L'indépendance belge

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14 October 1915
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L'INDÉPENDANCE (ROYAUME-UN! * ONE PENNY BELGE. OONTi 4SNT : !5 CENTIMES. (HOLLANDE : 5 CENTS.) administration et redaction: „ bureau a paris: .onnrrerq . ludpr hou8e itoor st london. e.c. ^ ™ \ , i-5 7 et LONDRES, JEUDI 14 OCTOBRE 1915 abonnements: 6 mois' 17 shillings' Conservation par le Progrès. TELEPHONE. CITY 3960. TELEPH.: j 238-75. 11 an, 32 shillings. » —- ■ - - ■ - » : ■ r : ~ : : r - ~ SOMMAIRE. LA SITUATION : Raid de Zeppelins sur Londres. — Attaques allemandes en Artois repoussées. — Progrès de l'offensive russe. — Vic= torieuse résistance des Serbes. — La Grèce refuse de secourir ses Alliés. L'intervention des troupes russes. — Démission de M. Delcassé.— Séance mouvementée à la Chambre. La tactique. — Franz Hellens. Lettre d'Italie. — Silvio. Billet Parisien.—Jean-Bernard. Visions blanches. — E. Louis Destrée. Un douloureux anniversaire. — Dr Clément Philippe. Echos. Etc. LA SITUATION. Jeudi, midi. Les nouvelles du front russe s'améliorent de jour en jour, et la situation des Allemands pourrait bientôt y ■ devenir critique. Dans le nord, le récent succès de nos Alliés à Garbunowka, à environ dix-sept kilomètres au nord-ouest de Dvinsk, a mis nos amis en possession de positions excellentes qui dominent toute la contrée et d'où les Allemands espéraient pouvoir tourner les principales positions russes. Grâoe à ce succès les Allemands sont menacés d'être refoulés de la région si-tuee entre Nowo Alexandrowsk et la ligne de chemin de fer Dvinsk-Ponie-witz.De toute façon la pression contre Dvinsk se trouve, de ce fait, considérablement diminuée et la manœuvre allemande qui a pour objectif immédiat Dvinsk et Riga subit un nouveau et sérieux retard. Quant au succès du général Ivanoff sur la Strypa il est d'autant plus important qu'il contrecarre les projets de l'ennemi en Bukovine qui visaient surtout à impressionner les Etats balkaniques.En ce qui concerne la Grèce, elle a refusé de donner suite à la demande de secours que lui a adressée la Serbie. Entretemps les Serbes ont repoussé toutes les attaques bulgares au nord et au sud de Nish. L'offensive austro-allemande sur le front du Danube n'a progressé que légèrement, et les Allemands reconnaissent que les Serbes leur opposent une résistance acharnée qui, disent-ils, ne retardera que légèrement les progrès de leurs troupes. Aux dernières nouvelles » ■ 1 les Allemands attaquaient avec violence les positions serbes à Pozarevatz. Il est question, annonce-t-on de Milan, de l'envoi de troupes turques en Bulgarie en vue de la défense des côtes de la Mer Noire et de l'Egée. Le communiqué français de trois heures signalait de nouvelles et très violentes attaques allemandes livrées au nord-est de Souchez (Artois), au sud de ïahure, et à l'est de la Butte de Mesnil (Champagne), ainsi que sur la Linge (Vosges). Toutes ces attaques, a l'exception de celle sur la Linge où l'ennemi réussit à prendre pied dans une des tran- i çhées de première ligne des Français, furent repoussées. D'autre part les Français réussirent, après un bombardement réitéré, à progresser en Champagne , à l'est de l'ouvrage connu sous le nom de . Trapèze. Du communiqué de minuit il résulte que c'est l'attaque au nord-est de Souchez qui fut la plus sérieuse. Elle fut -exécutée sur un front très large et avec des foroes très importantes, mais n'eut d'autre résultat que de permettre aux Allemands de prendre pied dans quelques sections de tranchées dans le Bois de Givenchy, qui avaient été complètement détruites par les obus. Les pertes allemandes dans cette offensive ont été immenses. Deux escadrilles d'aviateurs, l'une de ii. l'autre de 19, aéroplanes, bombardèrent avec succès les gares de Bazan-court et la