L'indépendance belge

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s.n. 1918, 10 May. L'indépendance belge. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/nc5s757k4z/
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L'INDÉPENDANCE BELGE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS ROYAUME-UNI: ! PENYw LE NUMERO 1 CONTINENT . . 15 CENTIMES HOLLANDE 5 CENTS ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS : VENDREDI 10 MAI 1918 f 3 MOIS. 9 SHILLINGS TUDOlî HOUSE, TUDOR ST.. E.O. 4. 11, PLAGE DE LA BOURSE. _ _ ABONNEMENTS -J 6 MOIS, 17 SHILLINGS TÉLÉPHONE: CITY 3968 TEL.: 311-57 et 238-75 En vente à Londres à 3 h. le jeudi 9 mai 11 AN, 32 SHILLINGS LA SITUATION Les combats ont repris hier ©n Flan- < dre éntre La Clytte et Voormezeele. i Après une courte mais très violente préparation d'artillerie, les Allemands ont j attaqué sur ce front plutôt étroit, mer- s credi matin, et sont parvenus, en cer- < tains endroits, à refouler les avant-postes britanniques à l'est -du Kemmelbeek et i du Vyverbeek. La lutte continuait en- < core hier soir aux environs de Petit-Vierstraat et du bois de la Butte et nos < alliés se tiennent sur une ligne bien en- 1 deçà de celle sur laquelle ils s'étaient ! repliés le 26 avril dernier. Les avant- 1 postes attaqués hier n'avaient été établis ! qu'après le sanglant échec allemand du i 29 avril... ] Il est oertain que les divisions que Lu-dendorff a méthodiquement groupées au j nord de la Lys ont un objectif déterminé, < probablement Ypres, et les opérations dé- 1 veloppées hier semblent à toute évidence ' le prélude de cette poussée vers ce but. ] La plupart des critiques français confir- < ment oette opinion et envisagent la pos- : sibilité pour les Alliés, de l'abandon vo- . lontaira du saillant d'Ypres, retraite que ! le haut commandement n'ordonnera ce- i pendant, et pour de nombreuses raisons, : tant stratégiques que morales, qu'à la ! toute dernière extrémité. Au sud de La Clytte au cours d'une heureuse opération locale, les Français ont avancé leur ligne et ont capturé un 1 certain nombre de prisonniers. L'artillerie a été très active en divers points du front de la Lys, ainsi qu'entre , Robecq et Locon. En Picardie l^s Australiens continuent leurs actions de détail, arracha,nt, lambeau par lambeau, les précieuses po- : sitions Occupées par les Allemands sur ! les hauteurs situées entre l'Ancre et la i Somme, près de Morlancourt. Dans la , nuit de mardi ils ont attaqué résolument les lignes ennemies entre le fleuve et le village et se sont assurés deux gains de terrain d'une importance tactique se- i rieuse, à l'ouest de Morlancourt, ayant avancé en moyenne de 550 mètres sur un front de 600 mètres. Au nord-est de ; Sailly-le-Sec, ils se frayèrent un chemin , sur' une .profondeur de 450 mètres. L'ennemi leur opposa une résistance opiniâtre, se rendant nettement compte ; de la valeur de chaque pouce de terrain . dans ces parages, en vue de toute tentative qu'ils peuvent projeter pour capturer Amiens. Au sud de la Somme plusieurs coups de main ont été tentés par l'ennemi à l'ouest de Montdidier ainsi que dans les régions de Hangard, de Thennes et de Grivesnes. Tout ces coups de sonde ont : lamentablement échoué, les Français capturant un certain nombre d'éclai-reurs teutons. L'activité de l'artillerie a été très grande de part et d'autre, au nord et au sud de l'Avre, mais aucune opération d'infanterie n'a été déclanchée. Sur le reste du front occidental, ainsi que sur le front méridional, il n'y a rien d'important à signaler. Sur le front macédonien les actions d'artillerie ont atteint une certaine intensité entre le lac Doiran et Monastir. Deux tentatives ennemies contre les positions serbes près de Vetrenik et à l'est de la boucle de la Tcherna ont été repoussées avçc des pertes sensibles pour les assaillants. En Mésopotamie les troupes du général Marshall poursuivent leur marche sur Mossoul.Le 7 mai elles ont aocupé li ville de Kirkuk, sans opposition. Les Turcs avaient omis d'emmener dans leur retraite 600 de leurs malades et blessés en traitement dans l'hôpital de Kirkuk, ainsi