L'INDÉPENDANCE I ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE. CONTINENT : 15 CENTIME i^j'vVE iroLBORN0™? 1. 11, PLACE DE LA BOURSE. MERCREDI 23 MAI 1917. ABONNEMENTS:! 6 MOIS, ^SHILLINGS.jCONSERVATION PAR LE PROGK Tt^LEP HO N B^ORN 1*7 73-4- TELEPH.; { Ub'L ^ à L0"dreS *3 h" '6 mardî 22 ^ * 1 AN' 32 SHILLINGS. J T.A SITUATION Mardi, midi. Les opérations contre la ligne d'Hin denburg sont poursuivies par l'armé britannique avec une ténacité et un bravoure admirables sans aucun arrêt ce sont des combats continuels jour e nuit. En dernier lieu, l'avance se faisai avee succès entre Bulle«ourt et Fontainf lez-Croisilles. Des contre-attaques allemandes d jour, répétées encore la nuit à divers* reprises, furent repoussées et, enfin, 1 tranchée principale avec son point d'aj pui furent enlevés à la baïonnette. Une dernière contre-attaque n'aboi tit qu'à faire balayer les troupes alli mandes par l'artillerie anglaise bie massée, et l'ennemi dut se retirer aprt d'énormes pertes. Un grand nombre c prisonniers furent trouvés dans les pos tions capturées: ils étaient plus de 15< Mais le résultat le plus clair, c'est qi les Allemands, à ce jeu continu, s'useï complètement, et dans le dernier eng: gement que nous venons d'exposer, rie que dans ce secteur, réduit en somm deux divisions allemandes étaient eng: gées et mal arrangées. Un raid de nuit près de Loos about au résultat cherché. Une tentative allemande de pénétrt dans les tranchées anglaises au sud-oue de Messines fut nettement repoussée. D'après les derniers rapports, tout' les nouvelles positions conquises ont é1 consolidées, et les troupes britanniqu occupent actuellement la fameuse ligi d'Hindenburg, à l'exception de deux k lomètres, depuis un point, à un kil mètres et demi de Bullecourt jusqi Arras, et il se confirme que les pertes d Allemands dans les derniers combats o: été énormes. Sur le front français, le duel cL'arti lerie s'est continué durant la nuit da la région de Braye-en-Laonnais et si le front Cerny-Hurtebise. Une attaqi allemande près de la ferme de Froidmo fut arrêtée avant que l'ennemi n'e' atteint la première ligne de tranchée L'ennemi n'a plus recommencé apr avoir été ainsi repoussé dans son att que générale de la veille. En Champagne, à la fin du jour, dei coups de main dans les deux secteurs Moronvillers furent deux beaux succ pour nos Alliés, qui enlevèrent plusieu lignes de tranchées sur le versant no • du Mont Cornillet, sur le flanc du Ce que, d'un oôté, et du Tenon, de l'auti Tous les postes d'observation de ce1 région sont ainsi dans les mains de n amis, ce qui a sa grande importance. Aussi les Allemands tentèrent-ils u violente contre-attaque qui fut brisée dans laquellè ils subirent des pertes ! vères. Plus de 800 prisonniers fure capturés, et l'on trouva dans les ab] détruits par l'artillerie quantité de c davres ennemis. Les Allemands doive d'ailleurs reconnaître qu'ils ont dû i culer aussi bien entre la Scarpe et Se»sée qu'aux abords du Mont Cornilh Par contre, ils prétendent avoir d truit 14 aéroplanes français; mais, po compenser, le communiqué officiel a giais nous apprend que sept aéroplar allemands furent culbutés, dont i tomba dans les lignes allemandes. Ht autres appareils ennemis furent endoi magés, ce qui fait quinze appare hors d'état et un seizième fut détruit p l'artillerie anglaise. Du côté britani que, quatre- aéroplanes seulement so signalés comme disparus. Les Italiens annoncent qu'ils ont e levé le sommet à la côte 363 entre P; tova et Britovo, à l'est de| Plava, ■ —• i< qu'ils ont étendu leurs positions plus en sç - avant vers le Vodice. Ils ont pris plu-e sieurs centaines de prisonniers et une e quantité considérable de matériel de : guerre abandonné par l'ennemi dans les e t cavernes. - Deux aéroplanes autrichiens ont été t culbutés dans un combat aérien, i- D'après les récits des prisonniers au- ï trichiens, il paraît que le général autri- ^ e chien Borcevitch avait préparé une ' ^ grande offensive qui devait être déclan- ^ a chée dans les derniers jours d'avril. 