L'indépendance belge

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s.n. 1915, 04 June. L'indépendance belge. Seen on 04 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/4x54f1nd21/
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E INDÏ BANCE ROYAUME-UNI: ONE PENNY. CONTINENT t 15 CENTIMES ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAUX A PARIS : „„H1_ ,3 MOIS SSHIILINGS > UDOR HOUaji. TUDOR ST., LONDON, E.C. U. 1 LACE DE LA BOURSE. LONDRES VENDREDI 4 JUIN 1915' 4 ABONNEMENTS : 16 MOls! 17 SHU LINGrS. CONSERVATION PAR LE PROGRES. TELEPHONE: CITV 3960. TELEPH.: ' - 1 ^ J U AN, 32 SHILLINGS, j ( 23o*7 5i .. . SOMMAIRE. LA SITUATION : Les Russes ont évacué Przemysl.—Occupation par les Austro-Allemands des districts pétrolifères de Galicie.—Bombardement aérien du quartier général du Ivronprinz.—Progrès italiens dans la vallée de l'Isonzo.—Succès britanniques dans le GolfePersique et dans la Mer de Marmara.—Important discours de M. Lloyd George. La Belgique de demain.—Jules Coucke. Le monstre qui se prépare.—Camille Rousse!. Lettre de Russie.—J. W. B. Lettre de Hollande.—Dr Terwagne. Lettre du Havre. — Pierre Nodrenge. Billet Parisien.—Jean-Bernard. Faits menus, menus propos.—Bob. Les maladies nerveuses et la guerre.—Dr L. de Peron. Kultur allemande. —F. K. Les expositions.—G. Y., L. H. Echos. Etc. LA SITUATION. Vendredi, midi. La nouvelle que les derniers bulletins du front oriental faisaient malheureusement pressentir est maintenant officielle. Przemysl est de nouveau aux mains des Austro-Allemands, et les armées russes du centre et de l'aile gauche battent en retraite. L'offensive audacieuse du général Mackensen triomphe sur le San comme elle triompha, il y a quelques semaines, sur le Dunajetz. Berlin et Vienne sont en fête, et le général von Mackensen est devenu l'idole du peuple allemand comme le fut au début de la campagne de Russie le maréchal von Ilindenburg. Comme l'explique le communiqué officiel russe, l'état des forts de Przemysl après leur reddition par les Autrichiens, était tel que la forteresse ne pouvait être, défendue efficacement. Les troupes russes ne s'y maintenaient que pour autant que l'exigeait leur établissement sur d'autres positions plus avantageuses.Après l'occupation de Radymov et de Jaroslaw par l'ennemi, qui disposait d'une artillerie écrasante, les Russes, qui voyaient en outre leur ligne de retraite menacée, durent songer à l'évacuation de la place. Celle-ci semble avoir eu lieu avec un minimum de sacrifices, puisque le bulle-lin officiel russe affirme que les dernières batteries furent ramenées en arrière le 2 juin, après que les troupes eussent occupé des positions plus concentrées à 1 est ! Mais si, au point de vue purement militaire, l'abandon de Przemysl n'est pas d'une importance vitale, il en est autrement au point de vue moral. La nation allemande avait besoin d'un puissant stimulant pour contre-balancer l'effet de l'entrée en campagne de l'Italie et les menaces d'intervention de plus en plus pressantes, du côté bulgare et roumain. Le succès de Przemysl est venu à point pour réchauffer un enthousiasme qui diminuait de façon inquiétante. Bien que 'le bulletin russe n'en parle pas, les progrès rapides des troupes du général Linsingen dans la région de Stry, n'ont pas été étrangers à la décision d'abandonner 3e saillant dangereux que formait Przemysl sur le front russe. Le flanc gauche de nos Alliés" a, en effet, fléchi sensiblement et a eu pour résultat de rendre les Austro-Allemands maîtres de districts pétrolifères, dont la perte, il y a quelques mois, les avait si sérieusement gênés. Des informations de source allemande mous disent bien que les Russes, avant de se retirer, mirent le feu à la plupart des puits de naphte, mais il n'en reste pas moins vrai que dès maintenant nos ennemi'; nourrnnt riisnnspr lihrpmpnt rlr> ro combustible dont leurs sous-marins, leurs dirigeables, leurs aéroplanes, leurs automobiles avaient un si urgent besoin. Par une coïncidence curieuse nous apprenons aujourd'hui précisément, par un correspondant du " Tyd, " que les Allemands préparent chez Krupp un nouvel engin qui servira, croit-on, à projeter à de très grandes distances un liquide brûlant ! Etant donné la mentalité teutonne, on doit s'attendre à tout et il serait bon qu'on prit, en temps utile, les mesures de précaution nécessaires. L'n autre résultat des succès austro-allemands