L'indépendance belge

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s.n. 1915, 24 March. L'indépendance belge. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/qb9v11wk8m/
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L INDÉPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY- BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. t nwnnrr ,.rprr,ri1, 0/, ,f, r>r. 1Q1 r cregisteeed as a TELEPHONE: CITY 39SO. LONDRES, MERCREDI 24 MARS 1915. newspapee.3 Conservation par le Progrès. S O M MAI R E. LA SITUATION : Les Russes ont fait 120,000 prisonniers à Przemysl.—Raid turc contre le canal de Suez.—Nouvelle activité sur l'Yser.—Violent bombardement. — Renforts allemands. Nos "sympathies allemandes."—Lucien Fuss. La même famille!—Camille Roussel. A Baarle=I)uc.—Léonce du Castillon. Lettre de Hollande.—Dr. Terwagne. Billet Parisien. — Jean-Bernard. Lettre du Havre.—Pierre Nodrenge. Interview de M. le Consul=Général Pollet.— Champal. Faits menus, menus propos.—Bob. Echos. La taxe sur les absents. Impôt additionnel extraordi= naire.—J. Janssens. Noble exemple de patriotisme. Naissances. Nécrologie. Partie financière. M—, LA SITUATION. Mercredi, midi. La victoire russe de' Przemysl dépasse en importance toutes les prévisions. La forteresse galicienne comptait, au début do. l'investissement, une garnison de 170,009 hommes, dont 40,000 furent tués ou faits prisonniers au cours du siège. Les Russes, en prenant possession de la place forte y trouvèrent 20,000 blessés et entre 2,000 et 3,000 malades, dont beaucoup de typhiques. Le restant de 'a garnison, 117,000 hommes, 2,500 officiers subalternes, 93 officiers supérieurs et 9 généraux furent faits prisonniers. La forteresse s'est rendue sans conditions.On peut déduire du chiffre imposant— et tout à fait inattendu—de la garnison, l'importance des effectifs russes qui assiégeaient la place et dont l'arrivée, sur d'autres parties du front oriental, va sin-. gulièrement changer la situation. Les plaines de la Hongrie vont être, F avec Cracovie, le principal objectif de ' letat-major russe, et il suffit de se rappeler l'attitude menaçante des hommes d'Etat hongrois lors de la récente invasion des plaines hongroises pour juger de l'embarras que créera aux Austro-Allemands la nouvelle avance russe. Les Etats balkaniques suivent égalisent avec le plus vif intérêt les opérations en Galicie et dans les Carpathes. En Roumanie, la ligne d'action nationale a commencé une tournée dans les principaux centres du royaume, en vue d'éclairer l'opinion publique sur la nécessité d'une intervention immédiate. A Sofia, il est question d'une " orientation nouvelle " de fa politique du Gouvernement, et à Athènes on ne semble attendre que des " garanties tangibles " pour intervenir. Quant à l'Italie, elle attend, l'arme au pied, le développement des événements. La Chambre s'est ajournée jusqu'au 12 mai, après que M. Salandra eut déclaré "que le gouvernement avait besoin de concentrer toute son attention sur les questions intérieures et internationales qui le préoccupent." Beaucoup d'Italiens montrent une grande répugnance à l'idée de voir l'Italie "marchander" son concours; d'autres, notamment l'élément catholique, prêchent l'atteinte. C'est ainsi que 1'"Osservatore Romano," l'organe du Vatican, que les catholiques belges et français ont eu la pénible surprise de voir se ranger du côté des Austro-Allemands, écrit qu' "il n'est pas encore possible de se rendre compte quelles seront les pertes et les bénéfices respectifs, que, dans ces conditions, ses intérêts légitimes doivent être sauvegardés par des négociations opportunes, et lu'en maintenant intactes ses forces, elle pourra faire valoir, au moment vou lu, ses justes aspirations." Ce sont là des théories égoïstes qui concordent