trieste sont également l'objet de l'attention particulière des Italiens, qui maintiennent un ■bombardement intense (naval et aérien) contre ce.s deux points stratégiques qui on le sait, forment partie du programmt que s'est tracé l'état-major italien. Ce n'est que la Russie qui continue de faire tache au tableau. % Pour la troisième fois en huit jours, on signale des défections dans les rangs russes. Après les secteurs de Czernovitz et de Riga, voici que le front russe de Roumanie est atteint par la gangrène de l'indiscipline et Pétrograd est obligé d'avouer l'abandon de ses positions par toute une division opérant au nord d< Focsani, avec le résultat que Berlin peut annoncer 1,000 prisonniers et une nouvelle avance ! Le mal qu'a dénoncé hier le génév Alexeieff n'est point imaginaire, 011 k voit, et les cris d'alarme poussés au Congrès de Moscou sont les "mane, tekel, pharès" apparus au mur de la Russie nouvelle. La situation actuelle répond exactement à l'image tracée par notre correspondant de Pétrograd il y a quelques jours, et rien malheureusement ne permet de s'attendre à un changement sérieux.Le correspondant du "Times" estime, lui ausi, après la conclusion de la Conférence de Moscou, qu'il n'y a rien qui indique une guérison rapide de la Russie. Les pertes sous-marines pour la semaine écoulée se chiffrent à 18 bateaux de plus de 1,600 tonnes et à B de moins de 1,600 tonnes coulés, ce qui constitue une augmentation de quatre bateaux sur le total de chacune des deux semaines précédentes. EN AFRIQUE ORIENTALE Nouveaux succès belges Une dépêche du Havre à l'Agence Reuter dit que dans l'Afrique orientale allemande, au nord de Mahenge, une colonne belge sous les ordres du major Bataille, qui marchait vers la rivière Ruaha, a refoulé des détachements des forces ennemies, le 18 août, à Kilumi. k. Le jour suivant, il a infligé une défaite aux forces allemandes à Tope. L'ennemi s'est retiré dans la direction du sud, abandonnant un certain nombre de morts et de blessés. " Au nord-ouest de Mahenge, entre les rivière Ruipa et Rifumbur (?), une colonne belge, en coopération avec une colonne britannique, refoulent également les forces allemandes. OPEBATiSNS NAVALES Les pertes en mer Arrivées et départs de navires marchands de toutes nationalités et dépassant 100 tonnes (non compris les bateaux de pêche et locaux), dans les ports du Royaume-Uni pour la semaine finissant le *26 août 1917, à 3 heures de l'après-midi : Arrivées, 2,629; départs,. 2,680, contre 2,838 et 2,764 la semaine précédente. Navires marchands britanniques coulés par mines ou par sous-marins : de plus de 1,600 tonnes, 18; de moins de 1,600 tonnes, 5, contre 15 et 3 la semaine précédente.Navires marchands britanniques attaqués sans succès par sous-marins, 6, contre 12 la semaine précédente. Bateaux de pêche coulés, aucun, contre deux la semaine précédente. » •* •» La statistique hebdomadaire italienne renseigne 588 arrivées et 557 départs. Un navire marchand et deux petit* bateaux à voiles italiens ont été "oulés. Un steamer italien a été attaqué sans succès par un sous-marin ennemi. L'adversaire du sous-marin M. Judson Welliver a consacré dans le "Sun" une intéressante étude aux principaux adversaires du sous-marin. Le grand adversaire du sous-marin est le destroyer. Par sa vitesse et sa rapidité d'évolution, il peut facilement se dérober aux torpilles. Le sous-marin en surface peut par contre difficilement échapper à ses canons. La vitesse initiale de la torpille n'étant pas supérieure à 30 milles à l'heure et son rayon d'action ne dépassant pas un mille et demi, on voit qu'un destroyer rapide peut fuir facilement devant la menace d'un sous-marin. Le tout est d'être vigilant. Quant au tir, si le sous-marifl fie terme qu'un objectif étroit, il est^j* revanche sensible au moindre hèurt et le destroyer qui fera pleuvoir une plilie de projectiles sur le sous-marin pourra lui-même recevoir nombre d'obus sans courir le risque de couler. La question est donc d'avoir assez de destroyers pour battre en tous sens les étroits chenaux où les sous-marins ont chance de causer des ravages. Les sous-marins ont, en effet, renoncé à bloquer les côtes. Les Allemands ont essayé sans succès de bloquer effectivement les côtes françaises de Brest au golfe de Gascogne. Mais ils y ont renoncé. De même l'idée qu'ils vont battre l'immense Atlantique et rôder autour des ports américains est enfantine. M. J-udson Welliver estime que trop de patrouilleurs américains font une besogne inutile sur les côtes des