sur le Iront galicien réside dans le fait qu'il va permettre à l'ennemi de détacher une partie des troupes opérant en Russie pour les expédier sur les fronts italien et franco-belge, où, d'ailleurs, ses affaires vont plutôt mal. Les bulletins français signalent de nouveaux progrès du côté du "Labyrinthe*' et un bombardement aérien du quartier-général du prince héritier d'Allemagne par 29 aviateurs français. Le communiqué de Berlin parle de progrès à l'est d'Yprcs, oit les Allemands disputent aux troupes britanniques le château de Hooge situé près de Zonnebeke. Il signale également la destruction de l'église Saint-Martin à Ypres, devenue nécessaire " parce que les Alliés y avaient installé un poste d'observation.'' Sur le front italien, les Autrichiens restent sur la défensive mais on signale l'avance le long de la-frontière suisse de renforts allemands à destination du Tyrol. Les troupes italiennes qui ont passé l'Isonzo envahissent graduellement la rive gauche et s'attaquent résolument aux retranchements autrichiens supportés par la grosse artillerie. Dans le Golfe Persique, les forces britanniques attaquèrent, 'Le 21 mai, un contingent ennemi au nord de Kurna, réduisirent son artillerie au silence, tournèrent ses positions et enlevèrent finalement les hauteurs qu'il occupait. Les Turcs s'enfuirent en désordre, abandonnant des canons, des munitions et des prisonniers.De nombreux Turcs s'étaient enfuis à bord des vapeurs et ceux-ci furent pourchassés à 'eur tour par la flottille britannique qui en coula ou captura trois. Dans la Mer de Marmara un sous-marin britannique a réussi à couler1 mercredi un grand transport allemand. La réponse du président Wilson à la note allemande est prête et doit être expédiée à l'heure qu'il est. Les informations venues de Washington ne laissent aucun doute sur le sens de la note. C'est un refus catégorique d'entrer en discussion sur des questions secondaires et une demande réitérée de respecter la vie des non-combattant s. TRIBUNE LIBRE. LA BELGIQUE DE DEMAIN. ■« Le problème de la reconstruction économique et politique de la Belgique pose des questions d'une gravité sans précédent et d'un intérêt vital pour l'a- Ïvenir de notre pays après la guerre. Il inquiète à juste titre nos compatriotes soucieux de voir reprendre à bref délai la vie industrielle et commerciale, et requiert le concours non seulement des spécialistes — sociologues, économistes et praticiens—mais encore de tous ceux qui, à quelque titre que ce soit, sont en mesure d'apporter leur contribution à cette œuvre d'intérêt public. Il y a lieu tout particulièrement de jeter les bases solides d'une organisation économique et démocratique du crédit: t'est certainement une des questions primordiales les plus urgentes à résoudre. Il convient d'aborder l'examen de ce problème sans parti pris, avec ordre et tiéthode, en faisant abstraction des préjugés et des controverses d'école, dans un esprit pratique de haute solidarité so-eale. Il appartiendra au gouvernement, abrès la libération de la Belgiqiiç, de V » ■ soumettre au pays un programme complet de restauration économique, et sans doute jugera-t-on utile de constituer, à cet effet, un ministère groupant des éléments choisis dans tous les partis politiques et offrant des gages d'une véritable collaboration nationale. Il serait puéril de se dissimuler les difficultés de la tâche assurément ardue à remplir. Il faut, pour la mener à bonne fin, une clairvoyance et une sagacité exceptionnelles, un sens aigu des réalités et l'appui d'une documentation abondante. I! faut surtout ne pas se laisser surprendre par les événements, se méfier des solutions hâtives et improvisées, abandonnées au hasard des circonstances et dont ce n'est pas le moindre inconvénient d'établir, sous couleur de provisoire, un régime boiteux qui devient bientôt définitif. Nous avons été trop souvent en Belgique les, victimes de ces méthodes empiriques pour ne point nous prémunir contre ces dangers. Aussi, il importe dès à présent de se mettre à l'œuvre et de déblayer It ter- 3UI S£ prépare. eine vérité." est à la construction d'un nouvel et mysté-in- deux engin de guerre. On croit qu'il "o- s'agit d'une machine monstre destinée à jet lancer des liquides brûlants à longue distance.. . au II est possible que cette " histoire " é- soit née dans des esprits inquiets,, -et ux qu'il ne faille y attacher que l'impor-ni- tance