L'indépendance belge

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s.n. 1917, 13 March. L'indépendance belge. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/db7vm43r47/
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L'INDÉPENDANCE ROYAUME-UN! s ONE PENNY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIME ( m m >. m m «m _ mm Min&l VltV ADMINISTRATION ET REDACTION; BUREAU A PARIS • us A Dm 40 AU ADO 4Aiv / - .fA70 a OUTT T Tvno ^ fprrT)01l? HOTTfiF TTTTïfïP QT T O'î'ITiriN p p 11, PLACE DE BOÏÏRSM. IVIAil»DI l3 MARS 1917» | ° MOIS, 9 SHILLIÎ*iOS. | PmTctrBUATtnv D.n r t? PpOPR ruDOS HOTTSE, iUDOR Si.. LONDOÎ*, E.C. f 31 1 .fi 7 ot „ . . . ,. ^^ . ABONNEMENTS : 16 MOIS. 17 SHILLINGS, f CONSERVATION PAR LE rROGR TELEPHONE: city 3SRo. TELEPH : J f ii Si 0T En vante a Londres à 3 h. ta lundi 12 maps. !i u -,o »iHTr.T.T*;ns A partir du 15 Mars 1917 les bureaux du journal I* " INDEPENDANCE BELGE" seront transférés 5, PANE STREET (HICàH NDLBORN) W.C. /a» r»« LA SITUATION. Lundi, midi. Bagdad, la ville des califes — et di jcontes de Mille et une Nuits — e tombée. Le croissant qui depuis tro siècles flottait sur les minarets lége-daires a fait place à l'Union Jack et puissance et le prestige ottomans e Orient ont subi un échec qui peut avo des conséquences incalculables. , La chute de la capitale de la Mésop' tamie, qu'on n'osait espérer si rapid est un événement considérable, tant £ point de vue militaire que politique. Bien que le théâtre oriental des op rations soit un th'éâtre secondaire, i succès comme celui de l'occupation < Bagdad ne saurait manquer d'avoir ui ' répercussion immédiate sur les opér; tions européennes." Malgré son désir de complaire à si maîtres allemands, Enver Pacha devi envoyer sans retard toutes les troupi dont il peut disposer, s'il veut enco sauver quelque chose de l'Empire Asi tique, amputé déjà de l'Arménie, de Mésopotamie et de l'Arabie. Maîtres de Bagdad, expulsant li Turcs de la Perse et les refoulant < Pvrie, nos Alliés russo-britanniques d t uisent d'un seul coup les projets ami: '.ieux de nos ennemis contre les Indes < l'Egypte. Etant donné la pénurie de tonnage < .la nécessité croissante de soldats poi les fronts européens, la sécurité défin tive de l'Egypte et des Indes signifie t accroissement sérieux des forces alliée clans la phase décisive de la guerre. Au point de vue politique l'occupàtjc de Bagdad est non moins important! * Le prestige de nos Alliés britannique • r.vait sérieusement souffert des succe germano-turcs en Asie, et la victoire de troupes du général Maude qui aura u retentissement énorme dans tout l'C 'ient, rétablit ce prestige au détrimei de l'Islam. Les détails de l'occupation de Bagda prouvent que les Turcs battus à Kl n'avaient pas de réserves, et qu'i croyaient Bagdad à l'abri de toute su prise. Il faut reconnaître que le génén Maude a fait preuve, au cours des opi rations sur le Tigre, de qualités milita res de tout premier ordre. Sa marcl: foudroyante sur Bagdad, aux trousse des débris de la sixième armée turque constitue un des plus beaux succès mil taires que nos Alliés aient eu à enregii trer au cours de toute la campagi: orientale, et les compense des m< comptes du passé. Attendons-nous voir le général Maude poursuivre so succès et avancer sur Mosoul où pou; ra.it bien s'opérer avant longtemps 1 jonction des armées anglo-russes. Quant aux Allemands, ils voient s'< : rouler, avec la chute de Bagdad, un c eurs plus beaux rêves : la conquête é 'orient dont la construction du chemi Je fer de Bagdad n'était qu'un jalon. L'évanouissement de ce mirage coït -ide, chez nos ennemis, avec des noi malles peu réjouissantes du front occ dental et une situation économique e? t remercient tendue. t Sur le front