H lO Centim« EN BELGIQUE ET A PARIS 85' ANNÉE Mercredi 20 mai 1914 ADMINISTRATION ET RKDACTIC 1 V rue deu Sables, Uruielle» SUREAUX PARISIENS . 11 _place de la Bour: ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE flUGIQUE. Um» 20 Ir. ïnai8 3œoïs, lUXEKBOBBÈlEf.-llj » 23 fr " JJr- ■* , ETRAHSE8 » «tr. " 22 fr. » 1 édition hebdomadaire 'Internationale et d'Outra-mert îO PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI Un an — -g tja" f&iX. ïiioSb • •• ••••••• •• il*Si 13 L'INDÉPENDANCE .V 140 Mercredi 20 mai 1914 Les annonces sont reçues 2 A BRUXELLES î aux bureaux ciu jou' a&i. A PARIS : il, place de la Bourse. A LONDRES : chez Mil. John-F. Jones & G3, n^> J Snow Bill, E. G.; à /Agence Huvas, n° lâî Cheapsicie E. G. ; et chez Neyroud & Fila, Lfc ïioï 14-18, Queen Victoria Street, et T„ B. firuwziî Ltd. a° 463, Queen Victoria Street. |L AMSTERDAM : chez Nijgh & Van Ditmar, Rokin, i & ROTTERDAM : même lirme, Wynhaven, 113. ® ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et E SUISSE, aux Agences de la Maison RudolC Moss ITALIE : chez MM. Haasenstein & Vogler, à Milai T9QTS ÉDmOK5 -ZZl31. — STZ PÂfil C&SSEEVA3TGÏ SAfc LE PBOG wb s I lAtii niftti A.u]'ourd'hui Revue politique. LE MïiAiUOii ET LES ETATS-UNIÊ Le président Huerta démissionnerai Ses conditions. — Les intentions Etats-Unis. — Les constitutionnalistes £n Serbie. — Incidents à la Skoupchtû En Bulgarie. — Explications de M. D sur l'alliance balkanique. En Espagne. — Les incidents marocai la Chambre. En Allemagne. — I^es élections miunici] en Alsace-Lorraine. Au Pérou. — I<e coup d'Etat. Là Vie à Paris, par Jean-Bernard. En France. — Le départ des souverain: liois. —- La soirée de lundi En Belgique. — Les incidents de Liég L'arrivée des souverains danois. Chronique mondaine. Les Lettres et les Arts. Les Théâtres. à Bruxelles. Informations financières et industrie — Nouvelles diverses de nos corres dnnts. i »ii»m iMiinMwnwniiMHw; Les dépêches suivies de la lettr jont celles qui oui paru d'abord c notre première édition, publiée à 4 1 ces de l'après-midi; les dépêches sui de la lettre B sont, celles qui ont i d'abord dans notre deuxième édit publiée à 6 heures du soir; les dépêi suivies de la lettre G sont celles qui paru d'abord dans notre troisième tion, publiée le matin. BRUXELLES, 19 mai Revue Politiqe Les discussions les plus âpres poursuivent au sujet des intentions cabinet libéral anglais en ce qui i cerne le règlement de la question laidaise. Les déclarations faites à d reprises par M. Asquith furent a imprécises et attestèrent simplemer résolution du gouvernement de t compte de la situation spéciale de 1' 1er et de résoudre le problème irlan sans provoquer la guerre civile d> part des protestants de l'Ulster. Con nous l'avons exposé, le cabinet lib veut corriger par un projet spécia voter après l'adoption définitive du. jet de « home rule », la situation de nouvelle; mais il s'agit de savoii l'Ulster sera définitivement exclue régime de « home rule » ou si cette vince ne sera exclue que pour courte, période, en attendant que le gime autonome ait fait ses preu Enfin, si l'on admet, le principe de : cl'usion de l'Ulster, il s'agira encor< s-ivuir dans quelles conditions sera g.inisée la consultation do la popula de cette province : admettra-t-on { ou contre l'exclusion la majorité de semble des comtés, ce qui serait 1 rable aux prolestants, ou tiendra-compte do la majorité locale dans que comté, ce qui serait favorable nationalistes irlandais. On sait que partisans de la résistance dans l'U ne veulent pas de la consultation comté, parce qu'ils craignent, que 1 ter ne soit ainsi irrémédiablement visé. Ce qui n'est pas moins délicat qv solution même du problème, c'es procédure pour faire aboutir la soli une fois qu'elle sera trouvée. Les sêrvàteurs font remarquer que c'es non-sens d'adopter un projet don! reconnaît l'imperfection