I {génie année» No 250 L' INDEPENDANCE ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE ; 5 CENTS) TELEPHONE : HOLBOHN 1773-4 TELEPH,! { 238.*7 5. MARDI 23 OCTOBRE 1917. En vente à Londres à 3 h. te lundi 22 octobre. * (3 MOIS, 8 SHILLINGS ") X ABONNEMENTS: J 3 MOIS, 17 SHILLINGS, 1-CoNSER VATION PAR LE PROGUES ( 1 AN. 32 SHILLINGS. J LA SITUATION Lundi, midi. Parlant du dernier raid de Zeppelins sur les Britanniques, qui a fait IjO victimes, dont 27 tués, le commun i-Lé de Berlin dit qu'il- a eu des résultats • particulièrement satisfaisants," vingt-La tonnes d'expl-osifs ayant été lancées sur Londres, Birmingham, Xottingham, kjgacîBSteï et d'autres villes de moindre importance. Il ajoute cependant que quatre des Zeppelins (qui semblent avoir Lté au moins huit) ont dévié et qu'en [pasfant au-dessus de la zone des armées en France, ils ont été perdus! Cet aveu Ldû être pénible, et pourtant il ne dit [qu'une partie de la vérité, puisque les communiqués français parlent de cinq [Zeppelins détruits ou contraints d'atterrir, et d'un sixième pourchassé, qu'on isuppose être perdu dans la Méditerran-née. Il est à remarquer qu'un des croi Leurs aériens est tombé "intacf" aux [mains de nos alliés. Les escadrilles françaises.qui leur donnèrent la chasse ont donc définitivement "déclassé" les Zeppelins, en tant [qu'arme de combat, et on peut'dire aujourd'hui que ces mastodontes de l'air sont bons tout au plus à serv ir de sentinelles dans les opérations navales. Il semble bien qu'à ce point de vue ils aient, déjà rendu elfes services appréciables et. il est. probable que c'est en partie [grâce à leur concours'-que nos ennemis ont pu, impunément, attaquer vendredi [ dernier un convoi de navires marchands I qui venait de Norvège et dont neuf uni-j tés, en plus des deux contre-torpilleurs 'Wanniquçs, chargés de les convoyer, furent coulés. L'action navale à laquelle cette opération donna lieu eut. pour théâtre la région située entre les côtes de Norvège et [celle des Iles Shetland. Elle fut de courte duree. Attaqués par des croiseurs allemands puissamment armés et très rapides, les deux contre-torpilleurs britanniques :1e "Mary Rose" et le "Strong-bow" furent bientôt mis hors de combat, [après quoi les Allemands envoyèrent au [fond de la mer, sans se préoccuper du [sort de leurs équipages, neuf des douze [navires qui formèrent le'convoi. Les trois [autres, grâce à la magnifique défense of- ■ ferte par les contre-torpilleurs, purent ■gagner le large et réussirent à se sauver. ■Aux dernières nouvelles, 85 membres des ■équipages des navirës marchands coulés ■Ont péri, de même que 88 officiers et mailing du "Mary Rose," ainsi que 47 du ■"Strongbow." ■ L'opération est caractéristique de l'au-Idace de nos ennemis, mais il faut recon-Inaître aussi que nos alliés britanniques {facilitent grandement la tâche aux na-I vires de guerre ennemis eu confiant à des limités insuffisamment armées la garde jd'un convoi de cette importance. I Cinq des neuf bateaux coulés battaient ■pavillon norvégien, trois étaient- de na-■tionalité suédoise et le neuvième était un ■ danois. . i , I Le8 journaux scandinav-es commentent • ■ sévèrement cette action et font d'amères I réflexions sur la situation bizarre dans ■laquelle se trouvent placés les Etats lirui-■trophes de l'Allemagne, lesquels, en r.