Etats-Unis et à l'entrée du port de New-York. Et H propose qu'on les envoie dans la Manche et les eaux anglaises 011 se trouve le véritable danger les Alliés doivent parer. QFE AT50NS AER&EfTNES Un biplan allemand en Hollande Un biplan allemand, faisant des vols d'essai, a atterri mardi soir à Valther-monde, en Hollande. Les deux occupants de l'appareil seront probablement internés.LES PARTIS RUSSES A MOSCOU L'avis du général Alexeieff La troisième assemblée générale de la Conférence des Partis russes, à Moscou, s'est ouverte mardi par un discours du général Alexeieff, parlant au nom des officiers de l'armée en campagne et traçant l'historique des retraites militaires russes et de leurs causes. Il fit remarquer le contraste qui existe entre l'armée de l'ancien régime, pauvrement équipée et sans ressources techniques, mais douée d'un esprit combattif puissant, et la présente armée, bien ravitaillée en vivres et en munitions, mais complètement emprisonnée et affaiblie par les doctrines mal interprétées et mal appliquées qui ont été mises en avant depuis la révolution. Parlant des comités militaires, le général Alexeieff a déclaré qu'ils étaient utiles à l'armée au point de vue écono- r inique mais qu'ils étaient fatals à la t< discipline des troupes. L'orateur fit re- f( marquer ensuite que dès la publication n par le gouvernement de la déclaration c du droit du soldat, tout respect envers b les chefs a complètement disparu, les officiers devenant de véritables martyrs e et payant très chèrement l'offensive du 1 1er août et la retraite qui la suivit. Le général Alexeieff illustra de quelques faits précis de ces assertions. A un certain môment, dit-il, alors qu'une attaque devait être lancée, le détachement ^ qui avança était composé de 28 officiers, ^ de 20 sous-officiers et de "deux" soldats. ^ les autres regardant de sang-froid ces héros qui allaient à la «mort. ^ Le général Alexeieff affirma en termi- ^ nant qu'il était impossible de donner à ^ la guerre une issue victorieuse, à moins que l'effort le plus puissant possible soit fait par les troupes elles-mêmes et par le gouvernement provisoire, pour réor- ; ganiser et régénérer l'armée. La menace des cheminots e M. Prolom, délégué de l'alliance des machinistes, a signalé la désorganisa- c tion des transports, lesquels seront com- p plètement arrêtés en novembre prochain t si le présent état de choses perdure, v ''Les conséquences de cet arrêt seraient i terribles, dit-il, tant pour 1 intérieur t que pour le front, car les armées peu- D vent se retourner contre la Russie et v commettre des excès sans précédents. ' ^ Les chefs des différents groupes poli- r tiques présents ont ensuite envoyé une L lettre à M. Kerensky, exprimant le dé- j sir que M. Plekhanoff et le prince Kro- (-potkin soient invités à faire des déclarations à la conférence. j Les suggestions du prince Kropotkin r Le prince Kropotkin a prononcé un grand discours politique, mettant en relief les terribles résultats qu'aurait une victoire allemande, et faisant appel à tous les citoyens russes, les suppliant de n'épargner aucun effort pour empêcher la réalisation de cette fatale éven- ^ tualité. Il termina en exprimant l'es- j poir que la Russie soit enfin proclamée j une république fédérale. Cette opinion, exprimée pour la pre- j mière fois à la eonférence, a provoqué une longue ovation au vétéran des chefs révolutionnaires. j M. Plekhanoff a ensuite appuyé sur le . rôle de la Douma dans l'émancipation de la Russie et la démocratie révolutionnaire, et a vigoureusement protesté contre l'affirmation de certaines personnes disant que la démocratie révolutionnaire russe était prête à contracter une paix séparée avec l'Allemagne. ''Permettez- ^ moi de dire au nom de, cette démocratie, r s'est-il exclamé, qu'elle ne commettra ja- t mais une telle ignominie par laquelle 1 seraient trahies les grandes démocraties ( de France et de Grande-Bretagne." (Ap- ] plaudissements prolongés.) 