L'indépendance belge

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s.n. 1916, 17 July. L'indépendance belge. Seen on 30 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/r20rr1qn7d/
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L'INDEPENDANCE g® TO W Ér* 1J CONTINENT: 15 CENTIMES ROYAUME-UNI; ONE PENNY ij JKiJLflmM MZm (HOLLANDE: 6 CENTS) J. : administration et redaction : bureau a paris : LUNDI 17 JUILLET 1916. (3 mois, 9 shillings. ) ïudor house. tudor st., london, e.c. lace de la bourse . ( abonnements : j 6 mois. 17 shillings, f conservation par LE progrès. téléphoné: city 3960. TELEPH': 1 2 38 7 5 En vente à Londres à 3 h. le samedi 15 juillet. ( 1-an, 32 shillings. )• LA SITUATION. «~fl Samedi, midi. Les nouvelles du front britannique fcontinuent d'être excellentes. L'attaque générale contre les deuxièmes ligues de l'ennemi entre l'Ancre et la Somme a rendu nos Alliés maîtres d'une grande partie des ouvrages défensifs allemands que visait cette attaque. Le général Sir Douglas Haig, dans un télégramme complémentaire publié hier soir, annonce que ses troupes occupent les villages de Bazentin-le-Petit et de Lon-gueval, ainsi que la totalité du Bois des Trônes. Toutes ces positions sont restées aux mains de nos Alliés malgré les violentes attaques des Allemands, qui réussirent un moment à ressaisir le village de Bazentin, mais pour être chassés immédiatement. Dans le Bois des Trônes, nos AHiés eurent la satisfaction de délivrer un détachement du régiment des Royal West Kent qui, quoique cerné depuis quarante-huit heures, avait patiemment attendu sa délivrance. Grâce à lui, l'occupation du bois a été grandement facilitée, et l'attitude de cette poignée de braves montre quel est l'esprit qui anime la jeune armée britannique. Avec des troupes pareilles on peut s'attendre à de grandes choses et l'armée britannique se montre digne de l'espoir que les Alliés ont mis eu elle. Les acclamations qui ont salué hier à Paris les détachements britanniques, belges et russes passés en revue avec les glorieux soldats de France ont exprimé ce sentiment de mutuelle confiance. Cette confiance sera le ciment qui donnera au bloc des armées alliées cette cohésion, cet esprit d'émulation qui sont à la base même de toute victoire. Le communiqué allemand est conçu en termes très vagues. 11 parle de combats acharnés sur les deux rives de la Somme (alors que Paris ne signale aucune opération ni sur la rive gauche de la Somme ni à Verdun) mais a soin de taire les succès britanniques, espérant sans doute qu'ils ne seront qu'éphémères. Cette réticence, ainsi que l'effort confiant de diminuer l'importance de l'offensive russe, s'explique par le désir qu'ont nos ennemis de diminuer la nervosité qui s'empare de plus en plus de la population allemande, et plus particulièrement des classes pauvres et moyennes, qui souffrent le plus directement de la guerre. Or le mécontentement des masses populaires, comprimé dangereusement, ne pouvant se faire jour dans la presse qui •est muselée, ni dans les réunions publiques, interdites ou soumises à une surveillance policière qui empêche toute critique, cherche à se donuer libre cours dans des pamphlets anonymes d'esprit révolutionnaire et dont la large circulation commence à inquiéter sérieusement les autorités. Certains de ces pamphlets (qui tous reflètent le désir de la paix des classes pauvres lesquelles meurent littéralement de faim), invitent la population'ouvrière à s'opposer à la continûation de la guerre en proclamant Ja .grève générale dans ' toutes les fabriques de munitions. C'est peut-être l'inquiétude provoquée ipar cette campagne souterraine qui a décidé le chancelier de l'Empire, M. de Betlimann-Hollweg, à réunir dans une conférence