L'indépendance belge

1767 0
26 October 1918
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1918, 26 October. L'indépendance belge. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8k74t6g201/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

L'INDEPENDANCE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS BELGE ROYAUME-UNI î 1 PENNY LE NUMERO 1 CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE. ..... 6 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : SAMEDI 26 OCTOBRE 19t8 f3 MOIS. 9 SHILLINGS rODOR HOUSE. TUDOR ST.. E.C. 4 U, PLACE DE LA BOURSE . .. _ ABONNEMENTS J 6 MOIS. 17 SHILLINGS TELEPHONE: CITY 3960 TELE.: 311-57 et 238-75 En Vente a Londres à 3 h. le venapedl 25 octobre 11 AN 32 SHILLINGS LA SITUATION Vendredi midi. La guerre En Flandre ces dernières vingt-quatre heures nos troupes ' ont repoussé une série de violentes contre-attaques allemandes le long de la partie septentrionale du canal de dérivation de la Lys. Plusieurs colonnes d'assaut ennemies, ippuyées par un feu d'artillerie des plus iirieux, ont tenté en vain de déboucher le Strooiburg, à proximité de la fron-:ière néerlandaise, ainsi que de Balger-hoek et de Moerhuizen, sur la ligne de Bruges-Eecloo. Partout les Boches ont subi des pertes sanglantes sans parvenir à faire la moindre impression. Les batteries allemandes continuent à être très actives dans ces secteurs, et sont victorieusement contre-battues par nos pièces de tout calibre. Plus au sud les unités du général Dégoutte ont également arrêté avec un égal succès de nombreux retours offensifs, notamment dans la région au sud-ouest de Deynze et sur la ligne de Deynze-Waereghem. Sur leur droite les troupes du général Plumer ont livré plusieurs attaques locales des plus heureu-res des deux côtés de Vichte, qui ont eu pour résultat d'obliger l'ennemi à céder encore du terrain. Le communiqué de Berlin signale cette affaire, ainsi qu'une attaque qui aurait été repoussée, dans le. voisinage, de Kattestraat (au sud de Vichte), en affirmant que la population ch ile belge aurait participé à l'action du côté de nos alliés britanniques. Nous ne citons cet incident que pour mémoire, étant persuadés que c'est là une nouvelle légende boche, inventée pour permettre aux hordes barbares de sévir avec plus de férocité contre nos. malheureux compatriotes.La réaction des troupes allemandes en Flandre n'est pas faite pour nous surprendre ; toutefois, nous sommes convaincus qu'elle n'a pas d'autre but que de retarder notre avance vers l'Escaut. Nous en trouvons la preuve dâns le fait que les autorités teutonnes établies à Gand font hâtivement évacuer les dépôts ennemis installés dans cette ville, pendant que le génie mine les docks et entrepôts du port et construit de nombreux ponts provisoires sur le canal de Gand-lerneuzen, dans l'intention évidente de faciliter la marche des armées en retraite vers Anvers, Malines, Bruxelles et Nivelles. Dans les régions de Tournai et de Va-lenciennes et sur le front qui s'étend entre ces deux villes, il 'y a encore eu de violentes actions, et les troupes des 5e et le armées britanniques ont encore réalisé quelque avance, tout en s'assurant des prisonniers. Les scribes de Berlin assurent avec un bel aplomb que notre artillerie a lancé de nombreux obus sur Tournai et Valenciennes. Cela veut dire en bon français que les Boches, nonobstant leur engagement de ne plus exécuter des destructions systématiques, ont encore commis des ravages sans raisons militaires, dans ces deux villes. Les Allemands défendent désespérément leurs têtes de pont sur l'Escaut et ont établi partout, tant au nord de Tournai qu'au sud de cette ville, jusqu'à Valenciennes, de puissants postes de mitrailleuses et d'artillerie de tranchée ; néanmoins nos alliés sont parvenus à jeter des passerelles sur le fleuve, notamment à Warcoing, Pecq et à Helchin. Devant Tournai 'me il y a eu des luttes acharnées et nos a'liés se sont frayé un Chemin pour pénétrer dans les faubourgs de Lille et de Saint-Martin. A la limite de ce dernier faubourg, près du cimetière, un petit bois n'a pas