mal avec les principes altruistes de la doctrine chrétienne et qui se rapprochent plutôt du " syain égoïsme " prêché pâr Bismarck et cher à von Bernhardi et ses nombreux disciples. Bien que les Russes aient évacué Me-mel, occupé seulement par un détachement d'avant-garde, leur seule irruption en Prusse-Orientale a provoqué un exode général de cette province. Des milliers de réfugiés sont arrivés à Kœnigsberg. Pétrograd et Vienne signalent des combats d'une grande violence dans les Carpathes, tant du côté des passes de la Dukla que de l'Uzok, mais aucun résultat décisif n'a été atteint jusqu'à présent.En Egypte, il y a une nouvelle rencontre entre les troupes britanniques et turques. De part et d'autre on échangea des coups de feu et les calons d'El--Ku-bri bombardèrent les positions de l'ennemi, fort d'un millier d'hommes, qui fut bientôt repoussé. Les troupes turques venaient de Bir-El-Sala, elles avaient marché pendant douze jours et étaient commandées par des officiers allemands. Le "HandelsMad" sig-nale que'.s'ieu-port et Dixmude ont été violemment bombardés pendant quarante-huit heures. Les gros obusiers allemands, qui ont été montés le long du littoral belge, auraient participé à ce bombardement, dont le résultat n'est pas encore connu. Le communiqué de Paris, qûi ne parle pas de ce bombardement, mentionne quelques succès de notre artillerie du côté de Nieuport, où plusieurs postes d'observation et des points d'appui de l'ennemi ont été démolis. D'autre part, le " Telegraaf " apprend de Turnhout qu'un important mouvement de troupes a lieu actuellement en Belgique. Les Allemands en-voyent des renforts considérables vers les Flandres et sur l'Yser pendant que d'autres, concentrées à Aerschot, sont parties pour le front via Louvain,. Reims et Soissons ont été l'objet d'un nouveau bombardement par les Teutons, qui recourent, une fois de plus, à leur ancienne tactique de se veng-er de leurs insuccès en bombardant les cathédrales.Sur mer, les aviateurs et les sous-marins allemands déploient une grande activité, mais les résultats sont médiocres.Dans les Dardanelles une violente tempête du nord-est a empêché toute nouvelle opération de la part des Alliés, ce qui aura permis aux Turcs de préparer de nouvelles défenses. NOS "SYMPATHIES ALLEMANDES." " La Belgique et l'Allemagne après ia guerre de 1870," c'est le titre d'une brochure éditée à Bruxelles en 1871, Maintenant poussiéreuse et jaunie, quel je viens de parcourir curieusement. L'auteur a gardé l'anonymat, mais '1 est cultivé et de tonne foi, et son état d'esprit qui devait être celui de la majorité des Belges pendant et après la guerre, mérite d'être signalé. Au début des hostilités, la Belgique craignait l'envahissement de son territoire par les armées de Napoléon III, prince nuageux dont elle se méfiait, et c est vers ses frontières du sud qu'elle f'épêcha les 80,000 hommes qui à cette ! poque composaient son armée. Mais elle 'ut bientôt rassurée par la noble fermeté de l'Angleterre qui exigea des belli gérants un traité garantissant la neutralité belge. " C'était, dit l'auteur de la brochure, non seulement la nouvelle consécration d'un droit, mais surtout un hommage à la droiture et à la loyauté que nous avions mises à remplir nos devoirs."Cette quiétude permit à la Belgique d'accomplir tous ses devoirs de neutre avec une dignité et un calme parfaits. L'Allemagne se plaignit cependant ; elle prétendit que les Prussiens expulsés de France au début de la guerre avaient été houspi'lés par les Belges, et que des soldats blessés à Sedan, avaient été maltraités au cours de leur passage en Belgique. Mais l'inanité de ces reproches fut démontrée aisément. Le grand grief de la Prusse était l'at titude d'une partie de la Presse. Plusieurs journaux, et à leur tête 