britannique les troupe du Kronprinz Rupprecht de Bavière or été refoulées sur uneiétendue de plus e' quatre kilomètres et demi et les Ton mies, après une courte lutte, ont p s'emparer d'Irles, village puissammer fortifié; et qui est considéré comme 1 clé de Bapaume. Xos Alliés ont fait pré de 300 prisonniers, et leur butin coït prend quatre mortiers de "tranchée c quinze mitrailleuses. « ♦ ■ —• C'est un gros succès pour les troupe1 :s du général Haig et les pertes minime: st subies par nos Alliés au cours de cette is opération prouvent avec quel soin elle î- avait été préparée par l'état-major; la' Irles se trouve à sept kilomètres en :n \iron à l'ouest de Bapaume et la moin ir dre avance de nos Alliés le long de l'Ancre dans la direction d'Achi'et me > nace la ligne de chemin de fer Bapaume Arras, vitale pour l'alimentation . di tu front allemand de la Somme. Très laconiquement, et pour cause é- Berlin signale cet échec en annonçant h m retraite " de détachements d'arrière je garde à proximité d'Irles. " ie Dans la région champenoise, les Aile mands, en dépit de multiples contre-at taques, ne sont pas parvenus à recon ;s quérir le terrain perdu à la Butte de ■a Mesnil et les Français restent maître: ;s des positions conquises. L'insistance -e que mettent les Allemands à en déloge; 1- nos Alliés s'explique par le fait de 1; la proximité du chemin de fer (Challeran ge), qui dessert le front champenois de :s nos ennemis et dont la perte complique le rait singulièrement leur situation dan: 2-7 ce secteur. i- En vue de la préparation de nouvelle: ît attaques d'infanterie, les Allemands se livrent à un bombardement intense de: :t positions françaises mais nos Alliés sem-if blent décidés à ne pas lâcher prise. Dans le secteur de Verdun les Aile-n mands avaient réussi à reprendre pi et :s dans un des éléments de tranchée à h lisière du bois des Caurières, mais une 11 contre-attaque les en chassa presqu'im--■ médiatement. Le communiqué de Ber-:S lin parle cependant de 200 prisonniers ;s faits dans cette région. ;s Sur le front russo-roumain nos Alliés n n'ont pas encore pu reprendre les hau-teurs de Magyares (au sud-est d'Oina), 14 perdues au cours d'une offensive ennemie. Le communiqué berlinois affirme que le total des prisonniers faits de ce côté atteint mille hommes. s II se confirme que le président Wilsoi: J a décidé de convoquer le Congrès er . session extraordinaire et de procéder im-médiatement à l'armement de tous les navires marchands. Ceux-ci seront au-e torisés, dit-on, à tirer à vue contre tou! f sous-marin suspect rencontré dans les zones dangereuses, et on s'accorde à re-connaître que dans ces conditions h guerre entre les Etats-Unis et l'Aile-,e magne est presqu'inévitable. :d Entretemps, le comte Bernstorff es1 n arrivé à Christiania, et son premier soir a été, de déclarer qu'il n'avait aucune a connaissance du "'complot méxicain' qui a mis en si mauvaise posture le ministre des affaires étrangères, M. e Zimmermann, e Les autorités hollandaises n'ont pas jj permis au vapeur britannique " Prin-cess Melita " de, séjourner dans un por( hollandais, les lois néerlandaises inter-t. disant le séjour d'un navire armé dans i_ les eaux territoriales du royaume. :• Le vapeur, qui avait un malade à bord et manquait d'eau potable, n'a pu, fina-s lemefrt, faire fléchir les autorités hollan-it laises qu'en jetant son canon par-dessus c bord. i- Les Allemands reprochent néanmoins i à la Hollande d'avoir fait preuve de par-it tialité dans cette affaire et de ne, pas a avoir interné le " Princess Melita," assi-s mile à un navire de guerre, comme elle: i- a interné le sp'us-marin " U-30," qui t s'est échoué récemment sur la côte zé-landaise. L'AMÉRIQUE ET LA GUERRE. IV. ' Si les perspectives