és| ■ compense de la nourriture qu'ils four-j ■lissent à nos ennemis, voient tous les ■ ■jours leurs navires torpillés sans .même ■que leurs équipages aient une chance de ' ■se sauver. ' f I D'autres journaux expriment l'espoir ■que cette attaque servira d'avertisse- ( ■nent aux Anglais qui, dorénavant, pren-■'ront mieux leurs précautions; Cet "in- , ■ 'ent ' a fait revivre certaines critiques - ■ au sujet de la "passivité" (plus appa- , I K'"tev pensons-nous, que réelle) de la flotte britahnique qui, depuis la bataille —• j de Jutland, n'a pas eu l'occasion de se mesurer avec les forces navales du Kaiser, et M. Bottomley, entre autre, demande si ce sont bien les marins, c'est-à-dire les gens compétents, et non les politiciens,, qui dirigent les affaires au ministère de la marine. Nous laisserons ces considérations à des personnes plus autorisées, et nous ne poserons pas non plus la question de savoir si les sous-marins alliés auraient pu jouer un rôle plus actif dans les opérations dont le golfe de Riga et la Baltique viennet d'être le théâtre. A propos de celles-ci, on a appris avec une vive satisfaction que l'escadre russe de la Baltique, qu'on disait embouteillée, est parvenue à s'échapper. Elle est signalée dans le golfe de Finlande, ce qui permet de supposer qu'elle pourra regagner la base navale de lîeval. Malheureusement, elle est amputée du cuirassé "Slava," et, S'il faut ajouter f-ïi aux affirmations allemandes, de quatre autres unités qui furent obligées de s'échouer et furent abandonnées. Il est vrai, d'autre part, que les Allemande sont maîtres de toutes les îles du Golfe de Riga et de la côte esthonienne (Dago, Scliildau et Moon sont aux mains de l'ennemi), mais le désastre est loin d'être aussi étendu qu'on pouvait le craindre un- moment. Aussi, M. Kereusky a-t-il pu dire, dans le discours qu'il a prononcé à l'occasion de l'ouverture, du Parlement préliminaire à Pétrograd, que si la flotte a fait tout son devoir, ^ il ne peut pas, malheureusement, en dire autant de l'armée, où la propagande anarchiste continue et ' paralyse les efforts du gouvernement. "Dans une séance secrète, a ajouté le Premier, je donnerai à l'Assemblée des détails sur les mesures que le gouvernement compte prendre, mais dès à préseiit-, je tiens à affirmer catégoriquement que jamais la violence ne brisera 1-a volonté de notre armée révolutionnaire et que jamais nous récapitulerons devant une force qui fait violence à nos principes de droit et de justice !" Ces paroles signifient, clairement que la Russie ne se prêtera jamais à la paix séparée que cherchent à .obtenir les Allemands, et il est.à esfpérer que la même opposition sera faite à la paix boiteuse à laquelle les extrémistes, russes et autres, voudraient nous amener et dont les détails ont été publiés ces jours derniers. Toute paix qui ne fera pas justice des crimes allemands ne sera qu'une -paix provisoire, et ceux qui souscriront à une paix pareille porteront une lourde responsabilité devant l'histoire. Heureusement le discrédit dans lequel sont tombés les extrémistes russes (qui viennent d'obtenir la dissolution de la Douma et l'acquittement des déserteurs et des. traîtres de Tarnopol) nous permettent de suivre leurs activités "sans appréhension sérieuse." Plus encourageants que les échos de Pétrograd sont ceux qui nous arrivent du front occidental où une canonnade terrible, tant en Flandre que sur l'Aisne, indique l'imminence d'opérations que nos ennemis ont tout lieu de redouter. Du moment que l'artillerie et les aviateurs travaillent, tout va bien, et à- ce rlouble point de vue la situation est des plus satisfaisantes. La supériorité, d£ olus en plus évidente, des aviateurs illiés au sujet de laquelle les communiqués donnent des détails significatifs, est un fait des plus réconfortants et lont l'importance n'échappera à personne. Attaqués chez eux, les aviateurs illemands perdront bientôt le goût de renir nous harceler, et nos ennemis ne :rouveront personne pour les plaindre orsque les Alliés leur rendront la mon-raie de leur pièce. Ea 9FRI0UE ORIENTALE. Nyangao occupé J V a eu pendant plusieurs jours de flfs c°nibats dans la vallée du Lukelidi, ft1 V>elques kilomètres au nord de la l 'entière portugaise de l'Afrique orien- ■Pie allemande. ■ J)fs efforts sont faits pour chasser les 1* ' e,nands de leurs derniers refuges. Les l'U tes^ont grandes des deux