11 i- avait obtenu le retour du front russe de ^ nombreuses divisions, et il possédait de j t. nouveaux canons. Il avait résolu d'atta- ^ quer entre le Mont Santo et la mer. Il j n voulait culbuter le saillant italien du ^ ,s Carso, dégager Gorizia et reprendre la [e vallée de l'Isonzo. Le général autrichien c i_ avait massé en vue de ce projet, sur v )_ 15 kilomètres de long, plus de 1,5Q£> ca- g [e nons de tous calibres, et il avait qua- i ^ rante batteries en réserve. Tout était ] prêt quand Ludendorff s'opposa à une ^ n action de vaste envergure dans le Tren-;i tin et fut d'avis de se limiter à une c "x[ attaque contre Gorizia. Mais il avait e fallu modifier les plans et les disposi- c jf. tions, et le général Cadorna en tint 1 compte et en profita pour prendre l'ini- 1 ,r tiative de l'offensive qui se poursuit è 3j. aujourd'hui avec succès. ' Sur le front ouest de Roumanie, il y a 1 îs des indices de reprise des opérations. En Serbie, duel d'artillerie et bom-38 bardement des lignes bulgares- par des le aéroplanes alliés. 1 Dans la nuit du 19 au 20 mai, vers < 3 1 heure du matin, une- patrouille de 1 16'quatre torpilleurs français rencontra en vue de Dunkerque une flottille de destroyers allemands. Après un engage- 1 j ment de courte durée, la flottille ennemie reprit à grande vitesse la route de son repaire. < Les quatre torpilleurs français rega- ; ^ gnèrent Dunkerque, l'un d'eux était ^ légèrement endommagé. i Le communiqué allemand dit que les bateaux français furent atteints plusieurs fois par l'artillerie de leur flottille et que celle-ci rentra sans pertes ni dom-1X mages. Le Parlement anglais a abordé la dis-cussion de la charte nouvelle à accorder à l'Irlande." L'on constate avec profonde ^ satisfaction que l'apaisement est proche et que l'on peut prévoir une solution équitable de cette épineuse et doulou-' reuse question de l'Irlande, Le discours du Premier Ministre a été favorable-os ment accueilli. M. Redmond, au nom des nationalistes, a rendu justice à ses ne intentions ; lord Curzon et Sir J. Lons-dale, parlant pour les unionistes, ont montré des dispositions plutôt conci-^ liantes, bien que n'adhérant pas encore 18 complètement au projet gouvernemental. a" Ce sera certes un grand titre de gloire de plus pour M. Lloyd George que d'a-e" voir abordé franchement ce débat avec une largeur de vues à laquelle M. Red-:t- mond rendait hommage quand il disait: é" "Voilà la première fois, depuis quarante ur ans, que l'Irlande va être chargée de n" disposer elle-même de sa destinée." es Pour les nombreux Irlandais habitant ln l'Amérique, où ils sont très puissants; ut pour tous les amis de la Grande-Breta-n" gne; pour tous les esprits partisans de ils la liberté, le vote de cette convention ar assurant la représentation de tous les 11_ intérêts de l'Irlande: moraux, sociaux, politiques, religieux, industriels, commerciaux, sera saluée avec joie comme n- un triomphe de plus des idées de Droit il- et de Justice qui doivent rénover le et monde. / GOMMENT L'ALLEMAGNE ETAIT]1 RAVITAILLEE PAR LES i WF8STRF8 Le "New-York Times" publie un résumé extrêmement suggestif relativement aux produits importés des Etats-Unis par les neutres. En voici le texte: Depuis deux ans, l'Allemagne a pu conduire la guerre avec les1 produits qu'elle a reçus des Etats-Unis. Les chiffres KUÎvants sont siitrcefififs Du 30 iiiin 1912 au 30 juin 1913, nos exportations « en Norvège ont atteint S,391,458 dollars. ■ En 1916, elles sont passées à 66,207,744 dollars. Pour les autres voisins neutres de l'Allemagne, les chiffres sont: Suède: 1913, 12,104,366 dollars; - 1916, 48,353,387 dollars. Suisse: 1913, 826,549 dollars; 1916, 13,654,256 dollars. i Danemark^: 1913, 18,687,791 dollars'; s 