en déci d'avance qu'il sera amendé le le main de son adoption; les national irlandais et les travaillistes demeu pleins de défiance en face du p; complémentaire qui menace de ru partiellement la réforme qu'ils eu lant de peine à obtenir. Il faut, donc la-Chambre des communes vote d'al pour la troisième fois le projet de < me rule » tel qu'il est établi, projet la Chambre, des lords repoussera \ la troisième fois, mais qui n'en aura moins force de loi par la seule vol du « Parliament Act. » qui assure la pondérance finale à la Chambre communes, après trois voies succès en cas de désaccord entre l'es c Chambres. Il est à craindre pour que les nationalistes irlandais et travaillistes n'acceptent pas lés aitéi tions au « home rule » que propo lé gouvernement ou qu'ils exigenl telles conditions que la majorité d Chambre des lords estimerait i mjssibles, ce qui obligerait le gou bernent, à procéder pour le second jet comme il dut procéder pour le jet de «home rule» lui-même et Ji \ ,'uir trois fois devant le Parlemen cours de législatures différentes. Ce rait un échec lamentable, car il est tain que les volontaires de l'Ulster ; tendraient pas la fin de cette lor procédure pcuir partir en campagn Il importe dpne que l'accord se f totalement sur toutes lei disposit du projet complémentaire entre le vcmement, les conservateurs, les tionalist.es irlandais et les travailli Ce n'est là certainement pas une t aisée, et la nervosité dont la presse deux partis fait preuve pendant qui négociations se' poursuivent prouve fisamment que les cercles politie h'ont pas une confiance absolue i leur issue favorable. Ce qui est si ficatif, c'est que.c'est M. Llovd Gec ie chancelier de ' l'Echiquier," gui a chargé des pourparlers avec' les na nalisies irlandais et les travaillistes parmi lesquels il compte de grau sympathies personnelles — tandis i , _ M. Asquith poursuit les négociât! !' _ avec les clieis conservateurs et ui , nistes. Si une base d'entente peut t trouvée, le projet de « home rule » i. serait pour la troisième lois devant la' Parlement le 26 mai prochain et le i 1 jet complémentaire serait présenté à , séance, de rentrée immédiatement ap ns les fêtes de la Pentecôte. >ales Comme nous le faisions prévoir IV un accord complet est intervenu en la commission internationale de conl le de l'Albanie et les représentants ; gouvernement provisoire de l'Epire, li\s grandes lignes de cet accord sont ç formes aux indications que nous d nions à" cette place, il y a trois seir nés, quand les grandes puissances sistèrent pour une reprise de cont avec les Epirotes et une nouvelle ter Jes; iive de conciliation. Le régime, il ( blir pour l'Epire n'est pas un régi autonome, à proprement parler, m s» il garantit aux Epirotes le droit d'ê largement représentés et. la sauvega: 2 A de leurs intérêts moraux et matéri Ians les plus évidents : la gendarmerie s 1(îu" constituée en Epire avec des éléme vies locaux; les districts de Koritza et d'. l-a]îu gyrocastro seront administrés par < ■0". gouverneurs chrétiens avec des consi ;hes élus; les langues grecque et albàna o'1' seront enseignées dans les écoles i eQl" maires et la langue grecque sera mise dans les relations avec l'admir wmm, tration et avec les tribunaux de l'Epi enfin, le gouvernement albanais troiera une amnistie générale. On voit, que les Epirotes, bien loin = so montrer intransigeants, ont ! preuve d'un grand esprit de conci! [0 tion. Comme nous l'avons dit, c'est commission internationale de contr qui assume la responsabilité du ma tien et de l'exécution de cet arran se ment, de telle sorte que les Epiro du peuvent considérer que les concessu ;on- politiques qui leur sont faites sont ir- ranties par les puissances et que le g' eux vernement albanais ne pourrait les i ssez treindre ou les abolir. t la Cette solution do la question épir :nir est fort heureuse, et il faut se réjo Uls- de ce qu'elle survienne à l'heure où [lais situation., paraissait devoir se • coroj s la quer irrémédiablement eh Albanie. 