que trois aéroplanes endommagés. Les troupes turques se retirent vers la rivière Lesser Zab. Les troupes britanniques en réalisant oette nouvelle étape se sont approchées à 176 kilomètres de Mossoul. • • * L' "Az Est," le journal paraissant à Budapest, annonce un manifeste sensationnel qui proclamerait que, par décret royal, la Bosnie et l'Herzégovine sont placés sous la-dépendance de la Hongrie, et l'on ajoute de Vienne que la Dalmatie passerait également sous l'administration de la Hongrie. Que l'Autriche fasse ce sacrifice pour s'attirer les sympathies et l'appui des Hongrois, c'est admissible, mais que ce changement puisse aboutir à résoudre la question slave autrement que par la manière forte, c'est fort douteux. * • * Aujourd'hui a lieu à la Chambre des Communes le grand débat soulevé par la lettre du général sir F. Maurice. Comme le dit le "Daily Telegraph," la situation est claire : le défi a été lancé et accepté; c'est maintenant le devoir de la Chambre des Communes, agissant au nom de la Nation, de déclarer quels sont les mieux qualifiés pour inspirer confiance et conduire jusqu'au bout les opérations de guerre, les ministres acèuels ou ceux qui les attaquent ? Un débat très intéressant s'est produit hier à la Chambre des Lords. Nous le résumons plus loin et l'on verra que les paroles de lord Lansdowne ne sont pas précisément de nature à encourager nos soldats. OPERATIONS AERIENNES L'activité des aviateurs britanniques Mardi, il fut impossible aux aviateurs britanniques de prendre l'air avant cinq heures de l'après-midi. Quatre cents bombes ont été jetées sur différents objectifs tout le long du front. Douze appareils allemands ont été abattus dans des combats aériens, dont huit dans une grande rencontre qui a eu bien dans les environs de Douai. Un ballon Captif allemand a également été abattu en flammes. Tous les appareils britanniques sont rentrés. En Italie les aviateurs britanniques ont abattu 17 appareils ennemis et en ont mis un hors combat. A LA JONCTION DU FORGES FRANCO-BELGES I.—Extrême-Nord La compagnie est au repos. Mais, à quinze heures, les hommes sont dans les rangs pour aller travailler la nuit. Les piottes sont sans armes, les mains dans les "poches, la pelle à la martingale, le bidon au côté. Le masque contre les gaz est leur scapulaire, le calot de laine qui glisse de sous le casque, est un vague passe-montagne. Le commandement de départ retentit, et, deux cents paires de godillots martèlent les pavés cabossés. Un vent aigre ride les flaques d'eau de la route et, emporte la fumée des pipes. Dans le village propre la boue des autos a giclé sur les maisons, tavelant les fenêtres, les portes peintes et les vitrines des boutiques de taches d'un gris de larve. Le tramway à vapeur nous attend. Il Sst crasseux comme tout chemin de fer du front qui se respecte. Sur les banquettes la boue a remplacé le vernis ; les vitres sont toutes brisées. Le train s'alourdit de quelques centaines de piottes, ' chantant, sifflant, battant la semelle. I Quelques chocs violents: on part! Nous 5 sommes bientôt cahotés comme des grumeaux de beurre dans une baratte. Et, la locomotive corse encore davantage ' l'agrément du voyage en mêlant au cou-! rant d'air des wagons une abondante fu-! mée noire. Aux tournants des rues le convoi s'annonce en faisant chante1* le 1 rail. Le train s'est arrêté pour faire eau de-, vant une maisonnette, isolée. L'enseigne , " A la Fabrique d'Espadrilles—Estaminet," me fait en vain .chercher une manu-, facture. Pourquoi hésiter? Le cabaret et la " fabrique " d'espadrilles ne forment qu'un organisme où le cabaretier est à la fois directeur, actionnaire et ouvrier. . . . Une jeune fille, comme on en voit des cents et des milles en permission, mais pas au front, vient à passer l sur la chaussée. Aussitôt, "la piotterie " pousse des clameurs immenses, des " Oh !" longuement soutenus, des interpellations qui Vont du gracieux à la plus cinglante ironie. Le tout orchestré de coups de sifflets, de cris d'oiseaux ju'on déplume vivants, de rugissements de fauve en cage. C'est—horresco referens —ce que la musique futuriste