1 • Plusieurs délégués des comités régi- I mentaires prirent ensuite la parole, dé- ^ crivant l'état de l'année avant et aprèc 1 la- révolution. ' M. Rialenkhinsky parla de la frise 1 industrielle et de la désorganisation dont ' les classes industrielles et commerciales 1 ont à souffrir plus que toutes les autres. ' M. Gutchkoff, ancien ministre de la | guerre, au nom de l'industrie mobilisée, a protesté ensuite contre les attaques dirigées contre les industriels et a déclaré que si les approvisionnements de l'armée s'étaient améliorés, c'était grâce aux efforts patriotiques des industriels russes. ( La conférence s'est terminée par un , discours de M. Kerensky, qui a déclaré: 1 "Bien que les différents groupes politi- , ques aient critiqué le gouvernement pro- , visoire, ils ont tous montré clairement ; un désir d'arriver à un accord." Le gouvernement provisoire montera : la garde autour de la révolution. Il ne permettra aucune tentative contre révo-lutionaire, d'où qu'elle vienne, car le gouvernement provisoire incarne la volonté du peuple russe tout entier. II ne regrette pas d'avoir convoqué la conférence de Moscou qui, bien qu'elle n'ait pas donné de résultats pratiques, a permis à tous les citoyens russes de dire franchement ce qu'ils pensaient nécessaire à l'Etat." M. Kerensky parja encore des services vendus au pays par la démocratie révolutionnaire qui, observa-t-il, prit le pouvoir dans ses propresmiains à. un ter- i ible moment dans la vie de l'Etat. 11 ?rmina en ces termes-: "Quiconque s'ef->rcera à arracher ses conquêtes des iains du peuple n'y parviendra jamais, ir elles sont devenues propriétés pu-liques."En quittant la tribune M. Kerensky a té longuement ovationné par toute assemblée. LA REVOLUTION ALLEMANDE j Nous lisons dans "Le Pays," qui se atte de ne pas être un "bourreur de ràne," l'interview suivante prise par )n correspondant de Hollande : f'J'ai rencontré, au Kurhaus de Sclie-eningen, un des plus grands fabri-ants d'étoffes d'Allemagne, et, malgré îa répugnance de causer avec un Boche, 'ai saisi cette occasion pour avoir des ouvelles. Lorsque je lui parlai d'une révolution ventuelle en Allemagne, à cause de 1 cherté de la vie, il haussa les épaules t me dit avec un sourire amer : — Une révolution pendant la guerre, liez nous, en Allemagne? Vous n'y ensez pas ! A tort ou à raison, on a vilement convaincu le peuple d'une ictoire complète sur les Alliés, d'une ademnité de guerre kolossale permet-îint de dédommager largement tout le îonde, d'une paix glorieuse ouvrant ne ère de prospérité, inconnue jus-u'ici, par la .prise de possession des îarchés commerciaux du monde entier, ue personne ne voudra douter un seul nstant de l'accomplissement prochain e cet heureux événement. Oubliant toute la misère actuelle, pour e mirage de l'abondance future, tout le aonde lutte avec énergie, afin d avancer e moment de cette bienheureuse éché-.nce, et personne ne pense à se révolter. — Donc, il n'y aura aucune révolte n Allemagne? — J.usqu'à la paix, non., — Et après la conclusion de la paix? — Cela dépend. Si nous sommes vie-orieux, si nous restons maîtres des 11ers et de l'expertation mondiale, alors . J 'empereur sera Dieu, le militarisme, laradis, et l'Allemagne, pays de Cocagne. — Et si le contraire arrive ? — La cession de l'Alsace-Lorraine, la ibération de la Pologne, une paix sans ndemnité de guerre? — Parfaitement: — Je n'y crois pas. — Et si c'était vrai, pourtant? — Alors nous serons perdue 1 — Comment? — Chez nous, en Allemagne, la for-une nationale, c'est "l'industrie." route notre fortune, ou du moins les rois quarts, est représentée par des fa->riques et une organisation industrielle le premier ordre. Si nous ne sommes sas victorieux, notre suprématie com-nerciale n'existe plus, la plupart des çrands marchés mondiaux nous sont èrmés. Les fabriques fournissant le ravail quotidien de dix, vingt ou rente mille ouvriers (nous les comptons 3ar centaines) n'auraient plus le moyen lue d'en employer juste ce qu'il faut iour nos besoins nationaux. Les fabricants ne pouvant plus payer les intérêts les capitaux avancés par les grandes manques feraient faillite; pour les ouvriers, ce serait la famine. — Le krach général? — Parfaitement. — Et alors? — Alors, ce serait terrible. S'aper-:evant qu'on l'a trompé avec le miroite-nent de la victoire, de l'opulence et du sonheur tranquille, tout le peuple aile-nand se îèvera comme un seul homme lontre les fauteurs du désastre. Il n'y 1 pas de plus mauvais conseiller qu'un ;entre vide. Alors, dans notre malîieu-•eux pays, il y aurait un soulèvement général qui balaierait tout, les Hohen-îollern et l'empire ! Ce serait la grande jacquerie allemande!" LE PROCES SUXHOMLINQFF ,v Le procès du général Sukhomlinoff se poursuit et amène chaque jour des nouvelles révélations sensationnelles. Au jours de l'audition des témoins de lundi dernier, le général Ivanoff, qui commandait antérieurement sur le front sud- SuHc A la -le page. ggème année. No 205

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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