changé moins de trois 'ois de mains en vingt-quatre heures. Au sud de la ville les troupes du général Birdwood ont avancé de 1,500 mètres à ' est de Saint-Maur, mais partout ailleurs la ville est solidement protégée par une double ceinture de fil de fer barbelé e-t de dug-outs, garnis de mitrailleuses, tandis que les moindres maisons sont transformées en véritables forteresses. lJlus bas, vers Antoing,des marais entravent également l'avance alliée, mais plus au sud s'étend la forêt de Raismes, en terrain sec, dans laquelle les unités britanniques ont progressé rapidement dans 'a direction de Condé, pour se rapprocher de Mons. Autour de Valenciennes 'a Ire armée britannique n'a pas rencontré une résistance moins grande. ^ drgite de Valenciennes les trouves du général Byng ont sensiblement amé-livré leur tête de pont au delà de l'Ecail-lon, et hier matin la bataille entre l'Escaut et la Sambre a pris une nouvelle recrudescence, de très violents combats ayant lieu en de nombreux points. Sur l'aile gauche de ce front d'attaque des bataillons britanniques ont déblayé la rive droite de l'Ecaillon et se sont avancés jusqu'aux lirpites de Maing, en dépit d'une opposition particulièrement opi-> niâtre. Sur leur droite d'autres unités ont forcé le passage de l'Ecaillon, e'ntre Verchain et Thiant, et pris pied sur le plateau à l'est de la rivière, tout en occupant Verchain et Monchaux. «Dans le centre gauche des divisions anglaises ont capturé Ruesnes et se trouvent à présent à peu de distance de la voie ferrée Le Quesnoy-Valenciennes. Une rencontre sanglante s'est produite sur le plateau au nord de Bermerain, qui est en nos mains, et dans le voisinage de Ven-degies, où l'ennemi offre toujours une résistance obstinée! Dans le centre droit les régiments britanniques se sont avancés jusqu'aux confins de Le Quesnoy. Ils ont pris les villages de Poix du Nord et des Tuileries et ont progressé vers Englefontaine, à proximité de la lisière occidentale de la Forêt de Mormal. Le village de Ghissi-gnies a été emporté de haute lutte. Au nord-ouest de ce village l'Ecaillon a été traversé à Beaudignies, qui a été occupé ; ici les Néo-Zélandais, ayant brisé la défende déterminée de l'adversaire, orlt capturé plusieurs batteries, comprenant de nombreuses pièces lourdes. Sur l'aile droite la 6e division britannique a débouché de la lisière orientale du bois de l'Evêque et a enlevé Ors. Au nord de cette ,'ocalité d'autres bataillons s-'approchent rapidement de la Forêt de Mormal et se sont emparés de Robesart. Au cours de ces diverses opérations nos alliés ont infligés des pertes très sévères à l'ennemi, tout en lui enlevant des prisonniers et du matériel. Leurs trophées après deux jours de bataille comprenaient hier soir plus de 8,000 prisonniers et au moins 150 canons. Les troupes britanniques ont atteint à présent la ligne approximative partant du canal de l'Escaut à Maing, pour atteindre le canal de la Sambre à l'Oise, en passant à l'ouest de Le Quesnoy, et de Landrecies, ainsi qu'à l'est de Le Cateau. Sur le front de l'Oise des éléments de la première armée française ont traversé le canal de la Sambre à l'est de Grand Verly, à moins de cinq kilomètres au nord-ouest de Guise, et y ont repoussé de violentes contre-attaques ennemies. Le canal a aussi été franchi à Long-champs, d'où nos alliés ont progressé vers l'est. Entre l'Oise et la Serre il y a eu de vifs combats dans la région de la voie ferrée, au nord de Mesbrecourt. En dépit d'une vive résistance nos alliés ont réalisé une avance importante au sud d'Origny Sainte-Benoite et au nord de Villers-lç-Sec. Plus à l'est ils ont atteint la route de Ferté-Chevrissis, à la ferme Ferrières. Plusieurs centaines de prisonniers ont été fffits idi. Au nord de Nizy-le-Comte, nos alliés ont également étendu leurs gains. Sur le front au nord de Verdun les Américains ont légèrement progressé dans la région de Bantheville, et à l'est de la Meuse ils se sont établis sur le plateau qui s'étend dans le bois de Trayes. Un combat d'artillerie d'une rare violence se poursuit sur tout le front, étant