jonction d'Achiet le Grand (près de Bapaume). Les dépêches de Paris confirment la démission de M. Delcassé, qui est attribuée à certaines divergences de vues avec les autres membres du Cabinet et motivée en partie par le surmenage auquel le ministre des Affaires Etrangères s'est trouvé astreint par suite de' la précipitation des événements récents. Il est à espérer que la retraite de M. Delcassé ne sera que de courte durée et qu'il reprendra bientôt le poste qu'il occupe depuis tant d'années avec un talent auquel amis et ennemis ont unanimement rendu hommage. Au sujet des opérations dans les Dardanelles un communiqué turc nous apprend qu'un torpilleur (français ou anglais) fut bombardé au nord de Kiretch Tepeh par les batteries turques lesquelles furent à leur tour bombardées par un croiseur et un autre torpilleur des Alliés. Un engagement du même genre eut lieu près d'Ari Burnu ainsi qu'à hauteur de Maidos, c'est-à-dire au delà du détroit de Chanak. La dépêche turque fait allusion à la présence en face de Maidos d'un monitor. C'est la première fois que la présence de navires de ce type est signalée dans les eaux turques. On sait que les monitors ont rendu de précieux services, à cause de leur faible tirant d'eau, lors des bombardements de la côte belge. Rappelons également à ce propos la présence, .signalée de Mytilène il y a quelques jours, de radeaux spéciaux sur lesquels ont été montés des canons de gros calibre qui en font de véritables forteresses flottantes. LA TACTIQUE. Le procès de la guerre. Il y a, dans les " Poésies Diverses " de Voltaire, un morceau d'aspect léger et badin, mais au fond plein d'enseignements et de vérités, et qui est bien de circonstance encore aujourd'hui. La guerre actuelle donne à ce poème satirique une jeunesse nouvelle, si tant est qu'une prose ou un poème de Voltaire aient besoin d'être rajeunis. "La Tactique," tel est le titre de ce morceau où 1 auteur de la "Pucelle" fait le procès de la guerre, tout en conseillant aux nations de s'armer pour leur défense. Les adversaires les plus convaincus des armements y trouveront matière à réfléchir."V oltaire passe un jour chez son libraire Caille et lui demande ce qu'il a de neuf dans sa boutique. Il lui arrive souvent de ne rien avoir qui vaille. Par bonheur, ce jour-là, le marchand de livres dui présente un ouvrage dont le 9" »■ ■ titre ravit le philosophe. "La Tactique !" Ce devait être un curieux écrit. J'achetai la Tactique et je me crus heureux. J'espérais trouver l'art de prolonger ma vie, D'adoucir les chagrins dont elle est poursuivie, De cultiver mes goûts, d'être sans passions, D'asservir mes désirs au joug de la raison, D'être juste envers tous sans jamais être dupe. Mais dupe, il le fut ; car au lieu de tout cela, ce qu'il découvrit dans ce livre "était l'art d'égorger son voisin !" Tout est bien, tout va bien, tout sert, pourvu qu'on tue ! Encore épouvanté par cette lecture et furieux de sa déconvenue, le philosophe s'en retourne chez son libraire et lui rend cet ouvrage tant vanté. Il l'engage à porter sa tactique aux grands ravageurs d'e contrées de l'histoire, aux conqué-quérants forcenés : A Frédéric surtout portes ce bel ouvrage, Et soyez convaincu qu'il en fait davantage ; Lucifer l'inspira bien mieux que votre auteur ; Il est maître-passé dans cet art plein d'horreur. Plus adroit meurtrier que Gustave et qu'Eugène. Allez, je ne crois pas que la nature humaine Sortit, je ne sa)is quand, des mains du créateur, Pour insulter ainsi l'éternel bien-faiteur, Pou\r montrer tant de rage et tant d'éx- travagance. L'homme avec ses dix doigts, sans armes, sans défe?ise, N'a point été formé pour abréger des jours Que la nécessité rendait déjà si courts. La répugnante aventure. Ainsi parle Voltaire à maître Caille. C'est, je crois, ce que les honnêtes gens de tous les temps durent