qu'ouvre l'après-guerre à l'industrie et au commerce des Etats-Unis ne laissent pas d'éveiller de sérieuses appréhensions et sont, en toute hypothèse, infiniment moins séduisantes e|ue le présent, il n'en est pas moins vrai que celui-ci comble la grande république fies Etats du Nord d'une manne providentielle, qu'elle a su mettre habilement à profit pour réaliser un programme d'expansion panaméricàine de nature à 1 lui fournir des points d'appui et de résistance contre l'offensive économique que prendront les nations de l'Europe sitôt ciu'elles pourront s'adonner à nouve.au aux œuvres de paix. C'est ainsi que, fort dés moyens financiers en quelque sorte illimités dont il dispose, le gouverne-I ment des Etats-Unis a jugé l'heure par- ► — ticulièrement opportune pour procéder à l'acquisiLion des Antilles danoises dont la possession offre à ses yeux un intérêt primordial. D'autre part, il n'a rien négligé pout provoquer les initiatives, obtenir le concours et soutenir les efforts des financiers et des établissements de crédit, en vue d'étendre graduellement le champ d'action des Etats-Unis dans l'Amérique Centrale et dans l'Amérique du Sud. \ cet égard, il n'a fait que poursuivre la politique d'impérialisme économique dont M. Tafl, à l'époque de sa présidence, a été l'un des plus actifs zélateurs. 11 apparaît ainsi que la doctrine. Monroé, qui se résume dans la formule célèbre : L'Amérique au,x Vméricains, n'est pas seulement un des principes fondamentaux gouvernant la diplomatie des Etats- Unis, mais qu'elle trouve tout aussi bie son application fructueuse dans le de maine économique. Nous avons eu, depuis deux ans, c multiples exemples de cette action cor t œrtée et méthodique qui tend à confère aux Etats-Unis une sorte de prééiminei ce et de contrôle financier sur les Etal du Centre et du Sud. C'est à ce pla systématique qu'il convient de rattache la création de nombreuses entreprise s commerciales et surtout l'installation c e filiales des banques les plus importante e de l'Amérique du Nord dans les capit; les sud-américaines ; c'est de la mêrr pensée directrice que procèdent l'inst c tution de contrôleurs américains à Sain Domingue, à Haïti et au Nicaragua, qt se trouvent, en fait, engagés dans le liens d'un protectorat plus ou moins di guisé vis-à-vis des Etats-Unis. On vo ici l'action politique et l'action écone ^ mique s'exercer de façon conjointe. Ce méthodes d'infiltration pacifique, mise en œuvre dans le dessein de conquér les marchés de l'Amérique du Sud et c l'Amérique Centrale, méritent d'être su vies de près dans leurs développement par le commerce d'exportation belge qt s avait de gros intérêts dans ces régions e *a qui doit s'efforcer d'y reprendre le ran ^ qu'il occupait avant la guerre. Par ' 3 moyen d'enquêtes économiques faite sur place, par une bonne organisatic e de nos services consulaires, par des mi: _ sions confiées à des agents com.merciau s d'une compétence éprouvée, notre ni goce devrait être mis à même de repret dre contact le plus tôt possible avec ur e clientèle qui constituait, pour plusieui branches de notre industrie, un débo. ché des plus importants. L'afflux du numéraire européen n' pas seulement contribué à l'essor d ~ panaméricanisme dont nous venons ci souligner les progrés marquants ; un ' autre conséquence des plus avantageuse pour les Etats-Unis de l'ampleur incon parable prise par son commerce exte " rieur ressort de l'examen des fluctuation 5 du change depuis 1914. Au début de 1 guerre, la dette à court terme de l'Am* ' rique du Nord envers l'Europe s'éleva; à 450 millions de dollars, et la livre stei » ling valait jusque 6 dollars le 3 aoû 1914. Mais la situation ne tarda pas à s - modifier par suite du courant ininterrorr 3 pu et sans cesse