résultant d'une spéculation : mais ceci nous montre, plus que jamais, es que les Alliés doivent, plus que jamais, pir se mettre en garde, même contre ce qui re paraît être hors du domaine du réel... et L'amour du " Kolossal " peut avoir des résultats inattendus. En réalité, le monde civilisé a trop méconnu ces " in-He attendus " de la force brutale. Il n'a es pas voulu croire que les Allemands tomberaient assez bas pour employer des lit poisons, des Zeppelins, pour perpétrer °e des crimes... Or, pendant que les Alliés conservaient leur foi dans la valeur dô fcst le conscience humaine, les Allemands se jic- disaient : pnt — Nous avons notre armée qui se os bat : Ayons aussi notre armée d'hom-fle mes instruits pour découvrir des moyens "1- de destruction et de mort nouveaux, tu- Ayons aussi une armée de propagan-)nt distes pour tromper l'opinion étran-ius gère... de En Bel gique, notamment, pendant ce temps, quel était le phénomène moral lu, qui se produisait? Dans le brave cœur 'Ut de la nation, il n'y avait qu'un senties. ment: "Prenons le fusil pour défendre te- nos tranchées!" C'est beau et noble, re, Mais, dans l'enthousiasme pour le cou-3e- rage physique, on oubliait trop les forces vives de la nation qui pouvaient tréer -u- des "machines monstres" pour lutter à égalité avec les Barbares; on oubliait lu- trop l'utilité de l'armée de propagande distes à l'étranger; on oubliait trop le "domaine moral" dont nous avons parié i*ce si souvent. tra Ces fautes ne seront plus commises, ja- espérons-le, et si les Allemands ont un de monstre nouveau en préparation, ils en peuvent être certains d'en voir un se dû dresser de l'autre côté des barricades... un pardon, des tranchées... 1" De même que, nous l'espérons bien, un le Gouvernement belge n'hésitera pas à ais envoyer plus de propagandistes à l'étranger pour défendre la cause belge— m, et opposer à tout propagandiste alle-.ée mand calomniateur un propagandiste la> belge sincère... C'est nécessaire en Rou-ms manie et en Bulgarie, notamment—et t a même aux Etats-Unis et en Amérique du vir Sud. CAMILLE ROUSSEL. DE RUSSIE. ■ ♦ Galicie. — Opinion d'un général ?. — Les troupes allemandes en :tre d'un musulman. sn'. certaine hostilité envers les autorités ';e, russes, mais dans les limites de la Gali-ser cie ils n'en laissent point paraître." îli- Avec le clergé catholique il n'y a eu >n- jusqu'à présent aucun heurt. Le point le plus délicat est ce qu'on appelle la 1e question Uniate, mais le Gouverneur-le : général de la Galicie, sur cette question, xi- tient à éviter toute contrainte. " Si, dit-jn- il, une paroisse désire embrasser l'ortho-es- doxie, nous établissons parmi la popula-et tion un vote secret : une croix signifie dre l'orthodoxie; deux croix la religion uniate. S; les deux tiers de la popula-ble tion votent pour l'orthodoxie on envoie ans dans la paroisse un prêtre orthodoxe, Dns mais le prêtre uniate n'est pas délogé ne et il continue d'officier avec le prêtre es; orthodoxe." Mais le comtc Bobinski ou- pense que l'église uniate n'a pas çl'ave-âd- nir, qu'une petite partie embrassera ie se catholicisme et la plus grande partie &ns l'orthodoxie. un Pour ce qui est de l'instruction en és. Galicie, le point de vue de l'autorité at- russe est le suivant : Dans les écoles de primaires l'enseignement doit être don-à né en langue russe, exception faite pour ec- les villes dont la majorité de la popula-Jor- tion est polonaise; dans ces villes il faut au fonder des écoles polonaises libres. Dans - tsi- les bourgs et les villages de la Galicie dis orientale on créera des écoles russes; :>n- dans la Galicie occidentale, des écoles 5o- polonaises avec l'enseignement oblio-a-yie toire de la langue russe. Quant aux écoles supérieures il n'y en aura point le o ouvertes tant que durera la guerre. En-ide fin, en ce qui concerne la situation éco-en, nomique de la Galicie, les autorités qui russes prennent des mesures énergiques )its poui lui fournir du blé et des semences. ios Le Gouvernement a mis à la disposition jne du General Gouverneur, rien que pour rain en réunissant le> matériaux née saires à l'élaboration d'un program d'ensemble vraiment organique. Ds cet ordre d'idées, 'e Gouvernement poi rait intervenir officiellement en con5 tuant ce Conseil National économiqt dont M. L. Janssens préconisait la cr< tion dans " l'Indépendance " du 15 m mais laissait à l'initiative privée