penser, chaque fois qu'une guerre déchaîna les armées d'un prince ambitieux. Et les paisibles sujets du grand Frédéric, tout comme ceux du Kaiser actuel, durent envoyer au diable et vouer aux pires châtiments celui qui les poussait dans une aussi répugnante aventure Nous avons bien assez de nos maux ordinaires, de nos misères domestiques, de nos maladies ! qu'on nous donne de bons traités de thérapeutique et d'hygiène, et qu'on finisse de nous enseigner cette déplorable "tactique" que l'on fait passer pour du grand art et comme le plus nécessaire à l'humanité... Mais, dans la b >utique du bon libraire, Voltai,re n'avait pas aperçu, tandis qu'il parlait, un jeune curieux qui se trouvait dans un co n et l'observait avec insistance. Il por rit l'uniforme mili-. taire : Ses regards assui"*, mais tranquilles et doux, Annonçaient ses talents, sans marquer de courroux. C'était l'auteur même de " La Tactique." Comme Voltaire le note dans ses vers, cet homme n'offrait aucun de ces traits terribles qu'on eût attendus de l'ayteur d'un pareil ouvrage. Et le philosophe s'en étonne. Déjà il est presque disposé à l'aimer. Mais voici à peu près ce que lui dit ce personnage : Il faut se défendre. " Je conçois la répugnance extrême que vous sentez pour mon métier. Vous êtes philosophe, ami du monde entier, et par conséquent la guerre doit vous paraître absurde et détestable. Mais considérez un moment qu'il n'y a pas seulement ceux qui attaquent; ? y a celui qui est provoqué ou frappé, et celui-ci doit pouvoir se défendre. L'homme, " avec ses dix doigts," n'irait pas loin, à considérer même qu'il ait soigneusement cultivé ses biceps. Et c'est ici que mon ouvrage révèle son utilité pressante : L'homme est né bien méchant : Cain tua son frère ; Et nos frères les Huns, les Francs, les Visigoths, Des bords du Tari-aïs accourant à grands flots, N'auraient point désolé les rives de la Seine, Si nous avions mieux su la tactique romaine. Guerrier, né d'un guerrier, je professe aujourd'hui L'art de garder son bien, non de voler autrui ! On ne pouvait mieux dire. Il est des sciences détestables qu'il est bon cependant de connaître, afin de combattre le mal qu'elles enseignent. L'homme étant l'animal de la création le plus désarmé physiquement, il a dû inventer des armes artificielles pour sa défense. Les ayant créées, il s'en servit à son tour pour attaquer. Ce n'est pas tout de maudire la guerre, il faut s'en préserver. Et Voltaire conclut que, puisqu'il importe de se défendre, la tactique est le premier des arts ; il ajoute : Mais, je vous l'avoûrai, je formai des souhaits Pour que cet art si beau ne s'exerçât jamais, Et qu'enfin l'équité fît régner sur la terre L'impraticable paix de l'abbé de Saint-Pierre.Le ton n'est pas du plus pur optimisme.Les rôles n'ont pas changés ! Aujourd'hui, les valets du Kaiser se sont emparés de cette arme à double tranchant qu'est la tactique ; et, tandis qu'ils se posent d'une part en conquérants plus sanguinaires qu'il n'en fut jamais, ils prétendent, d'autre part, com battre pour l'illustration et la défense de leur " Kultur " menacée par les doctrines décadentes des races latines ! Les rôles n'ont guère changé depuis Frédéric II, si les hommes d'aujourd'hui n'atteignent plus à ceux d'alors. Celui qui s'indignait, dans ses lettres au philosophe de Ferney, contre les doctrines machiavéliques et s'élevait contre les préceptes de perfidie du Prince, ne manqua pas de les appliquer par la suite. Mais Frédéric II n'était qu'un prince ambitieux et un batailleur sans scrupule. Il ne prétendait guerroyer que pour la conquête et pour sa propre gloire. Il n'était pas encore question alors de " Kultur." An contraire; sa tactique était de vaincre, de briller. Au rebours du monarque actuel, il eut des intervalles de lucidité pendant lesquels il aperçut toute la vanité