grossissant de commar n des passées par les nations de l'Enten >- aux Etats-Unis. La cote de la livre ste ling, pendant l'hiver de 1915, se déprin e à 4.80 dollars, et elle tombe 'même, : i- mois d'août de la même année, a 4.' •s dollars ; à la même époque le dollar v i- lait Fr. 6.10, alors que son cours, £ s pair, est de Fr. 5.18. On sait que 1' n Alliés n'ont pas ménagé leurs efforts e :r vue d'améliorer le prix des changes :s d'enrayer l'exode de leurs pièces d e le vers le Nouveau Monde. Indépendar :s ment de l'émission aux Etats-Unis d r i- emprunt franco-britannique de 500 m le lions de dollars, ils se sont fait ouvr i- de gros crédits par les banques de Ne\ t- York et ont prooédé au rapatrieme; ,ii des'valeurs américaines qu'ils détenaie; :s en portefeuille. Les placements eur 5- péens dans l'Amérique du Nord étaie: it évalués à 7 milliards de dollars avant )- guerre^ dont 3 milliards et demi fo :s niaient la part de l'Angleterre. Actuell ;s ment le portefeuille dé l'Europe se tro ir ve dégonflé de la moitié de ses titres e e chemins de fer américains.: ceux-ci, cj j. représentaient en 1914 2,700 millions e s dollars, n'y figurent plus que pour 1,4( j ; millions. Les rachats 'effectués par \ Etats-Unis de leurs propres valeurs i „ sônt pas inférieurs à 2 milliards de de e lars et le montant des prêts qu'ils o; ,s consentes à l'Europe s'élève à une sor n me équivalente. De l'examen de ces chiffres il résul à l'évidence que le change n'évolue lentement vers son cours normal qu' lm près la cessation des hostilités. Il e e cependant vraisemblable que l'interve tion de l'Amérique dans le conflit mo ^ dial aura pour résultat d'améliorer 1 cours de Ta livre sterling et du fran Que les Etats-Unis adoptent une po tique de neutralité armée ou qu'ils e e trent en lice contre l'Allemagne; qu e respectueux de la doctrine Monroë, i s agissent, comme c'est probable, isol ment contré l'ennemi, ou qu'ils joigne; leur action à celle des Alliés, il para 3 hors de cloute qu'ils apporteront à a cause de l'Entente une contribution pli importante que jamais en armement, e (• matières premières, en denrées de toi genres, en argent, en crédit. Et c'e t là un appoint qui peut être décisif dai e une guerre où le facteur économique e . aussi important que le facteur militair JULES COUCKE. LETTRE DE MADRID. »■" ■ '»■«■»■« (De notre correspondant.) t La fermeture des Cortès. s Madrid, 1er mars 1917. Ce qui était prévu est enfin arrivé. Dès 1 la réouverture des Cortès effectuée le 29 • janvier on se disait que la session serait de courte durée et l'on s'attendait à la t fermeture d'un jour à l'autre. M. Carn-i bo, le chef des catalonistes, un vieux i parlementaire plein d'expérience, ne cessait de répéter dans les couloirs de la î Chambre qu'il voyait la fin prochaine, • vu la pression qu'exerçaient sur le gouvernement les faits dérivés de la guerre 3 mondiale. On \ it qu'il avait raison lorsque, t avant-hier, l'organe du président, le - "Diario Universal," insinuait que les 5 ministres allaient se consulter sur fa marche à suivre et sur les moyens de 1 mettre un terme aux prolixes débats des - Cortès. Quelques journaux de l'opposition ? voudraient faire croire à leurs lecteurs que le pays est indigné du procédé du 5 gouvernement. A vrai dire, il;, n'en est - rien. L'opinion publique est plutôt satis-; faite, étant donné que les kilométriques . discours stériles débités aux Cortès n'ex-; citent plus l'enthousiasme de personne, i L'activité de nos parlementaires en ve- - dette d'ordinaire est purement négative; elle consiste à attaquer le gouvernement ! par système par parti-pris, sans jamais proposer en échange- rien qui vaille. Le ■ gouvernement de son côté a réussi à faire, passer un projet fondamental