L'indépendance belge

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13 February 1914
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IlO CeïrtirEMLes ÛN BELGIQUE ET A FARiS 85' ANNÉE Vendredi 13 février 1614 administration et rédaction 1 Iv rue de» fiâafoles, Bruxelle* BUREAUX PARISIENS : 11, place de la Bourse abonnements : ÉDITION QUOTIDIENNE BELSIQUE. Un m. 20 Ir. 6 mais iOir. 3 mois, 5 fr. ll!XEfiatlBBEUf.-dj » 28 fr. » 5 fr. » Sir. tTRABSEB » 40 It. » 22 fc * 12 ii ÉDITION HEBDOMADAIRE lutemationili et fOntrt-mari 10 P-VGES, PARAISSANT LS MERCREDI Un au SS francc lÈi*. moi» iiS fraucfi L'INDÉPENDANCE BELGE 52QÏS ÉOTJ3QSS PAR' JûCH- — SEC PACSS COHSOYAftûff SAS LE VRQGSS3 X° <&<% Vendredi 13 février 1914 Les annonces sont reçues s A BRUXELLES : aux bureaux du jou' A PARIS : il, place de la Bourse, ♦ A. LONDRES : cùez MM. Joàn-F. Jones & C3, n® Saow Hill, £. C.-, à TAponce Havas, u° Cheapsiiie E, G.; et chez jN'eyroud & Fils, Lfcï, n3814-18, Queen Victoria Street, et T. B. l>rowo% Lid, 163, Queen Victoria Street. Si AMSTERDAM : chez Nijgh & Yan Ditmar, Rokia, 2» & ROTTERDAM : même firme, Wynhaven. 113. £$ ALLEMAGNE, EN AUTRlCUE-BONGRiE et M SUISSE, aux Agences de la MaLon Rudoit Moss^ jfr ITALIE î chez MM. Haasenstein & Vogler, à Milan, Turin et Pwome. <fr$ÏEW-YGRl£ ; T.B. Browne. Ltd, i, East42ûd StreaU Édition du matin - Aujourd'hui : Revue politique. LA QUKSTxuN DES ÏLZS ET LA FRON TIHR11 D'ALBANIE. — Atrocités alba naises. En Angleterre. — La question du « hom< rule u, — Débat dans les deux Chambres En Russie. — Démission de M. Kokovtzoll — Son successeur probable. — Un inter view du ministre de la marine. — Le; usines Poutiloff. En Suède. — Déclarations royales. En Turquie. — L'accord turco-russe. En Allemagne. — Un discours du Chance lier. — La lutte contre- les socialistes. -Le particularisme. Lettre de Serbie. Note du Jour, par J.-E. En Belgique. — Etrange langage. Chronique mondaine. Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspon dants. Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre première édition, publiée à 4 heu res de l'après-midi; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord dans notre deuxième édition publiée à 0 heures du soir; les dépêches suivies de la lettre 0 sont celles qui on, paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le me';n. BRUXELLES 12 lévrier. Revu® Politique La démission de M. Kokovtzoff, président du conseil des ministres de Russie, ■est annoncée de source officielle. Isous avons souligné il y a quelques jours la portée politique de cette retraite, qui esl déterminée surtout par l'opposition que le conseil d'Empire faisait, au prémiel ministre dans toutes les questions de quelque importance. Gomme, d'autre ifart, i\L kokovtzoif se heurtait à de; e&ffioultés suscitées au sein même di cabinet^ sa situation à la tète du cabine! devenait pénible et la conliance personnelle du Tsar ne suffisait plus à lui faciliter sa lourde .tâche. Des informations contradictoires circulent en ce qui concerne le successeui (le M. Kokovtzoif. On sait qu'on a envisagé un instant l'éventualité de la sup pression de la l'onction de président di conseil, la présidence étant attribuée d< droit au doyen du conseil des ministres Cette solution, comme nous l'avons £ai observer, aurait pour effet d'atténué] davantage encore la responsabilité d« ministres devant la Douma. Aussi n< semble-t-il pas que cette idée doive êtri poussée jusqu'au bout et met-on er avant le nom de M. Goremikine comnn étant celui de l'homme le plus qualifii pour succéder à M. Kokovtzoff dans le: circonstances actuelles. M. Goremikim est avant tout un fonctionnaire cl quant il fut président .'.u conseil en 1906, dan: des circonstances particulièrement dit ficles, il ne manqua pas d'habileté. Ci fut lui qui procéda à la dissolution de 1: première Douma- Con orientation poli tique est assez vague et il a surtout de 1; valeur comme homme d'administration Cela lui permettrait sans doute de si plier à toutes les influences qui s'affir ment dans l'entourage du Tsar et de le: concilier avec les tendances, non moin: réactionnaires d'ailleurs, qui prévalen au sein du conseil d'Empire. Quant à 1e Douma, ceux qui ont la charge de la di rection des affaires de l'Etat ne s'en soucient guère. La Douma reste sans influence réelle dans la politique russe parce qu'elle se montre dans les circon stances les plus graves ou trop docile ou trop rétive. Les coalitions qui s'y forment momentanément soit entre le centre et la droite, soit entre le centre et le gauche sont toujours factice et ne peuvent servir de base à une politique ferme. La Douma s'est condamnée elle-même à l'impuissance par son manque de sens du régime parlementaire.Elle craini par-dessus tout la dissolution et, poui prévenir cette extrémité, se résigne £ toutes les abdications. Quel que soit le successeur de M. Kokovtzoff, il n'y aura, ' ce point de vue, rien de. changé er Russie, L'entente s'est faite entre Constant! nople et Saint-Pétersbourg sur les réformes à introduire en Anatolie, réformes qui doivent profiter surtout aus Arméniens. Des négociations se poursuivaient depuis plusieurs mois et le difficultés était de faire admettre par le Porte un contrôle sérieux de l'application de ces réformes. On sait par expé rience que toute œuvre réformatrice confiée aux Turcs est vaine si les puis sances ne disposent pas des movens d'exercer avec opportunité une pressior efficace sur la Porte. D'autre part, le: jeunes-turcs voulaient éviter à tout pxi> une intervention directe des influence: étrangères dans lès affaires intérieure: de l'Empire et il s'agissait donc de trou ver une formule suffisamment soupli pour ménager l'amour-propre ottomar et pour assurer au puissances les ga ranties désirables. L'arrangement auquel on s'est arrêti réunit ces deux conditions essentielles Les vilayets d'Anatolie seront divisés es districts placés sous l'autorité direct! d'inspecteurs nommés par la Porte.Pou les districts de l'e: ces inspecteurs s. ront choisis dans les petits Etats euri péens. Ils auront le droit de révoquér 1( hauts fonctionnaires, exception faite pour les valis,dont le déplacement ou ] - révocation devront dépendre uniqueme; du ministre de l'intérieur. Il n'y a don : pas d'intervention étrangère propremer dite, pas de contrôle des puissance; mais il va'de soi que la Porte ne chois ra les inspecteurs étrangers qu'aprè i accord préalable avec les puissances. Quant aux réformes proprement dite: elles seront assez larges si le progran me arrêté entre Constantinople et Sain Pétersbourg est loyalement appliqué-L service militaire sera régional avec u recrutement firoportionnel, en temp de paix, dans les régions de l'Assir e de l'Yémen; la langue du lieu sera lai gue officielle dans tous les vilayets; e: ce qui concerne l'instruction publique le budget déterminera la part des sut sides revenant proportionnellement chaque élément thnique, mais les pre grammes scolaires seront maintenu sous le contrôle, du gouvernement ; u: règlement spécial interviendra pour 1 transformation de la cavalerie kurde e: ■ cavalerie de réserve; enfin, dans un an quand le recensement général aura ét fait, des élections auront lieu sur la bas de la représentation proportionnelle ap pliquée à chaque nationalité. Sans doute, ce programme de réfoi mes ne correspond pas au programm des revendications des Arméniens, qu tend à l'autonomie administrative absc lue; mais tel quel,s'il est loyalement réa lisé, il peut contribuer à améliorer si rieusement la situation en Asie-Mineur et a y 1-amener l'apaisement entre le éléments chrétiens, turcs et arabes. L gouvernement jeune-turc a tout intérf à s'appliquer sincèrement à cette œuvr qui seule peut constituer une sauvegai de efficace pour l'Empire ottoman e: Asie. La Question des i§es ei Sa frontière d'ABbanii Atrocités albanaises (De notre correspondant) Janina, mardi, 10 février. tVift Malte.) Dans la dernière rencontre, près du vii lage de Kodtsi, où les volontaires épirote ' furent attaqués par une bande albanaise e: embuscade, un malheureux soldat tomb; vivant entre les mains des bandits. U fu tué ■ et horriblement mutilé. Sa tête, en | foum'cKée à une baïonnette,lut. transportée e trophée aux cris : « C'est ainsi que coré battent les Albanais. » —■—■ ■■ lin « —iM—'gi1—■»»«—a—ai w ; taveOas ds l'Étranger ALLEMAGNE UN DISCOURS DU CHANCELIER Pas de pacte avec les socialistes Le particularism Berlin, mercredi, 11 février. Au cours du banquet du conseil de \'t gricùltiirè, le Chancelier de l'Empire a ;■ * noncé un discours dont voici un extrait ; « Nous tous qui contribuons à mettre e valeur ie sol natal, sommes satisfaits qc le temps n'est plus où l'agriculture ava: i à lutter pour conserver sa place et faii . admettre son importance dans la vie écc t nomique allemande. Cette amélioration il sa condition, l'agriculture allemande la r< connaîtra d'autant plus franchement qu'ell a conscience que la sollicitude du gouvei ne-ment. pour elle ne se ralentira pas. L comte Schwerin nous a fait franchir le cej cle des intérêts agricoles pour nous coi duire dans le champ de la politique. Bonn récolte, telle doit être, il me semble, la ni te générale de l'année qui vient de s'écoi 1er. Je ne prétends pas présenter les diff cu-ltés de la situation intérieure comm moins graves qu'elles ne le sont en réalitt Nous sommés en tout cas tous d'accoi sur ce point qu'avec un parti dont les e forts tendent il miner les fondements d l'Empire et de notre monarchie, avec u parti dont l'orgueil s'est accru ù la suit d'un grand succès électoral, il n'est pa possible de pactiser, et que nous ne poi vons que le combattre. a Les paroles si résolues et si pleines d courage que vient de prononcer le comt Schwerin sont le gage que dans cette b£ taille les agriculteurs allemands se trouve ront ou premier rang. M. Schwerin a ra son. Si nous sommas découragés nous n pouvons pas vaincre. Nous vivons à un époque d'inertie et dans les questions d politique intérieure, en présence des cor jbnetu-res auxquelles nous avons mainte nant à faire face, nous aimons malheurer sement t\ nous enfoncer davantage dan nos propres faiblesses. n Voilà que cetle vieille tare de l'Alto magne, le particularisme, vient de noi veau de faire son apparition. Ces division doivent disparaître. Quand l'ennemi s dresse devant nous en un groupe meru çant, si nous nous livrons au particulari: me et à ses divisions, nous ne faisons qu mettre en conflit des forces dont l'unio nous est nécessaire. Je serai certainemei bien compris dans cette enceinte en pi sant cette question : Devons-nous, en pn sence des efforts faits pour dénaturer le institutions démocratiques que les fond; [ leurs de l'Empire ont créées avec des ii tentions nettement déclarées, laisser les d verses branches de la nationalité, croup! ; dans les tendance® particularistes ? D vons-nous cherclier une aide et un secoui i dans ces mêmes tendances particularistes ; " Souvenez-vous de ce qui, au cours d ces dernière» dizaines d'années, noi's maintenus unis et a fait notre force en dé-)- pit même des oppositions politiques, ele ce :s qui fait votre force encore aujourd'hui et : de ce qui doit continuer (t la faire encore a dans l'avenir. C'est l'œuvre à laquelle la ît totalité des forces de la nation a pu s'em-C ployer librement et qui, se mettant au ser-it vice de toutes les aspirations nationales et s, de toutes les tentatives d'expansion, mon-i- diale, nous pousse sans relâche à de nou-s velles entreprises. Groupant en un faisceau tous lés éléments de l'Empire que guide la !, conscience des intérêts de l'Etat, cet esprit i- du travail sera assez puissant pour conte-> nir les forces qui, loin de chercher à con-e solider et' à améliorer l'édifice îles institu-n tions d'Etat, s'efforce, au milieu de l'agita-s tion fiévreuse de notre époque, de les désa-1 gréger et de les ruiner, » Le discours du Chancelier a été, à plu-1 sieuire reprises, interrompu par de vifs applaudissements. (a) Le Kronprinz boude s Berlin, mercredi, 11 février. 1 Au dernier moment, le Kronprinz a dé- 2 claré qu'il n'assisterait pas ce soir au bal 1 de la Cour. Ce fait est vivement commen-, té. (a) ANGLETERRE CHAMSf-iË Uni, uoiMMUNES Suite de ta séance de mercredi n La question de l'Ulster j M. Lloyd George dit que si jusqu'ici le gouvernement n'a pas formulé publiquement un amendement au bill du « home _ rule n, c'est qu'il avait le souci d'assurer la „ paix. Aujourd'hui qu'il se trouve dans la g Cliambre face à face avec l'opposition, il e est prêt ù causer avec elle et d'ici quelques t semaines la situation peut être entière-e ment modifiée. Le gouvernement formule-ra des propositions sous sa propre respon-^ sabilité, qui est la plus lourde qui ait jamais incombé à un gouvernement, mais la , responsabilité n'en sera pas moins lourds pour l'opposition. Le gouvernement ira jus qu'aux extrêmes limites des concessions possibles sans déroger au principe du bill j II ne trahira pas la confiance clo la majo-» rité des Irlandais. Si, après avoir tout fait pour, apaiser la crise de l'Ulster, il treup-blait jamais devant la menace.de la violence, il manquerait à son devoir. M. Bonar Law répond que l'opposition . est prête à assumer toute la responsabilité^ 5 niais la responsabilité qui1 pèse sur le pre-. mier ministre est vraiment très grave, l/i t gouvernement a enfin reconnu que les t gens de l'Ulster ne pouvaient pas êtae traités en esclaves, qu'ils vivent dans des con-dition-s spéciales, qu'ils forment une entité à part et qu'a aucune élection le pays n'avait donné mandat au gouvernement de , leur imposer par la force un système de gouvernement qui leur répugne. M. Bonar Law demande a M. Asqùith de faire connaître ses propositions. •s * * La Chambre des communes a repoussé, par 333 voix contre 296, l'amendement, ia M. .Long,. (a) e Nouvel attentat des suffragettes Londres, jeudi, 12 février. - . Une bibliothèque, fondée par M. Carnegie à Northfield, banlieue de Birmingham, n a été détruite ce matin par un incendie. On e attribue cet exploit aux suffragettes, (b) e AUTRÎCHE-HONGRiE A LA CHAM2RE HONCROItS Séance de mercredi e Le scandale des jeux Le comte Tisza, président du conseil, ré-e pond à une interpellation concernant les efforts de la banque des jeux en vue d'ob-i- tenir une concession dans l'Ile Marguerite, e efforts qui n'ont pas abouti grâce au pré-i- sident du conseil. i- Le comte Tisza dit : « La direction de ta i- banque des jeux a produit une liste de tou-c tes les personnes qui ont reçu de l'argent s. à- l'occasion de la demande formulée par la d dite banque en vue d'obtenir la-concession. Certaines sommes ont été touchées par e des journaux, tant nationaux qu'étrangers, n Le fils -lu président et un parent.du vice e président de la commission, des construc-s tions de la capitale,laquelle intervient dans i- l'attribution de concessions de ce genre, ont reçu des sommes assez importantes, e Auicun député du parti gouvernemental e n'est mêlé d'une façon quelconque à cette .- affaire et ne reçut de rémunération. Le - président de la commission a donné sa démission à la suite des attaques dirigées e contre lui. Quant au vice-président, il est e établi qu'il ne soupçonnait rien des abus e commis par son parent et a toujours com- - battu la banque des jeux. Maintenant que -- 1« gouvernement a sévi avec la. plus gran-,- de rigueur, je demande de considérer cette s affaire comme définitivement réglée, afin que la bonne réputation du pays n'ait, pas plus longtemps à souffrir et. que l'étran-. ger, insuffisamment renseigné, ne croie s pas que l'autorité hongroise s'est laissée e influencer par des moyens illégitimes. » La Chambre a pris note de cette réponse. (a): EQUATEUR n !t Port bombardé par les rebelles >- Washington, mercredi, 11 février. Ls port d'Esmeraida, dans la République s. de l'Equateur, est en feu.On assure qu'une i- canonnière éq :atorienne bombarde les i- troupes rebelles. (a) !- r Le bombardement d'Esmeraldas New-York, jeudi, 12 février. 's Une dépêche de Guayaquil annonce que ■ les canonnières du gouvernement ont bom-e bardé Esmeraldas dans la! journée de mar-a di, puis les- troupes ont attaqué la .ville On croit que lés troupes gouvernementales ont repris la ville. Plusieurs maisons ont été incendiées par les obus. Les rebelles du colonel Conçha ont. refusé d'établir une zone neutre pour les non-combattants et de permettre aux étrangers de se rendre à bord des navires mouiilés dans le port. Les détails manquent, mais on sait que la ville a dù subir une violente canonnade et l'on craint pour la sécurité des étrangers et des non-combattants, (a) ITALIE AU VATICAN La réorganisation de la Congrégation des rites Rome, mercredi, 11 février. Un « motu-projprio » du Pape réorganise la Congrégation des Rites. Les trois commissions liturgique, historique et du chant sacré, qui fonctionnaient comme auxiliaires de la congrégation, sont supprimées dans leur forme actuelle. Elles seront rétablies comme une section de la congrégation. Les côhsultêurs de la Congrégation des Rites sont, ù cet effet, répartis en deux seitions. Les membres de la première sont appelés i donner leur vote dans les causes de -béatification et de canonisation. Les membres de la seconds ont pour attribution les questions liturgiques et celles qui se rapportent aux reliques des saints, (aj MEXIQUE Brigands fusillés El-Paso, mercredi, 11 février. Les cc®stituit,tonnalistes ont pris et fusillé lundi, au nord-est de Person, dans le Chihuahua, le brigand Castille et une demi-douzaine-de ses geas. (a) MONTÉNÉGRO Le discours du Trône Cett-igne, jeudi, 12 février. Dans lç discours ou Trône, le lioi a déclaré : u J.aj leu sucre lie l'union se: ne nous a procuré la victoire. Nos conquêtes sont importantes, bien, qu'elles aient été mutilées pur lé làit qu'on nqus a arraché Scu-tàrii Cette blessure brûle, incurable, dans les cœurs serves. Ce n'est pas une puissance unique qui nous a ravi Scutari; ce sont beaucoup de puissances devant les-quu.-i. xrtus .-avons «lû- céder erii laveur <iu maintien de la paix eurçpéenne et pour assurer celte paix. Les conquêtes accomplies par les armes serbes l'ont été avec l'aide de. frères nombreux accourus de tous les pays voisins pour nous soutenir dans nos .combats. » La Roi adresse ensuite ses remerciements, aux missions de la Croix Rouge île tous les- Etats civilisés qui sont venues apporter leurs secours à l'armée. 11 ajoute ; ii Une de nos préoccupations principales est l'armée. Elle doit être maintenue dons de bonnes conditions'pour faire la guerre et dans ce but disposer de cadres permanents. Le maintien de nos acquisitions et de 'la condition de nos, futurs succès nationaux ne dépendront que d'.ur.a. .collaboration durable avec nos frères serbes et de notre fidélité traditionnelle à l'égard de la Russie, notre pùis-- santé protectrice. ji Nos rapports avec les autres. Etats sont corrects et amicaux. » Le gouvernement ne casse de travailler au maintien de la paix. » Le discours du Trûne mentionne ensuite le regret qu'a causé au Monténégro incursion d'Albanais armés. Il exprime l'espoir que l'Albanie saura.se créer un système d'organisation sérieuse si elle désire sincèrement devenir un élément de paix et d'ordre dans les Balkans. (a) PERSE Les Belges en Perse On nous annonce de Téhéran qu'une commission, comprenant deux Belges, est occupée à l'établissement d'un projet de budget qui sera, esp'ère-t-on, achevé avant la réunion du Medjlis. C'est le premièr budget régulier dont sera doté le pays. (a) Le couronnement du sultan Ahmed La légation impériale de Perse a Bruxelles vient d'être avisée par son gouvernement que, vendredi 13 février, S. A. le régent de Perse annoncera que le couronnement de S. M. I. sultan Ahmed Schah aura lieu le 27 du mois de chaban 1332, qui correspond au 21 juillet 1914. (a) RUSSIE LA DEMISSION DE M. KOKOVTZOFF Confirmation officielle Saint-Pétersboui'g, mercredi, 11 février, M. Kokovtzoif, président du couse-il' et ministre des finances, a donné sa démis-&ion:. (a) Son successeur probable Saint-Pétersbourg, mercredi, 11 février. On considère comme probable que M. Goremikine, secrétaire d'Etat, sera appelé à la présidence du conseil et que le portefeuille des finances sara.confié à M Barke, conseiller d'Etat, adjoint au ministre du commerce. M. Goremikine, dont il est question comme président du conseil, a déjà été président du conseil en 1906, au moment de la convocation de la première Douma. 11 fit ordonner par ukase la dissolution de cetle assemblée et donna sa démission. M. Bar-ke, dont on paris comme minisire des finanças, est actuellement adjoint au ministre du commerce. M. Goremikine n'appartient a aucun parti. Il est- d'origine administrative. 11 appartenait déjà au ministère de l'intérieur avant les réformes d'Alexandre II. fa) Saint-Pétersbourg, jeudi, 12 février. On ne saurait encore rien dire au sujet du portefeuille des affaires étrangères. Cependant-, étant données les relations de MM. Sasonoff et Kokovtzoif, il est possible que le ministre des affaires étrangères suive le président du conseil dans sa retraite, (a) Autres démissions. — Commentaires Saint-Pétersbourg, jeudi, 12 février. Entre autres informations dont la presse se fait l'écho, il convient de signaler le départ de M. Davidoff, chef de la chancellerie particulière de crédit, lequel abandonnerait son poste pour prendre la présidence du conseil d'administration d'un établissement financier. Le général Soukhomlinoff, ministre de la guerre, démissionnerait, ot serait remplacé par le général Gilinskv, chef de l'état-ma-jor général. M. Casso, ministre de l'instruction publique, s'en irait également, mais son départ n'aurait aucun rapport avec la crise actuelle et ne serait dicté que par des rai-sods de famille. Enfin, M. Goremikine prendrait la présidence du conseil sans portefeuille. Les journaux croient que l'ukase réglant ces différants points ne sera pas publié avant plusieurs jours. * * * Pour la « Gazette de Saint-Pétarsbourg », la démission de M. Kokovtzoff provient de ce que le président du conseil ne put pas avoir à la Douma et au conseil de l'Empire la majorité nécessaire pour un travail utile. Ce journal considère aussi que le dernier emprunt a encore aggravé la situation.Le « Den n écrit : La-démission de M. Kokovtzoff est une victoire pour la réaction, un triomphe pour les forces secrètes qui inspirent en réalité la réaction. Cette démission aligne une fois de plus que, comme par le passé, ce sont les éléments qui échappent au contrôle public qui jouent un rôle prépondérant dans notre politique intérieure. Suivant le « Retch », c'est dans l'après-midi que .M. Kokovtzoff a reçu du Tsai uno lettre autographe conçue en termes gracieux et acceptant sa démission. D'autres journaux disent que le président du conseil reçut, en outre, l'ordre de Saint-André. (b) Interview du ministre de la marine Sairit-Pélersboùrg, mei-creuil 11 février. Interrogé par ces représentants de la presse parlementaire, le ministre a déclaré q-ue le projet relatif à la continuation du programme de constructions navales sera soumis à la Chambre dès cette année. La construction de nouveaux bâtiments ne peut commencer avant 1915. l.es ressources nécessaires pour les cinq années suivantes seront demandées approximativement dans les mêmes proportione que pour les cinq premières années. 11 n'est pas possible d'évaluer le programme de constructions pour une période supérieure à cinq années, car, en raison des progrès rapides de la technique navales, il est impossible de prévoir quel sera le type de vaisseau réclamé dans dix ans. * * •» A propos de l'interpellation des nationalistes sur les sujets allemands employés dans les usines Poutiloff, le ministre a déclaré que bien que l'emploi d'étrangers ne soit pas désirable, il n'en résulte pourtant aucun danger pour l'Etat, car ces usines ne fabriquent pas de pacties secrètes des machines. Cependant, a poursuivi le ministre, aucune usine russe ne peut se passer d'étrangers. Dans trois ou quatre ans, loisque nous posséderons un personnel national d'ingéuieurs et de techniciens, nous déciderons que nul étranger ne soit employé dans les usines privées chargées de l'exécution des commandes de la marine russe. * * * Sur la question de la lenteur de la construction des navires, le ministre a indiqué que la réalisation du programmé a commencé de fait en 1911, c'est-à-dire depuis seulement deux ou trois ans. Tous les bâtiments projetés seront prêts en 1914. Dans les chantiers de Nikolaïeff les travaux marchent bien, sauf la construction d'un vaisseau qui a été ralentie. • * * Questionné sur le point de savoir si la Russie ne devrait pas suivre l'exemple de la Turquie, qui achète des bâtiments tout faits, le ministre a fait observer que même si la Puissie faisait l'achat de pareils vaisseaux de guerre,elle n'aurait pas le moyen de les amener dans la mer Noire. (a) Les usines Poutiloff Bei-lin, jeudi, 12 février. On annonce que les délégués financiers français et russes ont convenu do prendre chacun une moitié des 34 millions de roubles prévus pour l'augmentation du capital des usines Poutiloff. (h) SERBÈE M. Venizelos à Belgrade Belgrade, jeudi, 12 février. Hier soir, à 11 heures, MM. Pachitch et Venizedos, accompagnés de leurs suites, sont arrivés à Belgrade. Ils ont été reçus à la gare par le ministre des travaux publics, le secrétaire général aux affaires étrangères, le ministre de Grèce et le personnel de la légation grecque, les notabilités de la colonie grecque et le personnel du ministère des affaires étrangères de Serbie. (a) Commentaires autrichiens Vienne, jeudi, 12 février. Le voyage de M. Venizelos à Belgrade, après les entretiens que le président du conseil des ministres de Grèce a eus déjà avec -m. l'aciutcn a saint.Fétersnourg ei a Bukarest, éveille quelque méfiance à Vienne.La « Nouvelle Presse Libre .» écrit a ce sujet : « Si on ne ressent aucun enthousiasme en Autriche-Hongrie, en Allemagne et en Italie pour imposer par la force les décisions des puissances relativement à l'attribution des lies de la mer Egée, cela provient de ce que, malgré tant d'assdrau. ces, une certaine obscurité enveloppe encore les desseins derniers de la politique grecque. » l^e journal ajoute : « « Nous voyons d'abord M. Venizelos se rencontrer à Saint-Pétersbourg avec M. Pachitch, dont la maladie était surtout de nature diplomatique; nous constations ensuite que les deux premiers ministr j éprouvent le besoin d'avoir un nouvel entretien à Bulcare'st, au cours duquel des questions sont discutées et non résolues,puisqu'ils poursuivent leur voyaga à Belgrade en commun. » Li « Nouvelle Presse Libre » continue 3 u Cette amitié si abondamment manifestée et des négociations diplomatiques si étonnamment longues ont quelque chose d'in-« quiétant. Le simple maint î du traité da Bukarest ne réclame pas tant de manifestations. L'essentiel pour la situation européenne est que les relations entre l'Autri» che-Hongrie et la Russie restent en l'état, mais les nouvelles venant de S..int-Péters-bourg trahissent une certaine excitation dans l'opinion publique et prouvent que les fils tendus à travers les Balkans partent da la Russie. » (a) SUÈDE LA CRISE Discours royal