côtés. •Apres de sanglants combats les co lonnes britanniques ont occupé Nyangao le 17 octobre à la tombée cle la nuit. Dans la région de Mahenge, les colonnes belges ont avancé vers le sud et sont en contact avec les troupes britanniques avançant de l'ouest. erqumoro nmm Deux destroyers britanniques et 9 navires neutres coulés L'amirauté' britannique annonce que deux navires allemands très rapides et puissamment armés . ont attaqué un convoi dans 1* Mer du Kord à mi—chemin entre les Iles Shétland^et la côte norvégienne, le 17 octobre. Deux destroyers britanniques, le "Mary Rose" et le . "Strongbow," qui constituaient l'escorte anti-sous-marins, livrèrent immédiatement combat et luttèrent jusqu'à ce qu'ils coulèrent, après un court et inégal, engagement. Letir vaillante conduite eut pour résnltat'de permettre à trois navires marchands de «'échapper. Malheureusement cinq navires norvégiens, un danois et trois suédois, tous non armés, furent ensuite coulés à coups de canon sans examen ni avertissement d'aucune sorte et san* que l'ennemi se préoccupât en rien du sort des passagers ou des équipages. Soucieux de s'échapper avant l'arrivée de forces britanniques, aucun effort, ne fut fait pour sivuver les équipages des destroyers britanniques. Des navires de patrouille britanniques arrivant, peu de temps après,, purent sauver 30 marins norvégiens et autres. Lès 88 officiers" et. hommes du "Mary Rose" ont péri, ainsi que 47 officiers et lromines du "Strôflg-bow."-Le communiqué allemand dit que les foi-ces d'attaque rentrèrent sans perte ni dommage. Les raiders ennemis réussirent à éviter les escadres britanniques au coun» des nuits noires, tant à la sortie qu'à la rentrée. En dehors ctês^quipages , des destroyers, on estime à 16 Norvégiens, 17 Suédois et 86 Anglais le nombre minimum des marins noyés. Parmi les navires norvégiens coulés on cite: "Habil" (63.0 t.), "Sôrhaug" (1,007 t.), "Silja" (1,229 t.),' "Krîs-tine" (568 t.). Autres navires coulés Le steamer hollandais "Parkhaven" (2,655 t.) a été coulé par un. sous-marin allemand. Le steamer danois "Stella" (8-36 t.) a été coulé mercredi dernier. Transport américain coulé Le Département d'Etat annonce qu'un transport. américain "The Antilles," a été torpillé le, 1 7 octobre dans la zone de guerre!' européenne, " au cours de son voyagé de retour. Des 167 personnes à bord, 67 ont été noyées. La torpille frappa le centre du navire, éclatant dans la chambre des machines et tuant les mécaniciens ainsi que plusieurs matelots endormis. Les canonniers restèrent à leurs pièces, espérant pouvoir tirer, mais on ne vit pas le sous-marin, et ils coulèrent avec leurs canons. "The Antilles" était un steamer de 6,878 tonnes. Des ravires allemands bombardent Dunkerque Un communiqué français dit que vendredi, vers minuit, Dunkerque a été bombardé de la mer et qu'il n'y a pas de victimes parmi L population civile. Un communiqué allemand (lit que des navires allemands ont lancé environ deu x cents obus sur la ville. Cargo-boats pour la France Le Département"de la Marine des Etats-Unis a ordonné le transfert au Gouvernement français de 20 cargo-steamers d'acier, de 3,500 à 6,000 tonnes, actuellement en construction. Les dix premiers seront prêts d'ici trente jours. D'autre part, le même département arrange la reprise de 40.0,000 tonnes de voiliers français en acier, qui se livrent actuellement au commerce sud-américain. Ils seront" employés au commerce cle nitrate et de manganèse'entre l'Amérique du Sud et les Etats-Unis. Cette seconde opération est indépendant»de la première. opérations mmm LE RAID DE VENDREDI 27 tués — 53 blessés Samedi, 12.15.