l'autorisant à prendre toutes les mesures né-r cessaires pour assurer la défense natio-t nale et la vie économique et financière t du royaume. C'est un vote de confiance illimitée r que le parlement a octroyé au cabinet . Romanonès pour lui- permettre de faire . face aux graves problèmes imposés par i les circonstances. Il s'ensuit que la res-) ponsabilité du gouvernement est im- • mense, d'autant plus que celle-ci n'est i plus partagée par les Chambres, et que i c'est une véritable dictature qui va être : exercée. La plus lourde charge, sans aucun doute, repose sur les épaules du niinis-, tre des finances, M. Alba, qui s'est pro-: posé la réorganisation radicale de tous > les services publics, l'exécution de • grands travaux tels que canaux, chemins -, de l'er straiceiaucs, ports, etc., le dc- »«■■■■ ■ veloppement de l'industrie et du con merce et la transformation de la deti publique. C'est là une tâche de longi haleine et qtti certainement ne sera achi vée qu'en partie, quelles que soient le aptitudes, l'intelligence et la bonne ve lonté du ministre. On croit très prochaine l'émissio d'un emprunt 1,500 millions de pesetj aux -fins de se procurer les fonds riéce; saires et il va sans dire, étant donnée les circonstances actuelles, que cet en prunt sera un emprunt intérieur. Vu le grandes disponibilités que l'Espagr possède à l'heure présente, on croit poi voir augurer un succès complet à ce emprunt. L'initiative- humanitaire de Don Alfonsi Il a déjà plusieurs fois été. questic de l'initiative humanitaire du roi A phonse XIII en faveur des victimes c la guerre. S. M., qui a démontré, si soi vent son grand intérêt pour le soulage ment des populations de la Belgique i des départements français occupés, cru devoir provoquer certaines mesure pour empêcher que la nouvelle attituc des Etats-Unis n'entraîne des suites fi cheuses pour ces populations. D'auti part, le Roi a engagé son gouvernemêi à faire le nécessaire pour que les agerc diplomatiques américains préposés a Comité d'Alimentation soient sans n tard remplacés par des agents esp; gnols, et, d'autre part, il a télégraph à la Reine des Pays-Bas pour la prier c bien vouloir collaborer à son entrepris bienfaisante. La reine Wilhelmina s'est empresse de répondre à cette invitation, en expr mant toute la sympathie que lui inspii l'initiative du roi Alphonse auquel el promet son concours fervent et celui c son gouvernement. Le fer de l'Espagne. D'après une étude faite par le const lat des Etats-Unis à Barcelone, la r dresse potentielle de l'Espagne en min rais de: fer peut être évaluée à 700 mi lions de tonnes d'une richesse de 50 p.-du%iétaLPendant les dix dernières années on extrait neuf millions de tonnes, dont ci viron la moitié en Biscaye. Ajoutons que le manque de matéri roulant et flottant a créé une grave cri; dans l'industrie minière. Le miner; s'accumule a.nicd d'oeuvre sans pouvo te être transporté. On dit que dans la pro- r- vince de Bilbao 20,000 mineurs sont me- îe nacés de chômage forcée et, pour éviter lu une catastrophe, il faudra que le gou- 18 vernement donne aux propriétaires de a- , mines des warrants négociables pour m leur fournir le moyen de continuer l'ex- îs ploitation. ' Relations anglo=espagnoles. )r D'après les journaux financiers, trois 1_ grandes banques anglaises : Anglo-Souih [n American Bank, London Counly and l_ Westminster Bank et London City and •u- Midland Bank étudient en ce moment v_ l'établissement en Espagne de succur-sales, afin de créer les relations finan-cières avec ce pays et de faire contre- 3_ poids aux établissements financiers alle- mands qui ont des filiales en Espagne. |a Prochainement sera publié un décret r_ autorisant la vente de navires marchands e. jaugeant moins de 3,000 