de son orgueil. Il ne se faisait aucune illusion du reste sur l'infériorité morale et intellectuelle de son sujet et ce ne fut, certes, par l'idée d'imposer leur mœurs au monde qui le poussa dans la voie des batailles.. On se souvient de cette lettre à Voltaire, où le roi de Prusse parle des Allemands d'alors. Elle n'a rien perdu de son actualité, et l'on peut appliquer aux égarés de la caste militaire tout ce que le roi écrit de la majorité des Prussiens sous son règne. " Pour le goût, les Allemands en manquent; ils n'ont pas encore pu imiter les auteurs du siècle d'Auguste: ils font un mélange vicieux du goût romain, anglais, français et tu-desque; ils manquent encore de ce discernement fin qui saisit les beautés où il les trouve et sait distinguer le médiocre du parfait, le noble du sublime, et les appliquer chacun à leurs endroits convenables. Pourvu qu'il y ait beaucoup | dans les mots de leur poésie, ils croient que leurs vers sont harmonieux ; et pour l'ordinaire, ce n'est qu'un galimatias de termes ampoulés. Dans l'his- I toire, ils n'omettraient pas la moindre ' l— W I lUHHfflUI' U'f 'B> JllW't circonstance, quand même elle serait inutile..." Il n'y aurait qu'à changer les mots; le fond est demeuré identique. On le retrouve dans leur diplomatie lourde et traînante, dans leurs gestes de larbins et leurs manifestations soi-disant d'intellectuels. Ce que Frédéric II écrivait sur les Allemands de son temps, Goethe l'a dit à son tour, et tout homme clairvoyant, fût-il, citoyen d'Outre-Rhin, devrait le répéter aujourd'hui. « La bonne tactique. Contre cette tactique-là, contre ces manœuvres effrontées, qui consistent à mettre des pays à feu et à sang, sous prétexte de défendre une culture problématique, maintes fois condamnée par eux-mêmes avant cette guerre, nous avons à en opposer une autre, de vraie défense celle-là. Notre tactique est la bonne. C'est celle du bon sens et de l'honneur. Si Voltaire revenait, il ne changerait pas une lettre à sa philosophie, j'imagine. Le spectacle de l'Europe mise en sang par l'agression allemande justifierait ses restrictions sceptiques, mais il s'inclinerait plus que jamais devant l'auteur, qui lui enseigna l'art sanglant mais nécessaire de parer les coups et de rendre à l'occasion ceux qu'on a reçus. Hé quoi! vous vous plaignez qu'on cherche à vous défendre ? Seriez-vous bien content qu'un Goth vînt mettre en cendre, Vos arbres, vos moissons, vos granges, vos châteaux? Il vous faut de bons chiens pour garder vos troupeaux. Il est, n'en doutez-pas, des guerres légitimes,Et tous les grands exploits ne sont pas de grands critms ! L'histoire actuelle le prouve... FRANZ HELLENS. LETTRE D'ITALIE. ■ Exploits miraculeux. (De notre correspondant particulier.) Rome, 10 octobre. L'offensive italienne dans le Tyrol et vers l'Isonzo se poursuit avec succès, malgré les énormes difficultés du terrain et les œuvres de résistance que l'Autriche a eu le temps de préparer pendant les mois qui ont précédé la déclaration de guerre. Il faut connaître le théâtre sur lequel se déroule cette guerre pour avoir une idée de la vaillance des troupes italiennes et de l'effort incessant qu'elles doivent soutenir pour obtenir les avantages que les communiqués du général Cadorna annoncent presque chaque jour. Un officier d'état-major étranger qui a pu visiter les deux fronts italiens m'a dit que les artilleurs et les alpins ont accompli des exploits qui peuvent être considérés comme miraculeux. On peut dire que, de ce côté, tout marche à souhait. Malgré les démentis intéressés, je sais de façon certaine que, parmi les prisonniers pris â l'ennemi, figurent des prisonniers bavarois, mais en très petit nombre. Ce sont des soldats allemands qui ont été incorporés, on ne sait pourquoi, dans les cadres autrichiens, peut-être pour donner plus d'entrain et de