imite. Les officiers, en bipèdes plus policés, se contentent de. regarder la belle jeunesse avec t des yeux bigles et souriants. La pauvrette a le visage cramois.i. Elle ne sait ; quelle attitude garder et titube comme ■ assommée. Son cœur doit battre comme ; celui d'un oiselet qu'on tient en main. Elle doit souffrir beaucoup. . . . ! A . . ., secteur français, circulent, dans • le jour finissant, force cavaliers et fan- LIRÈ EN DEUXIEME PAGE L'ARTICLE DU GEN. BERTHAUT tassins élégants dans leur drap bleu horizon. Des tirailleurs algériens, au galbe ; jaunâtre, encore plus accusé dans le costume khaki, vont frileux et muets, et les mains dans les pcx-hes. La petite ville, -que je n'avais plus revue depuis la nuit tragique du 4 novembre 1914, a peu changé d'aspect. Les ruines, très visibles malgré la nuit sans ; lune, me semblent restées pareilles. Ce soir il y a du danger. Par ce temps venteux, les murs vertigineux pourraient laminer toute la compagnie en s'écroulant : dans la rue. Les tuiles s'envolent des toitures comme les feuilles du Livre de • l'Histoire : elles laissent la légende vêtue d'un peu de vérité. Sous des monceaux de briques et de poutres brillent des lumerottes. Ce sont i des caves qui abritent les " cuirtots,' ; les observateurs d'artillerie, des hommes • de garde, peut-être un état-major? On i passe près de l'église, aux murailles défiant les lois de l'équilibre, entourée d'un semis de décombres. La pluie drue se remet à tomber. Un "pépère," Couvert d'une peau de bique : ruisselante d'eau, bondit d'une encoi-! gnure de tranchée, baïonnette au canon. " Halte-là! Qui vive!" hurle-t-il contre le vent. Puis, men,açant: " Mot de ral-, liement!" Hache ! mord notre commandant en y ; mettant un accent cambronnesque. Le ; détachement passe, barbotant dans la boue. Les vagues de pluie crépitent sur • nos habits comme les grêlons sur la vitre. ■ Dans le ciel les fusées lumineuses sont balayées par le vent furieux. L'Yser est ' colère, tumultueux, mais, partout, des ; milliers de sacs de terre l'emprisonnent ! entre ses berges. Nous voilà près de la • première ligne, où-JJ faut, remplir trois mille sacs à terre avant de s'en retourner. Le ciel aux nuages onctueux et ambrés laisse deviner la cachette de la - lune. Parfois il se rembrunit et fond en cataractes glaciales. Les hommes, eux, travaillent. Il n'y aura pas de blessés cette nuit. Demandons l'hospitalité aux mitrailleurs du 9e chasseurs à cheval 1 français. Il fait chaud, clair et sec dans leur abri et la réception est enthousiaste. — Mais, mon gros, pourquoi n'es-tu ! pas entré plus tôt dans le gourbi? Il y a ' place pour cent braves comme toi chez nous. — Enlève ton casque, camarade. ' — Millédions, tu es mouilli jusque sous : la peau ! Je n'ai encore pu placer un mot et me ' voilà assis et débarassé de ma capote et ' de ma coiffure. Cela continue: le brigadier m'offre le " jus " bouillant. Un tout petit chasseur, originaire du Médoc, me 1 dit avoir un mètre-cinquante de taille et : encore, " par protection," ajoute-t-il en riant. "Tu comprends, il fallait absolument que j'aie un mètre cinquante, sans quoi ils me réformaient, ces c... !" —- Hé,mon Poilu ! Tu veux te sucrer, chante un de ses compatriotes, en me tendant une boîte en fer-blanc. La glace est à peine rompue et on me prend déjà à témoin pour bien des choses. Les cavaliers houssinent le râble de leur sous-lieutenant absent. Ce matin encore, cet officier " du Midi, moins le quart," a osé dire à un " pôvre " qui, les yeux désorbités, le cou et la face violâtres, toussait à1 faire éclater sa poitrine : ' ' Comment vous êtes exempt de tranchée! Vous méritez qu'on vous sabre, capédédions ! Qu'on vous sabre sans remords!" Quelle volubilité possède mon petit chasseur ! Et quelle soif ... de café ! Son pharynx est un tonneau des Danaïdes. Loin de moi la pensée que tout son individu est un panier percé. D'ailleurs, le brigadier donne l'exemple, et, conscient de la hiérarchie militaire, impose silence au petit chasseur par un: "En voilà assez la classe 14 !"' Il soupire : — Ah ! là, là ! Quand pourra-t-on leur courir dessus, la rosse