1916, 56,335,596 dollars. Maintenant, quels produits ces pays I nous achètent-ils rionr le (Virrinb rta l'Allemagne? En 1915, nous avons e porté 1,459 millions de livres de tou teaux, dont 1,093 millions au Danema 9 eii seul. En 1916, sur 1,232 millions, plu. Danemark en a reçu 812 millions. I une 1915, nous avons exporté 69 millio d'hectolitres de blé. La Grande-Bretag s les e*- l'Irlande, avec une population de millions d'habitants, ne produisant q 16 p.c. de leur consommation, en acliel rent 15 millions. Les Pays-Bas, avec u population de 6 millions d'habitai • seulement, en achetèrent 9 millio u rl d'hectolitres. En 1916, sur une expe ,UIle tation totale de 51 millions d'hectolitn " arî" 7 millions sont allés à la Hollande. : Pour la farine de froment, le ciiifi 'e Ve totale de nos exportations atteignait,( [t de 1915, 218 millions d'hectolitres. Sur atta" total, 1,830,000 hectolitres allèrent à r- 11 Hollande et 4,800,000 à la Grande-Bi tagne et à l'Irlande. :e la £n 19L5, nous exportâmes 16 millio liien d'hectolitres de maïs, et, en 1916, sur millions d'hectolitres. Le Danemark ? ca~ acheta chaque fois près d'un quart. S qua- ig millions d'hectolitres exportés était 1916, le Danemark et les. Pays-Bas ] une unis absorbèrent 500,000 hectolitres, 'ren- Pour le pétrole, les chiffres sont e une core plus frappants. En 1916, nous ivait exportâmes 38,500,000 hectolitres. S posi- ce total, 6,700,000 hectolitres allèrenl tint la Grande-Bretagne, 4,500,000 hec ,'ini- litres à la France et 2,450,000 hectolit rsuit à la Hollande, dont la population n que le huitième de celle de la Gram . - sa ■ rasaurti * L'agence Reuter publie le récit pai s des marins espagnols de leur capture paJ e un sous-marin allemand et de leur capti i vite en Allemagne. Ces marins, au nombre de huit, fai - saient partie de l'équipage du vapeu - "Gravina." e "Pendant notre séjour à bord di sous-marin, racontent-ils, les marins al - lemands nous obligeaient, à les aider ; t placer les torpilles dans les tubes. Ai cours des douze jours que nous avon ■S passés à bord du sous-marin allemand i- celui-ci a coulé cinq navires, e "Une fois débarqués en Allemagne i- nous fûmes conduits dans un camp situ près de Berlin. 5- "Nous y étions depuis trois jours :r quand, un matin, nous fûmes éveillé Ie par des cris. ie "Le feu avait éclaté dans une hutt 11 isolée des autres qui servait de Ioce i- disciplinaire et dans laquelle étaient en "s fermés, ce jour-là, six Russes, un Frai çaifi et un Anglais. 11 "Les prisonniers suppliaient qu'o îs leur ouvrît la porte, mais leur prière s- furent vaines. it "L'Anglais alors cessa les carreau i- d'une petite fenêtre, dans l'espoir d •e s'échapper par là, mais la sentinelle, 1 1. voyant se pencher par l'ouverture, lu •e lança un violent coup de baïonnette dan t- la poitrine et l'homme retomba en ai îc rière comme un morceau de plomb. 1- "Ce n'en était pas fini de cette scèn .: révoltante: les autres prisonniers tenté ;e rent, eux aussi, de s'échapper; mais 1 [e sentinelle allemande n'hésita pas à k tuer à coups de baïonnette, et ce furen huit cadavres que le feu acheva de con 5. sumer. "L'horreur, l'indignation étaien [e telles parmi les autres prisonniers d n camp qu'il sembla un moment qu'un 3f! formidable rébellion allait éclater; mai " des troupes de renfort furent appelée 1' en si grand.nombre que toute insurrec ti'nn i+nit, imnossible." tion eialt impossible. AUTOUR DE LA GUERRE ALLEMAGNE —• Les armateurs de Hambourg, sou la direction de M. Ballin, étudient 1 création d'un journal maritime aile ; mand en concurrence avec "Lloyds." Le Allemands craignent qu'après la guerr ; "Lloyds" supprime les nouvelles rels tives à la navigation allemande. —La Chambre des députes de Saxe r malgré le ministère, voté à l'unanimit ; une résolution instituant une commis sion des réformes et exprimant son me i contentement du refus opposé