particulièrement intense sur la côte de Chatillon et dans le bois des Caures. Le front méridional a été brusquement réveillé de sa demi-torpeur par une série de raids importants exécutés par nos alliés français et britanniques, les premiers faisant 725 prisonniers, sur le mont Si-semal et les seconds 225, à Ave, sur le plateau d'Asiago. Les patrouilles italiennes, de leur côté, ont capturé une centaine de prisonniers au sud de la Colline d'Assa et au nord du Mont di Val Bella. En .Serbie les troupes françaises, poursuivant leur avance vers le nord, sont entrées dans Negotin, près du confluent de la Timok et du Danube. Plus à l'ouest les unités serbes ont brisé la résistance ennemie sur la ligne Ragany-Stalatz, sur la Morava, et ont enlevé le massif de Mecka et le village de Tsitsi-vatz, capturant plus de 300 prisonniers et un nombreux matériel.. L'ennemi a commencé à battre en retraite sur tout le front de ce côté. La politique Nous avons reçu hier en dernière heure et donné immédiatement la réponse du Président Wilson à l'Allemagne. En somme, le Président ne fait que maintenir ses demandes de garantie et que témoigner la méfiance à l'égard d'un gouvernement militaire imposant sa volonté. Attendons maintenant la décision de l'Allemagne. A Berlin, Liebknecht a enfin été relâché, après deux ans de détention. Il a reçu du peuple un accueil enthousiaste. Il sera curieux de constater celui qui sera fait au Reichstag au leader socialiste qui s'est montré le plus ferme, qui a résisté aux avances du Kaiser, celui, enfin, qui est désigné pour discuter de la paix avec les Alliés. Au parlement hongrois le comte Karoly a prononcé un discours sensationnel. Il a réclamé pour la Hongrie l'autonomie absolue avec un souverain résident constamment à Budapest ; il a fait appel à la paix ; et il a enfin réclamé la libération des Slaves du Sud. Voilà bien le Droit et la Justice en marche. SUR LE FRONT OCCIDENTAL SUR LE FRONT BELGE L'évacuation de Gand L'évacuation de Grand, se poursuit activement. Des bateaux sont remorqués vers Selzaete. Les Allemands détruisent les stoaks de pétrole. Deux millions d'Américains Il résulte d'une correspondance échangée entre le Présida ->% Wilson et M. Baker, secrétaire pour la guerre, que 2 millions de soldats américains ont été embarqués jusqu'ici pour prendre part à la guerre. OPÉRATIONS AÉRIENNES L'activité britannique Du Quartier général : Le 23 octobre: Temps meilleur. Coopération active avec les troupes d'attaque; 6 tonnes de bombes employées; 13 appareils ennemis abattus ainsi qu'un ballon; 10 appareils britanniques manquantsDu Détachement indépendant : Nuit du 23 au 24: Vigoureux raids contre les usines et les chemins de fer à Burbaoh et Saarbriioken; 5 tonnes et demie de bombes lancées sur ces deux objectifs. Les usines de produits chimiques à Mannheim, les chemins de fer à Co-blenz et près de Mayence ainsi que ceux de Metz-Sablons furent aussi attaqués avec de bons résultats. Un de nos appareils est manquant. Il faut ajouter aux appareils ennemis, dont la destruction a été signalée hier, un appareil tombé dans nos lignes et deux autres désemparés. - L'activité française Le 23 octobre: Temps meilleur. Deux ballons ennemis incendiés; 12 appareils ennemis détruits ou mis hors combat. Au cours de la nuit, malgré un temps très défavora.ble, 14,500 kilos de bombes furent lancés sur les stations de Mont-cornet, Maries, Vervins, Massigny et Provisy, don-t sept tonnes sur cette dernière station. ■■■aMBM——B—■—X—P—SB—E—P—EBCWHi EN BELGIQUE LIBEREE L'administration à Bruges En présenoe de la récupération de la province de Flandre Occidentale toute entière et d'une partie des provinoes de la Flandre Orientale et du Hainaut, le Gouvernement belge a décidé d'établir provisoirement à Bruges, chef-lieu de la Flandre Occidentale, les services nécessaires au développement progressif d'une bonne administration, voulant s'associer de près à la vie de ses compatriotes libérés et pourvoir dans les meilleures conditions à leurs besoins. Le service de correspondance avec la Flandre Occidentale a été rétabli. A Zeebrugge (D'un témoin oculaire.) Le 23 octobre 1918. Ce fut un spectacle impressionnant de voir la base des sous-marins allemands dans le Pas de Calais et la Mer du Nord fortement attaquée et virtuellement em bouteillée, le 23 avril dernier, par une hardie tentative de la flotille de Douvres. Le sémaphore, les bureaux de la compagnie du canal, ainsi que les usines Sol-vay ne sont plus que des ruines. Les grands bâtiments des douanes et des postes et télégraphes ont souffert. Dans d'autres bâtiments les Allemands ont enlevé les toits de zinc. Sur le mole les .constructions au-dessus desquelles les grues désemparées dressent leurs bras de fer comme en signe do détresse ont été détruites. La claire voie entre le littoral et le môle a été partiellement détruite par un sous-marin anglais le 23 avril. Depuis cette date les Allemands ont établi deux gros canons pour battre le débouché du môle vers la côte, et ont démoli les parapets du môle pour assurer le champ de tir de leurs pièces. Le port de Zeebrugge a été considérablement ensablé entre la claire voie et le débouché du canal de Bruges à Zeebrugge. Devant l'entrée du canal l'épave d'un bateau anglais a été coulée. Deux autres bateaux ont été coulés dans l'entrée du port. Les Allemands coulèrent la drague "La Brugeoise," et établirent un champ de mines que les marins anglais sont actuellement occupés à faire sauter. Tout le long de 1a côte belge ce n'est qu'une seule fortification, hérissée encore de canons dont les culasses ont été explosées. On y voit également des casemates, des fortins, et des dépôts de toutes espèces désservis par un railway et une grande route parallèle formant une ligne ininterrompue. Même sur la promenade et la digue des cités balnéaires, où les tranchées étaient», creusées au ras du sol, les réduits bétonnés pour mitrailleuses et les canons de petits calibres sont défendus par des réseaux barbelés. Sur la plage, de3 chevaux de frise sont préparés pour barrer quand nécessaire les routes et les ohemins en bon état. Mais tous les ponts ponoçaux et écluses, ont été détruits par les Allemands le jour même de leur retraite. L'impression générale était que la côte belge était fortement défendue et inabordable de front, parce que les Allemands étaient décidés de tenir obstinément cette menace perpétuelle contre Douvre etla côte anglaise. Cependant ils furent obligés de la lâcher plus vite devant le mouvement rkpide et énergique des armées du Roi Albert. Blankenberghe,Wenduyne, Le Coq ont peu souffert. Seules les villas du front de la digue qui étaient occupées par les Allemands sont en mauvais état et toutes ont été complètement vidées de leurs meubles par les pillards boches. J'ai visité à nouveau Bruges avec le commandant français. La foule endimanchée qui est toujours dans les rues acolama à chaque pas mon compagnon aux cris de "Vive la France !" auxquels il répondait par "Vivela Belgique." Nous visitâmes la chapelle du Saint-Sang qui a peu souffert et où quelques vitraux devront être réparés. La crypte est intacte. La fameuse relique du Sang de Jésus-Christ, rapportée de la Terre Saint© par un comte de Flandre qui avait participé aux croisades, et qui a toujours été l'objet d'une vénération séculaire, fut soigneusement cachée et sera ramenée bientôt. La principale rue de Bruges, allant de la gare et la Grand'place, a été rebaptisée rue Bourgmestre Visart. Des affiches blanches avec cadre tricolore, annonçent cet hommage au bourgmestre révoqué par les Allemands, pour son attitude fière et digne, et que le gouvernement belge réintégra dans ses fonctions aussi tôt la ville délivrée. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Sur le front d'Arkhangel Le 18 octobre, les forces bolshévistes ont livré une attaque contre les positions britanniques, à Seletsko, à environ 256 kilomètres en avant de l'embouchure de la Dvina, et en ont refoulé les défenseurs sur une distance de 8 kilomètres. Les assaillants étaient en nombre supérieur à nos alliés, et disposaient d'une artillerie plus puissante. Toutefois ce succès ne compromet en rien la situation qui est redevenue favorable et ne menace pas la principale base avancée britannique, qui a été établie sur la Dvina âu confluent de la Voga. Dans la région mourmane, des bandes bolshévistes ont commis des actes de sabotage au chemin de fer. En Caucasie Un combat s'est développé le long de la voie ferrée reliant la mer Caspienne avec l'Asie Centrale. Ce chemin de fer suit, la frontière septentrionale de la Perse sur une distance considérable. Le 14 octobre les troupes britanniques, coopérant avec des forces transcaspiennes, ont attaqué et capturé Dushak, sur le dit chemin de fer, à 144 kilomètres à l'ouest de Merv, les Bolshévistes étant refoulés avec de lourdes pertes, abandonnant trois canons et 22 mitrailleuses aux mains de nos Alliés. Malheureusement, les troupes transcaspiennes, qui n'avaient prfs qu'une part infime à l'attaque origi; nale, se dispersèrent immédiatement pour se mettre à la recherche de butin, et les Bolshévistes contre-attaquèrent, si bien que nos Alliés perdirent tous les ' fruits de leur succès et durent se retirer d'environ 80 kilomètres jusqu'à Kaaka, près de la frontière persane. En livrant cette attaque les Bolshévistes dégarnirent leur arrière, et leurs arrière-gardes furent assailjies et débordées par les Turko-mans". Cet incident, ajouté aux lourdes pertes qu'ils avaient subies, déprima singulièrement le moral des Bolshévistes au point qu'au lieu de poursuivre leur succès, ils évaouèrent de nouveau Dushak' pour se retirer vers l'est à Tejeud. Cette retraite s'effectua en désordre, et un grand nombre de morts furent abandonnés sur le terrain, prouvant l'iiftportance des pertes subies par l'adversaire. Une grande quantité de matériel roulant réduit en cendres, a été trouvé sur la voie ferrée. La cavalerie britannique se trouve à présent à environ 20 kilomètres à l'est de Dushak. AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — Le Reichstag a, par 193 voix contre 52 et 23 abstentions, voté sa confid'sce dans le chancelier impérial Max'de Bai'e. AUTRICHE-HONGRIE — A une réunion de l'assemblée constituante ukranienné à Lemberg, l'indépendance complète des parties ukranien-nes de la Galicie et de la Hongrie a été proclamée. Les socialistes quittèrent la salle après que leur demande de réunion immédiate de ces territoires avec la République ukranienne russe eut été rejetée.BELGIQUE — Le "Vaderland" de La Haye dit que le-bruit court que M. Max, bourgmestre de Bruxelles, aurait été remis en liberté. BULGARIE •—- Vingt-sept officiers britanniques et 532 .militaires d'autres grades, qui étaient prisonniers en Bulgarie, ont atteint les avant-postes britanniques. — Le roi Boris a signé un décret pour la reconstruction du Cabinet Malinoff. M. Malinoff reste premier ministre et ministre de la justice; M. TaJceff prend l'intérieur; M. Todoroff, les affaires étrangères; M. Liaptcheff, les finances; ainsi que l'agriculture par intérim; M. Kostorikoff, l'instruction publique; le général Savoff, la guerre; M. Izanko Cacaloff, les travaux publics; M. Janco Sakasoff, le commerce et le travail; M. Mouohanoff, les chemins de fer. FRANCE — On annonce la mort à Paris à l'âge de 86 ans, du compositeur Charles Le-cocq, auteur de la "Fille de Madame Angot," "Giroflé Girofia,", et autres opérettes. — L'influenza exerce aussi ses ravages à Paris. Sur 1,994 personnes mortes Isj , semaine dernière, 880 ont succombé di rect'ement à l'influenza et 1,000 à une pneumonie .consécutive à celle-ci. DERNIERE HEURE Le communiqué britannique Vendredi, 10 h. 15 matin. Hier après-midi nos troupes ont attaqué et capturé Vendegies-sur-Ecaillon et fait des progrès sur le plateau à l'est de ce village. Une contre-attaque livrée pa; l'ennemi dans ces environs a été repous sée. La lutte a recommencé dans ce secteur ce matin de bonne heure' A la fin des -combats d'hier, la résistance ennemie à Maing a été brisée et le village est resté entre nos mains. Sur le reste du front de bataille, no*-troupes avancées ont poussé de l'avant en différents points? I 89e année N* 253 I

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods