L'indépendance belge

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25 February 1914
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BI1Q 0.e-33Ltl3a3.eaW CN BELQICUS ET A PARIS c: 65* ANKÉE Mercredi 23 février 1914 iDMINiSTKATION ET RÉDACTION 1 ïs ri'.t- c2cs Kablei, JBi-uxelle» B'JRSl'-JK F1RISIEIIS : 11, place de la Bcurs» ABONNEMENTS : ÉDITION QUCTIliIENNE Elfîjîc. On sa 2D fr. 6 «nais !0 fr. 3 ma!*, Sfr. tlHKjfWSlSr.-!.) » 28 fr » ;5 fr. -•> Sfr. nuises » 40 fr. » 22 fr. » I2fc ÉDITION' HEBDOMADAIRE llntsrnationslti it ifOutre-nirl » pages, paraissant le mercredi Jn an v;; francs ttx moi* It! fraucs L'INDÉPENDANCE xa t ' Mercredi 25 février 191i Les annonces sont reçues s A BRUXELLES ï sus bureaux du jou* iuii» A PARIS : il, piacs de la Eourse. A LONDRES ; chez MM, John-F, Jones & CP} n® Sdow Hill, H, G.; à fAgence Hav&s, n® lâ5e Ckeapside E. 0.; et chez Neyroud <fe fils, lJl &cs>14-18, Qucen Victoria Street, éi T. Ê. 'BrowS Itd, n° i(U), Queen Victoria Street, il AMSTERDAM : chez îîijgii & Van Ditmar, Rotin, 2^ ROTTERDAM î même lirme, Wynhaven, 113, ® ALLEMAGNE, EN AUTRIGHE-BONGR1E et M SUISSE, aux Agences de Jo-Maieon Rudolf Mose^ ïï ITALIE : chez MM, fiaesensteia & Vogler, à Miia» Turin et Rome. 4i5iEVV A'ORt : T.B, Rrowne, Ltd, 7, East4?.nd StreaU' BELGE ÎEQI5 «uiaOSS £AR JOTBL — SIX PAGES COKSERYAm^r ÏAK LE ?E0&fi£âl - Édition du mâtin Aujourd'hui Revue politique. Au Mexique. — L'affaire Benton. — En oas d'intervention américaine. — Allemand prisonnier. — Train dynamité. En Allemagne. — La situation à Saverne. En Tirquie. — Les réformes. Au Portugal. — Grève générale des cheminots. — Amnistie votée. En Sabie. — Le bilan de deux dernières guerres. — La situation dans les BalkansLettre de Turquie. Notes du Jour, par J.-B. En Frmce. — La grève générale des mineurs. — La situation mardi. La criât minière. En. Belgique. — Le projet scolaire au Sénat. Chroniqùa mondaine. Jnlormatfons financières et industrielles. — Nouvells diverses de nos correspondants.Les dép'ches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans notre prem.ère édition, publiée à 4 heures de i'apris-niidi; les dépêches suivies 'de la lettre B sont celles qui ont paru d'.abord dan; notre deuxième édition, publiée à 6 lrures du soir; les dépêches suivies de lalettre 0 sont celles qui ou. paru d'abord dans notre troisième, édition, publiée lt ma'-'n. BRUXELLES 24 février Revue Politique L affaire Benton, complique sérieusement tes ajïaires Sa Mexique et met le gouvernement des Etats-Unis dans une situation assez délitate. M. Benton, sujet anglaisj'était grand propriétaire foncier .au Mexique. 11 ijemanda au général insurgé Villa, lieutenant du chef des constitutionnalistes, le général Carran-za, de lui permettre de taire passer quatre cents bestiaux aux" Etats-Unis. Le général Y .'.lia, maître. c« la, région où vivait M. Bwlton, refuse:, Le colon anglais fit atars auprès du général Villa une demanda personnelle. Une querelle surgit entre1 le-s deux hommes, et M. Ben-.ton fut tué.'j Le général Villa prétend .que M. Bîjrrton l'avait menacé de son revolver et qu'il fut, pour ce fait, livré à un consMl de guerre, qui le fit exécuter. Les amis de M. Benton soutiennent que celui-ci n'était pas armé lorsqu'il se présenta devant le général Villa et que c'ejt la général Villa lui-même qui tua M. Benton. Le conseil de guerre n'aurait éié constitué qu'après coup, pour donner une apparence de jugement à cejte exécution sommaire, "ou plutôt à eemeurtre; Telles sont les deux versions que l'on donne de cet incident qui menace, de prendre les plus graves proportions. Il en résulte, en effet, que les étrangers ne sont plus protégés au Mexique et qu'ils y sont exposés à toutes les représailles des partis aux prises. Le cas de M. Benton est d'autant. plus grave que les Etats-Unis assurent la protection des sujets anglais là où il n'y a. pas de représentant officiel de la Grande-Bretagne et que M. Benton a été tué précisément par dés généraux dont les Etats-Unis encouragent la résistance au gouvernement du président Huerta et qui ont donné les assurances les plus formelles en ce qui concerne le respect de la vie et des biens des étrangers. Il ne fait aucun doute que la responsabilité des Etats-Unis est ici sérieusement, engagée : d'une part, les autorités' américaines n'ont pas su empêcher le meurtre d'un sujet, anglais; d'autre part, la révolution perdure au Mexique par le fait que le gouvernement, de Washington encourage les rebelles, permet qu'on leur fournisse des armes et de l'argent, par la frontière américaine et s'obstine à paralyser le président lluerta dans sa défense contre les constitutionnalistes. Si l'état- de trouble persiste donc au Mexique et si des incidents comme celui dont M. Benton a été victime y sont possibles, la faute en est à la politique que le président Wilson pratique à l'égard du Mexique. Sous prétexte de ne pas reconnaître le gouvernement. du président Huerta, parce qu'il a été constitué par uu coup de force, en dehors de toute règle constitutionnelle, le cabinet de Washington encourage les constitutionnalistes et leur fournit les moyens de tenir la campagne. Aussi longtemps que cela n'affecte que la situation au Mexique même, on n'a pas ï intervenir; mais si des sujets étrangers, avant des, intérêts considèr'- ! bles, au Mexique,, sont victimes de c ! état de choses, il est évident que les ; v reniements étrangers ont le devoii prendre des mesures énergiques pou protection de leurs nationaux. M. . ton était sujet anglais; or, l'Anglett e a pour habitude de protéger très é' logiquement ses nationaux et, c'est i ce à cette protection efficace que lïr' en-ce anglaise est si respectée du le monde". Il va de soi que le gou- Trie-ment de Londres ne laissera aller les choses et. qu'il exigéra le; ^factions qui lui sont dues. Do dçt .hoses l'une: ou M. Benton a été S' uement assassiné par le général Vil : .u bien il a été exécuté après jugerne sommaire d'un tribunal sans corr/iétence et s>ms autorité régulière, D-?,ias les deux cas, les Etats-Unis qui ont assumé d lourdes responsabilités du fait de leu politique actuelle au Mexique doiveri intervenir, sans quoi l'Angleterre ser ' en droit d'intervenir par ses propre moyens et portera ainsi un coup décisi à la doctrine de Monroe. En effet, oi invoque toujours la doctrine de Monro à Washington pour prévenir toute intei vention des Etats européens dans le affaires américaines, mais si les Etats 1 inis.prétendent empêcher les interven tions de ce genre, ils ont aussi le devoi de veiller à ce que les Etats américain remplissent leurs obligations interna tionales et se conforment aux règle: qui régissent, la société des Etats. L; question ici est, de savoir comment, pa: quels moyens et sous qu'elle forme le: Etats-Unis pourraient intervenir dan: les circonstances actuelles. La premièn chose à envisager, c'est évidemmen d'obtenir la remise du corps de M. Ben ton, afin qu'on se rende compte de 1< manière dont il a été tué. Il faut ensuite envisager le châtiment de ceux qui on: exécuté ou fait exécuter le sujet anglais Or, les hommes responsables, ce son' précisément les chefs révolutionnaire; dont les Etats-Unis encouragent les efforts. Les troupes américaines vont-elles pénétrer en territoire mexicain poui combattre les constitiitionnatistes? Il est évident que le président Huerta et le gouvernement de Mexico ne demanderaient pas mieux et seconeleraiént- de toutes leurs forces l'action américaine dans ce sens. Seulement, cela reviendrait à ruiner totalement la politique poursuivie jusqu'ici par le président Wilson et c'est pourquoi il est tout à fait improbable que 1e cabinet de Washington s'arrête à cette résolution. Il semble, au contraire, résulter des dépêches que l'on est assez disposé à Washington à admettre la version des insurgés mexicains suivant laquelle M. Benton aurait, été régulièrement condamné et exécuté. Cela tirerait sans doute les Etats-Unis d'une passe difficile, mais il est douteux que l'Angleterre accepte cette version qui n'offre, au surplus, aucune garantie de. sincérité. Dans ce cas, le conflit diplomatique se produirait entre Londres et Washington et l'on pourrait considérer que la politique personnelle du président Wilson à l'égard du Mexique aurai? engagé les Etats-Unis dans une voie dange-reuse^ Nouvelles de l'Étranger ALLEMAGNE Une déclaration du maire de Saverne Strasbourg, lundi, 23 février. M. Knoepfler, maire de Saverne, a fait une déclaration d'après laquelle il décline toute responsabilité au cas où le 09° régiment ceviendra-it en garnison a Saverne, et cela non pas tant a cause de la population qu'à cause de la surexcitation qui règne dans ce régiment et qui provoquerait bien vite de nouveaux conflit-s. Si un autre régiment que le 99«. était mis en garnison à Saverne, le moire consent à donner toutes les garanties, n a déclaré, en terminant, n'avoir aucune action suc l'éditeur Liebeck. (a) Collision entre la police et la îoule Brûn-swick, lundi, 23 février. Une collision entre la police et la foule s'est produite hier. La chaussée était ocou-pée par une masse compacte de personnes, de.s jeunes gens pour la plupart. La police ù cheval, après avoir à plusieurs reprises dégagé la chaussée, se retirait. Tout ù coup une pluie d'objets les plus divers, bouteilles, assiettes et autres projectiles de même nature, vint s'abattre sur elle. Bientôt des seaux d'eau chaude et d'eau froide furent jetés des fenêtres sur la police. Un cheval se cabra et désarçonna son cavalier. La police a procédé aujourd'hui à des perquisitions pour découvrir les personnes qui '-nt pris part à cette attaque. (a) Boycottage des Alsaciens La campagne pangermaniste contre l'Al-sacc-Lorraine après l'affaire de Saverne commence h porter ses premiers fruits en enrayant la marche normale des affaires entre commerçants alsaciens et commerçants d'outre-Rhin. On signale des cas nomJraix où des offres de service venant d'Alsace ont été purement et simplement-repoussé?-- en Allemagne. (a) ANGLETERRE L' v-ée des déportés sud-africains Londres, mardi, 24 février. ,-apeur « Eugeni » sur lequel se trouve .es neuf mineurs travaillistes du Sud-Aï -.'lin est arrivé ce matin a 7 b. 30 à G: .-csend. Une délégation da parti tra-iliste anglais s'est approchée du vapeur - n; une embarcation et a souhaité la .envenue aux exilés sud-africains. Elle a demajidé aux mineurs de venir dans leur embarcation, mais ces derniers ont refusé de quitter le vapeur. (a) Londres, mardi, 24 février. Le vapeur n Umgeni » est toujours à Gravesend attendant la marée. Les déportés refusent de quitter le navire, insistant pour être ramenés en Afrique du Sud. Ils ort fait publier par l'intermédiaire .des chefs du parti du travail à Londres un appel a.u peuple de Grande-Bretagne, disant que tout citoyen britannique en Afrique du Sud possède le. droit d'être jugé par un tribunal et protestant vivement contre l'usurpation de la part du gouvernement sud-africain du pouvoir judiciaire et l'emploi de forces boere pour terroriser les ouvriers anglais.1 ' (b) ® AUSTRALIE t Les grèves i Sydney, lundi, 23 février.- s Dix mille ouvriers métallurgistes se soi f mis <?n grève. i Le ministre du travail menace d'appliqu< 3 aux bouichers grévistes les lois qui viseï - les complots tendant â restreindre le déb 3 des articles de première nécessité et qi - édictent des peine3 très sévères. (a) ; —La fédération des compagnies 'de n: - vigation de l'Atlantique-Nord est renouvt 5 tée pour cinq ans, ii condition que les d i verses questions appelées à être discutée ' tes prochains jours reçoivent une solutiox s Si l'on ne pouvait- arriver à un accord su > ces questions, la fédération serait consid< * ,rôe comme renouvelée seulement pour l'ai i née courante. (a) AUTRICHE-HONGRiE Attentat contre un évêque hongrois Budapest, lundi, 23 février. Une explosion de dynamite s'est produit à Debreczin, à la secrétainerie de l'évêgu ' catholique g-rec Mykioasy. Cinq persoi: ne. ont été tuées parmi lesquelles figuren . te vioaire et te secrétaire de l'évêché. L'é vèque Myklossy a échappé par un heureu: hasard au danger et n'a pas été blessé. L: fille du vicaire. a eu un accès de folie ei apprenant l'horrible.mort de son père. Oi suppose que l'expiosion est due à un at tentât contre l'évêque parce que la créatioi de l'évêché catholique grec a eu lieu, il ; a un an seulement et a été mal accueillii par une grande partie de la population pro testante, mais on ne sait encore rien d< certain. Une enquête a été ouverte immê diatetnerit. Nouveaux détails Budapesth, mardi, 24 février. Les,, journaux formulent oette suppositioi que l'attentat contre l'évêque catholiqœ grec provient du mécontentement provo qué dans les milieux roumains par la créa lion "d'un évêché catholique grec en Hon grie, avec un diocèsso détaché de l'évèch< roumain. Bien que cet attentat ait provo qué une vive agitation, on estime dans le; milieux politiques qu'il ne saurait influencer en rien sur l'attitude du gouvernement, qui persistera dans la voie dans laquelle l s'est engagé. (a) ETATS-UNIS Au Sénat américain Londres, mardi, 21 février. Une dépêche de YY'ashington annoiwx qu'après une conférence entre le président Wilson et le président provisoire du comitt des affaires étrangères ci des membres di comité, il a été décidé que si le Sénat discute la .situation mexicaine, le débat aura lieu à huis-olos. (a) Sans nouvelles Londres, mardi, 24 février. Une dépêche de Washington annonce que l'ambassade$r anglais a dknandé deax lois lundi au département d'Etat si on ava.', des nouvelles des Anglais Lawrence et Crutiss. Oon a répondu qu'on n'avait absolument rien.- (a) GRECE Les élections municipales Athènes, mardi, 24 février. Les élections municipales ont donné à Athènes et au Pirée une majorité considérable aux candidats gouvernementaux. Dans les provinces le gouvernement a laissé pleine liberté aux électeurs, n'ayant pas voulu désigner de candidats officiels. Tous les journaux déclarent que les résultats dies élections d'hier prouvent que M. Yenizetas continue à être tout puissant et jouit de la confiance de la nation, (a) Amnistie Sofia, mardi, 24 février. Par l'entremise de la légation de France, le gouvernement h-ilénique a avisé le cabinet de Sofia qu'amnistie complète était accordée à tous les individus compromis au cours de la dernière guerre et que rien ne s'opposait plus a la reprise des relations diplomatiques. (b) ITALIE — On mande de Rome qu'ep présence du Roi a eu lieu mardi au Palais de l'Institut international d'agriculture l'inauguration du congrès international de phvto-pathologie. . (a) JAPON Les scandales dans la marine Tokio, lundi, 23 février. Le ministre de la marine a décidé ri:' dissoudre la commission d'enquête sur les. scandales dans la marine et a chargé de l'enquête tes autorités judiciaires navales. Le parquet croit qu'aucun fait nouvvvj ne s;: produira avant l'ouverture des débats. (a),' MEXIQUE LA REVOLUTION L'affaire Benton Washington, lundi, 23 février. M. Bryan refuse d'infirmer ou de confirmer la nouvelle d'après laquelle il aurait réclamé le cadavre de M. Benton, afin de savoir si celui-ci a été exécuté par un peloton d'exécution ou tué d'un coup de revolver.. (a) Washington, lundi 23 février. L'ambassadeur de Grande-Bretagne annonce que le consul anglais à Galveslon a reçu l'ordre de se rendre à El-Paso, afin de oonférer avec les membres de la colonie anglaise au sujet'de l'exécution de M. Benton. (a) Londres, mardi, 24 février. Une dépêche d'El Paso annonce que les amis de M. Benton cherchent sans cesse pour trouver un témoin digne de confianc* de J'esécutioa du citoyen anglais. (a) lies explications du général Villa it Chihualiua, mardi! 24 février. Au cours d'une interview, le général Vil-r la a déclaré que M. Benton a été exécuté a pour avoir voulu attenter à sa vie. Il a nié it avoir fait exécuter d'autres étrangers. Il îi a démenti aussi la nouvelle officielle de Juarez selon laquelle M. Bauch aurait été amené . Chihuahua, et il a dit ne rien savoir au feujet de ce dernier. (a) •- Allemand arrêté El Paso, lundi, 23 février, s Suivant les avis consulaires, l'Américain - d'iaigine allemande liorscû. est en prison r à Ghihuahua. Il no sera exécuté que s'il • est reconnu coupable.- (a) En cas d'intervention américaine , Paris, mardi, 24 février. On mande de la Vèra'Crùz au «Heiaid» que le gouvernement de Washington a décidé de ne pas admettre la coopération dss , troupes d'autres puissances en cas d'intes1-j vention Une nouveau contingent de ma-^ rins américains est attendu. (a) Pour garder les légations c _ Londres, mardi, 24 février. t Une dépêche de Y.'ashington dit que sui-, vant des nouvelles semi-officielles, le Japon L et la France ont décidé de débarquer 'es marins à Mexico pour servir comme gar-| des de légation. (a* Un impôt sur le café Londres, mardi, 24 février. Une dépêche de Mexico annonce que le président Huerta a lancé un décret ordonnant à partir du 2S courant un impût d'ex, porlation de 3 pesos sur claque cent livres de oafé en cosses et de 3 1/2 pesos sur 1e café sans cosses. (a) PAYS-BAS A LA PREMIERE-CHAMBRE Au cours de la discussion du budget des r affaires étrangères, le ministre M. Loudon, . on répense au sénateoir socialiste Van Kol, a rendu hommage a M. Bryan, secrétaire d'Etat aux affaires étrangères des Etats. Unis, pour son projet de paix universelle. M. Louùon a ajouté que le comité national néerlandais lui enverra dans le courant du mois prochain son rapport définitif pour, la t:."i>-/.ra.UoS de la troisième conférence de la pais. Le mifristre négocie actuellement avec la Russie concernant la réunion de la conférence.Le ministre n'est pas d'avis que les délégués des partis ouvriers prennent part à la conférence qui, dit-il, est en premier lieu l'œuvre de la diplomatie et des jurisconsultes. [y PERSE L'impopularité du Medjliss Tabriz, lundi, 23 février. La proclamation affichée sur l'ordre du régent annonçant la réunion du Medjliss avant le couronnement du jeune Shah, afin que ce dernier puisse prêter serment à la Constitution devant le Medjliss, a été arrachée et déchirée partout par la' popula tion, malgré l'enthousiasme qu'elle professe pour le Shah. Le baz-ar est fermé. Des manifestations ont été organisées contre le Medjliss, qui est très impopulaire, mois les mestires prises par le gouverneur général ont réussi à oalmer la population. (a) PORTUGAL Grève générale des cheminots Lisbonne, lundi, 23 février. Le syndicat des cheminots a voté la grève générale à partir du 24 courant, (a) L'amnistie est votée Lisbonne, lundi, 23 février. Le Congrès, après avoir rejeté tes amendements introduits par 1e Sénat, a définitivement adopté la proposition d'amnistie. Lie président, de la République promulguera la loi1 aujourd'hui. (a) ROUMANIE Les élections Bukarest-, lundi, 23 février. Les élections pour le deuxième collège du Sénat -ont donné tes résultats suivants : Sont élus : libéraux, 47; conservateurs,'^; démocrate, 1. 11 y a deux ballottages, (a) SERBIE La situation dans les Balkans Belgrade, mardi, Si février. L'officieuse « Stumouprava » écrit au sujet de la situation politique a-ctueilc dans tes Balkans ; «La Bulgarie, dans sa situation actueiKe, prend une attitude menaçante. Elle tend i obtenir par ses menaces ce qu'elle n'a pu prendre par la force brutale. L'attitude de la Bulgarie et de la Turquie, avec la pointe de l'épée dirigée contre la Serbie, la Grèce, le Monténégro, lu Roumanie, menace la paix dans les Balkans et cause de la méfiance en Europe. La conséquence de celte méfiance commence déjà à se manifester. La Serbie, la Grèce, le Monténégro, la Roumanie feront valoir une fois de plus leurs droits légitimes dans le cas de nouvelles complications venant de la Bulgarie ou de 1a. Turquie. Elles chercheront et trouveront ; toutes les mesures nécessaires afin d'écarter à l'avenir toutes tes éventualités qu'elles ne désirent pas, et celte fois elles trouveront certainoment l'approbation de l'Europe, qui veut la paix dans tes Balkaiis. L'article conclut en conseillant à la Turquie d'abandonner Cliio et Mitylène, car. la Turquie ira aux pires aventures si elle trouble la paix, V) Le bilan des dernières guerres Belgrade, mardi, 24 février. Le ministre de la guerre a communiqué à la Skoupchtina les. chiffres suivants sur les pertes de l'armée serbe durant les deux dernières guerres : Guerre serbo-turque : 5,000 morts et 18,000 ble.ssés. Guerne serbo-bulgare :: 7,000 à 8,000 morts et 30,000 blessés. 2,500 soldats sont morts des suiA ;s de leurs blessures; 11,000 a 12,000 de maladie; 4,300 du choléra. Parmi ces derniers, il y en a 4,000 pour la guerre senbo-bul-gare.- (a) — La Skoupchtina a voté la loi relative au fonds des invalides par 106 voix contre 1. (a) — I,e colonel Kouebakovitch est nommé attaché militaire à Sofia. (a) TURQUIE Les résonnes Constantinople, mardi, 2i février. Lg conseil dos ministre, après de longues études, vient de décider quelques modifications à la loi sur l'admanistration provin ciale, • rendues nécessaires en partie à ia-suite des informes décidées pour les provinces de i:est de l'Anàtolie et en partie pour réglor la compétence financière des conseillers généraux. Selon un article ad-ditionned, les travaux d'utilité locale pourront être décidés par les conseillers généraux selon un programme qui sera trace tous les cinq ans par le ministre do l'intérieur et conséquemment leur liberté d'action sera restreinte,. (a) Lettre de Turquie (De notre correspondant.) Les illusions turques touchant les îles de l'Egée. — 'Perspectives balkaniques et anatoliennes. — L'avenir économico-financier.CONSTANTIN.OPLE, 1S février. On continue à. espérer ici que la décision oes puissances de samedi dernier (14 lévrier) coneernant les îles de l'Egée pourra être mouillée par des négociations directes avec la Grèce, négociations auxquelles, dit-on, ceile-ci devrait se prêter au nom de sa sécurité future. C'est toujours l'épouvantail tur-' co-bulgare que l'on agite aux yeux des Hellènes, bénéficiaires <lu domaine insulaire que les unionistes du' cabinet Saïd Halim pacha ne peuvent se résoudre à leur abandonner. Pour ces minis-. très jeunes-turcs et la presse qu'ils inspirent-, il est impossible quie la Grèce, menacée comme elle Pest du côté de la Bulgarie, ne finisse par reconnaître le prix de l'amitié ottomane et que, prise entre les noirs projets des Bulgares et le .mécontentement turc propre à renforcer leurs moyens d'action, elle n'arrive ù la conviction que, seule, une entente avec la Turquie sur la question des îles peut lui permettre de respirer et de poursuivre son libre développement. A cette compréhension qui revient à toute heure, l'on est tenté d'opposer les déclarations toutes récente-s de M. Veniv-elos, qui a affirmé au conseil des ministres qui a suivi son retour à Athènes que l'« entente intime existant -entre la Grèce, la Roumanie et la Serbie assurait le maintien du « statu quo » balkanique et écartait toute complication gréco-turque ». C'est dire que la solidarité gréco-serbo-roumaine et les forces sur lesquelles elle s'appuie tiennent en échec Bulgares et Turcs et empêchent ceux-ci de revenir sur le fait accompli dans l'Egée. D'autre part, les puissances, ayant exigé de la Grèce que les îles qui lui sont attribuées ne soient « ni fortifiées, ni utilisées pour uu but naval ou militaire », sont moralement tenues de les soustraire à toute attaque turque. La première condition implique-la seconde. Il n'y a pas à sortir de là et, le gouvernement unioniste pris dans son ensemble n:e peut pas ne pas saisir ce rapport logique, qui n'a été relevé mélancoliquement que par un seul journal de Stamboul, le « Tasfiri-Ef-kiar». Mais, peut-être, préparc-t-on l'opinion et-, dans ce cas, la phrase finale de la réponse ottomane, .portant que « le gouvernement impérial, conscient de ses devoirs et appréciant à sa haute . valeur les bienfaits de la paix, s'efforcera de faire valoir ses justes et légitimes revendications » n'a aucun sens en dehors d'une invite faite à la Grèce pour l'ouverture de négociations directes menant ù. cet objectif affiché. Le langage des principaux organeft unionistes tend à le faire croire. Et l'on se base un peu pour cela comme pour tout, le reste sur l'attitude des Etats de la Triple-Alliance ennemis de toute sanction à donner aux décisions de l'Europe, c'est-ù-clire de toute coercition vis-à-vis do la Turquie si celle-ci les enfreint. Du moment, dit-on, que les puissances n'ont pas admis do coercition, c'est qu'elles estiment que leur jugement est révocable par suite d'une entente turco-grecque future ou autrement. Encore une croyance dangereuse, car en dehors des Etats de la Triple-Allianc'A il Y a l'Angleterre et la France et elles suffisent à assurer au besoin le respect de leurs décisions concernant, les îles, étant comme on te sait les doux principales puissances méditerranéennes. L'on dit et l'on répète que la Turquie aura dans quelques mois une flotte de guerre supérieure à celle de la Grèce et que, dans, ces conditions, le gouvernement- hellénique devrait céder Mity lène et Chio contre le Dodécanèse et la| certitude que la Bulgarie serait complètement isolée dans les Balkans et que les dreadnougiits ottomans ne l'attaqueront pas. quels que soient ses démêlés, avec. les Bulgares. Au besoin l'on paierait une indemnité représentant la différencia de valeur des deux îles convoitées par rapport à celles que l'on voudrait leur substituer. Mais tout cela est subjectif et ne. tient pas compte ries convenances helléniques. La question principale est do savoir si la Grèce se. sent sérieusement, menacée et si la' solidarité roumaine s'étend au domaine insulaire do l'Egée ou ne concerne que le « statu quo » balkanique pur ou com tinental. C'est cette interprétation quo l'on est porté à admettre ici à la Sublime Porte. C'est sur elle quiè l'on se baSeï pour amener l'Hellade à composition.! ' Néanmoins, des négociations directes turco-grecques ne sont, pas plus probables aujourd'hui qu'hier. Rien ne les annonce du côté hellénique. Et l'on ng voit pas bien comment, en tout état de cause, la Grèce pourrait abandonnen des populations qui se sont données ài eU« sans esprit de retoor comme ù la mère-patrie depuis longtemps rêvée. La sacrifice serait, trop grand et pas n'est besoin d'attendre la réponse hellénique à la note des puissances touchant l'attribution des îles pour dire qu'il ne serai point fait. Qu'arrivera-t-il après? C'est une autre question. Tout dépend de la) maîtrise dans l'Egée au cas où, par- uu autre chemin, après s'être soumise apparemment à la décision des puissances, la Turquie provoquerait une guerre} tendant à la repri.se de Mitylène et Chio,. qu'elle ne sépare point de sa défenses asiatique. Il y a tant de moyens d'amener un conflit quand on le veut et quand, on sait se servir des traités.' C'est pourquoi, la Grècie doit absolument augmen-< ter sa flotte de guerre et, cela, dans un court la.ps de temps afin que la supériorité ottomane no s'affirme pas aui point d'encourager ici une politique! agressive navale. C'est là'.ce qu'elle ai de mieux à faire depuis la reprise d'An-drinople qui a montré la puissance du fait accompli et le peu de cas que tanï la Triple-Alliance que la Triple-Entente; font des conventions internationales. Une autre préoccupation du. gouver-i nement unioniste et de la presse turque) est celle cle l'effet quo la réponse otto-< mane cta dimanche dernier peut avoir produit dans les grandes capitales européennes et, surtout, à Paris, où Djavidj bey poursuit les négociations d'emprunt. L'on se flatte de la. constatation plus ou moins bien étayée que c-et effet n'a pas été mauvais et que, de ce fait,,, l'emprunt en question n'a subi aucune* atteinte et est aussi certain qu'avant laj réponse. L'on dit bien depuis hier que M. Doumergue a demandé à la Turquie: une franche acceptation des décisions des puissances touchant les îles et l'en* gageaient do s'y soumettre, afin que laj grande opération sur 1e marché de Pa-ris soit autorisée par lui et par. M. Cail-laux. Mais cela n'est nullement alar-i mant-. A la rigueur, Rifaat pacha e.ti Djavid bey donneront une pareille assurance au nom de leur gouvernement. Peut-être l'ont-ils déjà donnée, puisque,-pour le moment, l'on ne peut se passen de l'emprunt. Celui-ci s'effectuera donq comme tend à le prouver l'avance' dej 400,000 livres turques faite au Tréson par la Banque Ottomane samedi der« nier (vingt-quatre heures avant la réponse ottomane) sur autorisation de son comité de Paris, qui est constamment en rapport avec le groupe qui procédera àl l'émission des <300 millions. Mais quancl la souscription sera-trelle ouverte? Ici.-les incertitudes commencent. Djavid bey et le ministère des finances voudraient que l'opération se fasse dans le) courant de mars prochain ou que te montant de l'emprunt soit versé à laj Turquie sous forme d'avances échelon* nées. Etant données les dispositions l'ai vorables manifestées maintenant par la gouvernement français, l'on a l'espoir ici que ce mode de solution prévaudra: et que le versement du premier acompte sera opéré dans quelques jours. L'émission n'aurait, lieu qu'en, avril ou en mai (après celle de l'emprunt hellénique! dont ies titres portant. 3 p. c. d'intérêt) seront, pris, assure-t-on, à 87 1/2 p. c-)< Mais qu'importe si, avant ce terme, 1a trésor ottoman est pourvu d'argent? Qu'est cela cependant devant les besoins qui s'affirment? Cette affaire n'est pas encore terminée que déjà l'on entend parler d'un autre emprunt d'un montant égal à placer en France afin que la Turquie puisse vraiment, se consacrer aux réformes. Et, en effet, il ne restera rien des sommes que l'on obtiendra prochainement. Elles ne suffiront .même pas à l'œuvre de liquidation projetée tout d'abord. Ce n'est que par l'opération suivante gagée par les monopoles à créer (alcool, pétrole, cartes à jouer, papier à cigarette,, etc.),; que le gouvernement se ménagera quelques ressources qu'il faudra encore renouveler si l'on veut marcher résolument dans la voie du progrès. L'emprunt, l'emprunt, toujours, voilà la nécessité à laquelle la Turquie ne peuti se soustraire avant qu'elle arrive- y un plein développement- en Analolie/ Les journaux turcs qui avaient parlé récemment de l'équilibre du budget de 1330 (1/1 ; mars 1914-1/14. mars 1915) n'en soufflent plus mot. Et, pour cause. Co prétendu équilibre se résout, en réalité, en un déficit de 5 millions de livres turques environ que des crédits votés par la future Chambre pourront encore augmenter. comme cela s'est vu précédemment. Du service, cle trésorerie préconisé jadis par M. Charles Laurent et

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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