1 une core que de nombreuses et déliea éral questions restent à résoudre dans 1, à nouvel Etat indépendant, on peut e pro- mer que l'horizon politique s'y écl; fait cit quelque peu. 11 est à souhaiter t • si le prince Guillaume sache profiter du cette éclaircie pour consolider sincè pro- ment la paix intérieure de l'Albanie une ré- Des informations lancées de la Ve ves. Cruz et de Washington laissent ent .'ex- dre que le général Huerta aurait au : de risé les délégués mexicains à la cor or- rence de médiation à offrir sa dén tion sion de président de la République, our n'est, pas douteux que les choses se .'en- gleraient aisément, si le général Hue nvo- consentait à s'effacer, mais il pai t-on qu'il poserait certaines conditions, :ha- tamment l'avance d'une somme cor aux dérable au Mexique, avec la garar les de l'institution d'un contrôle financ ster sous la direction de deux Américai par d'un Anglais, d'un Français et. d'un Uls- lemand. di-. Il faut attendre des précisions av; d'apprécier la valeur de cette propi a la tion. Il faut attendre surtout la conl t la proposition que ne peuvent manqi tion de faire les Etats-Unis, mais, en pi con- cipe, la démission du général Hue tun constitue un argument, puissant en , on veur d'une solution pratique du p lant blême. nde- , istes : Sol Le Mexique iner x 'que et les Jitats-Un )ord : ho- que LA MEDIATION ^l'r Washington, mardi, 19 ma Dnté Er^ident Wilsoii a déclaré aux d , gués partis aujourd'hui pour Niagara-!'1 'cjes que le gouvernement regarde le règiem jjj, de tous les désaccords de Mexico corr eux indispensable avant de retirer les trou tant américaines occupant la Vera-Grua.M.N 'jes son n'a donné aux délégués aucune i • traction précise et leur a recommandé =cra attitude expectative. Il a ajouté qu'il semble que ^abdication du général Hu< g ja et l'établissèmeht d'un gouvernement j 'n(j visoire loyal sont des conditions « sine ■ v'er" non » de i3aix future. Dr0] Les délégués du général Huerta ont ' daré, d'autre part, qu'ils sont, prêts à re" commander l'adbication du général Hi ^ au ta, à condition qu'un accord définitif in s„_ vienne auparavant eu ce qui concerne Cçr; genre de gouvernement qui succéder! l'at- celui qui existe actuellement. „ue Malgré ceià, le gouvernement des Et, Unis semble préoocuipé de la situation nSge iitaire actuelle au Mexique. Les autor ions pensent que n'importe quelle attaque TQU~ iée contre les troupes américaines ou na. complications à Tampico pourraient cl stegi ger toute la situation. des kes conditions de Huerta . les La Vera-Cruz, lundi, 1S me Suf- Le général Huerta s'est déclaré pré |UeS doimer sa démission, sous certaines c lans ditions. L'une est une avance de deux gni- " œds e francs ' a faire au gouvernen rge, idéral par les Etats-Unis, et dont l'em dlô surveillé par deux Américains n ——— MlllOl tio- mes par le président Wifson, deux i — cains nommes par lui-même, un Acg des un Français et un Allemand.* lue JUS Les intentions des Etats-Unis no- Washington, lundi, 18 m! lire Les médiateurs sud-américains ont us- posé au président Wilson que les E le Unis continuent à occuper la Vera-l ro- jusqu'à ce qu'ils soient certains qu'une la ferme et durable règne au Mexique et rès ies réformes sociales et économiques posées aient été adoptées par le peupl appliquées par le gouvernement. Les E er, Unis feront savoir non seulement au X tre que, mais à tout le monde, qu'ils n'e rô- sagent pas une occupation permanente du l'acquisition d'une portion dm territoire et Mexique, ils ont l'intention de faire p; an- au Mexique les frais de l'expédition na Dn- et militaire. Ils occuperont le port pi ai- soirement pour garantir l'exécution des in- gagements du gouvernement méxieau Les consîitutionnalistes Washington, lundi, 1S n* L'amiral Mayo annonce que le gén m.