consistance à des troupes qui n'ont pas toujours fait bonne preuve sur les champs de bataille. La poussée allemande. Jusqu'ici, l'Allemagne ne fait la guerre ài l'Italie que par procuration, soit en faisant proclamer la guerre sainte, qui a provoqué la révolte arabe en Libye et obligé les Italiens à se retirer sur la côte, soit en mettant un masque, c'est-à-dire en revêtant de l'uniforme turc les officiers allemands qui combattent l'Italie à la tête des rebelles indigènes. Cependant, le général Cadorna pense que, d'un moment à l'autre, on peut s'attendre à une poussée allemande sérieuse du côté du Stelvio ou par la vallée de l'Inn, et c'est là peut-être le motif pour lequel on dit qu'il s'oppose à ce que les troupes italiennes soient envoyées aux Dardanelles ou à Saloniqtue. A propos des Balkans, je puis vous assurer que ce qui arrive dans cette région n'a étonné et ne pouvait étonner personne ici où on est très au courant des secrets et des rouages occultés de la politique balkanique. II y a plus de deux mois qu'un diplomate italien toujours très bien informé m'a dit : Le rôle de Ferdinand. "La Quadruplice perd son temps. La Bulgarie tombera un jour ou l'autre sur la Serbie, non point que le peuple bulgare soit vraiment animé du désir de commettre cette trahison, mais parce que le roi Ferdinand, qui est resté autrichien, doit donner pour prétexte à sa politique anti-slave la nécessité de venger les torts que la Bulgarie a dû subir en 1913, après la deuxième guerre balkanique. La mauvaise foi du roi Ferdinand et de ses ministres est d'une évidence qui crève les yeux. Pour justifier sa trahison et son ingratitude envers la Russie et envers les nations qui, comme la France, l'Angleterre et l'Italie ont constamment encouragé et soutenu les aspirations bulgares, pour purger cette politique inique de ce qu'elle a forcément de répugnant aux yeux du peuple qui a commis l'énorme sottise de lui confier ses destinées, le roi Ferdinand et ses complices parlent de la Macédoine comme d"une province dont la Bulgarie doit prendre possession à tout prix pour compléter son indépendance et son unité nationale. Cette fièvre d'irrédentisme malsain dont brûle la Cour de Sofia est cependant un phénomène posthume, car, s'il est virai que dans les hautes sphères on considère la Macédoine comme une province dont la possession est indispensable à la sécurité et à la grandeur de la Bulgarie, comme d'une province faisant partie intégrale de la nationalité bulgare et sans laquelle la Bulgarie doit se considérer comme un corps mutilé, pourquoi, en 1912, pendant la première guerre, le iroi Ferdinand a-t-<il laissé à la Serbie le soin de conquérir la Miacédoine et a-t-il dirigé tout son effort vers la Thrace et dans la direction de Constantinople?" Mensonges cyniques. Les raisons que donne M. Radosla-woff pour justifier la mobilisation qui a rendu inévitable une nouvelle guerre balkanique ne sont qu'un tissu de mensonges cyniques. Par la façon dont les événements se déroulent, on a la preuve que la trahison bulgare a été ourdie de longue main par le monarque félon et son ministre. Mais la Quadruplice, qui vraiment avait fait preuve d'une trop grande longanimité envers la Bulgarie, s'est enfin décidée à employer les grands moyens. Je puis vous certifier que l'Italie marche de plein accord avec les Puissances de la Triple-Entente sur le terrain diplomatique et qu'elle s'est associée à tous les actes à toutes les démarches qui ont été accomplies d'abord pour rendre possible la reconstitution du bloc balkanique et ensuite pour donner à la Bulgarie officielle la leçon qu'elle mérite. La coopération italienne. Du reste, il n'est pas dit que la coopération italienne à l'œuvre de la Triple-Entente ne prendra pas plus d'ampleur S6ème année. No. 243

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