tous les chefs de groupes du Keichstag. Officiellement, cette conférence a lieu "en vue de maintenir le contact entre le gouvernement et les représentants du peuple.,"" mais il est certain que des raisons bien déterminées et sans doute très importantes, ont décidé le gouvernement à avoir recours à ce procédé nouveau. Le gouvernement impérial commence à se rendre compte que le fossé qui se creuse depuis quelque temps entre lui et le peuple, s'élargit dangereusement et c'est la crainte d'un soulèvement populaire qui fait se grouper en ce moment, autour du chancelier, les chefs des différents partis. Pourtant, certains de ceux-ci ne représentent plus qu'une fraction de leur groupe, les socialistes notamment, et c'est pour cette raison qu'il est prudent de faire, d'avance, des réserves sur les décisions ou les engagements que pourraient prendre quelques-uns de ces chefs. Il est, en effet, indiscutable que les masses du parti ouvrier en Allemagne ne sont pas du tout d'accord avec les représentants du groupe majoritaire des socialistes allemands, les domestiqués, pour les appeler par leurs noms. Le gouvernement impérial est parvenu à se concilier la plupart des députés socialistes et en a même converti un bon nombre à ses théories impérialistes et nationalistes. Il les flatte parce qu'il a peur des millions d'électeurs qu'ils représentent, et espère bien s'assurer leur concours, moyennant quelques vagues promesses qu'il n'ose pas préciser, de crainte de s'aliéner les hobereaux, conservateurs agrariens, qui constituent avec la caste militaire la pierre angulaire de l'édifice impérial. Mais les masses populaires, tenaillée' par la faim, ne veulent, plus continuer à soutenir une politique qui a pour but avoué des agrandissements territoriaus et la continuation d'une politique esté rieure agressive basée sur le militarisme Le récent livre du prince de Biilow a ou vert les yeux là-dessus à tous ceux qui avaient encore des doutes, en Allemagne et hors d'Allemagne, s>ur les intention; véritables des représentants les plus autorisés de la "Kultur" allemande. Après deux ans de la plus sanglante, de la plus horrible, de la plus injuste des guerres, l'Allemagne, défiante, emplie de haine et de morgue, proclame à la face du monde qu'elle entend continuer, quo: qu'il arrive, la lutte des armements, rester une Puissance avant tout militaire ..Elle dicte ainsi aux Alliés, décidés d'ei: finir avec le militarisme et ses dangers leur conduite future: pas de paix pos sible tant que l'Allemagne n'est pas écra sée militairement ! La tâche est difficile sans doute, mai: jioint impossible. Les dernières semaine: ont montré que les Alliés possèden l'arme qui doit abattre le géant teuton Les offensives russe, italienne et franco britannique ont montré comment il fau s'en servir pour qu'elle agisse efficace ment. Il n'y a plus qu'à continuer. I) nouvelles victoires russes viendront bien tôt s'ajouter aux succès franco-britan niques et le jour viendra où les Aile miands devront raccourcir les front qu'aujourd'hui déjà ils peuvent à pein défendre. En Russie, Hindenburg est très me nacé par les troupes du général Evert au sud des marais du Pripet le généra Brussiloff rassemble de nouvelles force avant de réattaquer (une partie de se troupes ont forcé déjà le Stockhod), e dans le sud (région de Buczacz) nos Al liés ont fait 1,200 prisonniers nouveaux La situation, on le voit, reste excel lente sur tous les théâtres de la guerre. EMILE WAXWEILER EN SUISSE Douloureuse impression, la mort tragique d'Emile Waxweiler ft produit dans tons ies milieux suisses la plus douloureuse et la plus profonde impression. Par deux fois, depuis le début de la. guerre, il avait parcouru en tous sens la Suisse pour y accomplir une