® .constit'Utionnaliste CabaJlero, qui cornu j"® de à Tampico, a fait demander, par l'ir lle médiaire de la Chambre de eemmerci c!e tous les négociants mexicains et espag: ^ls d'envoyer des souscriptions votants ' pour soutenii1 la cause constitutionnal • 11 ne s'agirait pas d'un impôt de gue T-1* mais d'un paiement anticipé-d'impôt I . I un nombre déterminé données. L'amiral Howard a appris de source Sne de foi que les généraux constitutioj 1 " listes .Blaneo et Buelna se sont empi hier de Tepic. 'i®" Les consîitutionnalistes occupent acl > lement San Blas. oc- Ex-ministre en fuite de La Vera-Cruz, lundi, 1S m£ ait M. Ameliano Urrutia, ancien ministre ia- général Huerta,s'est réfugié à la Vera-( la parce qu'il estime sa vie en danger. Il 51e que la situation empire à Mexico, mais in- le général Huerta, loin de vouloir dé: je- sionner, s'obstine à rester au pouvoir. tOS 11 -V.x ►ns ~ ; ~ S: ^Qiîveifes de l'Étrange ote ALBANIE ujr ARRESTATION D'ESSAD PACI >li_ Dàcazzo, mardi, ia me Essad paclia . a été arrêté et condui tes bort' du nav»re de guerre autrichien « je getiar », où il reste provisoirement .à la 5t;_ position cki prince d'Albanie. Les dét ,jr. manquent [ue L'escadre italienne de Valona, lundi, 18 mi re- Le craiseur-ouirassé « Vittor-Pisani trois escadrilles de torpilleurs sont arr à 5 heures de l'après-midi.. Pendant qu ra- consul d'Italie rendait une visite officiel] >n- l'amiral italien Trisari, le chargé d'affs to- d'Italie i Durazzo, a la suite du désir fé- primé par lissad pacha et par le pi !is- Guillaume, rappelait l'escadre à Dura Il pai-co epie les insurgés marchent sur la ré- pita!e. L'escadre est repartie immédi rta ment. ( ait Durazzo, mardi, 19 m; 10- Le croiseur italien « Vittor-Pisani „ e isi- trois escadrilles de torpilleurs sont an tie ( ier Un soulèvement de paysans '??' Durazzo, mardi, 19 m: Une importante bande armée, comp en partie de fanatiques musulmans el mt partie de paysans soulevés contre les b isi- a occupé hier vers midi la localité ete £ re- située à environ deux,heures de Durazs 1er Le kaïmakan s'est enfui, in- A Durazzo, on a pris des mesures de rta tection. i 'a" . Durazzo, mardi, 19 m; ro- Suivant des nouvelles reçues hier par le gouvernement, les bandes insur xa* qui se rencontrent à Siak, ù 10 kilomc de Durazzo, comprennent environ S hommes. Les insurgés elemandent à ne faire de service militaire. Ils dernan également que l'on remplace dans les éï j p la langue albanaise par la langue tur 1^ Les insurgés accusent Essad pacha n'avoir pas tenu ses promesses. I.c bruit court qu'Abdi bey aurait été suir la route de Tirana. Négociations italo-albanaises jjls Le ministre d'Italie à Durazzo est ar à Rome, où il doit assister aux c'onfé me ccs engagées avec Turkhan paclia. „cs lje marquis di San Giuliano part ce. vli. ipour Brinelisi, d'où il s'embarquera à 1 n3*. d'un torpilleur à destination de Durazzo il arrivera demain soi!'. ^ ALLEMAGNE iro- Les élections municipales jua. en Alsace-Lorr; Strasbourg, lundi, 18 mi " Cet après-midi, les comités politique; ie" Strasbourg ont décidé de renoncer \ |el" dimanche prochain au scrutin dé bail' ge, d'admettre les ctiiffres des derniers 1 subtats et de répartir les sièges à poui 1 selo" le mode de la proportionnelle ve taire. Le conseil municipal sera alors < posé de quinze socialistes, onze progre "]l~ tes, deux représentants des partis mo; |"-*s et huit représentants du centre. Les si iso- listes éliraient mercredi un représentai des an- Usuriers en justice Berlin, mardi, 19 m Aujourd'hui commence le procès à ti usuriers, accusés ■ d'escroqueirâes,. frai et recel commis, depuis plusieurs ara t à. au préjudice d'un grand nombre d'offic .on- notamment des officiers se trouvant . mil- ta gér.e, cjui formaient leur clientèle | ient que exc'usive, auxquels