1' " Indépendance Belge," et V " Etoile Belge," avaient pris un ton nettement gallo-phile. Le ministère prussien protesta officiellement, et le gouvernement belge intervint... Le Belge qui écrivait en 1871, blàma't tous ces malentendus et s'en inquiétait. Après avoir ainsi laissé deviner sa préférence des races germaines aux races latines, il concluait ainsi: " Le progrès politique et social, les sciences et les arts, l'industrie et le commerce, voilà les objets multiples de l'activité et des aspirations belges ; c'est dans cette sphère que sous le drapeau et avec les caractères qui lui sont propres, il coopère à l'œuvre de la civilisation commune. La paix et la liberté en sont à ses jeux les plus glorieux attributs... Des liens nombreux l'attachent à la France, des liens non moins étroits l'unissent à l'Allemagne ; des rapports fraternels le lient l'Angleterre. Chacune de ces grandes nationalités se retrouve à divers égards dans la nôtre et peut hospitalièrement s'asseoir à nos foyers." Ce langage n'émane-t-il pas d'une pensée et d'une conscience vraiment et purement belges? Eh bien il eût été vrai, il eût gardé ce même caractère quelques jours encore avant la guerre de 1914. Nos relations avec les Teutons s'étaient cependant ^adornées de nouvelles et multiples sympathies qu'ils étaient parvenus à s'assurer chez nous. Depuis quarante ans, l'AIlemag-ne n'avait donné ni grand penseur, ni grand artiste, et comme dit Dumont-Wilden dans son nouveau livre "L'Esprit Européen" l'utile spécialité y avait remplacé le culte de la Pensée "pour elle-même Mais 'e rayonnement de l'ancienne cuit", 'e allemande, 1a vraie, celle que les sujets de Guillaume II étaient devenus incapables d'apprécier, subsistait encore, et nous avions une tendance injustifiable à créditer l'Allemagne actuelle de la pensée qui avait inspiré le génie d'un Goethe ou d'un Hegel, de Schopenhauer ou de Beethoven ... Le Belge, le vrai Belge qui voyageait en Allemagne, ne manquait d'apprécier largement le confort des chemins de fer, la bonne tenue des hôtels, la "correction" des fonctionnaires, le mécanisme et l'exactitude de toutes les administrations, et certes, il ne restait pas indifférent à ces gig-antesques brasseries où l'on vide en musique de grandes pintes de lourde bière. Tout cela satisfaisait son propre tempérament, son amour de l'ordre et de l'organisation, et sa passion de vie bruyante en commun. "C'est un grand peuple," disait-il au retour. „ L'industriel, le commerçant belge en , étaient arrivés à ne plus pouvoir se passer du concours des " maisons allemandes." Quelle rapidité dans l'exécution des ordres, quelle modicité dans les prix et quelle étonnante aptitude que celle de ces agents et intermédiaires innombrables faisant confluer tous les " ordres " aux manufactures de leur patrie ! Etonnamment'travailleurs, mais moins qu'insinuants, humbles comme des chiens, corrupteurs et corrompus, ils parvenaient à s'immiscer partout, toujours "là au bon moment," devinant et prévenant tous les besoins. En fin de compte, nos industriels, nos commerçants y trouvaient d'infinis avantages, et des avantages aux sympathies, il yr a moins qu'un pas... Chaque année, au Littoral, des milliers de Teutons venaient se purifier. Nous n'étions pas parvenu à apprécier le charme de leurs crânes de forçats ni de leurs faces balafrées, njais nous supportions leur indiscrète présence avec patience et dignité. Et si leur morgue gutturale venait à créer un insignifiant conflit, nous avions été habitués voir les autorités locales prendre le parti du Germain. C'est que les hôteliers et commerçants, du Littoral soutenaient âprement ces gens aux habitudes régulières faciles à satisfaire et qui payaient en or. Et pourquoi ne pas parler de la formidable puissance que