par 1 ; gouvernement. s ex- BELGIQUE tour- — Le bruit qui a couru de la mise en mark liberté du notaire Gheyssens est ine-îs, le xact. Il est et reste déporté en Alle-En magne. lions — Nous apprenons à l'instant l'àrres-ragne tntion de l'avocat Walton, à Capellen, Ie pour espionnage par pigeon-voyageur, t que ^pr£g une huitaine de prison, il a été te~ relâché, faute de preuve. c une . . tants — *al* Pain <1 avome en "el~ liions Sllue Pour les populations et beaucoup xpor- de Poisson vient de Hollande. itres, —- Que la guerre dure encore et la Hollande aura sa disette aussi. liffre BRESIL t>( en — Le gouvernement brésilien recevra "comme une alliée" l'escadre des Etats-' a Unis qui a quitté Panama pour les eaux -Bie- .brésiliennes. L'escadre américaine sera adtmise à se ravitailler dans les ports "10nss brésiliens. rk en ETATS-UNIS gur — M. Roosevelt annonce que tous les £g en hommes qui s'étaient déclarés prêts à s ré- servir sous ses ordres sont libérés de tout engagement. Tout ce qui leur reste t en- a faire, c'est d'entrer au service mili-us en taire d'une autre manière ou de servir gur leur pays dans des fonctions civiles, ent à — On sait que l'Argentine a interdit :iecto- il y a quelque temps l'exportation du litres blé. Les Etats-Unis viennent de faire n'est connaître qu'ils restreindront l'exporta-ande- tion du charbon vers l'Argentine, à moins que celle-ci ne prouve que l'em-bargo mis sur le blé soit pleinement BP justifié par* une pénurie réelle de ce produit. t par — Mme Sarah Bernhardt a pu faire •e par une promenade en automobile au Central capti- Park> à New-York. FRANCE fai- — En présence d'opinions diverses, apeur émises récemment sur la question d'Alsace-Lorraine, le comité républicair rd du d'Alsace-Lorraine déclare à nouveau qui ns al- las Alsaciens-Lorrains n'admettent au der à elme autre solution que celle proclamé* Au début de la guerre par le gouver avons français et affirmée en demie) uand ^en aux Etats-Unis par M. Yiviani, ei sa qualité de vice-président du consei i i«ne ^es ministres, à savoir: le retour pur e 1 situé simple de l'Alsace-Lorraine à la France conformément à la déclaration lue, ei 'ours l'^l' ^ l'Assemblée de Bordeaux, par le: veillés députés alsaciens-lorrains. — L'administration militaire, qui i hutte déjà recours à la main-d'oeuvre féminini local dans les corps de troupes, dépôts et ser nt en- vices diverses, va maintenant faire appe Fran- à elle pour certains postes de conducteur d'automobiles de l'arrière. qu'on GRANDE-BRETAGNE rières — Hier, les ouvriers de munitions on repris le travail dans tout le pays sur 1: •reaux base arrêtée avec le gouvernement Vr de Dans une ou deux centres', les ouvrier lie, le on£ réservé leurs droits pour une actioi i'e, lui nouvelle sur les questions des arresta 2 dans tiong (]es chefs et de la dilution du tra ar" vail. scène ~~ ^n des bâtiments d'une petit tenté u&iRe du Kent, travaillant pour un gou , • i„ vernement allié, a été atteint par 1; LtllS I«.l . . à les f°udre dimanche soir. Trois ouvriers on furent ^ légèrement brûlés et les dégâts fait e con- a l'usine sont considérables. — Plus de 1,000 jeunes filles, la plu itaient part employées dans les bureaux de 1: îrs du city de Londres, se sont présentées hier i [u'une Mansion House, pour s'engager dans 1 ; mais Women's Army Auxiliary Corps. Le ipelée, jeunes filles ayant les qualités requise urrec- seront envoyées en France après avoi subi une courte instruction militaire. GREGE |p — M. Yénizélos est rentré de Crète Salonique. Il a eu une réception triom phale dans son île natale, où il a pass sous en revue des troupes crétoises destinée ent la 311 front macédonien. ■ aile- —- Le "Patxis," principal organe vé Les nizéliste à Athènes, a publié toute un guerre page au sujet d'un "détrônement ei s rela- Abyssinie." L'emploi du mot "Abyssi nieèè est un simple subterfuge, et il fau îaxe a éonsidéref que tout l'article concerne 1 nimité Grèce. mimis- PAYS-BAS >n mé- —.Le Jhr Loudon, ministre des ai ar Ïé* foïvcvc ôt.rnnffprpa /Pnrwirrl îitaa In r»rvm iiiiNiiiiiiiiniiiiiinHHinniiiininiininiHiiiHiifiiiHiiiiiiimiiiiii'i en . ae-Lle-« Les Marchés 311, ^Publics de :°p Londres. 