ils faisaient si| ptoi des traites et .fournissaient ensuite, au em- de numéraire, des marchandises de i î du matin ———— iexi- vaise ejualit^, que les victimes étaient . lais, gées. de i«veiielre ou de mettre en i (a) pour- dés sommes dérisoires. ( ANGLETERRE u- L'escadre de la Méditerranée pro- Malte, mardi, 19 m£ ■ruz L'escadre anglaise de la Méditerranée paix rentr^e aujourd'hui ù Malte de sa crois que dans ''-Adriatique, pour recevoir le 22 pro- ran' l'escadre autrichienne qui vient - , cieJlement à Malte pour rendre sa vis! l'escadre anglaise. . De grandes fêtes sont préparées en ei!' honneur. nvi- oll La santé de lord Cromer du Iiondres, mardi 19 ma iyer I-ord Cromer, ancien agent diplomati raie d'Angleterre en Egypte, est gravement ovi- 'ode. Jj AUTRICHE-HONGRiE La santé de l'Empereur ii. Vienne, lundi, 18 mi éral i-e bulletin de santé de l'Empereur pi ian- 1ue la toux a été un peu plus sèche ; ter- durit le jour. L'état local est sans mo .j à cation. L'état général est tout à fait si lois faisant. ( ires Vienne, mardi, 19 me ste. Le bulletin dé santé de l'Empereur p rre, que la cuit n'a pas été troublée et que 1' ioal général est tout à fait satisfaisant, ( di_ Désaccord entre le comte Tisz ina. et l'archiduc-héritier ires Vienne, mardi, 19 ms Divers journaux se sont fait réceanrr uel- l'écho de rumeurs suivant lesquelles (a) désaccord très prononcé subsisterait e. l'archiduc François-Ferdinand, inspec général des armée» de terre et de mer i. le. comte Tisza, au sujet de l'élévation du la solde des officiers. Tandis que l'ai )ruz duc, disaient-ils, est partisan résolu dit l'amélioration de la situation des offk-i que le comte Tisza, au nom du gouvernen nis- hongrois, a nettement refusé oette él' (a) tion de solde, l'n démenti venu de Ii! peste assure cépenekmt qivaucime dii gejice de vues ne s'est élevée entre le j rvemeniont hongrois et l'archiduc hériti Aujourd'hui toutefois, le «Deutsche Vo Watt » dit qu'il croit savoir que le dé. cord subsiste aussi entier que le pren jou:'. Le ministre de la guerre, M. de I faatin, chargé do di ,'endre le projet, aua devant l'opposition irréductible du gou '• nemenlii hongrois, offert sa démission t 4 l'Empereur, qui l'aurait refusée. L'Eri Szi- reur aurait donné son adhésion à un pi dis- transitoire du ministre de la guerre, ails près lequel la solde des' officiers se (b) élevée grice à l'économie qui résulte - nombreuses vacances actuelles. ( "'et L'affaire Tisza-Rakovsky Budapest, mardi, 19 ma e je Les officiers servant de témoins dan e à duel du comte Tisza avec M. Rakovsk; jres sont réunis et ont décidé que la raison *ex_ voquée par M. Rakovsky, à savbir qu comte 'lisza avait laissé une affaire d'1 zzo neiur antérieure sans la régler, n'était ca_ justifiée et tiu'eii conséquence M. Rakov 3,e devait accorder satisfaction sans auc . " réserve. ( jj Les chemins de fer orientaux . ]es Vienne, mardi, 19 ma |V(5S On mande de Belgrade à la « Nou\ bj Presse Libre » que les négociations re ves à la nationalisation des chemins de orientaux commenceront incessammen "• Vienne. -ls-e On espère qu'à la fin de la semaine ' •*® entente de principe sera obtenue. ■ialc, 0 A LA DIETE HONCROISE A la Diète hongroise, un député a ir pro. peiïlé le ministre des affaires étrangères- a) sujet du cas dé M. Mangra, député, vie apostolique de G-ross-Wardein et aca,d< soir c.ien, qui, se trouvant dernièrement à gées karest, a été grossièrement insulté. très Le comte Berchtold . a déclaré l'incii :;000 fort regrettable. Le ministre d'Autiich plus Bukarest a déjà reçu l'ordre d'entrete.ni ient gevernement i-oumain de cet incident, oies ministre des affaires étrangères de Rou que. nie a promis une enquête' et des sa.not de seront prises. i ( tué — Qn mande de Budapest : Turkhan cha, président du conseil albanais, a lundi une longue conférence avec le ce Berchtold. ( ™ ARGENTINE — La Chambre a approuvé, par 5S ■ soir contre 40, les élections de la province jord Buenios-Ayres.Lu majorité des députés , où est conservatrice. ( .