œuvre patriotique de la plus haute importance—la première, dans les derniers mois de 1914, pour y combattre l'odieuse propagande de mensonges et de calomnies de l'Allemagne contre la Belgique; la seconde fois, l'été dernier, pour s'orienter au sujet des problèmes économiques qui se poseront après la guerre, pt pour recueillir1 les éléments d'une enquête approfondie sur cette grave et importante question. Sur tous ceux avec lesquels il avait été en rapports Emile Waxweiler avait exercé une action énorme par la clarté de ses exposés et la pénétration de ses vues. Sa conférence à Genève. r Je me souviens de la conférence iqu'il fit à Genève, devant le barreau, fur la Belgique neutre et loyale. Une bonne partie des auditeurs, tout sympathique qu'ils fussent à la cause belge, étaient encore plus ou moins sceptiques car les mensonges allemands avaien produit leur effet. Sans aucun éclat sans phrases redondantes, avec une sim plicité verbale qui était le comble d l'art, avec une traquillité apparent sous laquelle 011 sentait bouillonner un haine et un mépris implacables,il expos la suite des événements, il analysa le traités, les discours, les convention diplomatiques; il fit passer sous les yeu. de ses auditeurs ahuris la tragiqu série des ordres infâmes affichés dan nos pauvres villages et nos petites ville par les chefs de l'armée allemande C'était d'une logique si solide, l'en chaînement des faits dans la volonté d criminel ennemi était mis en évidenc avec une force si irrésistible qu'à la fi de la conférence tbutes lês prévention avaient été vaincues, l'Allemagne étai moralement anéantie et la Belgique ré habilitée. Waxweiler avait parlé pendant plu de deux heures sans interruption ! Pa un auditeur n'avait bougé, tant sa pa rôle avait été dominatrice. Dans tous le yeux—et je l'observai parce que j'étai allé à cette conférence pour observer—0 lisait, à mesure qu'il développait sou en laçant exposé, une croissante attention de la stupeur, puis des révoltes quand i eut mis à nu toute la suite des hypo crites infamies des diplomates et de hommes politiques au service de Guil laume-le-félon. Au récit de la soirée di 2 août a Bruxelles, admirablement gra dué et merveilleusement dramatiqu dans sa netteté, un frisson parcouru tout cet auditoire d'avocats, de magis trats, de juristes, de professeurs d'uni versité. Il était parvenu à les fair vibrer de son indignation concentrée Quand il eut fini, la cause était gagnée loyalement et noblement gagnée. Il s'en fut ensuite renouveler, pen dant deux mois, sa ferme mais calm propagande à Lausanne, à Montreux à Neuchatel^jrès dans la Suisse aléman nique, à Berne, Lucerne, Zurich, Bâle Il y vit les hommes les plus influents, le plus hautes autorités qu'il était utile -5 même nécessaire d'éclairer. Il fit se conférences en petit comité, en Aile mand. Il m'envoyait des extraits d journaux et me tenait au courant de s propagande. "Vous verrez par ces es traits que j'ai pép.étré la Suisse aile mande," m'écrivait-il. Il y a là, mainte liant, "toute une fermentation. J'e suis si heureux ! La vérité a une fore jiropre de rayonnement." Son livre, la "Belgique Neutre e Loyale," qui est le développement d sa causerie, acheva, parmi les public que sa parole n'avait pu toucher, la dé monstration irrécusable et définitive d crime allemand, prémédité à longu date, calculé, vouïsu et réalisé avec 1 1 perversité la plus machiavélique. La portée de son livre. On ne peut mesurer encore le servie rendu ainsi par Waxweiler, non seule ment à la cause belge, mais à la caus de tous les Alliés du droit et de 1 justice. C'est par son livre que la nett vision de la duplicité germanique commencé le plu-, sûwwnt. à =e pre . pager parmi les neutres en Suisse, e Hollande, en Suède et Norwège, au Etats-Unis, en Espagne même. Ains: plus que nul autre, Waxweiler aura oor tribué à former cette formidable coal tion morale qui accable aujourd'hi l'Allemagne impériale et pangermanist sous l'universelle auimadversion. Ni diplomate, nul homme politique n'eû jamais pu obtenir un succès pareil, e c'est une leçon qu'il faudra retenir! C savant, cet économiste, ce sociologu nous a valu un triomphe moral pli évident et plus général que toutes lf publications du bureau documentaire ci la presse au Havre ! Un billet de Waxweiler. 