L'indépendance belge

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s.n. 1915, 09 June. L'indépendance belge. Seen on 02 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/4t6f18t79j/
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INDÉPENDANCE ONE PENNY. BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES bureaux a paris : 11. place de la bourse. teleph - J31 1-57 et • 1238-75. LONDRES, MERCREDI 9 JUIN 1915. _ - —— — r , 3 mois, 9 shiiltngs. i abonnements : J 6 mois. 17 shjilings. L ( 1 an, 32 shillings. J Conservation par le Progrès. 'AIRE. français au nord et au sud d'Arras.— Coup de théâtre aux Etats-Unis.— magne et la paix.—Bataille immi- gique.—P. Z. Les opinions aile-Guerre en Extrême-Orient. Henry résHien.—V. de S. et D. de C. Billet de Hollande.—Dr Terwagne. Faits i Reconstruction de Termonde. Les u Belgique. Echos, etc. DATION. manquent, les blessés meurent par cen-s taines faute de médecins, le typhus fait 1. des ravages énormes, et les Allemands. n redoutant le forcement du détroit, insis-]_ tent auprès du Sultan pour le décider ii quitter la capitale. Certaines rumeurs j. disent qu'une victoire des Alliés provo-j. qnerait une révolution à Constantinople, ^ où la haine contre les Allemands aug-,3 mente de jour en iour. ) ; Ïk | e f ( 4 3- ) - » î- u f Aux Etats-Unis un coup de théâtre vient de se produire. M. Bryan vient 55 d'envoyer sa démission au président f Wilson sous prétexta que la note nou-1 velle, rédigée à l'intention de l'Allemagne, lui semble susceptible de dé-e chaîner la guerre aven l'ÀliUmomM..1 ~ !» 1 ; vente publique. Il n'est donc pas étonnant qu'on attache une si grande importance à la possession d'une richesse de laquelle peuvent dépendre notre crédit et notre honneur. Remarquons en passant que l'Etat est le plus terrible et le plus intraitable des créanciers ; en matière de contribution et de dettes à l'Etat il n'y a pas d'arrangement ni d'atermoiement possible, seules les valeurs monnayées et ayant cours dans le pays sont admises en paiement. Il sera donc nécessaire qu'après la li-( bération du territoire la population belge " soit mise dans la mesure du possible, imais aussi le plus rapidement possible, en possession d'une quantité suffisante de numéraire ; et une quantité très nota- - ble et peut-être plus que suffisante ren-t trerait en circulation immédiate, si en premier lieu le gouvernement belge . payait toutes ses dettes à ses nationaux, j dettes arriérées d'avant la guerre ; on g sait, par expérience, qu'elles sont assez . considérables, les administrations de î'Etat ne brillant pas précisément par 1 la rapidité dans les paiements, dettes occasionnées par la guerre, réquisitions et s autres. J Dans la situation actuelle la difficulté est pour le gouvernement de trouver le numéraire suffisant à des conditions peu onéreuses. Une mesure s'impose donc, mesure à laquelle un gouvernement de notre pays ne pourrait dignement recourir en temps normal, la création d'un papier monnaie, mais pour une valeur nettement déterminée et d'une façon toute temporaire. e Etablissons d'abord la différence entre t le billet de banque et le papier monnaie, t Le billet de banque a cours légal, c'est-â-dire, qu'il doit être accepté en paiement i- par tous (dans le pays bien entendu), •- mais il est remboursable à vue contre espèces sonnantes et trébuchantes à la î banque qui l'a émis. i Le papier monnaie lui a cours forcé, - c'est-à-dire, qu'il doit être accepté au même titre-<juc k- îilîet de banque, mais q l'inverse de celui-ci il n'est pas rem- 3 boursable. Quant un gouvernement - comme le nôtre se trouve à court d'argent, ce qui est très compréhensible i dans les conditions actuelles, la création >, du papier monnaie est pour lui un moyen i des plus commodes de payer ses four-<• nisseurs, ses créanciers, ses fonctionnaires et ses dépenses, sans être obligé de recourir à l'emprunt, et par conséquent sans avoir à payer un intérêt, ce , qui constitue déjà une notable économie. Précédemment cette création de papier monnaie avait déjà été faite en s quelque sorte par un de nos alliés, i Pendant la guerre franco-allemande de i 1870, le gouvernement français ayant ■ besoin d'argent émis pour 1,470 mil-• lions de billets ; s'il avait demandé i cette somme à l'emprunt, il aurait dû i payer probablement un intérêt de 6 p.c. i soit environ 90 millions par an ; il aurait pu émettre le papier monnaie directement, cela ne lui aurait coûté que les - frais d'impression et la comptabilité; il , préféra recourir à la Banque de France - pour l'émission en lui payant 1 p.c. de commission soit 15 millions environ; la i Banque émit les billets de banque dé-î nués, mais auparavant le gouvernement - avait dû décréter le cours forcé du billet de banque français, o'.est-à-dire qu'il - n'était plus remboursable. ' î La quantité émise fut même insuffi-t santé et en-dessous des besoins ; diverses r banques privées se syndiquèrent pour i émettre des petits billets d'une valeur inférieure de Fr. 5, qui faisaient fort « défaut. On peut constater que le résultat fut des plus satisfaisants. Les avantages que peut procurer la création du papier monnaie sont réels, il permettra non seulement au gouvernement de liquider ses dettes immédiate- - ment et de payer comptant ses premières i dépenses sans recourir à des emprunts, - mais cela mettra instantanément en cir-; culation une grande quantité de valeurs monnayées qui faciliteront les transac- - tions ralenties, le papier monnaie s'écou-5 lera de la caisse des créanciers de l'Etat - et de la bourse de ses fonctionnaires - dans la caisse de leurs divers fournis-1 seurs, et accomplira tout le cycle habituel , que lui impose sa fonction de monnaie. Une quantité nouvelle de monnaie t- mise en circulation ne nuirait nullement : au commerce, dont les affaires seront très lentes au début, au contraire, on sait : que la plus ou rnpins grande rapidité de la circulation du numéraire équivaut à une plus ou moins grande multiplication, . d'où l'utilité d'avoir en circulation une plus ou moins grande quantité de numéraire selon les circonstances. Qu'il y ait des reproches à faire au papier monnaie c'est incontestable, on a même dit " que le papier monnaie est le plus grand fléau des nations, il est au moral ce que la peste est au physique. On peut toutefois remarquer, et il est bon d'appuyer sur cette remarque, que les fâcheuxaocidentsqu'il a produits sont dus plus à l'imprudence et à l'imprévoyance des gouvernements, plutôt qu'au papier même, et s'ils prévoient les moyens de retirer à échéances relativement courtes de la circulation, s'ils ne franchissent pas les limites assignées par •un sain raisonnemment et une sage gestion, les dangers que présente le papier monnaie sont écartés. Pour les gouvernements obérés qui se sont servis du papier monnaie, les tentations ont toujours été grandes pour franchir la limite assignée, beaucoup sont entrés dans la zone fatale et ont été droit à la banqueroute. Dans le cas qui nous occupe tout le danger peut être évité. Il est facile de connaître la valeur de la monnaie auparavant en circulation, les dettes diverses de l'Etat, et ses premiers besoins, quand et comment pourra être opéré le retrait du papier émis, de lui assigner ses limites.Il est, je crois, possible de laisser toute sa valeur au billet de banque, en émettant en principe que le papier monnaie créé en serait complètement différent et ne pourrait _n aucun as être utilisé par la banque nationale pour le remboursement des dits billets de banque, la circulation en serait purement nationale. Notre papier ancien ne pourrait donc du fait de cette création se trouver déprécié à l'étranger. Si la création et le contrôle de ce papier monnaie se trouve remise à une commission, n'avant rien de commun avec aucune partie du gouvernement et ne s'occupant d'aucune opération de banque, dont la fonction serait d'émettre les quantités voulues de papier monnaie, de les mettre à la disposition du gouvernement, d'en surveiller et d en assurer les rentrées dans les conditions fixées, d'en opérer l'anéantissement et de faire périodiquement un rapport de ces opérations, rapport qui serait publié, et soumis au Parlement, je crois pouvoir dire que le danger suppçsé de voir abuser de ce papier monnaie par le gouvernement est inexistant, et dégagerait dans ces conditions la responsabilité de celui-ci. Cette commission serait évidemment créée par une loi et tiendrait ses pouvoirs du Parlement, vis-à-vis de qui elle serait responsable. Ce mode donnerait, je crois, pleine garantie. Reste à examiner les conditions de retrait de la circulation de ce papier monnaie. Une première partie pourrait être retirée au fur et à mesure que les affaires reprendraient de l'activité et que la rapidité de la circulation augmenterait, une autre partie pourrait être retirée an paiement des indemnités de guerre, par nos ennemis, et remplacée par de la monnaie ■véritable, le restant serait retiré périodiquement, par partie par le gouvernement, qui prévoirait la disparition de cette valeur dé ses caisses au budget. Ce papier serait ainsi assez rapidement éliminé de la circulation et, étant donné les circonstances exceptionnelles où nous nous trouvons n'aurait pas déprécié la qualité de notre lonnaic fiduciaire et de notre crédit. P. Z. LES OPINIONS ALLEMANDES. î % 4 g a Mercredi.—Les, opinions allemandes sont composées dé fortes illusions ! Quelques faits, aujourd'hui nous le dé-u montrent péremptoirement. - En réalité, ia ciCluc.Ic, .co événements des derniers jours, tout ce qui s'est passé tant en Russie qu'en e France et en Angleterre est de nature à n expliquer ces illusions, mais non à les n justifier... Les Allemands vivent, en ce moment, " dans un rêve, mais un de ces rêves qui e sont le résultat d'un demi-sommeil: la " réalité y joue son rôle. e Trois faits, par exemple, nous expli-" quent cet état d'âme : le discours du Roi s de Bavière sur l'avenir de la Belgique, n les intrigues relatives à la paix aux Etats-Unis, les critiques allemandes sur e les actes de l'Angleterre. I Ces trois faits résultent de la même ~ source d'illusions qui, d'ailleurs, fait f nos ennemis encore très forts. II En ce qui concerne la Belgique, le • discours du roi de Bavière est signiii-t catif : — Nous possédons ce pays et nous le s garderons. . ' Cela révèle, une fois de plus, toute c l'hypocrisie de la politique allemande e depuis le début de la guerre—et tous les a mensonges issus de l'usine diplomatique du Kaiser. On est habitué, peut-on dire, f à ces mensonges et à ces hypocrisies. 1 Mais il n'est pas mauvais de rappeler les 1 promesses allemandes, les affirmations émises au sujet de la Belgique. Toutes ces promesses et ces affirmations étaient s faites alors que le gouvernement avait la r ferme intention de prendre la Belgique. r Les journaux d'Outre-Rhin le disent 1 aujourd'hui : "Cette extension de notre territoire nous est nécessaire autant au 1 point de vue militaire qu'au point de vue économique." De sorte que lorsque, le 1 2 août, le Kaiser disait aux Belges : * "Laissez nous passer et, vous ne serez " pas inquiétés". . il mentait une fois de plus, puisque l'intention était bien s arrêtée de s'emparer de notre pays... » Si l'honneur n'avait pas parlé haut chez nous, nous aurions été, Belges, les s victimes premières de la lâcheté que nous aurions admise... Grâce à notre attitude énergique, l'honneur est sauf ' et l'espoir est vivant... s Mais tandis que le roi de Bavière dévoile le mensonge allemand, les agents ♦-« du Kaiser continuent aux Etats-Unis leurs intrigues en faveur de la paix... Ah, parbleu ! Le jeu est cousu de fil gris, comme disaient nos grands'mères... . D'un côté il«t '\£ it cu''ils garderont ce qu'us ont pris, y compris ia Belgique — et, d'autre part, ils veulent convaincre les Puissances neutres d'agir pour obtenir la paix ! Une paix brillante pour eux, fichtre ! Et ils croient réellement à de telles possibilités... Voilà où sont les fortes illusions !... S'ils peuvent croire cela, c'est parce que, évidemment, la forme de la guerre actuelle leur donne la croyance, comme le dit le roi de Bavière, que "l'Allemagne et ses "extensions" peuvent être prémunies contre toutes attaques futures"... La guerre de tranchées peut faire croire à la réalité de cette affirmation — et fortifier l'illusion. En effet, la guerre de tranchées ne nécessite pas la présence d'un très grand nombre d'hommes pour la défensive, et ce genre de forteresses constitue une défense économique. Ensuite l'Allemagne escompte ses " ouragans " offensifs, tels que celui qui vient de passer sur la Galicie. Elle croit également que le "chaos" règne dans les sphères politiques anglaises, parce que la vie démocratique y existe, et, en cela, cette erreur de l'Allemagne est plus lourde encore: jamais la Grande-Bretagne n'a été aussi puissante qu'à l'heure actuelle, malgré les apparences. Mais toutes ces opinions allemandes sont le résultat d'illusions : les mêmes illusions, par exemple, que celle qui, au début de là guerre, lui firent croire, par le soin de ses diplomates, que les Anglais ne participeraient pas à la guerre... Pour le moment, ces illusions expliquent la force de l'adversaire. Lorsque les Allemands disent dans leurs journaux d'aujourd'hui: "Nous allons continuer la guerre en maintenant les Anglais dans l'état de terreur où les jettent les visites de nos Zeppelins..." ils croyent réellement que la population anglaise est terrorisée : on peut mesurer à cette illusion-ci toute la force de leurs autres illusions. Quant au sort de la Belgique, défini comme il l'est par le Roi de Bavière, il serait intéressant de connaître l'opinion de la Hollande à ce sujet. Et, là encore, croyons-nous, les Allemands se font de singulières illusions ! CAMILLE ROUSSEL. LA GUERRE EN EXTRÊME-ORIENT. L.n UUE4ÏVI\Ei I_«iN LAll\CiiyiL-UIViLm. t . » 1 Propagande anti-allemande au Japon.—Le loyalisme des colonies anglaises d'Orient.—Les Boches, la paille et la poutre.—Un diplomate allemand "sincère."—L'accord parfait sino-japonais. ' » 9 Le consul-général de Belgique à Yo- p kohama, M. Charles Bastin, dont nos e industriels et nos commerçants ont pu e si souvent apprécier les éminentes quali- ti tés, a publié en une excellente brochure c de propagande une conférence qu'il a r< donnée dans les principales villes au Ja- a pon sur les origines de la guerre Actuelle et la façon dont l'Ile a été conduite en Belgique par nos ennemis. M. Bastin, expose avec une clarté et une précision remarquables les origines et les responsabilités du conflit, les violations allemandes des conventions internatio- No. 134

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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