entre les jambes? ... Et dire qu'avant la guerre on se plaignait amèrement des manœuvres trop dures ! ... On ne demande, maintenant, qu'à se fatiguer. . . . Mais alors, c'était le bon temps et le bon vin ! Silence recueilli. Le vent s'acharne sur le semblant de porte de l'abri. Tout à coup : — Ainsi, tenez, une histoire, ténorise le brigadier. Mon escadron était en garnison à Toulouse. Vous voyez Toulouse, là-bas. . . C'estdes Pyrénées, l'Espagne, le cassoulet et-pour vous dire, n'est-ce pas3 que nous faisions des manœuvres et que nous étions soutiens de fantassins. Nous étions cernés, mitraillés à blanc. Mon cheval (suit l'histoire de cette rosse de cheval), ne voulait pas franchir le'ta-lus qui pouvait me sauver de l'encerclement. Au moment de franchir l'obstacle, arrêt brusque! Je pique une tête après être resté accroché à ma selle. Cinq minutes plus tard, souffrant terriblement, j'avais une grosseur comme un congour-don ; le lendemain, c'était une citrouille, mon gros ! Ceci pour en arriver à te dire, n'est-ce pas, qu'à Bordeaux, où le fus en convalo, sur les Quinconces, tu sais, les Quinconces c'est la place où on joue à la tapette, oui, la tapette c'est un jeu de boules. ..." Je suis trois histoires pareilles. Entre deux poses circulaient les bidons de "pinard" et on m'offrit une "gniole" rarissime. Vers une heure du matin, la compagnie a terminé le travail imposé. Ma prédiction fut bonne : il n'y a pas eu de blessés. Le petit chasseur dort sur le coin de la table. Le brigadier grille sa neuvième cigarejte. On crie de l'extérieur : — Hé ! mon vieux^ la compagnie s'en va. — Merci, l'ami, répondis-je. Une solide poig ée de mains et, nous regardant fixement, nous nous dîmes adieu. — Brigadier, merci de l'accueil et bonne chance jusqu'à la fin. — Pareillement, camarade belge. Au dehors, le terrible vent du large virevolte toujours avec violence. Il roule sur les guérets, bat les toitures, se lamente dans les ruines. Il chante ses notes aigus sur la portée musicale des fils télégraphiques, gonflé d'un grondement sourd qui est l'accompagnement pathétique à cette musique de sabbat. Le train qui nous ramène roule tous feux éteints, Les travailleurs sont rouets et figés comçae des bines de, pars -H Ils ont froid, ils Sont fatigués, ils dorment debout sur les plates-formes. Sou-haitons-leur de voir au petit-jour, quand ils s'enforceront dans leurs rêves, la rentrée triomphale au pays, menés par 'a Victoire posée sur la maritorne germanique. CARLO TIBRE. A LA CHAMBRE DES LORDS UN DEBAT SUR LE PACIFISME Lord Denbigh a prononcé à la Chambre des Lords un vigoureux discours, exprimant le regret que des mesures plus vigoureuses n'aient pas été prises pour combattre les divers organismes, qui, à l'intérieur du pays, servent les intérêts de l'ennemi. Il insista sur l'ignorance qui règne dans le pays au sujet des ambitions allemandes vers l'Orient et de leurs conséquences et il montra comment cette ignorance avait été exploitée par les pacifistes. Lord Beaverbrook, pour le gouvernement, expliqua les mesures prises pour combattre par la propagande les menées pacifistes; il cita notamment la distribution, par les soins du War Aims Committee, de 4 millions d'exemplaires des mémoires du prince Lichnowsky, et annonça une propagande intense par voie du cinéma. Il tint à constater que l'offensive allemande avait réduit dans une forte proportion l'agitation ouvrière et l'agitation pacifiste. Un débat général suivit, auquel prirent part l#rd Haldane, lord Lansdowne et lord Curzon. Lord Haldane considéra que la situation actuelle était extrêmement critique et qu'il estimait que rien ne devait être fait en ce moment qui puisse affaiblir le gouvernement. Lord Lansdowne déclara n'avoir rien à retirer de ce qu'il avait dit dans ses deux fameuses lettres à la presse. Et il affirma qu'à son avis la paix par négociation était la seule par laquelle la guerre puisse être honorablement terminée, attendu que les partisans de la seule autre alternative, la paix par mise hors combat de l'ennemi, sont incapables de dire par qui, quand et à quel prix elle pourra être atteinte. Pour