tonnes à des j. armateurs anglais. J- B. t LA VIE DE PARIS. )0 — ;.s Paris, mars 1917. îe En dépit des événements contempo-1- rains il y a des curieux qui voudraient it pénétrer dans les coulisses du passé et i- qui avaient noté sur leurs tablettes que le manuscrit complet du " Journal des te Goncourt," qui est déposé à la Bibliothè--a que Nationale, pourraient être consulté, a- à partir du 16 juillet 1916. st II faut ajouter que les derniers mois de n- sa vie, Goncourt avait reçu plusieurs n- assignations pour diffamations de per-;s sonnes égratignées dans les volumes du c. "Journal" même incomplet; ce qui l'a-i. vait rendu prudent après coup. Le der-a- nier des Goncourt, quand il mourut, il e, y a vingt-cinq ans, jugeant que la vérité 1s qui est agréable à écrire, n'est pas tou-é- jours bonne à lire par ceux qui sont 1t visés, avait pensé qu'un quart de siècle ît suffirait pour que tous ces aperçus sur la les uns et les autres n'aient pas d'incon-,s vénients. , ,n Donc, en juillet dernier, les fureteurs 1S se présentèrent à la Bibliothèque Nario-nale, section des manuscrits, mais .là, ^ on leur apprit que par ordre de M. Pain-levé, alors ministre de l'Instruction pu-bliqué, la communication du texte était renvoyée à plus tard. 1 —Mais, tous ceux qu'a visés Concourt sont morts? — Pas tous; d'ailleurs, plusieurs ont des fils. On a jugé qu'il valait mieux attendre!i- Attendre qui? attendre quoi? On ne e nous l'a pas dit. Des bruits courent à ie ce sujet, bruits qui ne sont peut-être pas > vrais; quoi qu'il en soit les amateurs :s d'indiscrétions pimentées, d'anecdotes ). caractéristiques et de jugements hardis sur les uns et sur les autres, sont obliges n de se contenter des récits qu'on colporte ts et qu'on répète. Quelques-uns sont sa-lés, d'autres sont ignominieux, peut-être ■s tous sont-ils exagérés. Cette censure i- nouvelle excite... les médisances et la vé-;s rité toute crue vaudrait peut-être mieux. ,e Quand on permettra enfin de lire ce i. fameux texte complet, on se dira peut-il être : " Comment, il n'y a que ça ! mais il y a déjà longtemps que nous le savions. C'est le secret de Polichinelle." D'ailleurs, qui prouve que Goncourt n se soit vanté de ce dont on l'accuse? L'homme est faible, à coup sûr, et la 'c femme aussi, et nous avons assez d'in-dulgence. pour les absoudre. Alors, à quoi bon ce paravent maintenu devant :t des scènes intimes, bien anciennes, dont a tout le monde parle et qui peuvent ;s être gazées dans le journal intégral, |c tandis que ■ chacun s'exprime avec une l" certaine licence quand il arrive que la e conversation tombe sur ces sujets inter-,f: dits s Alors, vous croyez? u Mais, nous ne croyons rien, nous ne ~ savons rien. Comme tout le monde nous l" avons entendu parler de beaucoup de ;e choses et nous ignorons si elles sont e vraies ou fausses. D'ailleurs, si nous ,e avions une opinion, nous nous garderions bien de vous la dire, nous risque-T' rions de passer pour une mauvaise ian-gue, ce qui est toujours desobligeant, e même quand on dit la vérité. Dans une note d'avant-propos, Ed-c mond de Goncourt- nous prévient, en 1886, qu'il ne publie que la partie du "Journal" qu'il est possible de livrer à j. la publicité de son vivanfet du vivant i- de ceux qu'il a étudiés et peints ad >. visu m. ( 1- Pour nous consoler de cette décon--. venue, nous avons l'histoire de la guferïe à laquelle nous assistons, hisioire tracé-a que de l'Europe et du monde et qui nous j. permet d'attendre la divulgation de ces chroniques de l'œil de bœuf de la litté-jj rature de la fin du siècle dernier par un ;e esprit orgueilleux et fier, qui ne fut ni jj modéré, ni indulgent, ni chaste, ir 1 JEAN-BERNARD, Ma 62 iSëme assis

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