—Les derniers rapports de la police signalent que le nombre des victimes faites au cours du raid de vendredi soir, est de 27 tués et de 53 jblessés, pour tous les districts survolés. Quelques" dégâts ont été faits aux propriétés privées et maisons cle commerce. Le vent complice Les Zeppelins qui ont- exécuté le raid de vendredi soir, ont traversé la côte en deux groupes à peine après la 'tombée de la nuit. Volant par deux ou séparé- î> ment, les dirigeables visitèrent des dis- h tricts très distants les uns des autres et, une fois à l'intérieur du pays^ leurs s équipages montrèrent une connaissance s assez vague de la topographie. Deux t des Zeppelins restèrent près de la côte i; et jetèrent des bombes dans lés champs J, fie l'East. Anglia. Deux autres diri-geables ne parvinrent pas"davantage à'r panser des dégâts sérieux. Les deux c autres—peut-être trois—semblent s'être c dirigés vers l'ouest avant de se diriger j vers le sud.. Où les bombes furent les plus nombreuses il n'y eut pas ou fort peu de dégâts. Le plus grand nombre de victimes a été fait par l'explosion de trois bombes dans la région de Londres. Dans les comtés de l'est, bien que les aéronefs se trouvaient à une trop grande altitude . pour être aperçus dans l'obscurité, ,1e J ronflement des moteurs révéla leur pas- j sage. Les trois dirigeables qui sont pré- j sûmes avoir approché de Londres le firent ''moteur arrêté." On suppose ' qu'ils ont volé lentement poussés par un 1 léger vent du nord, vent qui plus tard ' devait causer leur perte. Pendant que les Zeppelins volèrent à 1 une haute altitude, cle nombreuses bombes tombèrent, mais sans causer au-i-' cune perte de vie. Les projecteurs sem- . blèrent moins actifs qu'au cours des 1 raids précédents. En réalité, les pro- } jecteurs balayèrent le e-iel, mais la clarté ï Je l'atmosphère eut-pour effet de rendre les rayons lumineux presque invisibles. ; En des endroits très distant les uns des autres, dans un comté du nord-est, de grand morceaux d'aluminium ont été J ramassés et rémis à la police. Ils sont, sans aucune doute, des parties de ré- c servoirs à essence allemands. Une pièce de Zeppelin, apparemment détaché par , un obus, a été également trouvée. '1 Cinq Zeppelins perdus j Le raid allemamj.de vendredi soir devait se terminer par un désastre. Huit Zeppelins, en retournant, perdirent leur + chemin dans le brouillard et se dirigé- L rent sur la France. Cina d'entre-eux 1 furent abattus, tandis que l'on croit '' qu'un sixième est tombé, à la mer. Le 1 communiqué de Berlin admet la perte de ' quatre Zeppelins. t j Quelques détails Une dépêche cle Paris reçue ce matin ' de bonne heure dit que* cinq Zeppelins P sont descendus en France et qu'un six- . ième fut perdu de vue au moment où il e se dirigeait vers la mer dans une posi- 5 tion verticale. On croit qu'il s'est abattu dans la mer. ~ 1 Un télégramme précédent donne le ï compte rendu suivant des pertes allemands : ' é (1) Un Zeppelin fut abattu par les é canons anti-aériens samedi à 7 heures t du matin, à Saint-Clément (Meurthe et t Mosellè). ( c (2) Un Zeppelin a" été forcé par leg 1 aviateurs français à atterrir près de c Bourbonne-les-Bains, samedi, à 9h. 20. du matin. j (3) Un Zeppelin a atterri à Darnmar- ( tin, près de Montigny le Roi (dans le j voisinage de Langresj, et après s'être ( allégé de quinze hommes, a repris l'air. ( (4) Un Zeppelin»est tombé, à 10 h. 50 1 du matin, à Laraque, près de Gap. L'é- , quipàge à mis le fçu à l'appareil avant d'être capturé. (5) Un Zeppelin est tombé, vers 4 h. 1 de^l'après-midi, entre Sisteron et Gap. c L'équipage y a mis le feu avant d'être 1 capturé. I (6 et j7) Deux Zeppelins ont- été vus ' près de Gap vers la fin de l'après-midi. 1 (8) Un Zeppelin a été observé dans la 1 soirée dans le voisinage de Lons-le-Sau- c nier.^ 1 Il résulte de ce qui précède, que, sa- | medi soir, des huit Zeppelins qui survolèrent la France, quatre ; avaient été c abattus (un cinquième ayant subi le T même sort suivant un télégramme ulté- n rieur) et quatre continuaient à tenir „ l'air, mais dans cle mauvaises condi- | tions. De ces quatre, deux se trouvaient ^ dans le sud-ouest de la France, un au-dessus de la Méditerranée, et la qua-trième à lfi frontière suisse. Ce dernier, suivant le "Times," serait parvenu à Ê gagner la Suisse. Le Zeppelin qui a été contraint à at- cl terrir près Ae Bourbonne-les-Bains est le « L-49. Il est intact. Il avait à bord un q 'lieutenant de marine connue çoixl:usn a (a'nt, un commandant en second et 17 Ommes. Tous ont été faits prisonniers. Le Zeppelin L-50, de petite dimen-ion, qui a atterri à Dammartin, dépo-a sa nacelle, qui fut complètement dé-ruit, et reprit l'air avec quatre hom-îes. Les deux officiers commandants et -S hommes de l'équipage (dont deux taient légèrement blëssés) restés- à ter-e, furent faits prisonniers. L'un de eux-ci a déclaré qjie le Zeppelin avait uitté Oldenburg vendredi à 2 h. de 'après—midi à destination ^rte Londres, aais qu'il n'était pas parvenu à atteinte son but, ayant perdu son chemin !ans le brouillard. Raid britannique en Allemagne Des aéroplanes britanniques ont de îouveau bombardé une fonderie et que onction de chemins de fer près de Sar-■ebruck, dans la journée de dimanche, jes aviateurs du R.F.C. ont. également lombardé des aérodromes allemands, dors que les aviateurs de la marine bri-annique ont jeté un grand nombre de >ombes sur les docks de Bruges et l'aéro-Irorne d'Engel (au nord-ouest de Tliou-■out).Le communiqué français de samedi oir dit que des aviateurs allemands ont été soixante bombes dans la région de Dunkerque. Aiîcune victime parmi la )opulation civile n'est signalée. AUTOUR de la GUERRE ARGENTINE ■— Le gouvernement britannique a ac-ordé un sauf-conduit au comte Lux-nirg, a condition qu'il prenne place à 'ord du ''Hollandia" en novembre, pour ira conduit dans un pays attenant à 'All^uiagn'e. 3EEG5QUE — Les "Nouvelles" .de Maestricht an-loncênt que clans certaines communes ous les hommes de 15 à 60 ans sont teins, sous peine d'un emprissonnement le deux ans, à se rendre aux Komman-Santuren pour être envoyés au travail * [ans les zones militaires allemandes. ?ran6E — Le résultat du vote de vendredi à a, Chambre française a été favorable au ouvernement. La priorité en faveur de ordre du jour du gouvernement avait té votée par 346 voix contre 74 et 78 bstentions. Une motion de confiance ut ensuite adoptée. Un remaniement îinistériel reste cependant des plus robables. — Un anarchiste, nommé Lecoin, qûi tait surveillé par la police militaire, a té arrêté hier soir au moment où il en-rait dans le bureau du journal la "Vic-oire." .11 avait déclaré à une réunion 'anarchistes son intention de tuer M. lervé. Il était porteur d'un revolver hargé. — Le général Baratier,. de l'armée rançaise, est mort .subitement, alo.'s [u'il se trouvait en première ligne au ront. Il avait pris une part importante lans les expeditions/françaises en Afri-[ue, et. spécialement dans l'expédition Jarchand, en 1898. ÏRECE — Mgr Tlieocletos, l'archevêque d'A-hènes, a été condamné par la Cou,r ec-ilésia-stique à la dégradation et à une «traité de deux, ans dan.s un monastère, >our avoir officiellement pris part , à a cérémonie d'anathème contre M. Vé-lizélos, sous le règne du roi Constantin, t s'être mêlé de politique. D'autre-' évê- * [lies ayant pris part à la merne jcéréftio-lie ont aussi été condamnés. TALfE — Deux steamers de la flotte m.ir- . liande italienne ont eu des rencontres ictorieuses -avec des sous-marins enne-îis. L'un d'eux -étant attaque par un ranci sous-marin, accepta le combat et 31-ça le submersible à se retirer. L'au- ' re, au large de la Cyrénaiqùe, est par--enu à couler le sous-marin qui î'atta-' uait. 5UEDE ■ — Les fabriques d'allumettes sué-oises se sont réunis en un trust, au ^ apital de plus de 110 millions de francs, ui produira 5 milliards de 1 ' par n.

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