11 en avait bien la sensation. Quan il vint à Genève, je n'avais pas l'hoi J neur de le connaître. Je n'ignora certes pas son œuvre en Belgique, ma 3 nos routes ne s'étant pas croisées, noi ne nous étions pas rencontrés. Sans qi je le susse, il assista un soir à l'une c nos conférences à l'aula de l'Universil 5 de Genève sur les arts et, les lettres e ' Belgique. Le lendemain il m'adres; ces quelques lignes : Cher Monsieur, avec quelle émotion noi j vous avons écouté hier soir, mes amis et me et avec quelle joie nous vous avons applaud s Vous accomplissez avec une sincérité entho S siaste la plus belle et la_j)lus utile des tàcli b en ce pays:faire connaître "le vôtre," — ci . il n'est pas connu, ".sous aucun de ses ra ports." C'est une propagande sûre et pén tranl.e Ces lignes sont aujourd'hui i^our m . une précieuse relique, hélas ! Pourqu a-t-il fallu que le destin cruel nous pi vât de cet homme de premier ord: dont le rôle, j'en suis persuadé, eût é énorme après la guerre, qui était vérit blement Celui que nous attendons poi ^ le relèvement économique et moral de Belgique? Ce n'était pas un politicie ' Il voyait de"haut, de loin. Au point < vue de l'avenir, il était entré dans 1 idées de notre grand philanthrope sociologue Ernest Solvay dont, soit d en passant, s'est inspiré le chimis Oswald pour échafauder ses sinistr théories sur l'organisation sociale < S • * s l'avenir et sur l'hegemonie mondiale < * l'Allemagne. Waxweiler aura euito' q • *, au moins la satisfaction d'avoir | exercer une heureuse influence parr 1 ces collègues belges où étrangers de conférence économique de Paris et de 1 avoir détournés de ces mesures uniqu ment inspirées par l'esprit de ve geance, par le plus étroit esprit de pr ïectionnisme à outrance, qui eusse * été aussi dangereuses pour nous-mêm et pour les neutres que pour nos éteriie ennemis. Ce qu'il proclamait, s II savait, et il ne cessait de pr - clamer, que la victoire serait à cel s cîont l'organisation du travail serait s meilleure,celui qui ferait preuve de pl i- d'pneçeie, à celui dont le nrodu - tivisme serait le plus intelligem-, ment outillé. Il n'en fallait pas 1 davantage pour qu'il eût contre lui - les suspicions de tous ceux qui par leur 5 aveuglement obstiné, par leur objectivis- - me électoral et leur doctrinairisme poli-1 tjque ont paralysé si souvent les efforts - de nos grands industriels et producteurs 3 vers cette expansion^-que préconisait si t justement le grand roifLéopold II. Ce - sont ces gens-là qui en Belgique—comme - d'ailleurs aussi en France et en Angle-e- terre—ont été les complices les plus au-. thentiques de l'Allemagne, les plus actifs , coopérateurs de sa mainmise économique sur toute l'Europe occidentale. Il est - inouï que les arriérés aient eu l'audace e encore, à la veille de la Conférence de , Paris, de releveiVla tête et de tenter de - miner l'autorité de Waxweiler en l'accu-. sant de n'avoir pas consulté les hommes s compétents de Belgique ! Nous les con-t naissons, ces compétents, et de quelles s âneries ils sont capables ! Pourquoi faut- - il que ces embusqués de la plus mesquine e politique aient eu la satisfaction de voir, a hélas ! disparaître, au moment où il nous - était le plus nécessaire, l'homme éminent - dont les vues et les travaux sont univer- - sellement connus et appréciés ? 