(h) BULGARIE AU S0SRAN !£ Explications de M. Daneft line Au cours des débats sur l'enquête pc ù. nientaire, .au Sobranié, M. Daneff, dans ; de long discours, a exposé epie le but de iour liance balkanique est absolumènt étrai ).tta- à la politique de telle ou te&le puisse : ré- européenne et que le traité serbo-bulj voir n'est en aucune, manière dirigé contre 1 ton- triche-Hongrie. :om- L'orateur a déclaré que ia clause 'di ssis- coopération de l'armée inscrite dans la .•enis vention tend seulement à manifester la >cia- lidarité des Intérêts de la Serbie et d' t.(a) Bulgarie, mais que personne n'envise jamais l'éventualité d'une guerre co une grande puissance, surtout aprè: ai. guerre avec la Turquie. •eize Passant ensuite en revue les événeme des, M Daneff a mentionné son voyage à iées, dapesth, au.cours duquel il essaya de iors,- fendre les prétentions de la Serbie à un ians bouché sur l'Adriatique. Il a montré jros- certitude du gouvernement serbe, qui ;ner presque par céder sur la question de lieu bitrage russe, la duplicité de la .Grèce, nau-' ne voulut jamais préciser son attitude ibli- l'hostilté dissimulée de la Roumanie, ;age recherchait un prétexte pour envahir le a) ritoire bulgare et affaiblir ia Bulgarie. En ce qui concerne l'ouverture des t tilités, M. Daneff a déclaré qu'il n'a eu eune connaissance, ni directe ni indirei de l'ordire d'attaquer. ^ En terminant, M. Daneff s'est prono: i'-re Poux' large enquête. (£ ESPAGNE ig'à * LA CHAM3RE Le ministre des affaires étrangères, son réponse à M. Rodes, déclare que la (a) panse civile polir le protectorat du Mai calculée pour 1915, s'élève à dix millic j cliiffre que le gouvernement juge assez i a;;e tneànt Quant à l'occupation récemm faite de la région de la Moulouya, le ' ' nisitre affirme qu'elle a eu lieu i la ' ^ mande des indigènes. Le député Amado demande la créât d'une armée coloniale. Il préconise une tiexn offensive et décisive contre les tri ii. rebelies et il voudrait que toutes les il >rte gularités ejue pi^sente, à son avis, l'ex >en- pation accomplie jusqu'à ces jours et t difi- ce qui concerne l'armée espagnole au i Ltis- roc fassent l'objet de l'examen d'une a a) mission d'esiquête parleanentaire. (a i. >rte — Le Sénat a approuvé un projet s -tat primant la latitude de bénéficier i) l'exemption du service dans la mar moyennant le versement d'une som a d'argent. Ce projet sera applicable à f tir de 1915 j;nt ETATS-UNIS un Les grèves minières ^ Colombus (Ohio), lundi, 18 ma e. Le syndicat des mineurs des houiilè ' de l'Oihio a déclaré la grève. Les mi gj,; sont feamées depuis le l5r avril, par or <je des propriétaires. ,( ?ent GRECE •var L'arrangement gréco-albanais Athènes, mardi, 19 ma er" Le ministre des affaires étrangères a s !ûiu" mis à la Chambre un projet de cession l'Ile Sassena à l'Albanie. ,"s" M. Streit a déclaré qu'il soumettait projet à la suite d'une décision de la coi ,u rence de Londres et des engagements I par la Grèce. Il espère que la Cliambre . ' votera. Le projet a été renvoyé à la ce lel; mission des- affaires étrangères, qui h mettra son rapport dans trois jours. (;. ojet La réorganisation de la gendarme ^ à" Rome, mardi, 19 ma Le ci Corriere d'Italia » annonce que officiers carabiniers italiens chargés de réorganisation de la gendarmerie grecej partiront mercredi pour Athènes. (; — La Chambre a repris lundi ses t s'le TOUÏ- Le ministre de l'intérieur lui a s ' mis un projet de canalisation des eaux ^n_ Ztymphale dems les villes d'Athènes et a le Pirée. ion- PEROU Le coup d'Etat une Londres, .marelà, 19 ma b) On ir.ando do Lima au «Times»: Les me bres de la majorité parlementaire se i I niront vendredi chez M. Roberto Leguia elle recevront son serment