l'Allemagne s'était assurée en Belgique? Ses grandes banques, ses sociétés d'assurances, ses compagnies de navigation, ses énormes maisons commerciales achalandées des riches et des pauvres, tout cela lui avait donné un réel et extraordinaire pouvoir, vers lequel, comme tout pouvoir, af-fluaierit les marques d'attachement. Mais beaucoup ne disaient-ils pas—et parfois sans effroi : " La conquête économique de la Belgique par l'Allemagne est dès maintenant un fait acquis " ? Si nous songeons enfin à notre courtoisie politique impeccable vis-à-vis d'elle, pouvons-nous concevoir que l'Allemagne nous ait accusés d'hostilité? A-t-elle pris ombrage—-mais non, elle n'y a rien vu, de ce que le meilleur de la Pensée belge allât irrésistiblement vers la France, malgré l'effroi qu'inspirait à notre bourgeoisie l'instabilité de ses ministères; de ce qu'un groupe d'hommes d'origine latine eût conservé le besoin de se retremper aux sources vives de l'esprit français? Aimions-nous trop Barrés et France? N'avons-nous pas montrée de la syiïipathie pour le sort effroyable de l'Alsace-Lorraine ou le dessinateur Hansi? Avons-nous dit trop haut ce que nous pensions de l'affaire de Saverne? Et quand Guillaume II vint assurer 1e Roi de son amitié fidèle et constante, n'avons-nous pas assez agité nos mouchoirs au passage de l'Empereur de parade? Et pourtant, ce n'était qu'un fourbe... Mais non ! Rien dans l'attitude du peuple ou du gouvernement belge ne pouvait justifier les "Représailles" allemandes, et l'histoire l'en-registera malgré leurs mensonges et leurs faux... Ils savaient mieux que nous, ou croyaient savoir. Ils connaissient mieux que nous ou croyaient connaître les appuis sur lesquels ils "pourraient compter." Ils s'étaient dit que pour un peu d'or, ils traverseraient au pas de parade le territoire de la petite nation "amie" et notre "amour" pour eux les avait tant attendris qu'ils avaient préjugé avec un bon sourire qu'entre cet "amour" et la forfaiture, nous n'hésiterions pas. Ce fut un léger malentendu réglé sur les glacis des forts de Liège... Malentendu, erreur d'un instant, et l'histoire change son visage ! Les Allemands ont clamé au monde leur foi dans la folce, leur mépris de la parole donnée et se sont perdus dans la conscience des peuples. La Belgique, momentanément vaincue, gémit sous l'étreinte du barbare, mais se raidit dans sa gloire. Les Belges ayant sauvé le Droit et peut-être le monde ont senti s'ouvrir leur âme dans l'amour des nations émués... et nous sommes guéris de nos "sympathies allemandes." LUCIEN FUSS. LA MÊME FAMILLE! Les bataillons de suffragettes et le général von Bernhardi. Mercredi.—L'histoire que nous apporte aujourd'hui une lettre trouvée sur un prisonnier allemand amusera les soldats au front, autant qu'elle amusera nos, lecteurs, et, tandis que ce matin les,événements de la guerre ne nous apportent aucun fait essentiel, elle mérite d'être mise en lumière... Dans la lettre en question, une femme allemande écrit : "Nombreux bataillons de suffragettes ont débarqué au Hâvre. Il y a 500 femmes dans chaque bataillon. Je vous demande d'être très attentif à leur sujet. Il ne faut pas qu'elles puissent vous arracher les yeux et, surtout, qu'elles ne vous capturent pas. Ce serait une honte devant le monde. L'Angleterre peut seulement vivre un mois sans importations ; ainsi le blocus mettra fin bientôt,, j'espère, à la guerre." Cette lettre naïve, parmi beaucoup d'autres, montre quel est l'état d'esprit de la population en Allemagne. La candide Allemande appartient à la même famille que le général von Bernhardi, lequel est l'auteur d'une "étude" sur la guerre dont la publication est continuée aujourd'hui dans le "Times." J'ai dit hier quelles étaient les naïvetés (assaisonnées de calomnies contre la Belgique, notamment) apparues dans la première partie : la série continue dans la seconde partie publiée. Le général Von Bernhardi est, répétons-le, de la même famille que les Allemands qui croyent aux bataillons de suffragettes. Il raconte, par exemple, les détails relatifs aux premiers jours de la guerre et, cette fois encore, parlant de la Belgique, il écrit des choses... énormes. "La forteresse de Liège est tombée, dit-il, en substance, sous un puissant assaut et les Belges n'ont même pas essayé de la recapturer. Un des forts a été pris par un lieutenant et 20 hommes, capturant 200 prisonniers." Voilà tout ce que le "Herr Von Barnardi" connaît de l'héroïque résistance de Liège ! Cela est du même calibre que le viol, par la Belgique, de sa propre neutralité... et le débarquement, au Havre, ues surira^ gettes anglaises fera l'objet, certainement, du prochain "ouvrage" du général Von Bernhardi... De telles élucubrations nous prouvent, une fois de plus, que la façon dont le gouvernement allemand a dirigé sa "publicité de guerre" a porté ses fruits. Il est évident que la population de l'Empire ignore le premier mot des événements de la guerre, et qu'elle est fermement convaincue que les femmes belges et alliées arrachent les yeux des soldats. Cette ignorance de faits réels, - si elle atteint la population inférieure, atteint aussi les personnalités "kultu-rées. " Le g'énéral von Bernhardi en est une 'preuve. Néanmoins, le ton de son dernier travail n'est pas celui que cet écrivain militaire possédait au début de la guerre. Si la vérité des faits ne lui apparaît pas encore, il pressent, néanmoins, quelle sera la fin réelle de la guerre. Et il croira, sans doute, que la victoire sera: un victoire de suffragettes ! CAMILLE ROUSSEL. A BAARLE DUC. Un patriote ardent. Je me suis arrêté à Baarle-Duc, commune belge non occupée, située entre Turnhout et Tilbourg. Quatre kilomètres séparent cette enclave de la Belgique proprement dite. Les Allemands qui y occupent le hameau de Zonder Tyden, une dépendance de Baarle-Duc, sont furieux de ce qu'une bande de territoire hollandais les empêche d'aller arracher le drapeau belge de la maison communale de la douane et du bureau des postes du petit village pour le emplacer par le leur. Il va sans dire que l'administration communale o' éit non à M. von Sandt, gouverneur civil de Belgique dont on a fait en 1911 un grand cordon de l'ordre de Léopold II, mais au gouvernement légitime de Ste-Adresse. Le Bourgmestre, M. Van Gilse, un patriote ardent et un parent de notre célèbre peintre feu Por-taels, est sans doute le seul maïeur belge ayant conservé toutes ses prérogatives communales. C'est ici que l'on se sent un Belge libre et indépendant, évoquent notre passé glorieux, vivant notre présent sublime et préparant des armes pour chasser les hordes ennemies de la Belgique. Faut-il rappeler que nos ancêtres, conduits pas Vock, Vandermeersch et Van Eupen, réfugiés à Bréda et à proximité de Baarle-Duc, révèrent aussi de mettre fin a la domination autrichienne, y préparèrent la victoire de Turnhout et le triomphe de la révolution brabançonne. L'histoire, qui n'est qu'une répétition éternelle des mêmes faits présentés sous un aspect différent, peut faire revivre leurs exploits dans ce petit coin de terre belge oublié et délaissé parce qu'on ignorait son existence ou plutôt parce qu'on ne saisissait pas l'importance extraordinaire de sa position privilégiée, au nord de la Belgique. Cependant on se demande comment certaines autorités provinciales et autres ne s'y sont pas installées après la prise d'Anvers pour continuer la résistance sous une autre forme et pour exercer de là une influence occulte mais directe sur les communes S6ème année. No. 71

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