1 J'ai eu l'occasion de rencontrer quel- e ques-uns des économistes avec lesquels Waxweiler avait été en rapports en Suis- t se au cours de sa récente enquête, et j'ai e pu constater de quelle admiration il était s et reste entouré ici. Il est bon que nos - boutiquiers sachent de quelle haute es-:i time il jouissait et avec quelle attention e on l'écoutait. Nous devrons regretter à a jamais qu'il ne soit plus là pour exposer avec sa puissance de logique les idées et les méthodes qui seules peuvent nous sauver. Heureusement, ces idées et ces mé- e thodes ont eu, elles, comme la vérité, une telle force de rayonnement, qu'elles sTim- rè 1 1 .ii SELFRIDGE'S La maison SELFBIDGE réserve le meilleur accueil aux milliers de Bîlges séjournant actuellement à Londres qui peuvent considérer les magasins comme leurs centres de réunion et d'achat.. Pratiquant la vente avec des bénéfices les plus réduits, et des marchandises de la meilleure qualité, ces immenses magasins possèdent des installations admirables et luxueuses que tous peuvent visiter et où l'achat n'est pas obligatoire. 1 ! : s : 1 En achetant chez SELFRIDG-E les Belges sont assurés d'y trouver toute satisfaction. 11 i: SELFRIDGE & Co., Ltd., Oxford Street, W. 551- poseront malgré les mesquines jalousies eb les étroitesses d'esprit qu'elles rencontrent sur leur chemin dans notre bureaucratie administrative vieillote et ratatinée; et maintenant, que leur auteur est mort, peut-être exerceront-elles plus ra.. pidement et plus profondément leur bien • faisante et nécessaire influence. Le plus urgent et le plus utile serait de réunir immédiatement ses travaux économiques les plus importants. On les lirait, puisqu'il n'est plus! MAURICE KUFFERATH. • LETTRE DE HOLLANDE. ■ » L'avenir économiqi -, Tactique allemande. !: Ce sont... les Allemands qui s'en in-:l quiètent ! Et ils nous donnent des ccn-seils! Mais le bout de l'oreille perce: 011 1 veut préparer la paix à venir et on fait ^ appel au Belge "courageux qui osera " dire la parole de délivrance." 8 Jusqu'à présent, les rares énervés qui 6 se sont risqués à cette parole de déli-s vrance là ont eu une bien mauvaise pres-f se et il y a gros à parier qu'ils ne recom-6 menceront plus. Les Belges peuvent avoir des opinions différentes au sujet de l'avenir économique de leur pays, d comme ils en ont au point de vue politi-i- que, mais ce qui est bien évident et cer-b tain, c'est que dans tous les clans il suf-is fit qu'une voix allemande se fasse enten-is dre pour qu'on ne l'écoute pas et que e pas uni Belge ne songera à demander à ie un Allemand la conduite à suivre pour re-;é lever notre pays et lui rendre une situa-n tion prospère. Nous savons que les Allemands sont très préoccupés de la question de savoir is s'il pourront reprendre leurs relations 'i, avec les Belges après la guerre. Nous i! pouvons leur dire qu'ils ne doivent pas u; se faire d'illusions à cet égard malgré ^ les intérêts très considérables qu'ils com-p_ mencent déjà à faire miroiter devant nos é- yeux. Le jour où l'Allemagne reconnaîtra ses crimes, acceptera ses responsa-3i. foilités et châtiera les coupables elle-oi même n'est pas encore venu. l' Un article de la "Vossische Zeitung." Voici deux petits extraits d'un même article de la "Vossische Zeitung" qui dénotent bien les préoccupations de nos ennemis: Depuis quelque temps, les journaux de ré-1 ' ftigiés belges s'occupent de l'avenir écono-'8 mique de leur patrie. Ils ne sont.