comme Présid constitutionnaliste. fer Ge matin, un manifeste signé par 121 t ^ naiteurs et députés, composant le quor légal, fut aelrassé à la nation. M. Leg une adresse une note au corps diplomati (bj demandant la reconnaissance de son g 1 vernement. Jusqu'ici tout est tranquille, y a donc actuellement deux Présidea M. Leguia et M. Bonavides. (< ,tar- •f" RUSSIE aire imi_ Le nouveau ministre des finance: Bu- Saint-Pétersbourg, mardi, 19 ma M. Bark, chargé de la gestion du mil lent tère des finances, a été nommé mini: e à des finances. r le Le contingent Saint-Pétersbourg, mardi, 19 ma ma" Le Tsar a sanctionné le contingent ons recrues de 580,000 hommes, adopté p a) 1911 par la Douma et le conseil d'Empire Pa- SERBSE eu A LA SKOUPCHTINA m ^ Incidents 3) La Skoupchtina continue la discuss des interpellations sur le mécontentera ;oix qui règne parmi les officiers. de Le ministre de la guerre a parlé de 1 ilus faire de l'association des officiers. Il a a) noncé que la commission mixte instit pour examiner la situation de cette as dation avait déposé un rapport dans leq elle préconise l'établissement d'un conti plus rigoureux que jusqu'à présent, la j j tion exercée jusqu'ici n'ayant pas donné '■e" bien bons résultats. ,un M Céda Castitch, partisan du gouver ment, a demandé que celui-ci prenne l°er mesures énergiques contre les officiers •nce dociles. 'are jvj_ Agatarovitch, nationaliste, a demai que les officiers soient protégés contre gouvernement et la police. La poputat J des nouveaux territoires est pillée par •on~ fonctionnenres de la police, alors que gouvernement manifeste de la défiance 3 vers les officiers. I^e ministre de l'intérie ■Sea m. protitch, clierclierait en particulier, i at[e près l'orateur, à détruire le prestige des 1 liciers. •»*« hts, Bu- Au cours de la séance,, le ministre de de- justice et M. Prodonovitch, député jeu dé- radical, ont échangé des reproches, ce l'in- a provoqué un violent tumulte parmi finit députés du parti jeune-radical La séar Par- suspendue à deux reprises, a dû finalem qui être levée par suite de l'obstruction , et jeunes-radicaux.. S- FRANCE os- au. La Vie à Paris Ae, (fi:: nohe coirespondanl) icé -) quelques incidents electoraux. — uh acteur elu. — la pr03itc. — mort □£ m. cuizot. — les imperfections 3u suffrace universel. — promesse! ! -ein la candidature de m. loyson. -- en fcliehericourt. — le premier mort vc DE la macistrature. — les surnoms ' parlementaires. - la mort de la3er. desque. ■es- ant Naturellement, entre la joie du succès mi- et la volupté de la rentrée au Palais de- Bourbon, on parle de droite et de gauche des incidents de la lutte e]ui vient ion de se terminer, des coups reçus, des ac- blessures, des déceptions et des misères ius électorales aussi. On cite tel avocat, qui ré- a d'ailleurs du talent, mais n'a pu en-cu- core trouver de clientèle, et qui avait out réalisé la dot modeste de sa femme, una Ja- trentaine de mille francs, et- les a connu- sacrés à une ca.mpagno électorale, qui ) n'a pas réussi. Le voilà ruiné du coup. I->a candidature était pour lui un coup Up. de dé; gagnant, c'était la fortune assu- rée — du moins le croyait-il. ine II a perdu. Tout est à recommencer. rnA II recommencera, soyez-en sûr, il ap-" partient, lui et bien d'autres, à cette , race dont parlait déjà Saint-Simon 1 ' quand il écrivait de Tallard : « C'est l'homme du monde le plus rongé de politique et d'ambition ». Le régime rend- les passions et les appétits de pou-i.