le se d'y pourvoir. J'estime, pour ma pa que dans une matière aussi grave, il faut rien abandonner au hasard, et, pc éviter que les bonnes volontés ne s'ég rc-nt, il convient ,que le Gouvernemc i lui-même indique les directions à suiv délimite la mission de ce conseil et tra le cadre de ses travaux. Le récent discours prononcé à Ly par M. Henry Carton de Wiart, min tre de la Justice, vient à point nous foi nir les premiers éléments de discussic car il examine à la fois un aspect du pi blême politique et l'une des faces problème économique. Il vaut qu'on s arrête, non seulement parce qu'il par, être le reflet de suggestions gouverr mentales, mais encore parce qu'il a t l'objet, dans un article du " Temps " i produit par " l'Indépendance," de co mentaires qui appellent plus d'une i serve. Oue la Belgique n'ait aucun intérêt voir rétablir sa gênante neutralité, no en tombons pleinement d'accord. Ce fiction de droit public n'a pas, fen eff' résisté à ''épreuve des événements.- E n'a jamais été pour nous, Belges, qu'u source de faiblesse et une cause d'in: curité permanente. Vouant notre pays l'impuissance, le condamnant à u sorte de "d'mv.nutio eapitis," le grevf de charges et l'amputant de droits, e a de plus endormi la nation dans u quiétude trompeuse jusqu'à l'heure s; glante du douloureux réveil. Elle i fait, en somme, que réduire la Belgiqi dans la société des nations, au rôle hui liant et ingrat de parente pauvre, et privée de la légitime influence à laque ses qualités morales et son essor écot inique lui permettaient de prétendre. Q cette neutralité s'en aîile donc au pi tôt rejoindre les vieilles lunes ! Autre chose est de. savoir si un agra dissement territorial est conforme à ri aspirations nationales et nécessaire l'accomplissement de nos destinées. Sa vouloir ouvrir sur ce sujet un débat pi mature, il doit être permis de répone au coup de sonde lancé dans l'opini publique par l'article du " Temps," ç croit trouver une indication des inte tions gouvernementales dans ce phrase du discours ministériel : " Il a partieridra aux plénipotentiaires de c terminer la barrière à établir contre qui restera de l'Allemagne." Conclure ces paroles que " le gouvernement belg contrairement à ce qu'on soutient pr fois dans certains milieux, n'écarte nul ment l'idée d'une expansion terrii riale," c'est peut-être faire une déducti légèrement forcée. La question re: heureusement entière, et la solution est relativement aisée poiir ceux qui se d'accord sur certains points essentie Car nous répudions, n'est-il pas, vr tout esprit de conquête, toute pen< d'agression; nous luttons pour le dr à l'existence des petites nations eomi des grandes, pour la liberté des peup et pour leur droit de disposer de leur s> en pleine indépendance. Ce sont là c "principes intangibles" sur lesqu nous ne pouvons transiger et dont on tente même pas de justifier une déro£ tion éventuelle en invoquant des néces tés de salut public international; ce se là des règles élémentaires de justice c doivent régir la communauté des natic et dont la violation a été cause de tout nos infortunes. Songer à les méconn tre, ne serait-ce pas fournir un argunK de poids à l'envahisseur de notre s< Dès lors comment pourrait-il s'agir d'i nexer des populations sans leur cons< tement exprès et leur accord formel? J'entends bien que le " Temps," en sageant l'hypothèse d'une " restricti territoriale " au bénéfice de la Bel que, signale que " la région essentie! ment wallonne située à l'est de la p vince de Liège notamment, dont le tra de Vienne spolia la Belgique au profit la Prusse, lui revient de droit." Encc conviendrait-il de préciser les sérieu: raisons d'ordre géographique, éconoi que et historique qui justifieraient ce rectification de nos frontières du côté l'Allemagne. Et en admettant même c les populations de cette région lii trophe de notre pays accueillent fa' rablement le principe de l'annexion, peut se demander si l'introduction d nouvel élément ethnique et linguistic ne serait pas de nature à compromet l'équilibre des forces morales d'une tion comme la nôtre déjà aux prises a de réelles difficultés bilingues. JULES COUCKE 56ème année. No. 130

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This item is a publication of the title L'indépendance belge belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1918.

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