~pas tout à es fait d'accord dans leurs opinions à propos de ?t ces questions, parce qu'une partie d'entr'eux se laisse mener par la haine et oublie ainsi l^e d'apprécier la situation ainsi qu'une politique de sang-froid devrait l'apprécier. L' "Indé-f3 pendance Belge" de Londres, qui n'a pas la 'e réputation d'une spéciale bienveillance à le l'égard des Allemands, se distingue, contrai-it rement à la "Métropole" cléricale d'Anvers, H) paraissant aussi à Londres, par un jugement ^ ■ dépourvu de passion. Elle est soutenue par , beaucoup de Belges vivant en Hollande, qui, de leur côté, détendent le point de vue. que la es Belgique ne pourrait exister sans faire du e- commerce avec l'Allemagne. Ce point de vue ie de la Belgique. est) exprimé de 'la façon la plu6 aiguë dans un article de 1' "Algemeen HaJidelsblad," qui mérite d'être reproduit. Dans des milieux éclairés de la Belgique occupée, l'on est depuis longtemps d'accord à propos du fait qu'à l'avenir aussi il doit 60 produire un adossement de la Belgique à l'Allemagne. En présence de cet état de choses, que tout Belge quelque peu au courant des choses économiques doit admettre, l'on ne doit toutefois pas s'étonner du fait que beaucoup de journaux, paraissant en dehors du pays, et parmi eux surtout le journal du gouvernement au Havre, le "XXe Siècle," continuent à prétendre qu'aucun Belge au pays ne voudra, après la guerre, reprendre les anciennes j-elation» avec l'Allemagne. 11 est bon que de la part de Hollandais neutres, qui, certes, n'ont pas le renom de germanophiles, il soit montré aux Belges comment ils ont à prépai'er leur avenir. Jl leur est ainsi prouvé indirectement de quelle façon splendide le ministère de Broqueville a défendu les intérêts économiques de la Belgique à la Conférence économique de Paris. Quand donc viendra le jour où quelques Belges courageux en pays occupé élèveront la voix pour expliquer à leurs concitoyens qu'il est insensé et bête de toujours répéter des vieilles histoires à faire peur, afin d'empêcher ainsi la large masse du peuple de préparer dès maintenant, en pleine guerre, la paix À venir? C'est la question que posent des Belges sensés. Mais ils n'ont pas le courage d'exprimer ouvertement leur opinion parce que les messieurs du Havre continuent à entretenir en Belgique le système d'espionnage qui a été jadis ici même caractérisé à diverses reprises. Toutefois, cela ne peut perdurer, et c'est pour cette raison que l'on attend avec imp?» lience l'homme courageux qui osera dire parole de délivrance. Le sort le plus compromis. Il y a un an déjà, nous avons rencontré quelqu'un qui est venu à nou^ et nous a tenu ce langage. Tous les arguments y ont passé. Nous avons patiemment laissé dire, puis lorsque celui qui cherchait "une grande voix pour dire la parole de délivrance'" eût fini ses lamentations il lui fit répondu : "cette parole de délivrance en ce moment, ce serait la parole de délivrance des Allemands." Que ce's messieurs de la "Vossische" cessent de s'intéresser à notre sort. Le leur est plus compromis que le nôtre, et tout bien réfléchi,-en comparant les deux situations, ce n'est pas la Belgique qui est à plaindre : élle peut marcher la tête* haute et jeter ses regards sur les plus vastes horizons. Dr TERWAGNE. ï LE ZI JUILLET. ils ' ' LA CEREMONIE. La fête nationale belge, comme nous o- l'avons déjà annoncé, sera cé'ébree le ui 21 juillet, à 3 h. 30. Trois discours seront la prononcés par M. Asquith, chef du cabi-iis net britannique, M. Paul Hymans, mi-c- nistre de Bcleioue à Londres et membre »-« « du cabinet belge, et M. Standaert, membre de la Chambre des Représentants. Tfois artistes également réputés prêteront leur concours, Mme Clara Buti, cantatrice, M. Eugène Ys'ayë, violoniste, cl M. Arthur De Greef,'pianiste. On entendra la musiaue du 1er régiment des S7ème anné«t No 167

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