Stockliolm, mercredi, U février. Dans le discours qu'il a prononcé eu réponse aux allocutions des présidents des associations d'étudiants, le Roi, après avoir remercié les orateurs de leurs paroles enthousiastes, s'est exprimé ainsi : ii C'est mon étroit constitutionnel et mon devoir de Roi d'exprimer librement mon opinion sur ce que jt) crois utile et nécessaire à mon pays, f^a puissance militairo de notre pays n'est pas suffisante. C'es-i pour cela que lu réglementation de la défense nationale est devenue la question qui prime toutes,les autres et doit réunir toutes les forces. u Je suis certain que mon peuple sera prêt à faire tous les sacrifices pour améliorer la sécurité du pays. Ce devoir rem. pli, nous pourrons envisager les nombreuses et importantes questions qui attendent leur solution pour le progrès du pays. » Je compte sur vous, étudiants, pour éclairer le pays à ce sujet. Secondez-rnoi dans cette tâche qui me tient à cœur et. encouragez les autres à lairo (te même. Pensez qu'il s'agit de notre patrie commune dont l'avenir- est votre avenir, dont l'honneur est votre honneur. La Suède attend que nous fassions bonne gairde. En avant donc vers notre but ; une Suède libre. Vive la Suède! » Après ce discours, les étudiants se sont retirés. (a) Stockholm, jeudi, 12 février. Lorsque M. St-aal, a quitté le Parlement hier après-midi, plusieurs centaines 'le personnes,.des jeunes, gens pour la plupart, l'ont accompagné jusque chez , lui en poussant des vivats en son honneur. Les ma-nifêstsnts se sont rendus ensuite au domicile du leader socialiste Branfing, puis ont parcouru les rues en cortège en criant ; « Vive la République 1 ». La police, a dispersé la fouie et a empêché une colUsion entre les manifestants et 1. étudiants. Ceux-ci ayant poussé des « hun-ahs » en l'honneur du Roit leurs adversaires répondirent par de nouveaux cris de « Vive la République ! » Le soir, une foule considérable s'est rassemblée devant le palais pour présenter ses hommages au Roi et à la Reine. Les souverains, entourés des membres de la famille royale, se sont montrés au balcon et la fouie leur a fait une ovation enthousiaste. (a) TURQUIE L'accord turco-russe Constantinople, mercredi, 11 février. Voici des précisions sur les points prin-cipaux de l'accord turoo-iuisse ; Tous les vilayets de l'Anatolie sont divisés suivant les nécessités géographiques en inspectorats généraux. La Porte nommera les inspecteiuis.Ceux désignés aux vilayets de l'est de l'Anatolie seront choisis dans les - petits Etats européens.Les pouvoirs dos inspecteurs seront très étendus. Ils pourront révoquer les hauts fonctionnaires nommés par iradé impérial, à l'exception des valis. En ce qui concerne les fonctionnaires subalternes, même ceux de la justice, ils pourront les révoepier et les remplacer sans appel, à la seule condition d'en informer les ministres compétents et de donner des explications sur les motifs de leur révocation ou de leur remplacement.En ce qui concerne les valis, les inspecteur auront le droit de demander leur déplacement ou leur révocation au ministre de l'intérieur. Ce dernier soumettra le cas au conseil des ministres, qui devra statuer dans un délai de quatre jours. Le service militaire est régional.En temps de paix, le gouvernement ottoman conserve le droit de procéder au recrutement là où ii le jugera convenable, mais d'une façon proportionnelle pour les régions d'As-sir et l'Yemen. Les mêmes dis.positions seront prises en ce qui concerne la marine. La langue locale et usitée est officielle daiis tous les vilayets. Les budgets des vilayets mentionneront. sur les impôts destinés à l'instruction publique la part revenant à chaque élément ethnique proportionnellement ' à l'importance de ces éléments. Le gouvernement reconnaît tous les dons

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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