- voir plus ou moins vifs, mais il ne res les change pas. Ils sont nombreux ceux ies qui ne voient dans la politique qne la dre possibilité d'un établissement avant-a-a) geux et cela leur vaut le mépris des indépendants. L'acteur Got, qui était un homme d'esprit, mais d'un esprit un peu amer, écrivait dans son «Journal» : « Faire de la politique sans en vivrez c'est trop bêta, on ne remue pas la... ol1" fiente pour l'honneur. » Got, prix dui de concours général, ami et condisciple du eluc d'Aumale, aurait pu lui aussi faire ce de la politique comme un autre, il pré-dé- féra un théâtre différent et devint un co-hrJs niédien d'un merveilleux talent. Pabra 10 d'Eglant-ine, qui avait été un acteur mé-'-nl- diocre, fut un député de premier plan; °u* il était 'fort applaudi dans les clubs .-t ■' il occupait les premiers rôles à la Con-rïe vention. Sa conscience ne fut pas à la: hauteur de l'emploi qu'il jouait sur la scène publique; il tomba sous le coup sîx des accusations de concussion et de vé-nalité. C'est dommage, c'était un carac-l3e têre original et une intelligence peu ba-'' naâe; mais la probitfe lui manquait,cette ra" probité que 1M. Guizot proclamait, le °u" « nécessaire contrepoids du pouvoir •■>. °u M, Guizot répétait avec un certain or-du gueil i « En me consacrant aux affai-.(a) res du pays j'ai résolu de demeurer pauvre et j'ai réussi. » C'était vrai. Mais en même temps, par une sorte de contradiction morale qui étonne chez ce i. rigide protestant, il acceptait après la m- mort de M™ de Lieven, dont il avait été éu- si longtemps l'amant, line rente de et douze mille francs par an.Et M. Thiers ant qui demeura pourtant l'adversaire irréconciliable du célèbre doctrinaire répé-sé- tait- dans les salons : um — Si encore il avait porté son deuil, uia mais il est venu le lendemain de l'en-ju,e terrement, à l'Académie, en pantalon ou- noisette ! 11 La Chambre actuelle possédera un As, ancien acteur qui, sans avoir eu la car- rière artistique mouvementée de Fabre d'Eglantine, n'en a pas moins joué,avec talent, des rôles importants dans la troupe de « L'Œuvre, » de M. Lugné-' Poë. 11 s'agit de M. Pierre Rameil, qui i. avait d'abord songé à l'administrai1 oii lis- et suivi les cours de l'Ecole coloniale ; :tre mais c'est un poète; aux incertitudes ;a) des fonctions en Indo-Chine ou en Afrique il préféra les tentatives théâtrales, j auteur d'abord, acteur ensuite; il avait •l'es ces derniers temps bifurqué vers le Pa-)ur lais et s'était fait inscrire au barreau de ta\ Paris, où il n'eut pas le temps de sa 'l d'stinguer, les électeurs des Pyrénées-Orientales l'ayant envoyé à la Chambre. On a dit que le nouveau député a écrit une comédie, Fabre d'Eglanline: il y a une curieuse similitude de situation en-ion 'rô ces deux anciens comédiens : fous ent deux passent des planches à la tribune. Là s'arrête bien entendu toute ressem. 'af- blanca" an- * * ué® Pour l'auteur dramatique, le Parle so- ment doit être un merveilleux champ uel d'observation et • nous avions un Aris-ûle tophane moderne, de* quels traits if ne ;es- marquerait pas certains députés qui ar-de rivent la tête haute, le verbe tranchant, croyant de bonne foi peut-être représen-ne- for le « Suffrage universel ». Et cepen-ies dant une statistique qu'on ne peut rein- futer n'a-t-elle pas prouvé que sur 6G2 députés il n'y en a que D6 qui aient, îdê obtenu un chiffra de voix formant, la le majorité des électeurs inscrits dans leur ion circonscription. Souvent les élus ne re-ies présentent que le tiers des inscrits, le quelquefois moins. Ce n'est pas ce qu'il er,- y a de plus choquant. Un journal ne i«-,ur, tait-il pas l'exemple de M. de Dion, é'.u l'a- à Nantes par 19,800 voix, tandis qu'un of- député des Basses-Alpes — esprit au surplus très distingué—était passé avec moins de 1,500 voix. Le premier représente par conséquent treize fois plus la d'électeurs que le second; les deux voix ne- sont cependant égales élans les scru-qui tins. On pourrait multiplier les exem-les pies. Ce sont les défauts du Suffrage ice, que nous proclamons Universel et pour ent lequel on a multiplié, toute la quinzaine des dernière, les promesses et les Hatleries fe) auxauellés ce môna'rau'e aux onze m#

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