atténuer l'effet de ses paroles, qtii ont dû faire tressaillir les mânes de Nelson, lord*Lansdowne a ajouté qu'il ne désirait pas une paix par reddition, mais une paix comportant la sécurité, et se dit convaincu de l'existence, en Allemagne et en Autriche, d'un groupe croissant de gens "fatigués de cette boucherie," groupe qu'A désire fortifier et encourager.Lord Curzon déclara que la paix par négociation était impossible en ce m>-'ment et que la paix par négociation da Brest-Litovsk et la paix roumaine n'étaient guère encourageantes. Aussi longtemps que l'esprit militaire de l'Allemagne ne sera pas abattu, il n'existe pas dq chances pour une paix honorable et durable. LA LETfRE DE L'EMPEREUR CHARLES On mande de Paris que la commission parlementaire des affaires étrangères, en conclusion à son enquête relative à la lettre de l'empereur Charles au prinoe Sixte et aux discussions» Armand Rever-tera, après avoir reçu les témoignages relatifs aux conversations de paix entamées et poursuivies par l'Autriche-Hongrie en 1917 et en 1918, a exprimé l'avis que les conversations ne fournirent à aucun moment ,l'occasion d'une paix acceptable pour la France et ses alliés. LES REVELATIONS DU PRINCE LICHNOWSKY Leur efiet aux Etats-Unis Le "Germania Herald" deMilwaukee, l'un des principaux journaux américain'i d'expression allemande, publie une lettre ouverte qui mohtre que les esprits dei Germano-Américains ne sont pas insensibles à la force des révélations faites pas le prince Lichnowsky. Le journal de Mil-, waukee dénonce notamment le mensongo mis en circulation à Berlin, d'après le. quel c'est la Grande-Bretagne qui es'i responsable de la guerre. "Nous aussi, dit-il, nous avons souvent répété a nos lecteurs que les hommes d'Etat anglais, jaloux des succès allemands sur le marché mondial, tentaient d'pncfrcler l'Empire allemand Le,mémorandum du prinoe Lichnowsky et la confirmation de M. von Jagow onii rendu cette affirmation ridicule." L'AFFAIRE DU7B0NNET ROUGE0 La déposition des témoins favorables à la défense a occupé toute la séance da mercredi, dans L'affaire du "Bonnet Rouge." Le défilé, autrement monotone, de femmes en pleur et d'hommes véhéments qui vinrent certifier le haut caractère moral des personnes accusées, fut seulement animé par l'intervention de Joucla. Son unique et réelle ligne do défense gît dans sa stupidité, mais il a, accueilli avec des explosions d'indignation les.efforts de ses amis qui vinrent, tour à tour, tâcher de le sauver en insistant sur sa stupidité. —«an—g—MiwT Mgainau'JwtuM wmu inaarjreq AUTOUR delà GUERRE ALLEMAGNE — Le Kaiser a décoré le chancelier et M. von Kiihlmann à l'occasion de la conclusion de la paix avec la Roumanie. Une partie seulement du traité de paix a* été publiée jusqu'à présent. — Le correspondant du "Times" à La Haye signale, sous toutes réserves, une information parvenue en certains milieux hollandais. Cette information assure que certains officiers, anciens partisans du généralissime von Moltke, mènent depuis quelque temps une campagne contre von Hindenburg, disant que ses succès sur le front occidental n'ont pas réalisé ce qu'on attendait et que sa stratégie en est cause. Cependant, cette agitation n'a pas eu jusqu'ici beaucoup de succès. On signale, de plus, qu'un vif conflit d'opinion existe entre Ludendorff et Hindenburg, lequel est appuyé par le Kron-prinz, ainsi que par von Kuhlmann et Hert-ling. Le Kaiser, après avoir hésité longtemps, s'est incliné, lui aussi, mais sans grand enthousiasme, du côté de Hindenburg. Cette dernière information semble être fondée et est confirmée d'une source indépendante. GRANDE-BRETAGNE — A partir du 22 mai prochain, les voyageurs pour l'Irlande devront obtenir des permits du Permit Office de Londres, de Liverpool ou de Glasgow. — La production des bateaux britanniques en avril a été de beaucoup inférieure à celle du mois de mars—111,533 tonnes contre 161,674. Lord Pirrie en expliquant les chiffres signale une très Suite à la 4e pa£e SSe année \Vv ? No 110

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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