1 ^ cevra Ctats- eaux N° 7. » sera GHARING CROSS ROAD : P01S l'ARTERE des LIBRAIRES i il y a vinfft ans environ, ke magasina de librairie 1S les ^ane Charing Crœs Road.—en ces temps là, une rue êts à neuvellemeait créée—étaient rares et clair-semés. - fip Le progrès dons le commerce des livres d'occasion dans cette artère se dessi-na lors de la disparition reste d'Holywell Street, la plupart des libraires de cette mili- aJlci©n,ne ruelle des bords de la Tamise étant venus s'installer dans Charing Cross Road. Plus tard, servir <i'autres, ayant quitté Oxford Street et d'ailleurs, ;g. s'y étaient établis également et c'est ainsi que Charing Crocs Road est actuellement le plus grand :erdit emporium de l'Angleterre pour les livres d'occasiotn. n du 1)6 nombreuses bibliothèques privées, contenant dee volumes d'une valeur inestimable, y ont été présen-i Étire tées, et bien d'autres encore, justement réputées, )0rta- son-t destinées au même sefrt; en somme, c'est un x réel progrès, car les volumes débités dans Charinig e> a Cross Road passent aitnsi dans les mains d'autres l'em- membres de la fraternité des bouquinistes amou-^mont r€ux* kes libraires de cette rue ne sont d'ailleuîrs pas seulement deé débitants; parmi eux il s'en dô Ce trouve qui s'entretiennent d'œuvres célébrés, avec leurs clients de passage, et le passant dams Charing-Cross Road peut faire à l'aise ses recherches sans faire jamais être importuné pour le moindre achat. On I l trouvera dans les magasins et les échoppes de Cihar-ing Cross Road des livres traitant tous les sujets— des ouvrages de lois, de science et de médecine, dans toutes les langues, des livres scolaires, des œuvres oubliées de Bohn et de Everyman, des poé-erses S*€S' l'histoire, du drame et de la philosophie. On l'Ai' y verra' aussi en hautes piles, des musiques et des Cl Al- portefeuilles d'ouvrages d'impression et de dessin, licain iu que A CHARING CROSS ROAD au- par les Routes Nos la, 14, 24, 29 et 29a lamée mver-p.rrupr LCX en * eil a ne The London General Omnibus Co., Ltd., er- Electric Railway Haute, Pe^ Broadway, Westminster, S.W. ll'S 94 it iiMiiiinimiiiHiMmiiiiiiHiiiininHiii la 't. Pays-Bas — suite rs — — , m Michiels van Verduynen, sous-chef de a- service au département des affaires a. étrangères, en qualité de directeur en Hollande, du comité hispano-néerlan- t dais pour le ravitaillement des parties occupées de la Belgique et du nord de la , France. la nt SUEDE ts — Le "Berlingske Tidende" apprend de Stockholm qu'une grande indignation règne dans toute la Suède à la suite du torpillage des steamers suédois "Wes-terland" (nous avions annoncé le a "Vaderland"), "Viken" et "Aspen." Ecrivant dans son journal le "Social-es Demokraten," le ohef 'du parti socia-liste suédois, M. Branting—qui montra 11 souvent des tendances pro-allemandes— dit que -"le sceau des barbares reste à présent sur ceux qui défendent la soli-à darité avec un peuple qui adopte de n- telles méthodes,' et il exhorte le peuple ;sé allemand "de s'élever contre le dernier :es pilier du militarisme et de l'autocratie existant dans le monde." La "Afton-.. blad" demande que tous les Allemands soient expulsés de Suède, et elle exprime l'opinion qu'une protestation pour la . forme est inutile et insuffisante en l'oc- 31- ^ curence. ja Le ministre allemand à Stockholm a exprimé à l'amiral Lindman, ministre des affaires étrangères suédois, le profond Tegret du gouvernement allemand if- pour le torpillage de ces trois navires et m- nour les nertes de vies humaines ainsi , I 88èrae a No 12

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